Tribune – Francis Carole - Le secteur touristique constitue l’un des hochets agités à longueur de propagande par le néo-PPM comme « preuve » que la Martinique avancerait. D’ailleurs, chacun se rappelle encore avec quel mépris l’équipe arrivée en 2010 à la tête de la Région avait traité le bilan de l’action de l’ancienne présidente du Comité Martiniquais du Tourisme, madame Madeleine de Grandmaison.
L’actuel président de région, en page 9 de son programme, promettait alors -à l’instar des « 5000 emplois en deux ans »- de « réussir dans le secteur touristique 9000 emplois en dix ans », d’atteindre « 400 000 à 500 000 touristes de croisière » ou encore de « mettre en place une stratégie de diversification des clientèles ».
Quant au projet de réforme du tourisme de Martinique, baptisé poliment Politique Unique du Tourisme et voté par le néo-PPM en 2011, il affichait la prétention d’attirer « 1 million de touristes par an d’ici 10 ans » et de faire «augmenter la dépense moyenne annuelle des touristes sur l’ensemble des segments. » À grands coups de « pipi-bef » publicitaires, les Martiniquais se voyaient sommés de se muer en « bâtisseurs de paradis ».
Où en est-on donc du paradis promis cinq ans après ?
La « Note expresse de l’IEDOM », de janvier 2015, nous livre des chiffres édifiants qui contribuent à mettre à mal les discours d’autosatisfaction distillés sans retenue depuis les hauteurs de Plateau Roy. Les sourires Benodet ou IMSEPP ne suffisent pas à dissimuler que le tourisme martiniquais, sans boussole indiquant le chemin du paradis promis, continue de languir dans un purgatoire sans fin.
Ainsi, contrairement à ce que certains cherchent à imposer par un insupportable matraquage médiatique, l’analyse des chiffres ne permet pas de noter une augmentation sensible de la fréquentation touristique et un re-décollage de l’activité.
L’IEDOM précise que « depuis le milieu des années 2000, le nombre de touristes est proche de
650 000 ». « La fréquentation touristique, ajoute-t-il, a connu son plus bas niveau en 2009, passant sous le seuil de 600 000. » Cette chute s’explique essentiellement par les événements exceptionnels de février-mars 2009. En 2013, on dénombrait 647 000 touristes et le secteur représentait seulement 4% de la valeur ajoutée totale du pays. Or, la même année, ce sont 47 millions de touristes qui se sont rendus dans la Caraïbe.
Certes, les chiffres de la croisière servent régulièrement de cache misère. Mais, au-delà des apparences trompeuses, le constat de l’IEDOM se veut sans appel : « La croisière a un niveau peu significatif, malgré une amélioration récente ». Les 104 000 croisiéristes de 2013 ne représentent que 16% des visiteurs et n’ont généré qu’un total d’environ 1,2 million d’euros, soit 0,4% de l’ensemble des dépenses des touristes, la dépense moyenne d’un croisiériste s’élevant à 12 euros.
Aucune amélioration notable n’apparaît non plus quant à l’origine des touristes visitant la Martinique.
En 2013, ils sont 80% à venir de l’hexagone, 6% d’Europe, 1,6% du Canada et 0,6% des États-Unis. La « stratégie de diversification des clientèles » est donc restée une simple promesse électorale. Le mirage de la desserte aérienne à partir de l’aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle, annoncé si bruyamment par les trompettes de Plateau Roy en 2011, s’est évaporé en mai 2013. Il n’y eut pas d’avis de décès public.
La fréquentation hôtelière, selon la « Note expresse de l’IEDOM », « n’a pas retrouvé son niveau antérieur » à 2009.
Des 2 000 000 de nuitées en 2006 nous sommes passés à moins de 1 300 000 en 2013. Certes, la concurrence des autres modes d’hébergement explique en partie cette diminution d’un tiers. Mais ce résultat traduit surtout la stagnation du nombre de touristes et la baisse de la durée de séjour dans les hôtels qui se situe désormais à 4,2 jours. L’IEDOM met aussi en évidence « le taux d’occupation des hôtels globalement bas » (59% en 2013), loin des performances de la Caraïbe (67% pour la même période). Le chiffre d’affaires par chambre louée s’inscrit dans une logique identique : 94€ en Martinique contre 140€ chez nos voisins.
Ce constat vaut pour les dépenses des touristes : 590€ en moyenne pour la Martinique en 2013 et 830€ dans la Caraïbe. Au total, en 2013, le tourisme a rapporté 299 millions d’euros à la Martinique. L’IEDOM indique en résumé que « pour sa part, la Martinique connaît des performances inférieures à celles des autres îles de la région, et tout particulièrement de ses voisines, Sainte-Lucie, la Dominique et la Barbade ».
Certes, les professionnels du tourisme, quel que soit le secteur considéré, se battent, souvent avec beaucoup d’abnégation, pour se hisser à la hauteur des enjeux. Mais ils sont confrontés à des pesanteurs structurelles qui ne facilitent pas leurs initiatives.
D’ailleurs, en conclusion de son analyse, la « Note expresse de l’IEDOM » cite le rapport annuel de la Cour Des Comptes publié en février 2014 :
« Selon la Cour des Comptes, au-delà de la crise actuelle, la dynamique touristique mondiale, et particulièrement celle des îles tropicales, renvoie à des raisons structurelles que les actions publiques ne permettent pas de surmonter. La cour insiste sur le fait que l’offre touristique ultramarine reste inadaptée aux attentes de la clientèle internationale, les îles concurrentes bénéficiant de charges structurelles d’exploitation moins élevées, de normes de construction meilleur marché, de parités de change plus favorables… »
Conscients de cet environnement et des enjeux posés, nous écrivions en 2011 :
« Bien entendu, il n’y a de notre part nulle volonté de rejeter le tourisme comme axe de développement, mais nous estimons qu’il doit être conçu comme un axe à l’intérieur d’une vision et d’une dynamique de refondation de notre modèle économique et de notre stratégie de développement ».
De là à en faire la priorité des priorités, c’est prendre le risque d’une dépendance accrue vis-à-vis de l’extérieur, compte tenu des données structurelles rappelées.
La Politique Unique du Tourisme de la majorité régionale ne définit pas une stratégie lisible pour le tourisme martiniquais. Un chapelet d’actions et une communication tous azimuts ne constituent pas une stratégie, avec une doctrine pertinente, des objectifs clairement identifiés, des lignes de forces, une hiérarchisation des actions et des moyens adéquats.
Le Paradis a, on s’en doute, une sainte horreur des faux prophètes.
*Francis Carole est conseiller régional de Martinique, membre du groupe « patriotes et sympathisants »
Au risque de faire de la redite mais de nouveau je constate que nous sommes dans le flou dans la mesure où on critique l’autre même si je ne remets en cause les constats relatés par F.CAROLE.
Mais au delà de la critique , quel projet nous fait-il partager pour la MARTINIQUE qu’il doit aimé autant que nous même.
Ce que je souhaite c’est de savoir quelle voie nous propose-t-on. Actuellement aucun homme politique martiniquais n’est dans cette dynamique mais plutôt dans la mouvance combien de voix j’aurai pour être bien positionné dans la nouvelle collectivité.
Mesdames,messieurs nos élus parlez nous de votre ambition pour la MARTINIQUE!
Le tourisme à la Martinique se porterait mieux s’il n’existait pas localement cette extrême droite réactionnaire, patriotique, nationaliste, identitaire et xénophobe.
Le tourisme à la Martinique se porterait mieux si le discours populiste de cette même extrême droite réactionnaire, patriotique, nationaliste, identitaire et xénophobe ne faisait pas fuir les touristes.
Le tourisme à la Martinique se porterait mieux si le discours populiste et démagogique de cette même extrême droite réactionnaire, patriotique, nationaliste, identitaire et xénophobe ne faisait pas fuir les investisseurs.
Le tourisme à la Martinique se porterait mieux si les touristes n’avaient ce sentiment qu’ils rapportent chez eux avec leurs valises, d’être rejetés et victimes de racisme par cette partie hostile de la population encore sensible au discours rétrograde de cette même extrême droite réactionnaire, patriotique, nationaliste, identitaire et xénophobe qui se prétend « patwiot ».
Je n’ai besoin d’aucun parti politique pour me sentir avoir la sensation d.etre envahi par les touristes !!!!
Décidément à en croire certains de nos philosophes adeptes de l’exagération et de la virulence à l’encontre des « patriotes », ces derniers seraient responsables de toutes les calamités du pays ! Rappelons qu’ils ne sont plus au pouvoir à la Région depuis le mois de Mars de l’an 2010 ! C’est le conglomérat E.P.M.N qui a donc en mains l’attractivité ou non de ce secteur d’activités du Tourisme -
C’est l’attractivité du secteur touristique dans son ensemble qui est « panne » ! Les « patriotes » qualifiés « affectueusement »d’ extrême-droite locale n’y sont pas pour grand-chose dans cette « bérézina » puisque il n’a pas échappé au commun des mortels que ce sont les magiciens de E.P.M.N qui sont au pouvoir régional en Martinique et pas eux !
Les îles voisines sont plus attractives
Dans les Caraibes, les îles de Guadeloupe et de Martinique sont confrontées à une concurrence forte de la République Dominicaine (Plus de quatre millions de touristes en 2012) , de Puerto Rico (Trois millions), de Cuba (plus de deux millions) , de la Jamaïque (un peu moins de deux millions), et des Bahamas (1,4 millions) -
Les « Gran chawa » ou autres venues bling bling de palaces flottants à grands coups de publicité Ensemble Pour une Martinique Non Compétitive, ne seront pas de grands remèdes face à ce problème structurel de compétitivité, accentué par ailleurs depuis « l’avènement » de l’Euro -
Vous alliez voir ce que vous alliez voir !!! Les patriotes n’avaient rien fichu pour ce secteur économique à la Région et il suffisait de remplacer Mme de Grandmaison au C.M.T pour que la « fusée décolle et soit mise sur orbite » – Les réalités institutionnels ou économiques rattrapèrent ces bonimenteurs nouveaux locataires et maitres à la Région ! * Au cours de l’année 2012 (Soit deux années après leur arrivée à la Région) , les taux mensuels d’occupation des chambres sont restés inférieurs à ceux de 2011 pendant neuf mois sur douze – Est-ce la faute des patriotes ? Ou celle des « bâtisseurs de paradis » et autres imaginaires ?
Lydie GILBERT
* Réalités institutionnelles -
Je trouve dommage encore une fois de se focaliser sur des chiffres plus ou moins bons, sans parler d’outils concrets et de méthode pour aborder les problématiques du tourisme.
D’abord d’un point de vue statistique, tant qu’il n’y a pas de méthode standardisée pour comptabiliser les touristes, leurs dépenses etc … l’IEDOM sera toujours en décalage avec le CMT et la Carribean Tourism Organization.
D’autres part, on oublie de prendre le taureau par les cornes, tout ce qui est dit reste vague, c’est la critique d’un bilan sans apporter de réponses ou de suggestions sur le manque d’attractivité de l’île. Je suis resté sur ma faim en me disant » Mais que propose-t-il ? « .
Que faire pour diversifier les desserte aériennes ( qui ne se déclarent pas ..) ? Qu’en est-il de la fiscalité dans le tourisme ? Est-ce que notre code du travail n’est pas un handicap ?
Quid de la réactivité pour les projets d’aménagement touristiques qui doivent passer de commissions en commissions, d’expertise en expertise ? Comment rivaliser avec des îles qui n’ont aucun problème en matière d’emprise foncière ? Qu’avez -vous proposé en tant qu’élu et qui a été rejeté ? VOICI le genre de questions à aborder et à soulever au lieu de pointer du doigt un bilan avec des mot-valise tel que: dynamique refondation et stratégie … Ça sonne creux.
Ceci dit on est plus proche d’un redémarrage du tourisme qu’avant 2009. De plus entre une présidente du CMT anglophone, qui va chercher des marchés et une autre parlant à peine anglais je pense qu’on a vite fait le choix.
« De plus entre une présidente du CMT anglophone, qui va chercher des marchés et une autre parlant à peine anglais je pense qu’on a vite fait le choix. »
cela est d’un stupide!!
il y a des interprètes pour ce boulot.
ce qui importe ce sont les idées, les analyses, les décisions et surtout un staff compétent.
Les américains ne parlent pas autre chose que leur langue et sont l’économie N°1
Les chinois ne parlent que Chinois et ce sont les plus gros exportateurs de la planète.
Alors?
Et si on devait s’en tenir qu’aux chiffres.
Nombre de touristes destination Martinique entre 2006 et 2012. Sources insee/cour des comptes.
2012 : 487 300
2011 : 496 500
2010 : 478 000
2009 : 441 600
2008 : 481 200
2007 : 501 400
2006 : 503 475
un GROS handicap au tourisme: le manque de propreté général visible à l’oeil nu et qui frappe ( choque) nos visiteurs. Je reçois souvent amis, famille et autres et le constat est sans appel. Les détritus jonchent les bas côtés, les poubelles, les containers débordent, dans le Nord Atlantique surtout mais un peu partout des maisons décrépites, abandonnées, en ruine, aucun effort pour peindre ou fleurir, des trottoirs pleins de trous…Et que dire des carcasses en tout genre qui ornent les bas côtés, surtout pour les vacanciers qui « osent » bifurquer sur les petits chemins histoire d’admirer notre belle campagne…
Les commentaires ne varient pas: la Martinique est belle…mais sale! Et de se demander pourquoi si peu de Martiniquais ne cherchent pas à embellir leur environnement, en commençant par leur mur, leur jardin, leur trottoir..Les îles anglo-normandes ont elles cette fierté et les touristes apprécient. Une dame canadienne m’expliquait: » eux, ils respectent leurs pays ». Cela nous désole, nous avons un joli petit jardin sur un petit morne mais en haut et en bas de chez nous ce ne sont que tôles rouillées, paraboles et autres pare-chocs rouillés qui gisent à terre ou sur les toits de cabanes en tôle pourries, parfaits gîtes à moustiques. Et la DASS est passée! RIEN, ce n’est pas ainsi qu’on peut attirer une clientèle internationale, elle ne veut pas être cloîtrée sans son hôtel de luxe mais découvrir des petits coins insolites, et là…elle tombe sur des petits coins insalubres..Tant que chaque Martiniquais peu importe le parti ou la croyance n’aura pas compris ce principe de base, garder son île propre et riante, le tourisme stagnera! Les gens ont les choix!
Une simple idée: toutes ces forces vives, ces jeunes bras au chômage qui fument et picolent aux coins de rue, pourraient faire un travail formidable si quelques heures de leur dure existence étaient consacrées au nettoyage de l’environnement et à l’embellissement de leur commune. Et au moins ils connaîtraient enfin la satisfaction du travail accompli et d’un bel ouvrage. Mieux que le RSA?
cela n’a rien à voir avec le succès d’une destination,
Allez donc à Saint Domingue, Cuba, Jamaique, etc… !!
misère, absence assainissement, quartiers insalubres, traitement des ordures inexistants.
c’est tout simplement le problème du coût du travail qui impacte tout: le prix de revient, les prestations, le nombre d’employés pour un service, etc..
Nous ne pouvons donc pas être concurrent de destination où le salaire est de 100$
Nous avons une clientèle de français âgés de province qui sont très contents de leur séjour car ils reviennent chaque année sans problème: peu d’argent, ne parlant pas de langue étrangère, pas d’un niveau intellectuel élevé qui les feraient être curieux d’ailleurs, aimant la relative sécurité en restant dans un pays français……
Le reste de la clientèle potentielle va ailleurs où les prix sont moins élevés.
Bien sur, c’est une évidence même, un discours xénophobe où l’on fustige les non martiniquais, les français blancs caucasiens à retourner chez eux, constitue une excellente attractivité pour le tourisme en Martinique. « La Martinique aux martiniquais », quel formidable slogan publicitaire pour le tourisme dans notre charmante île ! Comment trouver mieux comme accueil ?
Et se sont ces mêmes gens qui dénoncent le racisme et la discrimination en métropole qui reproduisent les mêmes comportements en Martinique !
Allez y comprendre quelque chose ?
Le tourisme est en Martinique moins une affaire de moyens que de savoir si nous voulons ou non accueillir des « européens », des « caucasiens », bref, des « envahisseurs », comme il est souvent dit.
Au cours d’une campagne terriblement efficace menée pendant plusieurs décennies et qui dure encore, où le grattage de l’épiderme le dispute avec l’ouverture des plaies de la mémoire, nous avons appris de façon méticuleuse à « mésaccueillir » les autres.
S’agissant des moyens, la Martinique et la Guadeloupe sont parmi les mieux lotis de la Caraïbe. Des infrastructures routières plus qu’acceptables malgré les embouteillages, des moyens mobiles sûrs bien qu’insuffisants au plan collectif, des moyens sécuritaires et sanitaires incomparables que de nombreux touristes sont prêts à payer. Des moyens matériels qui demandent à être perfectionnés.
Le coût de la main d’œuvre martiniquaise n’empêcherait pas la venue d’un petit million de vacanciers (s’ils sont désirés, ils suffiraient certainement) sur les centaines de millions disponibles dans le monde. On pourrait peut-être les trouver en France même, ce qui relativiserait la gravité de notre peu-savoir parler anglais. Si nous ne nous inscrivons pas dans une stupide concurrence identitaire, cela ne manquerait pas de cohérence avec notre désir de nous ouvrir sur la Caraïbe anglophone.
Le sentiment d’ « envahissement » résulte du confort de certains d’entre nous qui sont habités par les clichés ci-dessus évoqués de l’époque de la déconstruction du tourisme martiniquais. Tout cela fait que, en matière de tourisme, le Martiniquais s’est mué d’ « accueillant » de touristes en touriste lui-même : en une année, plus de 40 000 touristes martiniquais prennent le bateau.
Ne manque t-il pas surtout des moyens humains ? La formation technique des hommes et des femmes n’est pas moindre (c’est sans doute l’inverse) que celle de leurs collègues de Dominique ou de Ste Lucie. Mais dans quelques années, surtout si le niveau de vie surfait devait baisser, le renouveau du tourisme pourrait s’opérer. A moins d’un bouleversement du monde, ce qui est toujours possible. Nous pourrions alors mendier la venue du touriste quel qu’il soit.
« Je trouve dommage encore une fois de se focaliser sur des chiffres plus ou moins bons » (CITIZEN, 14 février 2015, 06H42). Faut-il s’en tenir au seul IMSEPP, l’officine de statistique de la Région Martinique, pour avoir les « bons » chiffres Monsieur CITIZEN ? J’ai cru entendre ces derniers temps, en effet, comme beaucoup d’autres, que tout allait pour le mieux pour le tourisme martiniquais. L’argument de ce cocorico était la hausse, c’est vrai significative, de la fréquentation des navires de croisière. Le problème malheureusement est que la croisière ne représente que 3% à peine du chiffre d’affaire de ce secteur contre 97% pour l’activité de séjour qui elle est en net repli. Ajoutons pour parfaire le tableau que le nouvel engouement des compagnies de croisières pour l’escale martiniquaise est d’opportunité. Le nombre de croisiéristes au départ de la Martinique a effet presque doublé ces derniers temps, ainsi d’ailleurs que le chiffre d’affaire des agences spécialisées.
Une politique touristique privilégiant la croisière était vouée à l’échec et si on précise que plus de 80% des touristes de séjour viennent de France, l’échec n’en est que plus patent par rapport aux objectifs annoncés et aux moyens financiers importants engagés. Cet échec est aussi celui du modèle du tourisme comme moteur de l’économie en Martinique. Il signe enfin, ici comme dans d’autres domaines, l’absence d’une analyse sérieuse sur la problématique des secteurs qu’on prétend relancer.
Je comprends donc mal la mise en cause des « patriotes » dans cette esquisse de bilan distancié de la politique du tourisme de la dite « Nouvelle Gouvernance ». Un peu comme si on tentait de soustraire celle-ci à la critique, à les déresponsabiliser en accusant les « patriotes » d’être la cause de tous les problèmes: « Le tourisme à la Martinique se porterait mieux s’il n’existait pas localement cette extrême droite réactionnaire, patriotique, nationaliste, identitaire et xénophobe » (MOÏSE, 13 février 2015 a 17h37 at 17 h 37 min) . Cela prêterait plutôt à sourire si le procédé ne devenait pas systématique. Qu’on me permette de citer un extrait de mon poste en date du 12 février 2015 à 10H10 (PP, Lettre de Garcin MALSA à George PAU-LANGEVIN) :
« Ceci étant dit, je ne vous suis pas du tout Monsieur MOÏSE – nous revenons au registre de « l’histoire » par opposition à celui de la « mémoire », lorsque vous attribuez, me semble t-il, aux « patriotes » la paternité et l’exclusivité du discours identitaire. Or, vous ne pouvez ignorer que c’est le « Nègre fondamental » – les mots font sens ici, qui a le premier posé la primauté en politique de l’identitaire et une communication de connivence ethnique comme levier principal de mobilisation politique. Son parti, le PPM, dont le mot d’ordre est « Autonomie pour la Nation Martiniquaise » – les mots continuent à faire sens, en a longtemps vécu comme il s’est repaît du slogan stupide de « génocide par substitution » qu’on doit aussi au « Père fondateur ». À taire cet aspect des choses, qui ne me paraît pas du tout insignifiant, on biaise le débat et on se prive d’un éclairage sur une autre pièce versée au dossier : la déclaration – du « fils » contre ses alliés de Paris, ceux qui ont fortement contribué, à leur niveau, à le faire roi et compte manifestement tout faire pour le maintenir sur le trône. Cette déclaration est « dans le sens du vent » et dans la logique du « Père ».
Et comme on le voit, je n’ai même pas évoqué le fameux « Messieurs les français faites vos valises » de C. DARSIERE.
Cher Obéro, vous avez une nouvelle fois raison, mais ce que vous n’avez peut être pas perçu c’est qu’ici comme précédemment c’est à des déclarations de « patwiot » que je réponds. Il se trouve qu’en vérité je renvoie dos à dos néo-MIM et néo-PPM ainsi que leurs succursales tous porteurs d’une même idéologie populiste démagogue et xénophobe que l’on aurait bien du mal à distinguer du pur racisme primaire ordinaire.
J’aurais pu effectivement citer les propos outranciers d’un certain conseiller régional néo-PPM de sinistre mémoire clamant sur KTM des propos haineux à l’égard de nos compatriotes blancs de métropole.
Comme je l’ai souvent fait valoir, je ne considère ces deux mouvances politiques identitaires que comme les deux face d’une même médaille.
Que ces gens osent faire croire aux martiniquais qu’ils se soucient du tourisme est un contre sens aux idéologies qu’ils professent.
désolant de voir comment des gens sont encore à partir en délire sur leurs obsessions alors que le sujet est purement économique.
une clientèle, un produit, différents concurrents.
économie basique !!
Le grand malheur c’est surement notre difficulté à aborder les choses de façon rationnelle.
Les voitures françaises se vendent mal à l’exportation c’est assurément de la faute des habitants français de Montpellier.
Je croyais que c’était
-parce que les Allemands sont performants sur le haut de gamme : chère mais puissante, fiable, statutaire
-parce que les asiatiques disposent d’une équipement conséquent, fiables, innovantes pour un prix attractif
Mais voilà que nos zozos locaux me disent que c’est à cause des indépendantistes corses
le plus significatif, amusant, délirant c’est de lire que « le touriste viendrait en Martinique si il était désiré »
j’ai déja été aux quatre coins de la planète dans des pays, des régions, des villes qui ignoraient complétement si j’existe, mais qui avaient simplement un intérêt quelconque différent par chacun d’entre eux pour MOI : histoire, faune, culture, mythe, business, géographie, la fête…
Et j’ajouterai que la majeure partie de ces destinations sont notablement racistes envers le nègre mais pas envers la carte de crédit.
je n’ai pas encore lu la moindre enquête de satisfaction où les touristes se plaindraient de leur rejet par la population locale, donc que ces messieurs qui délirent sur ce thème me donne à lire une enquête de ce type.
Sinon je pourrai classer leurs propos dans leur délire habituel sur le peu d’estime qu’ils ont de leurs compatriotes martiniquais ce qui revient plus simplement à dire qu’il ne s’aime pas.
Pour me faire une idée de ce l’on pense de moi, je me réfère simplement à ce que les autres pensent de moi au lieu de me perdre dans des délires où j’imagine ce qu’ils penseraient de moi.
Puisque dans cet exercice délirant hormis le fait que je ne suis pas l’autre, je projetterais mes propres chimères internes.
Quand on est bien dans sa tête, l’objectivité est le seul outil valable.
Alors je préfère regarder sur ces sites courus par les touristes potentiels américains vers la Caraibe par exemple
http://gocaribbean.about.com/
http://www.caribjournal.com/
Un touriste qui n’a pas encore été en Martinique ne peut pas savoir comment il sera « reçu » et donc il ne sait pour faire son choix que ce qu’il aura comme info et bien sur le prix.
Je parcours les sites de ce type et à ce jour je n’ai jamais trouvé les délires dont certains parlent ici.
Alors encore une fois, j’invite ces gens à donner ici les références sur l’accueil de mauvaise qualité de la part des martiniquais.
Le Français est lui réputé pour être le moins accueillant de la planète dans le tourisme et pourtant c’est la PREMIERE destination touristique, cela devrait interpeler nos profrançais et les aider à sortir de leur délire.
Ne serait ce pas les atouts qui détermineraient le choix de la destination: architecture, shopping, gastronomie, prix, histoire, mythes, la mode, etc….?
C’est invraisemblable ! Voilà des gens qui à tour de bras diffusent depuis des décennies une idéologie politique de haine, de racisme, de xénophobie, sous forme de revendication identitaire, et qui mis face à leur contradiction manifeste de se soucier du tourisme, évoquent la rationalité comme preuve de leur malfaisance.
Mais ce n’est pas là leur seule contradiction ! Propulsés par cette idéologie de haine contre la métropole, des modifications statutaires ont vu le jour, dont notamment cette future collectivité unique de Martinique crée dans l’unique intention de satisfaire à leur revendication identitaire.
Cette CTM n’est que l’aboutissement de décennies de martèlement identitaire pour dissimuler en réalité des décennies de mauvaise gestion des collectivités locales dont la décrépitude du tourisme en particulier n’est qu’un pâle reflet.
Ces élus incapables n’ont eu de cesse de cacher la médiocrité de leurs résultats par des exigences de modifications statutaires, demandant toujours plus de responsabilités afin de masquer, leur incompétence, leur irresponsabilité budgétaire.
Suite à un mouvement de revendications sociales en 2009. Le gouvernement de Nicolas Sarkozy craignant que ce mouvement contestataire ne s’étende à la métropole à décidé de donner satisfaction à leurs revendications identitaires par cette CTM. Faisant fi des revendications sociales, tout cela dans un total mépris des règles fondamentales de la démocratie, des lois constitutionnelles, et de la volonté populaire en Martinique.
Mais le plus lamentable dans cette affaire, c’est que nos élus locaux, incapables et irresponsables, considérant que la fin justifie les moyens, non content d’avoir participé activement à cette forfaiture contre la population de la Martinique, cautionnent et prolongent leur trahison envers leurs administrés, par une omerta concertée sur « L’INEXISTENCE » juridique de cette collectivité unique de Martinique.
Car tous savent, qu’à l’issue d’une campagne référendaire inéquitable, pendant laquelle la démocratie à été muselée, moins du quart des martiniquais se sont exprimés favorablement pour cette nouvelle collectivité. De surcroit, ceux qui se sont exprimés favorablement n’ont en définitive seulement entériné que ce qui leur avait été présenté comme une « assemblée unique » et uniquement cela.
Les martiniquais n’auraient pas pu faire le choix d’un mode de gouvernance dont ils ne savaient rien.
D’ailleurs dans certains commentaires de ces affidés de partis politiques adeptes de l’omerta et de la théorie selon laquelle « la fin justifie les moyens », se trouve une contradiction manifeste exprimée en phrase, lourde de sens :
« Un touriste qui n’a pas encore été en Martinique ne peut pas savoir comment il sera « reçu » et donc il ne sait pour faire son choix que ce qu’il aura comme info et bien sur le prix ».
Ce client de la cause identitaire qui n’hésite pas à qualifier ses contradicteurs de « délirants » accorde plus de crédit d’intelligence à un touriste au sujet de sa destination de vacances qu’à la population de la Martinique sur cette collectivité unique.
C’est dire la piètre estime que ces gens là nous portent ! Mais c’est vrai, nous sommes des ventres, des mendiants, des étrons à leurs yeux alors pourquoi faire preuve de délicatesse pour des électeurs qui continuent à voter pour eux.
Allons nous restez là spectateurs piètres et immobiles, ou pire encore, pitres pantins applaudissant et criant… encore.
Il faudra leur dire NON d’ici décembre ou même avant, ce NON qu’on a muselé en Janvier 2010, ce NON que l’omerta ne saura faire taire, ce NON à la mort de la démocratie en Martinique, il faudra leur dire NON trois fois, quatre fois NON, et plus d’avantage. Et si dire ne suffit pas il faudra crier NON si fort qu’à Paris ils entendent enfin que la Martinique mérite autant que l’ Alsace l’exercice de la démocratie.
Quelle pauvreté dans l’argumentaire de Moïse !
Rien d’étonnant puisqu’il se révèle être ni plus ni moins, un petit soldat à la solde du NéoPPM, incapable de discuter du fond pour se limiter à des psalmodies et ritournelles anti-indépendantistes quotidiennes comme si là était la question.
Garcin modi ! Francis modi ! Tout’ bagail’ yo modi ! Ainsi ai-je résumé la pensée du psy de pacotille. Il suffit qu’ils fassent une affirmation pour qu’ils soient pris à contre-pied par celui qui a un avis sur tout ces temps-ci.
Pourtant, il y aurait tant à dire sur la vision du tourisme de quelque couleur politique que l’on soit. Sommes-nous dans la bonne voie ? Les dirigeants actuels de la Région ont-ils choisi les bonnes options ? Ne racontent-ils pas des bobards à la population ? Telles sont des questions auxquelles il convient de répondre.
Il semble que certains dont Manuel Baudouin président de la CCIM, aient décidé de ne pas écouter des marchants de sable afin de mieux appréhender l’avenir. Parce qu’eux au moins, ils vous parlent de la vrai vie.
Au delà de la question touristique, il existe des sujets qui devraient préoccuper tout martiniquais : l’efficacité des politiques mises en oeuvre depuis 2010, le bon usage des fonds régionaux, la gestion de la question de l’Université des Antilles et notamment du CEREGMIA par le président de Région.
D’un point de vue purement partisan, je préfèrerais choisir un président capable de bâtir des lycées (Bellefontaine, Ducos) et même à la Domiique, au titre de la coopération régionale, qu’un président qui signe des accords, mais demeure incapable de reconstruire le plus vieux Lycée de Martinique en 5 années de présidence !
Il faut savoir à quoi on dit : « NON », quand on voit tant de médocrité !
Oups…. je me suis bien esclaffée un peu jaune en lisant le post de Moise ! Traduction de cette plaisanterie sans illustrations : « Le touriste fuirait la Martinique à cause d’une certaine xénophobie ambiante » – Rien sur la loi de l’offre et de la demande et par conséquent sur la compétitivité ! Non, ce cher Moise en une aversion presque cauchemardesque des indépendantistes, qualifie leur mouvance de, je cite « idéologie politique de haine » – Que Moise sache : « Et, au grand regret de certains que le martiniquais ou les martiniquais sont par -Trop tolérants voire passifs-! Passifs au point de se diluer corps et biens dans le grand ensemble Franco-Européen et donc dans l’abyme de la disparition inéluctable » -
Voyez-vous donc ça, « Idéologie politique de haine » dit-il, mais il omet de citer …. le système « aparthéidique » insidieux de l’économie, les ghettos de -caucasiens- dans certaines villes balnéaires, le ghetto de descendants d’esclavagistes au Cap-Est… et cétéra….
Il y en a plus qu’assez de ces insultes crasses contre des indépendantistes voire des anticolonialites qui ont le droit d’exister et de défendre leurs points de vue par toutes voies légales – Que Monsieur Moise comprenne bien, qu’à ce jour, aucun indépendantiste ou anticolonialiste n’est sorti des « voies institutionnelles » du pays colonialiste pour faire valoir ses idées – Nous sommes TOUS légalistes ! Ce qui ne veut pas dire que nous acceptions sans broncher tous les insultes crasses contre nos personnels politiques ou nos idées !
L’anticolonialisme qui n’est pas une idéologie de haine peut se conjuguer au sein des « voies légales » ou « institutionnelles » même d’un des plus vieux colonialistes de la Planète – Il y va du « vivre ensemble » et du respect de tout un chacun dans ses opinions ! La patience est souvent bonne conseillère, mais point trop n’en faut !
A bon entendeur ….
Lydie GILBERT
Un chapelet d’actions et une communication tous azimuts ne constituent pas une stratégie, avec une doctrine pertinente, des objectifs clairement identifiés, des lignes de forces, une hiérarchisation des actions et des moyens adéquats. Rien à dire de plus sinon que le regroupement protéiforme de Ensemble Pour une Martinique qui N’avance pas, fait dans la propagande tout azimuth. Même à dire qu’il fallait un mois pour aller en France en bateau il y a 40 ans pour justifier la signature d’un accord comme membre associé de l’OECS-dixit SL lui-même. Bateau à voile peut-être, ou à rames, style galère. Pour votre gouverne le plus lent des paquebots BUMIDOM mettait 12 jours pour rallier Le Havre à FdF après 3 escales. En clair une politique du tourisme digne de ce nom passe par une diversification de la clientèle, et de l’offre, une approche économique correspondant à nos besoins de développement.
Pathétique Hasneverbeen, pathétique ! Pour pallier à votre amnésie.
MOÏSE
14 mai 2011 a 11h17 at 11 h 17 min
Je vous l’avais prédit messieurs les séparatistes: « votre stratégie de désinformation à du plomb dans l’aile désormais avec internet ».
MOÏSE 1 août 2012 a 11h20 at 11 h 20 min - une cannibalisation autonomo-indépendantiste » de plus en plus accrue, et à une disparition inéluctable – Quelle triste perspective ! La disparition en Martinique de menteurs, de bonimenteurs, de vendeurs d’illusion, d’hystériques identitaires, d’ennemis de la démocratie. De ceux qui n’hésitent pas à trahir la population, de s’accomoder avec des gens comme Nicolas Sarkosy pour tromper les martiniquais et les mener vers un destin qu’ils n’ont pas choisi. Qui n’hésitent pas à exploiter la souffrance de nos ancètres pour mieux nous hypnotiser.
La disparition de ces autonomistes qui ne veulent pas l’autonomie et de ces indépendantistes qui ne veulent pas de l’indépendance quelle effroyable perte pour les martiniquais !
MOÏSE 28 décembre 2012 a 05h41 at 5 h 41 min Que les oblats du gourou armés désormais du seul fanatisme aveugle qu’on leur connaît tentent d’écoper avec l’énergie du désespoir ce radeau de la méduse qu’est devenu cette tentative avortée de sacralisation du héros providentiel n’a rien d’étonnant. Il en va de même pour cette récurrence à mettre en doute insidieusement la neutralité du directeur du site, on a l’habitude. Ce qui peut surprendre en revanche ce sont les réactions qu’on peut lire sur ce site venant d’intervenants dont certains ont paru par moment faire preuve d’une certaine sagesse et d’un esprit de déduction. Une conclusion pourtant évidente s’impose à l’observateur impartial. Sans doute à l’insu de leurs auteurs les commentaires se résument ici à qui d’AMJ ou de SL serait le plus ou le moins malade des deux. On voudrait accréditer l’idée que nous n’aurions en Martinique que le choix du moins pire et qu’il nous faudrait faire notre deuil du meilleur, qu’on ne s’y prendrait pas autrement. Mais quelle serait cette malédiction qui nous obligerait, nous population de la Martinique qui aspirons haut et fort à être un peuple, quelle serait cette fatalité qui nous conduirait inexorablement à nous choisir invariablement des leaders politiques complètement paranoïaques et incapables de se maitriser ? Et puisque l’idée distillée avec constance est de faire peuple à tout prix, en quoi le comportement de ces individus dans l’exercice même de leurs fonctions est-il représentatif du peuple martiniquais ? Force est donc de reconnaître que ces gens là nous représentent fort mal, à moins de se résigner à admettre que le peuple martiniquais est majoritairement composé d’individus paranoïaques et incapables de se maitriser. Il n’y a pas si longtemps ici même sur PP avec un aplomb pharaonique épaulé d’un racisme rampant à peine voilé envers les métropolitains qui vivent sur notre sol, un fervent partisan de la régression identitaire qu’on retrouve sans surprise en éminent contempteur de SL, croyant ainsi servir au mieux la cause de son clan, m’invitait vers ce « plus loin » dans lequel ils veulent entrainer les martiniquais quitte à se faire complices de cette innommable manipulation qu’a été l’interprétation des résultats du référendum du 24 janvier 2010 en cette collectivité unique qu’on a fait passer avec force publicité pour une assemblée unique. Mais Monsieur le petit nazillon tropical, vous le voyez bien ce n’est pas la peur que m’inspire votre « plus loin », ni même une simple réticence, mais une véritable et authentique répulsion surtout avec des gens comme SL ou AMJ à la tête de ce « plus loin » soutenus par une horde de gens qui partagent vos opinions malsaines. Ma Martinique mérite mieux que çà !
« Rien d’étonnant puisqu’il se révèle être ni plus ni moins, un petit soldat à la solde du NéoPPM »
MOÏSE
23 janvier 2015 a 23h36 at 23 h 36 min
Hé oui Mr Carole, quand je suis d’accord avec vos idées, je les soutiens et inversement si je ne suis pas d’accord je les fustige. Donc il n’y a aucun fondement à vos accusations selon lesquelles je serais mandaté, ou instrumentalisé… etc. Ce qui fait de vous Mr Carole un vulgaire blogueur comme les autres, fanatique manichéen réducteur amnésique et j’allais oublier… d’une consternante prévisibilité au cas où voudriez me refaire le coup de la victimisation, de l’outragé hautain. Et si on en revenait à la question sur la légitimité de cette collectivité unique…
MOÏSE
20 juillet 2012 a 08h47 at 8 h 47 min — Répondre
« le mot « Independantiste » est devenu Tabou «
Tout à fait d’accord ! Mais alors que dire du mot « autonomiste » qui lui aussi s’est métamorphosé en « adepte de la mystérieuse troisième voie » ?
Une chose en tout cas reste tangible, c’est que cette « belle victoire » pour les enseignants martiniquais est à mettre avant tout au bénéfice du MIM d’Alfred Marie-Jeanne. Donc qu’on soit pour ou contre les thèses de ce pseudo parti indépendantiste force est de le reconnaître. Et ça c’est du concret, tandis que dans le camp d’en face on continue à rouler les martiniquais dans la farine avec de beaux discours.
Il serait temps pour le néo-PPM de se rendre compte que le temps des vidés des « nou pren yo » et autres supporters de match de foot est bel et bien révolu. Il va falloir se mettre enfin au travail Messieurs les batisseurs de paradis.
Moïse qui cite Moïse ! Mais jusqu’à quelle extrèmité du ridicule va-t-il nous entraîner ? Pour ma part j’abandonne. Il est trop … (biiip) !
Entre jérémiades, rodomontades, anathèmes, menaces et autres tentatives de diversions toutes aussi futiles (voire parfois puériles pour certains) les unes que les autres, l’éventuel lecteur, le seul qui m’intéresse, n’aura aucune peine à remarquer que la consigne d’omerta concertée au sujet de l’illégalité de la collectivité unique demeure remarquablement suivie.
Autre fait troublant mais tout aussi remarquable ce début de solidarité qui s’exprime entre « anticolonialistes » toutes chapelles confondues. Il arrivera effectivement un jour lorsque les électeurs martiniquais prendront massivement conscience du point auquel ces deux partis politiques autonomistes et indépendantistes les ont roulés dans la farine qu’ils bien seront contraints de s’unir pour tenter de survivre.
Anticolonialistes, c’est quoi au juste en 2015 sinon un anachronisme, mais surtout un subterfuge sémantique qui ne sert pas à autre chose qu’à cacher une idéologie raciste et xénophobe.