Le projet d’ordonnance fixant le cadre des deux nouvelles universités (de la Guyane, et des Antilles) a été transmis le lundi 23 juin 2014 à la communauté universitaire, pour être discuté lors d’un comité technique le 26 juin prochain. Dans un courrier qui accompagne ce document juridique, le directeur de cabinet de la Secrétaire d’Etat Genevière Fioraso détaille à l’attention de la présidente de l’université les grandes lignes de la nouvelle configuration :
- mise en place d’une université de plein exercice en Guyane en deux temps (régime dérogatoire et large autonomie dès juillet 2014 puis mise en oeuvre définitive en Janvier 2015),
- création d’une Université des Antilles avec deux pôles autonomes, et équilibrés,
- limitation à un exercice du mandat de président(e) de la future UA
- maintien des instances élues de l’UAG jusqu’à leur terme en 2016
Un dernier point qui pourrait envenimer les discussions entre l’Etat, la Guadeloupe et la Martinique. Serge Letchimy adressait récemment à la ministre un courrier lui faisant part de ses observations sur le dossier, et de sa volonté que les instances démocratiquement élues de l’UAG ne soient pas remises en cause par la « réduction » en UA. Mais de son côté, dans un courrier adressé à Genevière Fioraso, Victorin Lurel rappelle notamment la volonté des acteurs guadeloupéens de voir nommer une nouvelle gouvernance en lieu et place de celle qui préside actuellement aux destinées de l’UAG.
Dans son courrier daté du lundi 23 juin, Victorin Lurel dénonce sans ambages les « propos diffamatoires » de la présidente à son égard, qui nuisent aux bonnes relations entre l’université et le conseil régional de la Guadeloupe. Et l’ancien ministre pèse de tout son poids pour que de nouvelles élections soient organisées avant le terme du mandat de Corinne Mencé-Caster.
Une volonté qui si elle n’était pas entendue pourrait offrir à la Guadeloupe l’opportunité de faire machine arrière, et d’invoquer la seule réserve de la motion adoptée par le conseil régional : « En fonction de l’évolution des textes législatifs et réglementaires qui lui seront transmis prochainement par le Secrétariat d’Etat à l’ESR et tenant compte des propositions formulées dans la présente motion, le Conseil régional de la Guadeloupe se réserve le droit de faire évoluer sa position, en se prononçant le cas échéant pour une université de Guadeloupe de plein exercice. »
@francksrr @polpubliques
L’homme est composé de forces et de faiblesses, et le fait d’être ou d’avoir été ministre, fait davantage ressortir les faiblesses et les comportements les plus abjects.Et de cela, nous pouvons désespérer de l’homme.
On peut se demander où se trouve l’objectivité dans tout ça? Et ils nous diront qu’ils travaillent pour le peuple… On aura tout vu: parce que quelqu’un me critique, j’ai le droit de mort ou de vie sur lui? Belle mentalité. Où est l’époque où nos parents bien que modestes et n’ayant pas fait de grandes études, nous inculquaient, une éducation, un respect des valeurs qui nous unissaient tous? Où est l’époque où les hommes et les femmes qui avaient une certaine notoriété, étaient respectés pour leur exemplarité, leur détermination à défendre, la vérité, la justice?
De nos jours, nous ne savons plus qui croire. Chacun donnant sa version des faits en faisant des mensonges plus gros les uns que les autres. La parole des uns contre celle des autres. Qu’est devenue cette maxime : « la parole de l’homme vaut l’homme »? On se rend compte que ceux qui nous servent de guide, sont ceux qui avancent les pires arguments pour obtenir une rédemption. Et l’on voudrait que notre jeunesse fasse autre chose….. Quand, les notables, éducateurs du peuple, politiques et j’en passe donnent par leurs actes, l’exemple de ce qui nous était enseigné de ne pas faire. La loi du plus fort? Notre société est-elle « foutue »?…
Parce que tes parents n’avaient pas encore compris que l’élite les entubait déjà, elle mettait peut être la forme et en face il y avait une vraiment opposition politique sur une base claire.
Cette « élite » s’adapte à la société, et aujourd’hui, que l’argent est roi bien plus que les titres, les diplômes, la notoriété, elle cherche par tous les moyens à s’enrichir et comme la politique est un moyen comme un autre d’y parvenir, tout le mode tente sa chance.
Résultat, des politiciens pas très futés, pas très diplomés, justes opportuniste et populistes.
Et le peuple? lui même dans la même logique, il vote pour celui qui lui promet le plus.
La décentralisation a élargi la base donc notre « élite » s’est aussi élargie avec les nouvelles possibilités de manger.
Mais ceux d’en haut, la super élite, s’enrichit toujours plus en laissant la nouvelle, politique, s’occuper de l’intendance et de la gestion du peuple.
Système bien huilé.
Le choix entre une université des Antilles et une université de la Guadeloupe dépendrait d’une incompatibilité d’humeur ?
Ce serait risible si le sujet n’était pas aussi sérieux.
Que veut-on réellement pour l’université? Q’une personne se la mette au service de ses ambitions égoïstes ou qu’elle soit un outil au service des régions? Il faut un retour à la sérénité pour que cette université redémarre. Il faut un rassembleur, quelqu’un qui pourra relancer le dialogue, la concertation, la réflexion commune etc. Au lieu de cela, Mme Fioraso privilégie le maintien d’une gouvernance qui, durant deux ans de fonctionnement, a montré toutes ses limites et toute son incapacité dans le domaine. Tout est fait pour une personne, l’intérêt général est relégué au dernier rang!
L’UA est censée être une université pour deux régions. Comment cette UA qui concerne deux régions pourra-t-elle fonctionner correctement si une région veut s’accaparer de sa direction? Dans les conditions actuelles, il faut un administrateur neutre (ni guadeloupéen, ni martiniquais) pour pouvoir créer les conditions du dialogue, de la concertation, de la réflexion commune.
C’est bien ce que Mme Fioraso a fait pour la Guyane. Mais alors Pourquoi refuse-t-elle de faire de même aux Antilles?
Pourquoi persiste-t-elle dans l’aberration suivante: la gouvernance actuelle a été élue par 3 régions. Une des régions s’en va. Il devient donc clair que les deux régions qui restent doivent au moins se mettre d’accord, pour savoir s’ils veulent continuer avec l’ancienne gouvernance ou bien si elles veulent se donner une nouvelle gouvernance. Au lieu de cela, à quoi assiste-t-on? Une région utilise le motif insensé de « continuité des mandats » pour s’accaparer le pouvoir. Si nous avons encore un minimum d’honnêteté en nous, comment pouvons-nous ne pas comprendre les guadeloupéens?
« il faut un administrateur neutre (ni guadeloupéen, ni martiniquais) pour pouvoir créer les conditions du dialogue, de la concertation, de la réflexion commune. »
J’ai déjà entendu des inepties. Mais celle là, c’est le top. C’est vrai que les forums servent aussi à ça. Un président de l’université des Antilles qui ne soit ni Martiniquais, ni Guadeloupéen.
Rien que ça !
Pour rester un peu sérieux et pour tenter d’endiguer la dérive du débat, il faut rappeler que Madame MENCE-CASTER n’est certainement pas le problème. Elle n’est là que depuis début 2013. Elle n’a fait que son job.
Centrer le débat sur elle n’est qu’une stratégie pour le CEREGMIA et le président LUREL pour gagner du temps et ne pas faire face à leur responsabilité respective.
je renouvelle la demande : Que reproche-t-on à CMC ? Lurel pourquoi tournez-vous votre veste ? Vous avez repris votre mandat de président de région et parceque vous savez que vous ne pourrez pas passer au-dessus de cette gouvernance vous la disqualifez ! Etes-vous vraiment nette dans cette affaire de l’UAG ! Pour ceux qui parlent d’une gouvernance apaisée ! A qui pensez-vous ? qu’est-ce qu’une Université ? Voulez-vous dire qu’il n’existe pas d’Antillais capable sans magouille de diriger un grand établissement aux Antilles ! Mais c’est désespérant ! « Neg Kont Neg »
Au-delà des stratégies politiques ou chacun tente de faire valoir ses exigences, il convient d’admettre que la Martinique est en position de faiblesse à cause d’une accumulation de ressentiments clairement identifiés :
– Le pôle Guyane s’en va car il ne veut plus être sous l’autorité d’une présidente MARTINIQUAISE.
- Le pôle Martinique est englué dans l’affaire ceregmia et qui met en accusation un MARTINIQUAIS par le biais d’une présidente MARTINIQUAISE.
- Le pôle Guadeloupe refuse de s’engager dans un accord de coopération avec une présidente MARTINIQUAISE.
A partir de son triste constat , il serait préférable de :
- Créer une Université de Martinique, obligeant la Région Martinique à prendre ses responsabilités, à savoir garder ou pas l’actuelle présidente.
- Créer une Université de Guadeloupe arrêtant du même coup leurs tacles à l’endroit de la Région Martinique.
En prenant l’exemple des deux collectivités françaises du Pacifique on observe l’existence de deux universités autonomes ( université de Nouvelle-Calédonie , Université de Polynésie) ,
Il coopère parfois ou pas du tout, c’est selon, mais chacun mène sa barque comme il l’entend.
D’ailleurs , on peut trouver presque absurde, étrange ou curieux d’évoquer la future collectivité de la Martinique avec son université des…Antilles.
Une chose est sure : La Guyane n’aura pas droit à cette incohérence.
là, j’en suis saturé de connerie, décontenancé, rassasié bouffi même !!! an bon avè sa.
34 ans de maçonnerie cela crèent des liens fraternels…non?
« Victorin Lurel,président du conseil régional de Guadeloupe est un franc-maçon, initié au Grand Orient de France en 1988, il a fréquenté la loge Acacia des Tropiques aux Abymes, c’est lui, Victorin Lurel qui présenta, en tenue d’initié, notre actuel Président de la République à l’obédience maçonnique parisienne, devant plus de 400 « frêres »"
« Trois ministères régaliens sur quatre accueillent des ministres francs- maçons, un ratio qui n’a jamais été égalé sous la Cinquième République.
Le ministre de l’Intérieur, Manuel Valls, ne fait pas mystère d’avoir été initié dans sa jeunesse au Grand Orient de France. La Garde des sceaux, Christiane Taubira, appartient à la Grande Loge féminine de France (GLFF). Le ministre de la Défense, Jean- Yves Le Drian, est depuis longtemps membre du Grand Orient de France (GODF). Un seul autre ministre, celui des Outre- Mer, Victorin Lurel, reconnaît officiellement son appartenance au GODF, où il est entré dans les années 1980, en Guadeloupe, dans la loge Acacia des Tropiques »
« Lors de la séance des questions au gouvernement du 24 juin 2014 à l’Assemblée nationale, Geneviève Fioraso a répondu à la question de Jean-Philippe Nilor, député de Martinique, sur la création de l’université de Guyane.
Geneviève Fioraso:
…..une nouvelle université, l’université des Antilles, constituée de deux pôles, celui de la Martinique et celui de la Guadeloupe. Ces deux pôles, à la demande des acteurs eux-mêmes, vont être organisés d’une façon autonome, tant pour la pédagogie que pour l’autonomisation de leur budget.
…….. Ces décrets d’ailleurs ne prévoient pas que le mandat de la présidence actuelle de l’université des Antilles ait un terme avant la fin qui a été décidée au moment de ces élections.
il y a donc pas lieu de craindre une quelconque déstabilisation de la gouvernance de la présidence des Antilles et le ministère fera en sorte de vérifier que cette gouvernance s’exerce dans les conditions requises, notamment après les quelques bouleversements que cette présidence a connus au cours des derniers mois. Nous avons fait en sorte que les personnes qui en sont responsables soient suspendues, comme le prévoyait le rapport ………. »