Le 29ème Tour des yoles rondes de la Martinique s’est achevé le dimanche 4 août 2013 au Marin, sur la victoire au classement général de la yole UFR-Chanflor. Une édition qui a vu un règne sans partage sur la mer de Félix Mérine et de ses équipiers, et sur terre de #bosscamille, qui aura focalisé autour de lui – quasiment autant que la course elle-même – bien des attentions.
Au-delà, les avis recueillis ça et là au Marin, sont partagés quant au succès de cette 29ème édition. Certains – tels le ministre des outremers Victorin Lurel qui a salué l’événement et appelé à une 30ème édition « grandiose » – y voient une magnifique réussite sportive et populaire. D’autres pressentent un essoufflement populaire de l’événement : la cohue que l’on connaissait dans les communes d’arrivée, avec des dizaines de milliers de spectateurs chaque jour, serait désormais en passe de devenir un lointain souvenir.
Enfin, quelques interrogations portent également sur l’incapacité de la Martinique, après plus de 30 ans à faire de cet événement majeur du calendrier sportif et culturel, une locomotive touristique et économique pour la Martinique.
Et vous ? Quel est votre opinion sur le Tour de la Martinique des yoles Rondes ?
@polpubliques
Le classement général du TDY2013
|Position |Yole |Temps|
|1 | Ufr – Chanflor|22h37m09s|
|2 | Rosette – Orange |51m05s|
|3 | Brasserie Lorraine- Isuzu |1h12m34s|
|4 | Dr Roots – Zapetti | 1h30m19s|
|5 | Joseph Cottrell – Leader Mat | 1h39m42s|
|6 | Centre de Tri des Déchets Metalliques | 2h09m25s|
|7 | Mutuelle Mare Gaillard | 2h15m10s|
|8 | Fiser – Locavroom | 2h19m02s|
|9 | Diet Dicount – Les boutiques Saturne – SIKARU |2h23m20s|
|10 | Forever / Julian’s 3h00m40s | 2h29m17s|
|11 | Gfa Caraïbes – Hyper U | 3h02m11s|
|12 | Smem Tiboug Energie | 3h39m10s|
|13 | Tremplin’s – Dom Orthopédie | 3h50m31s|
|14 | Datex | 4h57m51s|
|15 | Transports Boniface | 7h07m25s|
|16 | Royal | 7h32m20s|
|17 | Socara – Maaza | 7h50m23s|
|18 | Mr Bricolage | 8h59m20s|
Dossier Yoles 2013 sur PP :
- http://www.politiques-publiques.com/Coppet-Nilor-l-effet-Yoles.html
- http://www.politiques-publiques.com/Derniere-etape-du-Tour-des-Yoles.html
- http://www.politiques-publiques.com/Camille-Alexandre-la-Star-c-est.html
- http://www.politiques-publiques.com/A-l-ecole-du-Tour-des-Yoles.html
- http://www.politiques-publiques.com/Qui-s-interesse-aux-Yoles.html
Le Tour des yoles sera, tant qu’une bonne équipe est à sa tête, une manifestation exceptionnelle, dont les coursiers, patrons et organisateurs, doivent être remerciés et félicités.
Il ne suffira pas à attirer les touristes, car le spectacle est trop court et pas suffisamment « parlant ». Il se joue sur trop de registres différents ( talents de quelques yoleurs, dessalages, etc…) qui n’accrochent pas assez.
La recherche de « faire foule » explique en partie le succès local.
Mais couplé à autre chose sur le thème de la mer ( exemple des épaves de Saint-Pierre) pourquoi pas? L’énergie du présent, la tragédie historique, les fonds marins, oui, tout cela gerbé habilement, peut faire un produit touristique capable d’attirer les touristes.
Encore faudrait-il que la volonté de développer le tourisme existe.
Le Tour des Yoles Rondes de Martinique a toujours été et reste un événement sportif MAJEUR… à La Martinique.
Vous notez une certaine désaffection du public sur les arrivées d’étape…
Les causes nous les connaissons :
- reportage télévisé et à la radio en direct
- retransmission sur internet
et c’est suffisant pour qu’une certaine proportion d’aficionados déserte les plages d’arrivée, ne serait-ce que :
- pour ne pas avoir la route à se taper
- pour ne pas avoir à côtoyer une foule bruyante et festive
- pour ne pas subir les « rigueurs » de la météo (!!!)
Tout ce que je vous dis je l’ai entendu.
Mais nous n’allons quand même pas arrêter les directs !
Maintenant, quant à la publicité sur l’événement…
C’est vrai que le Tour pourrait être un vecteur touristique et économique… encore faudrait-il qu’ailleurs dans le monde (et même en France) il y ait connaissance de l’événement !
Qui en France (hormis les Martiniquais expatriés) connaît l’existence de cette course ?
PERSONNE !
Alors… imaginez en Europe ou ailleurs dans le monde !!!
Il faut communiquer sur l’événement, en France et ailleurs, et proposer des « programmes ».
C’est le rôle du Département et de la Région… et des tours opérateurs !
Il faut que l’épreuve soit martiniquaise. ne pas cherché à l’adapter aux autres.Le public martiniquais suffit et ceux qui veulent s’y intérresser (pays voisins, étrangers…).
Concernant la foule, il faudrait affrondir les causes de sa diminution. Par contre il faut que l’évènement soit télévisé. Dans le foot en Europe les stades sont pleins alors que les matches sont télévisés et payants. Sans médias pas d’existence.
Bonjour,
Comme beaucoup de Martiniquais, je m’interroge sur cet évènement sur médiatisé, sur son devenir, et son potentiel réel.
Le tour est en déclin : pourquoi ?
La première raison de la désaffection constante du public sur les villes étapes, est la sur médiatisation et le direct télé ; pourquoi s’empoisonner la vie dans des embouteillages alors que le direct télé permet de voir ce que l’on ne voit pas quand on est en mer, car aussi à force d’encadrer et d’éloigner les bateaux suiveurs, on finit par agacer cette catégorie de spectateurs.
La deuxième raison, est due à mon avis en grande partie aux municipalités elles mêmes qui à force de précautions en matière de stationnement, de déviations et d’interdictions, démobilisent les potentiels spectateurs.
S’il est incontestable que le tour génère des activités économiques pour bon nombre de petits commerçants Martiniquais, il est tout aussi incontestable que ce sont surtout les régies publicitaires qui profitent de la situation (Télé Martinique, RCI, afficheurs etc…) et ensuite les sociétés qui ont les moyens de focaliser une grosse partie de leur budget publicitaire sur le tour.
En marge du tour, tout ce qui pouvait se développer comme les after yoles, les zoucs ou soirées festives ont été interdites, afin de ne pas faire de l’ombre à la bête…
C’est pour cela que le tour n’est pas un produit touristique ; c’est un pur produit publicitaire interne à la Martinique, qui profite de la ferveur du public pour sa commune pour un enfant de sa commune comme vecteur de communication.
Les maires des villes-étape vont-ils «tuer» le tour des yoles ? Je me pose cette question à cause de la cascade d’arrêtés municipaux qu’ils prennent pour empêcher l’accès à leurs communes. Résultat : ils font fuir les spectateurs. Une situation totalement ubuesque car on ne comprend pas la raison pour laquelle ces maires se barricadent chez eux. Le gros du public du tour est constitué de familles : en quoi représentent-elles un danger pour la tranquillité des municipalités et de leurs populations ? Pourquoi ces familles sont-elles perçues comme des envahisseurs ? Ce qui est consternant est le manque de discernement des maires qui font l’amalgame entre les familles et d’éventuels éléments perturbateurs (ce qui a été confirmé eu égard à de nombreuses saisies par les gendarmes). Sur RCI, en fin d’après-midi du vendredi 2 août, Alain Dédé, président de la Fédération des yoles rondes, a fait le lien entre baisse de l’affluence et le besoin de sécurité des villes-étape, mais il a apporté une mauvaise solution : le co-voiturage. Les Martiniquais continueront à s’«intoxiquer» à leurs voitures tant que les transports en commun seront dans un état aussi désespérant, hormis le Centre qui a fait de réels progrès avec le réseau Mozaïk.
Bref, messieurs les maires, laissez vos villes ouvertes ! Laissez les Martiniquais vivre pleinement cette seule semaine qui nous fédère et nous fait peuple – du nègre bleu aux békés aux yeux bleus. D’accord pour la réglementation de la circulation dans vos bourgs, mais, de grâce, laissez nous vivre ! Laissez nous respirer ! Faites confiance aux Martiniquais !
Il m’apparait aujourd’hui plus facile de venir jouer au riche sur l’eau qu’accéder à une ville étape par la route. Si la ligne d’arrivée est celle de ti-sonson supporter, sur l’eau c’est le règne des m’as tu vu qui feraient mieux de se cacher, des sans le sou qui se donnent l’illusion d’en avoir, des fêtards qui semblent fêter chaque jour comme le dernier et la liste interminable des marques qui squattent l’événement comme une niches de poux bois dans une case. Plus sérieusement la ligne de départ rencontre de plus en plus de succès ainsi que la route. On a les avantages du spectacle sans ses inconvénients et on peut être de retour à la maison pour la fin de la retransmission.
Bonjour.
J’ai surpris depuis il y a plusieurs années ma mère de 83 ans devant Antenne 2 à regarder le Tour de France alors qu’elle n’est pas passionnée de cyclisme. La raison: chaque étape télévisée est agrémentée de reportages vus du ciel sur les différentes régions traversées.
Je reste surpris qu’une telle pratique de communication ne soit pas développée sur Tour des Yoles Rondes alors qu’un ou deux hélicoptères survolent la course et la Martinique.
Peu d’intérêt pour « étranger à la Martinique » d’avoir un regard sur une course traditionnelle. Par contre associée à un reportage commenté vu du ciel sur les richesses de l’ile à chaque étape la curiosité s’en trouverait titillée. Un bon moyen de « vendre » l’un et l’autre non ? reste à convaincre l’office du tourisme…
un produit touristique majeur???
Simplement, une curiosité durant les vacances qui occupera le touriste un jour de son séjour au mieux, pas plus.
Il ne faut pas rêver.
Au mieux, essayons de racoler quelques uns dans une journée « cata », mais comme cette clientèle est plutôt « ric rac », elle ne fera guère cette folie.
la baisse de fréquentation?
-le direct TV complet de l’étape, surement la grosse erreur
-l’insécurité qui font les plus âgés rester chez eux
-pas assez de navettes gratuites avec une communication efficace, entre les parkings et la manifestation
-le côté carnavalesque et exhibitionniste , fès, tété, bouden déwo, qui rebute certains
-les « têt chadwon » qui jouent au « mafia » et prennent la rue, même sans heurt, ils ont un effet de repoussoir
-cette année plus que l’an dernier, la crise est devenue réalité ici et son impact est à prendre en compte
-les congés bonifiés de moins en moins nombreux chaque année et pour beaucoup, prenant de l’âge, sans enfant encore pris en charge, préférant venir en période d’hiver.
L’érosion possible?
Pourquoi ne pas faire le Tour un an sur deux et créer des manifestations moins lourdes intermédiaires mais avec une certaine envergure, plus faciles à gérer pour les communes, financièrement et humainement
mais on peut en même temps être optimiste, car les jeunes « yoleurs » sont de plus en plus nombreux et sérieux sur la chose.
La crainte serait l’absence de relève qui mettrait en péril la yole
Donc c’est à la société des yoles de se pencher sur les spectateurs et de réfléchir avec des sociologues, des membres des collectivités, de l’Etat et de VRAIS spécialistes de l’évènementiel, pas des ti kopen……
J e serai du même avis! Pas une image, pas un mot de la course des yoles sur les grandes chaînes nationales. seule France O a donné un petit reportage!Et pourtant le spectacle vaut le détour!
Que fait le CMT?
Cette course est splendide et mériterait d’être, comme cela a été dit, beaucoup mieux valorisée notamment en Métropole, dans la CaraÏbe voire au niveau international.
Le direct accessible sur le net est déjà une excellente chose et probablement l’essentiel comme support médiatique en temps réel mais il est urgent de créer un site Web à la hauteur de l’évènement en offrant en plus des services habituels (programme, cartes détaillées, fiches signalétique des bateaux et des équipages, espaces de discussion, etc.) des outils de suivi des régates en temps réel. Pourquoi ne pas embarquer des GPS sur chacune des yoles pour suivre leurs trajectoires en temps réel, permettre une analyse fine ultérieure des stratégies suivies, etc.
Pourquoi ne pas créer un jeu en ligne à l’image de ce qui se fait déjà pour les courses transatlantiques. Associer le ludique au pédagogique, etc. Bref cet évènement est magnifique, il démontre le courage et lhabilité des équipages et l’ardeur de toute une population. Il faut absolument en faire un événement majeur de promotion de notre territoire.
Amicalement
Marc Morell
Cette course est splendide et mériterait d’être, comme cela a été dit, beaucoup mieux valorisée notamment en Métropole, dans la CaraÏbe voire au niveau international.
Le direct accessible sur le net est déjà une excellente chose et probablement l’essentiel comme support médiatique en temps réel mais il est urgent de créer un site Web à la hauteur de l’évènement en offrant en plus des services habituels (programme, cartes détaillées, fiches signalétique des bateaux et des équipages, espaces de discussion, etc.) des outils de suivi des régates en temps réel. Pourquoi ne pas embarquer des GPS sur chacune des yoles pour suivre sur le web leurs trajectoires en temps réel, permettre une analyse fine ultérieure des stratégies suivies, etc.
Pourquoi ne pas créer un jeu en ligne à l’image de ce qui se fait déjà pour les courses transatlantiques. Associer le ludique au pédagogique, insérer des espaces publicitaires adaptés, etc. Bref cet évènement est magnifique, il démontre le courage et l’habilité des équipages et l’ardeur de toute une population. Il faut absolument en faire un événement majeur de promotion de notre territoire.
Amicalement
Marc Morell
Moi j’y crois, à Sainte-Anne. Il y a de la place pour le public, de quoi loger les visiteurs.
Oui, il y a eu des touristes sur le tour, sur terre en tout cas. Ce sont nos compatriotes qui se sont moins déplacés car il y a la retransmission à la télé, il y a des restrictions de circulation, ce qu’il faut comprendre!
Enfin, #Bosscamille a fait des efforts après les critiques, même si certaines étaient franchement irrespectueuses, ce qui est regrettable.
Le Tour des Yoles n’est plus aussi « populaire » qu’auparavant. En effet, la population qui n’a pas les moyens de suivre le Tour sur la mer se voit confrontée à des difficultés d’accès dans les communes d’arrivée. De plus, cet évènement qui, à l’origine, était un amusement des marin-pêcheurs, s’est embourgeoisé, donc moins de place pour ceux qui n’ont pas les moyens…
D’un autre côté, la population a certainement de plus en plus peur des bains de foule, quand on se souvient, par exemple des coups de feu tirés au Robert l’an dernier, malgré le dispositif de sécurité…
De plus, cet évènement qui, à l’origine, était un amusement des marin-pêcheurs, s’est embourgeoisé, donc moins de place pour ceux qui n’ont pas les moyens
embourgeoisé peut être et uniquement sur l’eau, mais par contre à terre c’est un phénomène inverse, il s’est paupérisé avec la faune de NOS jeunes , chômeurs, désoeuvrés, délinquants, fumeurs d’herbes en public et surtout avec l’apparition de plus en plus de filles les accompagnant ou en bande, où l’exhibition et la provocation sont la règle, le surpoids s’affichant sans aucune gène dans des vêtements serrés à l’extrême.
Donc c’est à l’image de notre société.
Ce qui rebute les « honnêtes gens » ce n’est pas le côté « djet sèt » qui ne se voit pas à terre et de la terre, mais la « jamaicanisation » du peuple.
La Rya n’a pas dit jet set mais « coté jet set ». Ce n’est pas la même chose, cela fait un peu Canada Dry. Avec un droit de monter à bord comme dans une paillotte, cela fait presque foule sur les catamarans et nous avons un jet set aussi démocratisé en mer qu’un peuple jamaïcanisé sur terre. Pendant le Tour, la vraie jet est souvent déjà partie en …jet.
cela me semble clair que c’est le symbole du « bateau « qui dérange certains plus que sa réalité.
Ce sont pour les catamarans, des bateaux de location, avec des passagers qui payent leur place à la journée ou qui sont invités par des entreprises ou encore une bande de jeunes adultes qui le loue en faisant un « ti kanno »
Parler de « jet set dans ces cas me paraît ridicule.
Et quand par exemple un propriétaire de bateau à moteur se sent assiégé par les premiers, il lève l’ancre ou il se paie sur une jeune en string trop heureuse de parader sur un big boat.
Mais c’est assez anecdotique dans la flotille des bateaux accompagnateurs.
Bonjour
Je suis d’accord c’est un spectacle qui devrait être plus médiatisé, pourquoi ne pas proposer une équipe de yoleurs avec des coureurs de la Caraïbe, de France hexagonale ou d’ailleurs ;
Je trouve que contrairement à la route du Rhum qui est connue internationalement, pourquoi pas ne pas embarquer des GPS à bord, faire un reportage vu du ciel de la Martinique.
C’est vraiment dommage que ce soit un évènement interne essentiellement martiniquais.
encore une fois ce besoin conscient ou inconscient d’être reconnu par le maître pour enfin exister!!
A partir de là, il faut accepter de plus être soi.
Pays de malades
« C’est vraiment dommage que ce soit un évènement interne essentiellement martiniquais » -
Madame, la yole qui a remplacé le gommier comme « outil de travail » des marins-pêcheurs, est une embarcation spécifiquement martiniquaise -
La genèse de ce tour des yoles fût d’abord des compétitions amicales entre marins-pêcheurs, relayées au vu de l’engouement ensuite par les municipalités de manière plus officielle lors des fêtes patronales -
Ce tour des yoles rondes devra demeurer spécifiquement, intrinsèquement martiniquais, car dans le cas contraire le charpentier qui a commencé l’élaboration de ces embarcations sur la commune du François, se retournerait dans sa tombe –
- On ne vend pas son âme pour une poignée de dollars !
zut alors!
ce n’est pas le même Anaconda qui se faisait le grand défenseur des deux Transat, deux échecs qui n’ont eu aucun impact !!
restons nous mêmes dit il aujourdhui!! :-))
Anaconda voyons, arrêtons l’ostracisme, c’est d’une naïveté et d’une méconnaissance flagrante du monde des bateaux et de la voile en particulier… Je vous recommande : l’ouvrage d’André Quion-Quion, « l’histoire croisée des yoles » , une autre histoire maritime de la Mque. Et enfin de jeter un œil sur ceci :
http://www.youtube.com/watch?v=BAzVjNY-eeU
http://www.breizhskiff.com/le-monde-du-skiff/91-18ft-skiff-hhistorique-et-concept.html
Alors vous commencerez à comprendre… Nous en reparlerons j’espère ?
Sportivement et cordialement
cela me rappelle le tragique destin du zouk
un produit local chanté en Français qui avait un parfum authentique avec sa dose de modernité (guitare rock, bassiste, ect…)
Pris en main par certains qui rêvaient de marché français, il en changé la couleur, le tempo, et surtout comme notre ami précisément la langue.
on sait ce qu’il en est advenu: un produit banal aux accents de variété…française.
Kassav chantait en Kréyol et a eu plus de succès en France que n’auront jamais les petits zoukeurs et zoukeuses débitant en français.
Kassav continue à écumer les festivals avec son kréyol, ses mots, tandis que nos starlettes an la riya.
c’est un exemple à méditer pour ceux qui croient que pour vendre mieux le Tour aux zorèys de là bas, il faut le franciser.
Au fait les zorèys d’ici, parlant le kréyol couramment, sont ils dans la Yole?