La marionnettiste martiniquaise fait appel à la participation citoyenne pour poursuivre ses activités d’animation. Jala a lancé une cagnotte sur la plate-forme leetchi pour contribuer à l’achat d’un véhicule pouvant lui permettre de se rendre, avec son matériel, sur les lieux de ses animations et ateliers traditionnels pour les enfants et les plus grands.
Pour aider cette actrice du patrimoine martiniquais à maintenir ses activités, cliquez ici
Jala est elle une entité indispensable à l’activité culturelle du pays ? Si oui le dit ministère ( culturel )devrait mettre à sa disposition les moyens de la diffusion de son art. Je ne vois pas pourquoi le martiniquai contribuerait à proroger une sorte d’assistance en intervenant dans cette affaire.La culture de la main tendue doit disparaître dans ce pays.
Petit détail, Freddy:
Madame Jeannine Lafontaine est avant tout une personne, avant d’être une « entité », dont on peut, a contrario, qualifier le ministère de » l’ acculture ».
C’est en pensant comme cela, à propos de nos congénères, que l’on nie leur substrat.
Ne vous mettez pas à penser comme un technocrate, ça vous perdra
Qui sait ?
Elle a peut-être fait des démarches auxquelles une fin de non-recevoir lui a été signifiée…
… même si je n’ai pas eu le plaisir d’assister à ceux de Jala (à 20 ans, on passe à autre chose :p ).
Tout dépend de comment est considérée la culture locale par ceux chargés d’octroyer les subsides nécessaires à sa pérennisation.
Quand j’étais gosse, j’aimais bien les spectacle des marionnettistes
Si l’aliénation et l’assimilation des esprits est l’objectif, il n’y aura plus de culture locale du tout.
Il n’y a déjà presque plus de conteurs…ni de veillées traditionnelle:
Rarement, de nos jours, le son du gwo ka s’emballe et résonne, désormais, pour saluer le départ d’un défunt dans la nuit.
Les cultures se dissolvent lentement dans cette « soupe » McDonaldisée et blockbusterisée générale.
Si nous ne voulons pas y être totalement dissouts nous-même, peut-être faut-il que nous prenions, parfois, les choses en main ?…
La culture de la main tendue, non.
Mais la résurrection d’une solidarité entre les gens, oui.
Peut-être même que dans une autre dimension spatiotemporelle, un concessionnaire automobile local, ému, irait jusqu’à baisser de 0.001 % son bénéfice annuel après impôt afin de permettre aux enfants de rêver autrement, à travers les personnages d’une marionnettiste traditionnelle
).
(S’il peut déduire son mécénat dudit impôts
De plus, dans le cas de Jala, encore faut-il que les enfants soient demandeurs, et les parents disposés à leur faire découvrir une facette de la culture de leurs aïeux: après tout, la télé, internet, et les jeux vidéos, c’est mieux.
S’il me reste des sous, à la fin du mois, je ferai sans doute un don symbolique.
Ki sa ka alé la a ? Pa rété ayen ankò !!!
Wou pé di sa, boug’ !
Sé sa ki domaj’.
Mi an gran manman ka fè résistans, annou bay an koudmen !
Voila ce que ça coute de se sacrifier pour les autres … pov jala ! « Je suis albert » . Du verbe suivre !