Publi-Information | Le Président de la Communauté de l’Espace Sud organisait une conférence dans le cadre du débat en cours sur l’augmentation de la fiscalité sur le territoire des douze communes du Sud de la Martinique.
Publi-Information | Le Président de la Communauté de l’Espace Sud organisait une conférence dans le cadre du débat en cours sur l’augmentation de la fiscalité sur le territoire des douze communes du Sud de la Martinique.
Oui, Monsieur le président de l’espace sud vous avez tout à fait le droit de tenir une conférence de presse! Cependant, Il aurait été plus judicieux qu’une conférence de presse soit initiée pour informer le contribuable d’une éventuelle augmentation des impôts à venir et… décider avec lui d’ une mise en application différée et non le mettre devant le fait accompli comme c’est le cas ici.
Le contribuable, dans ce cas, n’est pas sollicité mais sommé de payer cette augmentation. C’est un fait. Autre temps, autre moeurs! Chaque tête, chaque esprit! En effet, à la CTM, pour l’augmentation des taxes sur l’essence et le gasoil,une réunion s’est tenue en assemblée plénière, publiquement et le citoyen sait qu’il aura à payer cette taxe. Il est informé. Ce n’est pas le cas pour l’espace sud qui, pourtant, a des membres à la CTM. Pourquoi ne pas mettre en pratique ce qui semble mieux répondre aux exigences du contribuable? Vous avez besoin d’argent, tout de suite, la solution, c’est le contribuable. Il est obligé de payer. Vous, vous n’attendez pas….
Dans cette affaire, il n’y a aucun dénigrement des élus. Il y a au contraire, manque de respect du contribuable . Avec l’idée fortement ancrée dans vos têtes même si hypocritement camouflée que » de toutes les façons, le contribuable sera obligé de payer » et c’est cela, Monsieur ou Messieurs qui vous est reproché . Cette facilité avec laquelle vous décidez pour le peuple tout en lui faisant les poches et ne lui accordant aucun répit. Les aides de l’Etat diminue, vous vous appuyez sur le peuple. Que doit faire ce dernier qui, lui aussi a du mal à joindre les « deux bouts » d’autant plus qu’il ne bénéficie d’aucune aide?
Où est passé votre logique de pouvoir vous adresser au citoyen lors des campagnes électorales , en lui promettant tout et son contraire et ne pas avoir le courage de lui parler et lui dire en face qu’il subira une augmentation d’impôts?
Il ne s’agit pas pour moi ici de me dresser contre des élus .La tâche est pour eux difficile. Je m’élève contre une manière de faire qui devient systématique. Dès qu’une collectivité a des problèmes financiers, l’unique solution c’est l’augmentation des impôts. Et votre comportement, pour certains, d’ignorer le citoyen, de le » snober » au point de le mépriser et ne pas lui apporter l’information essentielle sur ces augmentations dont vous semblez avoir peur d’en parler avec lui….
Nicolas GIRIER-DUFOURNIER
Quand monsieur Larcher dit qu’il n’y aura pas d’augmentation en 2017, il se trompe et il nous trompe.
Quand vos mensualités passent de 109 € en 2016 à 121 € en 2017 , comment vous appelez ça?
Personnellement j’ai payé en 2016, 11 mensualités et demi toutes taxes confondues au lieu de 10.
Toutes collectivités confondues, il existe ce que l’on appelle « emprunts » , alors utilisez cette possibilité et arrêtez de poignarder le citoyen dans le dos.
Ah oui ! J’oubliais , quand on diminue le pouvoir d’achat du contribuable , surtout de manière aussi brutale, c’est la consommation qui en prend un coup , ça s’appelle : » la macro économie ».
Pour vivre en Martinique il faut être riche .La création et la mise en place de structure modernisant le pays coûtent cheres et la répartition des frais sur un nombre d’habitants limite exige une contribution de plus en plus elevee.La classe moyenne de ce pays est au bord de l’asphyxie et les jeunes même diplômes fuient le pays ou sombrent dans la paupérisation (squat rsa drogue ) (pas de travail) De tous les DAF la martiique est la collectivite qui offre le moins de perspectives de réussite Et cela n’est pas prêt de s’ameliorer.La saignée démographique est la pour confirmer mes propos.