Retour sur une victoire d’équipe – La yole UFR Chanflor a remporté avec brio son 10ème Tour des yoles Rondes de la Martinique le dimanche 5 août 2018. Résultat d’un travail d’équipe méthodique et apaisé, entre les coursiers et leur patron Félix Mérine, mais aussi entre les adhérents de l’association Caracoli et leur président Patrice Montlouis-Félicité, lui même ancien membre de l’équipage. Un duo de tête expérimenté, complémentaire et passionné qui offre au Robert une première place pérenne au palmarès annuel des yoles.
@polpubliques
de là à faire croire que les équipiers de la dernière yole n’étaient pas collectifs et que l’argent n’a rien à y voir avec les moyens nécessaires, il n’y a qu’un pas de nage que ne je me permettrais de danser … plus vite que la musique ambiante !!! et si on mettait félix sur l’avant dernière yole, en y maintenant les mêmes conditions ??? ??? histoire de le voir encore plus galérer que georges henri auquel j’aurais aimer tellement ressembler … dans une prochaine vie !
vous comprenez ce que veut dire une victoire collective ?
Si l’argent suffisait pour les victoires beaucoup de yoles auraient gagné sur les dernières années le tour.
Ce qui fait la différence ce sont les collectifs mis en place par des hommes comme Felix et George Henri qui imposent une discipline et qui n’hésitent à écarter ceux qui ne rentrent pas dans le collectif.
C’est l’alchimie que met en place les champions et le palmarès de ces deux patrons le montrent aisément.
Les vacances ne vous ont pas été profitables.
Cette pause observee par PP certainement due aux vacances aura permis a certains et a moi meme de faire le point sur un phenomene nouveau : l’addiction aux reseaux sociaux.Force est de constater que l’expression mediatique est devenue incontournable .S’adresser en un clic a des millions de gens ouvre la porte a ce jour a des sensations nouvelles et un champ du possible insoupconne .Certains imbu de leurs personalites veulent l’exploiter pour se faire un nom, d’autres plus discrets se contentent de l’anonymat.Comme je les comprends.
bof ! « chacun sa route, chacun son chemin » … passe ce message à ton voisin ! pour ma part, on a l »addiction que l’on choisit !!! l’essentiel est de ne jamais donner de leçon aux autres, prenant soi … en référence . que seuls ceux se sachant directement concernés … se sentent visés et répondent !!!
j’espère que les yoleurs qui savent … » sa ki sav sav … sa ki pa sav pa sav » que faute d’argent, ils ne pourront jamais acheter les voiles des « mapipi » ne lisent pas P P … entendre belle ainsi bêler, leurs serait insupportable ! le premier est tout, le deuxième n’est rien … ainsi va le formatage lié à l’argent roi ! les victimes n’ont plus qu’a … culpabiliser ou disparaître !!! à quand une grève en début de tour, des porteurs d’eau sans qui le tour ne serait pas le tour … histoire de !!! même si le demi tour a démarré au quart de tour !
les sponsors suivent quand ils pensent que celui les sollicitent est en mesure de gagner, donc il faut en amont avoir fait preuve de vos qualités de patron, de meneur d’hommes, de sérieux donc et de compétences et dans un deuxième temps montrer que sur la durée vous êtes un champions.
c’est cela le principe du marketing sportif.
Les békés ne vous rien appris quand vous leur serviez de porteur d’eau?
non ! ils ne m’ont rien appris … ces cons là ! c’est tout seul que j’ai appris que dans une course, il n’y a qu’un seul champion … , si ce champion court tout seul, il sera toujours champion mais, ce sera … bof ! par contre, si on aide d’autres participants à participer, non seulement c’est stimulant pour les uns comme pour les autres mais en plus, celui qui a aider sera toujours content de son geste généreux et celui qui a été aidé, lui sera à jamais reconnaissant … moralité ma belle : « même si on est aux mots, c’est pas grave , dans la vie, on n’est jamais trop aidé »…
Belle, votre soif de discipline et de mise à l’écart, ainsi que votre volonté de vous référer à ce qu’il y aurait à apprendre de vos maitres békés font de vous la parfaite complice de l’enfermement post-colonial dans le modèle de l’Habitation, qui n’imagine pas de collectif autrement que sur le style champ de cannesque.
Réduire le collectif au leadership d’un bon commandeur n’est pourtant pas sans pertinence : fut un temps où les choses fonctionnaient comme ça, Et dans une certaine mesure, comme l’exprime si bien votre nostalgie évidente de ce temps, une partie de la Martinique veut y revenir. Pas les békés bien entendu qui préfèrent la rationalité des temps présents et le succès au modèle managérial du fouet, mais les prosélytes du fouet et d’un système de pensée imputé aux dits békés pour mieux le vendre comme indépassable vu qu’il y a des gens pour qui la référence est forcément béké.
Rassurez-vous, vous n’être pas seule dans votre quête, le pouvoir politique local populaire est dans le même modèle, non sans raison parce qu’une bonne partie de la population, les gens comme vous, ne connait pas d’autre stimuli que le fouet et ses dérivés que sont la peur et la soumission parfois volontaire. Et ailleurs, ce qui reste de poches de tiers-monde sur la planète nous offre de parfaits exemples de sociétés gérées selon vos préceptes, quand d’autres ont fait le choix de l’émergence ou du développement.
Evidemment tout le combat pour nous est d’identifier et de neutraliser les régressifs, mais ce n’est pas facile, ils se sont organisés pour se bâtir une ossature intellectuelle déguisée en littérature locale et en doctrine politique de la spécificité.
steph ! boug mwen !!! ou antré asouy … bandé bandé bandé ! elle a dû prendre son pied … à te lire ! je suis trop timide pour parler comme toi, sinon, il y a longtemps que j’allais déjà lui dire tout l’amour transi que j’éprouve pour elle ! crois moi, elle est plus victime que bourreau !…
Moi je l’adore, et je pense qu’elle est indispensable au débat. Son esprit de synthèse et ses certitudes de granit nous offrent un panorama du fond de la pensée d’une partie de notre société que nous ne pouvons pas ignorer, avec qui il faut converser, quitte parfois à s’opposer, ce qui oblige parfois à essayer de structurer son discours. Nous avons pour mission de les faire entrer au 21ème siècle, pour le 20ème c’est trop tard.
Belle, nous avons besoin de toi !
Pour revenir au collectif, c’est un vrai sujet y compris de politique publique, il est encore à travailler chez nous comme ailleurs, mais pas sous la forme autoritaire préconisée par Belle. Discipline et exclusion comme fil conducteur, ça ne peut pas marcher chez nous. En revanche, nous avons dans notre histoire, en dehors de l’Habitation et de ses contremaitres qui sont sa référence, de vraies exemples de démarches collectives fructueuses qu’il ne tient qu’à nous de réactiver, et qui feraient écho aux formes modernes de collaboration et de synergie des économies un peu dynamiques.