Le réseau Orange a livré les chiffres de sa fréquentation durant le passage au nouvel an dans la nuit du 31 décembre 2016 au 1er janvier 2017. Pour les Antilles et la Guyane, ce sont plus de 32,5 To* de données internet mobile qui ont été échangés par les abonnés. Un score en augmentation de 100%par rapport à l’année dernière.
Parallèlement, les abonnés Orange Caraïbe se sont adressé 4,6 millions de SMS pour les échanges de vœux. En phase de pic, ils se sont adressé 820 000 SMS (entre 22h et 2h) et le nombre de SMS/seconde à minuit est de 125 SMS/seconde (valeur calculée sur 15mn entre 0h et 0h15).
* un octet est un regroupement ou multiplet de 8 bits codant une information | Ko = kilo octets | Mo = mega octets | Go = giga octets | To = Terra octets
De la vieille école, j’exècre les vœux reçus de façon impersonnelle, reçus car on est dans une liste de diffusion d’un contact dont on a, souvent, plus eu de nouvelles depuis des lustres, mais qui a conservé notre 06.
L’intention est louable, mais perd de sa force tant elle est diluée dans la déferlente du même SMS envoyé à tous, en cette période de l’année.
Une bonne vielle carte de vœux envoyée par courrier a plus d’impact, et est un geste sincère beaucoup plus élégant, comme un « vrai » appel téléphonique, occasion de prendre des nouvelles d’un être cher, un ami, un parent.
On est devenu tellement fainéant, qu’on ne prend plus la peine d’agir ainsi.
C’est dommage…
Chaque début d’année depuis que nous avons pris le virage numérique on voit fleurir les posts, statuts, messages vidéo sur cette tradition devenue digitale essentiellement (celle de Rupert m’a bien fait rire).
Mais que voulons nous en fin de compte, cher Anaxagore ? Faut-il retourner à l’époque où il fallait penser à l’achat des cartes, puis ensuite, se résoudre à les rédiger individuellement en changeant autant que possible la formulation et enfin les poster ?
Comme beaucoup, je vois un avantage à l’envoi d’un Whatsapp : je touche beaucoup plus d’amis avec bien moins d’effort. Mais je choisis avec soin ceux qui seront dans la liste de diffusion, ce qui n’est pas rien ! Et je suppose que les autres en font de même.
Par ailleurs, qu’est-ce qu’un « Bonne année » sinon un « bonjour » annuel. On ne rentre pas dans une maison sans dire « bonjour », alors il ne faut pas se prendre la tête pour un « Bonne année » qui est avant tout là pour contribuer au vivre ensemble. Même si on n’aime pas et on n’est pas aimé de tout le monde, il est bon d’avoir des respirations qui permettent de sortir du quotidien et rendre l’existence moins détestable qu’elle ne l’est parfois.
Chapeau bas ! Messire Hadneverbeen ! Dommage que cette intégrité du raisonnement ne soit chez vous que si périodiquement éphémère. Mais suffisante même si rare pour être saluée.
Toujours dans la notation. Est-il si difficile de descendre de sa chaire pour apporter une contribution aussi modeste qu’elle puisse être ?
C’est interdit sur PP, d’apprécier ou de commenter la contribution des autres sans ressentir un besoin irrépressible de partager son opinion sur un sujet ou un autre Had ? C’est vous qui définissez ici les règles et la charte des commentaires ? Et quoi d’autre encore ? Chercheriez vous à vous substituer à la modération ?
la modération vous confirme que cette approche du jugement systématique des autres interventions, plutôt qu’un regard sur le sujet proposé, favorise la détérioration du débat. Et rebute bon nombre de participants potentiels.
Ne crains rien Moïse, la fessée est désormais illégale. Je te souhaite de trouver la lumière en cette année 2017 ! J’espère que tu acceptes les voeux anonymes ?
Mais la pleutrerie n’est pas seulement dans l’anonymat Had, mais surtout dans l’usage qui en est fait. Chez vous la chose relèverait de la consubstantialité. Merci pour les vœux généreusement anonymes.
Il n’aura échappé à personne que mon commentaire initial était un compliment ainsi qu’un encouragement à poursuivre dans une certaine forme de convivialité et de pertinence. D’où ma perplexité au vu des réactions qu’il suscite. Je vais devoir reviser la définition de l’impartialité que je croyais maîtriser.