Publi-Information – CCIM | Du 20 octobre au 2 novembre 2016, 2,9 millions d’entreprises sont appelées à élire leurs représentants, entrepreneurs et chefs d’entreprise dans les 116 chambres de commerce et d’industrie (CCI) de la Métropole et d’Outre-Mer.
A partir du 20 octobre, les entrepreneurs et chefs d’entreprises sont appelés à renouveler les 4 386 sièges à pourvoir au sein des CCI dans les catégories de l’industrie, du commerce et des services. Chaque chef d’entreprise doit, au nom de sa responsabilité citoyenne, se poser la question de son engagement en tant que candidat ou en tant que soutien d’une équipe candidate. Le vote se déroulera par correspondance ou par internet. La parité sera un axe fort de ce scrutin. Les candidats titulaires à la CCI Martinique devront obligatoirement avoir un suppléant de sexe opposé. Pour en savoir plus
Dans notre région Martinique, ce sont 36 sièges qui sont à renouveler.
L’année 2016 sera riche en élections. Moins médiatique, celle des représentants des CCI est pourtant capitale pour les entreprises. Qui est mieux placé aujourd’hui que les entrepreneurs et les chefs d’entreprises pour répondre aux enjeux de l’économie et de ses mutations ? Qui est jugé plus crédible que ces décideurs (cf. vague 7 du baromètre de la confiance politique – janv. 2016 – Cevipof) pour parler au quotidien d’emploi, de développement économique, de formation ?
André Marcon, président de CCI France appelle les entrepreneurs et les chefs d’entreprises à ne pas manquer ces élections ! « Elles sont importantes pour faire entendre la voix de celles et ceux qui créent l’activité économique, pour dire aux pouvoirs publics comment le marché de l’emploi et de la formation doit s’adapter aux besoins réels des entreprises pour rappeler que l’internationalisation et la transition numérique sont des opportunités et des leviers de croissance. Se présenter aux élections, c’est agir pour son territoire. Voter pour des entrepreneurs engagés, c’est vouloir accompagner les entreprises au quotidien. J’appelle les chefs d’entreprise, femmes et hommes de conviction, à se présenter aux élections dans les CCI pour peser sur les décisions économiques de demain ».
Ces élections interviennent dans un contexte national de profonde réorganisation territoriale et au moment où le réseau évolue pour toujours mieux accompagner les entreprises dans les mutations économiques, écologiques et numériques. Avec un échelon régional associé à une présence de proximité territoriale, les CCI sont des acteurs dédiés au service du développement territorial et à l’accompagnement des entreprises en particulier des TPE et PME.
Quelles listes sont en lice ?
Depuis quand appartient-il à une CCI de se soucier de développement économique, au-delà de la simple défense des intérêts immédiats de ses mandants ?
Il est vrai, à leur décharge, que dans un pays dénué de toute pensée économique, la parole des commerçants et industriels du cru finit par tenir lieu d’aiguillon de la politique de développement.
Encore du verbiage ,mais rien de concret
Il y a de cela environ deux ans sur une télévision locale
J’ai le souvenir d’un jeune martiniquais qui voulais implanter une entreprise de distribution de véhicules électriques au pays
Il entreprit toutes les démarches de faisabilites qui s’avérèrent positives.
En voulant financer en partie son projet on lui fit comprendre qu’il n’avait pas la couleur requise pour monter un tel projet.Voila la réalité en Martinique L’activite économique est gérée en main de maître par une caste qui ne laisse aucune chance à nos jeunes .Ce ne sont pas les belles théories déclamées par une énigmatique Justina qui me rappelle plutôt ti sonsdon qui changeront les choses.
il est où le rapport avec la CCI ?
il est où le verbiage?
Des petits békés ont aussi des difficultés pour monter des affaires et trouver du financement.
il est assez commode de convoquer les békés dès lors que l’on n’a pas satisfaction.
Avez vous déjà fait votre propre expérience des affaires pour nous donner des éléments qui nourrissent ce qui sont alibis et fantasmes dans bien des cas?
Il y a des secteurs où personne, quelque soit la couleur, n’a guère de chance face aux gros békés, à cause des moyens dont ils disposent et de leur position dominante, mais par ailleurs il faut aussi arrêter de faire croire que l’on ne peut rien entreprendre dans cette île à cause d’eux.
Il y a des noirs, des blancs, des chinois, des indiens qui tous les jours réussissent dans des secteurs divers dans l’île.
Vous aimez de post en pot, présenter la Martinique comme peuplée de gens soumis incapables de réagir face aux békés, où les politiques sont incapables, où rien de va!
Y vivez vous Mr Stromaed ? Y avez vous fait votre propre expérience?
car à chaque intervention, vous nous relatez des histoires vécues par d’autres, entendues à la télé.
Je doute qu’un individu se fasse dire « vous n’avez pas la bonne couleur », cela ne peut être que l’interprétation faite, donc là encore un ressenti.
Celles du camp buzz y …
je ne comprends plus rien…
la CCIM contribue au développement économique car sans entreprise et entrepreneur pas de développement économique dans une société libérale, capitaliste.
Quel est le problème face à une évidence ?
Pourquoi c’est du verbiage?
Pourquoi la CCIM ne doit pas se soucier de développement économique?
Veuillez expliquer messieurs les commentateurs.
quand elle font de la formation, gérent les ports et aéroports, font de l’accompagnement à la création d’entreprises, etc…elles ne contribuent pas au développement économique ?
Ce sont leurs missions tout bêtement.
« la simple défense des intérêts immédiats de ses mandants »
il y a certains qui confondent les CCI avec les syndicats d’entrepreneurs
AMIV, A.M.P.I, MEDEF MARTINIQUE, SDGA, SEBTPAM
On atteint le fond.
http://www.martinique.cci.fr/
Je doute qu’un individu se fasse dire « vous n’avez pas la bonne couleut ».Voyez vous madame ou melle Justina ou plus exactement monsieur ti sonsson vos certitudes ne sont pas les miennes et la mise en cause de la sincérité des gens n’est pas dans mes habitudes .Ceci dit il ne me sera plus possible de commenter vos interventions.
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» la mise en cause de la sincérité des gens n’est pas dans mes habitudes »
Cela s’appelle au mieux de la naïveté.
le doute, pas le scepticisme, permet de s’approcher de la vérité qui n’est pas la simple certitude.
Et vous osez à l’occasion interpeller vos interlocuteurs sur leur « sotte suffisance » ? Il ne vous arrive jamais de croiser un miroir ?
Cher Stromaed, ce qui est rédhibitoire est remarquable, quelque soit le pseudo ? L’obsession du ridicule en fait malheureusement partie.
pas d’argument à opposer, alors comme d’habitude, on devient un troll.
ite misa es !!
à la prochaine les bluffeurs de PP
L’échange concernant la sincérité m’a bien fait rigoler.
Pour ma part, pratiquant l’imparfaite pensée matérialiste, je ne m’intéresse pas à ce que pense les gens, un jour sincère le lendemain autrement, le surlendemain encore autre chose. Je n’ai pas les moyens de suivre les pensées de tout un chacun.
Les paroles prononcées sont déjà plus intéressantes, bien que fugaces.
Les écrits sont déjà plus matériels et permettent des constructions. Très peu de gens écrivent car il y a un risque d’être exposé à ses propres contradictions.
Les actions concrètes devraient être les seuls indicateurs.
Exemple : le positionnement par rapport à la production locale. En paroles et en écrits tout le monde est pour.
En action, pratiquement tout est mis en oeuvre pour faciliter les importations, que se soit en terme règlementaire (liberté de circulation des marchandises) ou en investissement (développement du port).
« quand elle font de la formation, gérent les ports et aéroports, font de l’accompagnement à la création d’entreprises, etc…elles ne contribuent pas au développement économique ? »
Le port et l’aéroport ne sont plus dans leurs compétences, et de la formation et de l’accompagnement à la création d’entreprises, tout le monde ou presque en fait.
A raisonner comme vous le faites, tout le monde ferait du « développement économique », ces mots valises que tout le monde utilise à tort et à travers en Martinique pour se donner de la contenance et une légitimité sociale auprès des gogos. Le développement économique, qui ne se résume pas à l’action sur le terrain économique ou auprès des entreprises ou en leur nom, est l’affaire des pouvoirs publics. Ceux ci sont certes défaillants sur notre ile, mais de grâce ne sombrons pas dans les fausses évidences qui ne sont que l’expression de notre crédulité d’insulaires nombrilistes.
A part quelques missions déléguées par l’Etat, sérieusement, ou voyez vous une différence entre la CCI et un syndicat patronal quelconque ? D’ailleurs où se trouve la stratégie de développement de la Martinique qu’un organe en charge du développement n’aurait pas manqué d’écrire ?
L’ambition martiniquaise mérite mieux que des discours de café du commerce qui gobent n’importe quoi … Halte à l’incompétence ,vive le 21eme siècle.
STEPHANEDIDIER, je partage votre sentiment qu’en Martinique il n’y a pas de « stratégie de développement ».
Nous sommes dirigés par les conceptions néo libérale de la France actuelle et de la Commission européenne.
Nous allons tous droit dans le mur.
Je me bats avec mes faibles forces pour la sortie des traités européens et s’il est impossible de les changer, pour la sortie de l’euro.
Simultanément je travaille pour élaborer un plan de développement pour la Martinique, basé sur la sortie de la dépendance au pétrole et pour sortir de la dépendance alimentaire.
Ces dépendances, dans le contexte mondial actuel sont mortelles.
Je cherche un groupe de personnes qui s’intéressent à ce type de problème.
Je ne partage pas l’idée que nous serions dirigés par les conceptions néolibérales, nous en sommes au contraire préservés par la bienveillance provisoire de l’Etat et de l’Europe, mais nous sommes encore enfermés dans une économie coloniale à laquelle nous nous accrochons nous-mêmes.
Nous devrions en discuter, vous avez un site ? Vous êtes joignable ?