Tribune – Pierre-Alex Marie-Anne | Beaucoup parmi les partisans de la fusion du Département et de la Région au sein d’une collectivité unique baptisée C.T.M. ne voulaient y voir que des avantages : fin des chevauchements de compétences et des financements croisés entre ces deux collectivités de plein exercice ,économie de moyens humains, matériels et financiers, plus grande cohérence dans la définition et la conduite des politiques suivies ,poids plus important vis-à-vis des représentants de l’ETAT.
Un an après l’entrée en vigueur de la CTM les Martiniquais découvrent, avec un certain effarement, la réalité du système mis en place par cette réforme statutaire : l’hyper-concentration du pouvoir entre les mains d’une même personne, qui décide de tout comme il l’entend, et ravale tous les autres rouages de l’institution au rang de simples exécutants et de figurants.
A la vérité tout était déjà inscrit dans les conditions qui ont présidé à cette réforme.
D’abord la méthode suivie : c’est peu de dire en effet que le processus retenu pour la création de cette nouvelle institution a été totalement biaisé au plan démocratique ( Assemblée Unique devenant Collectivité Unique ,double consultations référendaires au mépris des dispositions formelles de la Constitution et surtout absence de toute consultation préalable de la population citoyenne sur le projet de statut élaboré).
Mais c’est la traduction juridique alambiquée de cet échafaudage institutionnel qui en révèle toute la perversité : en clair un mariage forcé entre les principes antagonistes de singularité et d’identité législative des articles 73 et 74 de la Constitution.
Le système adopté est vicié dans sa conception même qui pousse à la formation de deux blocs antagonistes , hermétique l’un à l’autre, sous la férule d’une tête de liste omnipotente, ce qui condamne l’opposition ( comme la majorité elle-même d’ailleurs ) à un rôle de figuration .
Il faut être d’une naïveté ou d’un aveuglement sans bornes pour s’imaginer que les organes délibératifs et exécutifs de la C.T.M., issus de la même majorité ayant remporté l’élection au scrutin proportionnel de liste , puissent avoir une quelconque autonomie de décision ou d’initiative par rapport à celui qui a conduit cette liste et est devenu, ipso facto, Président du Conseil Exécutif .
C’est faire preuve d’hypocrisie que de prétendre le contraire ; la vérité qu’il faut avoir l’honnêteté de reconnaître c’est que la Loi du 27 juillet 2011, a bel et bien enfanté un Potentat local doté de tous les pouvoirs, sans aucun véritable contrôle, une manière de totalitarisme revisité à la sauce tropicale.
Tout ce qui se passe actuellement était parfaitement prévisible : l’Exécutif hors contrôle et tout- puissant , avec pour tenir en laisse les collectivités secondaires comme le monde associatif, l’arme thermo- nucléaire de la maîtrise des principaux financements publics locaux et même européens, fait ce que bon lui semble et pour le reste… « cause toujours ,tu m’intéresses !».
Ceux qui ont été les complices de cette abomination ( ce ″monstre institutionnel‟ comme le remord les amène à dire , sur le tard) ne sont pas qualifiés pour en dénoncer aujourd’hui les méfaits.
Sur le plan de la Démocratie ,c’est un recul historique sans précédent : tout un peuple à la merci des caprices d’un géronte imbu de son pouvoir personnel.
Comment une chose aussi extravagante peut-elle exister au sein de la République et qui plus est perdurer? peut-être , pour ce qui nous concerne sur place , faut-il aller chercher la réponse dans les travaux du récent colloque sur les traumatismes de l’esclavage .
L’ADN d’un grand nombre de nos compatriotes porterait la trace du fer rouge de l’esclavage ,ils ne peuvent donc s’empêcher inconsciemment de se prosterner devant‟ le Grand maître blanc″ , fut-il‟ bô kay″.
Il n’est que temps de se ressaisir pour renouer avec un fonctionnement démocratique qui seul permettra la résolution des problèmes auxquels la Martinique est confrontée par la mobilisation des énergies du plus grand nombre !
Premièrement ,en commençant comme en Guyane à substituer à ce Conseil exécutif, aux ordres, une Commission Permanente élue à la proportionnelle des groupes politiques et par conséquent comprenant des élus vigilants de l’opposition ;
Ensuite en rétablissant l’Assemblée délibérative dans ses droits et prérogatives : seuls ses membres ont qualité pour présenter devant elle les rapports issus de l’examen de ses commissions, lesquelles devraient être moins nombreuses pour gagner en efficacité ; c’est la règle en vigueur à l’Assemblée Nationale où les députés délibèrent non pas sur les projets du Gouvernement mais sur les rapports et amendements de ses commissions ; Bien sûr, elle doit disposer également des moyens de son indépendance et pouvoir effectivement contrôler l’exécutif.
Une mention particulière doit être réservée à l’obligation de communication , qui doit être inscrite dans la loi , par tous les moyens techniques modernes notamment informatiques , de tous les actes et délibérations des dirigeants de l’institution ( le C.G.de l’époque le faisait déjà, de sa propre initiative ), afin de permettre à l’opinion publique de jouer pleinement son rôle.
Ensuite et surtout en réformant le mode de scrutin responsable, au premier chef ,de la dérive constatée.
Il convient , à minima, de mettre un terme à la Prime majoritaire de onze sièges, pourvoyeuse de majorité de complaisance , pour limiter ce bonus électoral, si bonus il y a, à cinq sièges maximum.
Le mieux serait cependant de réactiver la proposition de loi du SENAT qui initialement avait retenu le principe d’un scrutin mixte uninominal majoritaire et proportionnel permettant la représentation effective des territoires ( ce pourrait être les communautés d’agglos ) et de la population.
Quoiqu’il en soit ,l’urgence est de sortir de la situation délétère actuelle qui nous conduit tout droit, si nous n’y prenons garde, à un″ scénario à la Haïtienne‟ avec toutes les conséquences néfastes qu’on imagine.
Pierre Alex MARIE-ANNE
Lol , arrêtez d ‘insulter les Haitiens
Pierre alex ! Sur toi, on pourrait construire une église … reconnaît au moins qu’avec eux, après un an d’exercice du tcsp, , pas un sou déficit habit sale n’est à déplorer !!! ! Depuis que la bouche de ceux qui n’ont pas de bouche est définitivement fermée, et ce, peut être pour encore longtemps, ceux qui nous prenaient pour un sous peuple se congratulent de voir se confirmer chaque jour un peu plus notre statut d’ababa notoire. Quand ils humilient ainsi publiquement amj … c’est le peuple qui est visé au travers de sa représentation et, qui a honte ! Mais bon ! Heureusement que j’ai eu très tôt l’idée de clamer que je ne ne le reconnais pas … aujourd’hui je me lave les mains.
Quelle constance dans l’incohérence et dans cette volonté de la partager ! Ça n’a ni queue ni tête et en tout cas aucun rapport avec la question soulevée. ABC, peut-être es tu le « pseudo » que tu détestes tant ?
1- Avec sans doute beaucoup de raisons vous dénoncez la Collectivité unique baptisée CTM.
Cette nouvelle structure a été pensée et approuvée par beaucoup de monde, je ne comprends donc pas la photo illustrant votre article montrant seulement Monsieur Alfred Marie Jeanne.
Ceux qui on choisi cette image, participe à la destruction de votre message.
2- Je note que contrairement à beaucoup, vous énoncez l’existence d’un problème et que vous vous attaquez aussitôt à l’esquisse de solutions, bravo, exemples :
- réforme du mode de scrutin responsable de la dérive constatée.
- comme en Guyane, une Commission permanente élue à la proportionnelle…
- en rétablissant l’Assemblée délibérative dans ses droits et prérogatives.
- obligation de communication inscrite dans la loi.
3- Je suis de ceux qui pense que le remodelage de notre société passe par le passage à la 6 ème République, avec au départ une Constituante qui proposera une nouvelle constitution aux Peuples.
- la Constituante sera composée de personnes n’ayant jamais été élues.
- les députés de la Constituante ne pourront pas se présenter aux élections suivantes.
- les divers groupes politiques, associatifs, syndicaux, personnes, etc, …proposeront leurs idées.
- Le Président élu outre la première mesure concernant la Constituante, donnera la propriété des médias aux comités de rédaction.
Les financements oligarchiques et la publicité commerciale seront interdits dans les médiats.
- les relations avec la France pourront être totalement refondées à l’occasion de cette Constituante.
Pierre-Alex MARIE-ANNE a raison. Mais il aura du mal à être entendu car la majorité et l’opposition sont également responsables du « monstre », chacune ayant espéré qu’elle aurait été celle qui l’aurait à sa disposition.
bas morne
En voilà un qui a commencé à comprendre !!
Mais pourquoi diable proposer d’amender quelque chose d’illégal ? Si , comme vous le constatez, c’est truffé de malfaçons juridiques et de violations de la constitution, vous n’avez qu’à militer pour foutre en l’air ce merdier !!
Mais soyez tranquille, j’ai fait le boulot. Il suffit juste d’attendre…la justice est quelques fois, lente.
Je vois néanmoins que vous avez oublié de mentionner les violations du droit de l’Union Européenne…et c’est là que ça va faire mal !
En dépit des facéties de la justice française aux ordres, la justice européenne est entrée en action en juillet. Elle ne tardera pas à dire le droit , en lieu et place du système juridique français, qui m’a condamné 2 fois pour « abus de procédure », dans l’espoir de me voir lâcher prise (2011 et 2016).
Peine perdue !! J’irai jusqu’au bout du bout …et j’aurai la peau de la CTM (mais …en coulisse , c’est probablement déjà fait, à ce jour)
JV
Haïti est un pays indépendant qu’on ne peut comparer à un territoire colonisé en passe d’etre envahit par les blancs.
Cette CTM !
Non monsieur Pierre Alex Marie-Anne ni naïveté, ni aveuglement. Cela était possible il n’y a aucune hypocrisie que de le prétendre.
En Guyane il n’y a qu’un seul chef, peu importe qu’il y ait une commission permanente ou non!
Dans l’ex Région et l’ex CG avec leur commission permanente respective qui prenaient véritablement les décisions et impulsaient les projets si ce n’étaient le président de région et le président du département?
Que l’Assemblée ait une commission permanente nous sommes d’accord, « en rétablissant l’Assemblée délibérative dans ses droits et prérogatives » nous sommes d’accord, mais ce n’est pas l’absence d’un exécutif collégial qui rétablira la démocratie. C’est l’HOMME.
Ceux qui ont envisagé ce mode de gouvernance, l’ont fait justement pour éviter que, à la suite de l’union entre CG et CR les pouvoirs ne soient concentrés dans mains d’un seul individu.
Ils ont voulu créer, tenant compte du dispositif Corse, une Assemblée démocratiquement élue qui contrôle un Conseil exécutif collégial, avec de véritables débats au sein de l’Assemblée et pas ces mascarades que nous vivons à chaque plénière
J’étais dans ce groupe de têtes pensantes, nous étions plusieurs invisibles, nous avions foi en l’Homme.
Souhaitant un dispositif tel que celui de la Corse, un dispositif qui fonctionne en Corse.
Les premiers bugs sont arrivés avec la prime de 11 sièges écrasant l’opposition, les pourcentages de voix pour aller au second tour et pour être dans la répartition des sièges, faisant disparaitre les petits partis. Ceux-ci ne pouvaient alors que se soumettre à un parti plus important, et se plier à sa volonté.
Le protocole d’accord signé entre Patriotes RDM et PCM a tenté de prévoir les dérapages.
Mais les querelles du G20 ont contribué a renforcer un leader, à suivre aveuglément un leader, comme dans le groupe EPMN, au lieu de marcher derrière un projet et des valeurs, pendant toute la campagne électorale.
Une fois élu qu’a fait ce leader?
Il s’est dit le président des Martiniquais, il détient la bourse et il a la main mise sur le personnel.
Il a soumis l’Assemblée à ses volontés.
La loi ne dit pas qu’il faut donner des moyens à l’Assemblée donc je ne le fais pas, c’est moi uniquement moi décide de tout, qui fixe les dates des plénières de l’Assemblée, qui donne l’ordre du jour sans que l’on puisse y ajouter autre chose, qui envoie les rapports des points à l’ordre du jour sans possibilité d’en débattre, sauf à faire semblant.
L’Assemblée n’a aucun pouvoir puisque je l’ai sous ma coupe et son opposition est réduite.
Lise? il ne fait pas le poids, son rôle c’est de distribuer la parole….
Monplaisir ? que serait-il sans moi?
Martinique Eco? CNCP petits partis n’ayant même pas cinq militants, ils sont sous ma coupe au de l’exécutif. PCM ? il s’occupe du budget et ne veut rien d’autre….
Palima? une vingtaine de militants, le chef c’est Monsieur Santé sans diplôme svp ! que veulent- ils de plus? JE le place sur Fort de France c’est un marathonien de la ville capitale !.
Autour de lui tout est organisé par sa garde rapprochée(les DMS, Duville, Fifille, Marlet…) pour qu’il soit le maitre suprême.
Voilà comment une loi basée sur l’intelligence de l’homme met en place un super pouvoir pour un homme qui n’attendait certainement que cela, faisant miroiter aux autres une place primordiale pour la démocratie.
Nous voilà, « les jouets sombres » à notre propre « carnaval » !
Nous voilà, « les épouvantails » dans nos propres « champs » !
Tout cela est bien triste pour la Martinique!
Aurais je voté pour un rêve ou les choses peuvent-elles encore changer ? L’Homme fera t-il preuve d’intelligence?
Je pense avec amertume à cette chanson de Barbara:
« MOI je m’balance, c’est MOI qui invite, c’est MOI qui décide, entrez dans ma danse, parmi tous vos désirs, MOI je m’ balance, chacun sera servi, mais c’est MOI qui choisis. »
« Voilà comment une loi basée sur l’intelligence de l’homme met en place un super pouvoir pour un homme »
Moi qui croyait que la loi était faite pour pallier le défaut d’intelligence !
Je soutiens J V …il mérite qu’on le soutienne car les francs Du BTP logés grandement dans l’écossisme , , sont du côté des hommes du pouvoir …
On s’amuse de voir nos pro constitutionnalites porter l’estocade contre les institutions de l’état quand ils ne peuvent même pas avec l’argent de cet état faire rouler quelques cars afin d’effectuer un service public correct dans le pays.Tous incapables ,cette classe politique martiniquaise tant la droite que la gauche agrémentée d’un syndicalisme hystérique en la personne de madame joachim est la risee des instances politiques nationales .
Et voilà des « têtes pensantes » devenues des constituants qui comptaient sur la grande sagesse des HOMMES POLITIQUES pour pallier les carences de leur constitution. C’est vrai, il avait été annoncé qu’avec ces nouveaux textes un homme politique nouveau surgirait en Martinique. Ils n’avaient pas lu Césaire qui affirmait qu’il ne fallait attendre des circulaires ministérielles aucune valeur humaine.
Cette tribune de Pierre-Alex MARIE-ANNE énonce un certain nombre de vérités. Mais il n’en demeure pas moins qu’on retombe dans un yakafocon un peu facile en cette fin 2016.
4 vérités que l’on ne répétera jamais assez :
- Le déséquilibre des instances de la CTM n’est pas du à la pratique de la nouvelle majorité, mais il est inscrit dans la loi !
Ce qui est significatif c’est que les prérogatives du président de l’assemblée sont contenues dans 5 lignes, alors que celles du président du Conseil Exécutif occupent 41 lignes ! Nombreux sont ceux qui pour des raisons politiciennes (Marcellin Nadeau notamment) qui vous parlent de rétablir les prérogatives de l’assemblée ! Ces prérogatives n’existent pas dans la loi, n’en déplaisent au professeur Justin DANIEL.
- Autre fait aggravant, l’assemblée n’a pas de légitimité propre puisqu’elle procède de l’élection de la tête de liste qui est de fait le Président du Conseil Exécutif.
- La fameuse motion de défiance se révèle être inapplicable dans la mesure où les membres de la majorité doivent leur place au président du Conseil Exécutif : leur légitimité découle de la légitimité de la tête de liste qui a remporté l’élection !
- Ces institutions n’ont pas soulevé d’objection lors de leur adoption, à cette réserve près que le MIM a toujours tiré la sonnette d’alarme concernant la prime majoritaire excessive de 12.
Alors que ces institutions fonctionnent tant bien que mal en cette fin 2016, tout le monde se sent compétent pour en faire un diagnostic sans appel. L’auteur même de la tribune, en 2015, même s’il s’était inquiété, s’était égaré à nous parler des « têtes de section » aujourd’hui oubliées, sans jamais pointer du doigt le réel problème de la CTM, son mode désignation sur un unique scrutin de liste.
C’est vrai qu’il aurait été plus sage de prendre le même chemin qu’a pris la Guyane en conservant le système de Commission Permanente avec une opposition représentée. Mais ce système n’a pas empêché toutes les choix douteux de l’ancienne gouvernance (Lycée Schoelcher, Afpa, TCSP, CMT).
Il aurait été encore plus conforme à la démocratie que l’assemblée soit désignée par un scrutin à part afin d’avoir cette légitimité tant nécessaire. Le problème c’est qu’alors, tout le monde s’est accommodé du système proposé même les plus grands juristes locaux sans formuler d’objection.
Il y aurait certes quelques objections à formuler sur ce commentaire. Je reste néanmoins tellement stupéfait qu’il puisse émaner de celui qui en est l’auteur que je n’arrête pas de le lire et relire. Si d’aventure il lui viendrait à l’esprit d’en renier une seule ligne, il peut compter sur moi pour le lui rappeler.
Souvenirs, souvenirs
En janvier 2010, invité à 7h18 par Maurice VIEULTON dans sa célèbre émission du petit matin, j’avais expliqué que la structure – qu’on appelait , à l’époque « l’Assemblée Unique »- accoucherait d’un petit dictateur.
Nous y voilà, dès la première installation.
Ceux qui sont dedans, qui désapprouvent, mais qui y restent, sont des lâches !!
JV
Cher « professeur » Virassamy, ne cherchez pas à passer pour un visionnaire. Vous ne l’êtes pas plus que vous vous y connaissez en droit public. C’est simplement le fait de voir les compétences des 2 collectivités réunies entre les mains d’un seul exécutif qui vous faisait monter au plafond et qui vous faisait parler de « dictature ». Or, on voit bien ici que c’est le contenu de la loi, (qui n’était pas connu à l’époque) qui fait pencher la balance en faveur du Président du Conseil Exécutif.
Enfin bon… professeur ou pas… sans rentrer dans les détails, vous convenez vous-même dans un commentaire précédent que cette CTM ne fonctionne pas démocratiquement de manière optimale et même si vous en rendez responsable la structure juridique elle-même, c’est cela qui importe.
C’est un début de retour à la bonne foi et à la raison qui reste remarquable venant de vous. Je me permets de vous en féliciter et peut-être qu’un jour viendra où nous pourrons enfin reprendre le dialogue et échanger sans que votre fanatisme partisan ne reprenne le dessus. Résistez vous en êtes capable, Had ! Vous avez tout mon soutien en ce sens !
Vous voyez je ne vous demande même pas les raisons qui motivent ce retour à la normale. Pas plus qu’avec @Anaconda, ni Lydie Gilbert … et bien d’autres. J’enregistre c’est tout !
N’allez pas nous faire une rechute pour des détails sans importance.
Moïse,
Je n’ai pas besoin de traducteur ni de notateur.
Non bien sûr ! Ni traducteur, ni notateur, mais juste un aiguillon pour qu’enfin en toute franchise vous admettiez que ce machin appelé « CTM » est un merdier sans nom. Chose que vous n’auriez aucune difficulté à reconnaître si c’était Serge Letchimy qui en aurait été aux commandes. N’est-ce pas Hadneverbeen ?
Ce que Hadneverbeen ne comprend pas c’est quand une liste se présente aux électeurs, chaque membre de la liste est élu ou pas au même titre que les autres et que l’électeur ne vote pas que pour la tête de liste …Cette liste élue à proportion peut présenter n’importe lequel d’entre à la présidence comme aux autres postes. Il n’y a donc pas loi de subordination ! Contraire ment à la pratique actuelle …bouffonnerie quand tu nous tiens !!!
Heureusement que le « professeur » Ambroise Bérard Capgras est là pour m’expliquer ce que je ne comprend pas !
La CTM, une belle étape dans le processus en cours de bantoustanisation de la Martinique.
Quand est-ce que la classe politique locale et sa technostructure se mettront au travail ? Le vrai travail, les politiques dont la Martinique a un besoin urgent, pas le mécano institutionnel des fétichistes incompétents et avides de pouvoirs …..
Cette tribune est intéressante à plus d’un titre, non pas seulement par le positionnement de son auteur contre la CTM ainsi que les motifs qu’il relève, mais surtout par les réactions et les commentaires qu’il suscite venant d’horizons politiques divers.
On relèvera que pour une fois même les thuriféraires attitrés sur PP d’Alfred Marie-Jeanne admettent du bout des lèvres qu’il existe bel et bien un problème dans le fonctionnement démocratique de la CTM, c’est timide, mais c’est un bon début.
J’aurais tendance à les rejoindre sur ce point fondamental que le problème ne vient pas plus spécifiquement de l’homme que de la structure elle-même qui n’est rien d’autre qu’un instrument à fabriquer des dictateurs. Cet élément est d’autant plus inquiétant qu’il semble à la lumière de certains commentaires que les « têtes pensantes » qui ont élaboré ce « machin » n’aient pas été alertés par le comportement pourtant très défavorablement significatif de la gouvernance de l’époque en matière de culture démocratique.
Je veux parler ici des parades d’intimidations, des « sé lè ou lé, la ou lé » d’un certain « dos argenté », ainsi que du comportement de ses acolytes en plénière de région qui n’avaient rien de rassurant en matière démocratique et qu’on pouvait difficilement croire qu’un pouvoir accru entre de telles mains puisse être chose souhaitable.
Il est cependant absolument clair qu’Alfred Marie-Jeanne est certainement et de loin, le président de l’exécutif le plus improbable qu’il eut fallu mettre dans de telles fonctions tant son gout immodéré, presque caricatural, pour l’excès de pouvoir est manifeste. Mais d’une certaine manière et paradoxalement, il était de ce fait le mieux placé pour faire la démonstration des risques, dangers et imperfections liés à la CTM. Nul doute qu’en tout points de vue les martiniquais le « remercient » un jour pour cela.
Et tout aussi cyniquement que ces « têtes pensantes » ont imposé cette fichue CTM à la population martiniquaise par le truchement d’un référendum truqué avec la bienveillante complicité d’un président de la république tout aussi retors, imprévisible et peu scrupuleux qu’eux, tout aussi cyniquement cette CTM prévue pour le particularisme du « Paysage Politique Martiniquais » (on pourrait presque que croire… pour le PPM), est tombé directement dans l’escarcelle de ce que la Martinique comporte de pire comme alliance politique entre des affairistes et des opportunistes populistes.
Au pire Messieurs les soi-disant « têtes pensantes », s’il avait fallu s’inspirer de la collectivité territoriale de la Corse pourquoi ne pas en avoir copié directement et intégralement le modèle, plutôt que tous ces micmacs à la sauce république bananière que vous nous avez pondu là. Ah oui c’est vrai ! La Corse a une culture, une histoire constitutionnelle et démocratique bien antérieure à la république française. Tandis que chez nous en Martinique, le macoutisme est quasiment inscrit dans nos gênes et avec des exemples de pratique historiquement et géographiquement si proches.
Nous aimons dénigrer les haïtiens, mais nous nous sommes trouvé en Martinique un « papa doc » mulâtre hystérique et caricatural d’autoritarisme qu’au comble du ridicule nous avons « chabinisé ». Les haïtiens eux, n’ont jamais été jusque là.
Cher Moise,
Tu as toujours une lecture de la réalité qui conforme à ta vision du monde : empreinte de naïveté, presque qu’infantile.
Ce que certains expliquent inlassablement depuis des mois et que tu commences à comprendre, c’est que c’est la loi qui donne la prééminence au Président de l’exécutif, ce n’est pas Marie-Jeanne qui applique mal les textes. Reprends tous mes posts à ce sujet.
« La Corse a une culture, une histoire constitutionnelle et démocratique bien antérieure à la république française ». La belle blague ! Essaie donc d’acheter une villa en Corse et tu sauras ce qu’il en est de la pratique macoute que tu imputes à certains sans trop savoir ce que cela signifie. L’herbe est toujours plus verte ailleurs !
Et c’est à ces moments là que l’on s’aperçoit que vous n’y connaissez strictement rien à l’histoire de la Corse et certainement pas grand-chose aux réelles revendications indépendantistes de votre propre île ainsi qu’à leurs fondements. La seule chose qui vous intéresse vraiment dans la politique en Martinique, c’est de participer à la petite guéguerre entre clans, sans aucunes convictions réelles qui sous-entendraient votre engagement. Ce n’est pas pour rien que j’avais inventé la formule de « militant supporter de match de foot » pour désigner les gens comme vous.
Cher Moïse,
Fais-nous donc une tribune sur l’histoire de la Corse berceau de la démocratie occidentale afin de démontrer que ton érudition ce n’est pas de flan au coco !
Je ne veux pas mourir idiot.
Je note au passage un commentaire qui précise en son début « CTM, non… ni naïveté, ni aveuglement » et qui tout au cours de son développement n’a de cesse de démontrer exactement l’inverse. Mais bon… disons que celà fait partie de la confusion générale engendrée par le machin et qu’on s’obstine à ne pas voir en prétendant une fois encore que c’est la faute des autres, pas la nôtre. La chute qui mêle Césaire et Barbara est encore plus succulente… et surréaliste.
HAD vous êtes d’une mauvaise foi non mesurable, votre aveuglement pour un homme vous perd !!!!!!!!!!
Il y a toujours eu la loi et l’esprit de la loi.
Malheureusement, AMJ est entouré de gens qui le conforte dans son attitude alors qu’il a tout le loisir de faire autrement. Les fidèles et les gens comme vous.
Mais il ne voudrait surtout pas par exemple donner à LISE trop de visibilité sur le plan politique ni a quiconque qui pourrait lui ravir une parcelle d’aura. C’est tout et c’est clair comme de l’eau de roche.
Le fonctionnement des instances de la CTM peut être différent!! Quand rien n’est écrit on adapte et on n’adapte pas rien que pour soi !!!
Qu’a t-il fait du cyclotron ??? Le président de l’assemblée, médecin de son état, avait fait une première réunion et AMJ lui coupe l’herbe sous les pieds pour dire qu’il va faire seul!!!
Dégouté voila le seul mot qui me vient.
Si on appliquait la loi en faisant sortir le président de l’exécutif des séances plénières comme la loi l’interdit ce serait déjà bien en terme de respect des différentes autorités.
Maintenant, si tout le monde souhaite qu’une petite dictature s’installe progressivement dans ce pays, alors continuons à laisser faire AMJ, on est sur la bonne voie
« Art. L. 7225-1.-Le président du conseil exécutif et les conseillers exécutifs ont accès aux séances de l’assemblée de Martinique. Ils sont entendus sur leur demande sur les questions inscrites à l’ordre du jour.
Il faut arrêter de répandre des contre-vérités par ignorance ou par duplicité et simplement essayer de lire la loi !
Et bien entendu comme lorsque vous êtes « entendu » par la Police pour apporter des informations, c’est normal que ce soit vous qui dirigiez l’interrogatoire ! Vous en avez beaucoup en réserve de ces saillies ridicules ?
Une relecture sérieuse des textes de votre part me semble urgente pour ne pas confondre coco ek zabricot
» – Alfred Marie-Jeanne élu président de la Collectivité Territoriale de Martinique-
Alfred Marie-Jeanne, député du Mouvement Indépendantiste Martiniquais (MIM-REG) , a été élu vendredi 18 décembre 2015, sans surprise, à la tête de la Collectivité Territoriale de Martinique (CTM). Il a recueilli l’ensemble des voix des 33 conseillers territoriaux de sa liste d’union (indépendantistes et droite) qui lui a permis d’obtenir la victoire au soir du second tour des territoriales , dimanche dernier.
Les 18 conseillers de l’opposition de la liste Ensemble Pour une Martinique Nouvelle de Serge Letchimy (PPM, DVG) , n’ont pas présenté de candidat à la présidence de la CTM. Ils ont tous voté blanc. Alfred Marie-Jeanne devient le premier président de cette nouvelle collectivité qui se substitue aux conseils régional et général de la Martinique ».
Ce petit article « officiel » a été rédigé le 18 décembre 2015 par un ou des journalistes de l’AFP. Il est ainsi présenté un président élu de la CTM. Ce terme complètement farfelu sera repris copieusement par les partisans de Mr Alfred Marie-Jeanne sur les réseaux sociaux, des blogs affiliés avec une virulence et un fanatisme non contenus. Et à aucun moment, les médias officiels en Martinique n’ont tenté de « remettre » les pendules à l’heure par un démenti formel de tous ces laudateurs qui trouvaient un malin plaisir à façonner l’opinion ou tout au moins d’essayer d’imposer urbi et orbi un « président de la CTM ».
L’intéressé lui-même Alfred Marie-Jeanne, seul candidat à la « présidence de Conseil exécutif » ce 18 décembre, (l’opposition aurait du même de manière symbolique présenter un candidat à cette fonction) s’est permis à l’issue du scrutin d’insérer dans son discours cette phrase que l’on peut considérer comme une forme de duplicité préalable à la dérive autocratique que nous connaissons aujourd’hui dans le fonctionnement de la Collectivité Territoriale de Martinique : « Je serai le président de tous les martiniquais ». Le « plébiscite » du « moi seul » traduit de manière sournoise dans le verbe, le discours inaugural de l’institution et bien entendu après dans le comportement.
Les institutions ne sont en définitive que ce qu’en font les hommes. La CTM « arrachée » aux autorités françaises dans la douleur (juridisme constitutionnel français infondé si l’on se réfère stricto sensu à la lecture de ladite constitution), et avec la complicité d’un ancien président de la république, pouvait fonctionner de manière rationnelle et apaisée si les élus qui en ont pris le contrôle (notamment ceux du MIM, et singulièrement le président du Conseil exécutif) avaient une plus grande culture de la démocratie ou du fonctionnement démocratique.
La Loi française du 27 juillet 2011, qui elle donnera plus tard les articles modifiés du Code Général des Collectivités Territoriales est tout simplement bafouée, foulée aux pieds par le président du Conseil exécutif Alfred Marie-Jeanne. En effet, ces articles du CGCT octroient des prérogatives de droit au président du Conseil exécutif, mais AUSSI des pouvoirs distincts à l’Assemblée Territoriale .
Article L. 7251-2 du CGCT : »L’Assemblée de Martinique peut créer des établissements publics dénommés agences, chargés d’assurer la réalisation des projets intéressant la collectivité territoriale de Martinique ainsi que le fonctionnement des services publics de la collectivité ».
Le paraphe du président de l’Assemblée Territoriale est indispensable sur de tels documents, sinon, ce serait un manquement manifeste aux règles de droit édictés dans ledit article.
Article L.7252-1 du CGCT : « L’Assemblée de Martinique peut présenter au premier ministre des propositions de modification ou d’adaptation des dispositions législatives ou règlementaires en vigueur ou en cours d’élaboration, ainsi que toutes propositions relatives aux conditions du développement économique, social et culturel de la Collectivité Territoriale de la Martinique ».
Et c’est loin d’être fini. L’Article 7253-1 donne certes un rôle relatif et consultatif à l’Assemblée sur les questions de coopération régionale au sens sommaire du terme ; en revanche l’Article 7253-2 octroie à la même Assemblée d’importantes prérogatives en matière de propositions au gouvernement français en vue d’engagement internationaux dans la zone Caraibe.
L’Assemblée Territoriale de Martinique et son président n’ont donc pas un rôle d’opérette, ou, de « chambre d’enregistrement » des oukases d’un Conseil exécutif présidé par un potentat imbu d’égocentrisme. Les laudateurs ici-même du « président de tous les martiniquais » omnipotent prétendent que de par la structure en elle-même de l’élection, le président de l’Assemblée Territoriale serait redevable à l’ancienne « tête de liste » devenue aujourd’hui « président de Conseil exécutif ». L’argutie improbable : « L’homme à qui l’on doit tout ».
L’illusion du pouvoir concentré dans les mains d’un seul homme. Les anti-ctm doivent être aux anges d’avoir un tel VRP des dysfonctionnement antidémocratiques de l’institution. Voilà où nous martiniquais/es en sommes actuellement. D’une « Assemblée unique » désidératas comme gages d’efficacité des politiques publiques, nous voilà avec la « gestation » d’une petite « dictature » tropicale.
L.G
Tant qu’à citer la loi, voici l’article 72-3
La République reconnaît, au sein du peuple français, les populations d’outre-mer, dans un idéal commun de liberté, d’égalité et de fraternité.
La Guadeloupe, la Guyane, la Martinique, La Réunion, Mayotte, Saint-Barthélemy, Saint-Martin, Saint-Pierre-et-Miquelon, les îles Wallis et Futuna et la Polynésie française sont régis par l’article 73 pour les départements et les régions d’outre-mer et pour les collectivités territoriales créées en application du dernier alinéa de l’article 73, et par l’article 74 pour les autres collectivités.
Le statut de la Nouvelle-Calédonie est régi par le titre XIII.
La loi détermine le régime législatif et l’organisation particulière des Terres australes et antarctiques françaises et de Clipperton.
vous pouvez y voir que la Martinique, n’étant plus Département, mais…. »collectivité territoriale » peut revenir dans le 73 à la condition d’avoir été créée en application du 73 alinéa 7. Or ce n’est pas le cas !! car on a violé ensemble l’article 73 alinéa 7 et 72-4 alinéa 2…par le fait d’avoir fait 2 consultations et posé 2 questions….et fourvoyé ainsi la population. Même le Conseil d’Etat s’est pris les pieds dans le tapis en donnant 2 interprétations différentes de la question du 24 janvier !!! ce qui n’est pas peu dire, que ce soit en terme de droit Français que de droit Européen !!
JV
Une assemblée délibérante. Un exécutif désigné par l’assemblée et responsable devant elle. Un organe de coopération. Certains « militants supporters de match de foot » du MIM, dont la principale raison d’être et d’intervenir sur PP, semblent se limiter à l’entretien permanent de la petite guéguerre stérile entre clans qui divise et paralyse la Martinique depuis si longtemps, pourraient s’imaginer qu’il s’agisse là de revendications récentes exclusivement liées à la création de l’actuelle CTM. Il n’en est rien.
Ces revendications remontent en fait à une époque où le MIM et même son ancêtre « La parole au Peuple » n’existaient pas encore et en aucune manière les promoteurs de ces concepts n’auraient pu imaginer que cela accoucherait sur le fonctionnement autocratique de cette CTM, tel que nous le connaissons aujourd’hui. Tant dans son fonctionnement que dans sa composition l’actuelle CTM est un véritable camouflet, une insulte à l’intelligence des concepteurs de ce projet de gouvernance. Une trahison pure et simple, car avec cette gouvernance nous sommes en présence d’une assemblée qui ne délibère rien du tout et se contente du rôle ingrat de chambre d’enregistrement des décisions d’un exécutif omniprésent même en plénière.
Plénières qui bien loin que de s’attacher à résoudre les problèmes de la population s’attachent surtout et avant tout à régler des comptes de basse politique avec le camp d’en face, à entretenir encore et toujours les mâchoires du « piège à cons ». Avec un président de l’exécutif qui bien loin d’estimer qu’il doive rendre des comptes à l’assemblée devant laquelle il est censé être responsable, n’a de cesse au contraire de rappeler, de démontrer à quel point elle lui est redevable, donc soumise. Avec un président d’assemblée démissionnaire de ses prérogatives alors même que la loi le place statutairement et protocolairement sur un pied d’égalité avec son homologue de l’exécutif.
Et que dire de l’ambiance de ces plénières, envahies par des abrutis folkloriques vociférant, les mêmes qui accompagnent le « mis en examen » pour faux et usage de faux aux cris de « vive chaben » lorsqu’il doit rendre des comptes au tribunal correctionnel en promettant de surcroit de « plumer le juge », ou encore lorsqu’il doit s’entretenir avec des grévistes de la collectivité dont il est selon les statuts de cette même CTM le maître suprême. Un statut dont en vérité il ne respecte les règles que lorsque ça l’arrange et qui considère que cette CTM ne devrait être en tout et pour tout, qu’une institution consacrée à lui-même.
Il faut supprimer ce « machin » parce qu’il ne fonctionne pas, ni de manière démocratique, ni comme il était prévu à l’origine, mais surtout parce qu’il est détourné de son but initial par un despote tropical soutenu par une addition d’intérêts personnels, politiques, affairistes, et opportunistes confondus, bien loin des exigences de l’intérêt général. Nous devons unir nos efforts pour exiger l’abrogation pure et simple de la loi « scélérate » qui lui a permis de voir le jour. Les arguments pour ce faire existent et ont largement été évoqués par Joseph Virassamy. Parce qu’ils sont fondés, il faut le soutenir dans son action juridique même si on ne partage pas comme moi, le reste de ses opinions.
Quelques éléments de la loi afin de s’en faire une idée.
Les modalités non précisées dans la loin, car souvent la loi est imparfaite, permettaient à nos élus de s’entendre sur un fonctionnement puis de faire des aménagements.
Une loi parfois trop précise peut être inapplicable
La loi Corse a été ainsi améliorée il y a 4 ans et cette loi a de nouveau été revue et corrigée pour janvier 2018 avec la disparition complète des départements.
Quelques éléments de la loi afin de se faire une idée sur le fonctionnement de l’assemblée, on peut constater que il n’y a pas que quelques lignes comme a pu le prétendre un « posteur » qui ne voulait mettre en avant que le rôle de son président exécutif.
POUR L’INSTANT TOUTES LES COMPETENCES DE L’ASSEMBLE SONT BAFOUEES
« Art. L. 7222-9.-L’assemblée de Martinique se réunit à l’initiative de son président, au moins une fois par trimestre, au chef-lieu de la collectivité territoriale ou dans tout autre lieu choisi par son bureau.
« Art. L. 7222-10.-L’assemblée de Martinique est également réunie à la demande :
« 1° Du conseil exécutif ;
« 2° Ou du tiers de ses membres sur un ordre du jour déterminé, pour une durée qui ne peut excéder deux jours. Un même conseiller à l’assemblée de Martinique ne peut présenter plus d’une demande de réunion par semestre.
« Art. L. 7222-14.-Le procès-verbal de chaque séance, rédigé par un des secrétaires, est arrêté au commencement de la séance suivante et signé par le président et le secrétaire.
« Il contient les rapports, les noms des membres qui ont pris part à la discussion et l’analyse de leurs opinions.
« Art. L. 7222-20.-L’assemblée de Martinique assure la diffusion de l’information auprès de ses membres par les moyens matériels qu’elle juge les plus appropriés.
« Afin de permettre l’échange d’informations sur les affaires relevant de ses compétences, l’assemblée peut définir les conditions dans lesquelles sont mis à disposition de ses membres, à titre individuel, les moyens informatiques et de télécommunications nécessaires.
« Art. L. 7222-21.-Douze jours au moins avant la réunion de l’assemblée de Martinique, le président de l’assemblée adresse aux conseillers, sous quelque forme que ce soit, les rapports et projets de délibération qui lui ont été transmis par le président du conseil exécutif dans les conditions prévues à l’article L. 7225-3, ainsi que les projets sur lesquels le conseil économique, social, environnemental, de la culture et de l’éducation est obligatoirement consulté, assortis de l’avis de ce conseil, qui lui ont été transmis dans les mêmes conditions.
« Les rapports et projets mentionnés au premier alinéa peuvent être mis à la disposition des conseillers qui le souhaitent par voie électronique de manière sécurisée ; cette mise à disposition fait l’objet d’un avis adressé à chacun de ces conseillers dans les conditions prévues au même
« Art. L. 7222-22.-Les conseillers à l’assemblée de Martinique ont le droit d’exposer en séance des questions orales ayant trait aux affaires de la collectivité territoriale. Il y est répondu par le président du conseil exécutif ou un conseiller
« Art. L. 7222-25.-L’assemblée de Martinique procède à la désignation de ses membres ou de délégués pour siéger au sein d’organismes extérieurs dans les cas et conditions prévus par les dispositions régissant ces organismes, en tenant compte du principe de la représentation proportionnelle des groupes d’élus. La fixation par les dispositions précitées de la durée des fonctions assignées à ces membres ou délégués ne fait pas obstacle à ce qu’il puisse être procédé à tout moment, et pour le reste de cette durée, à leur remplacement par une nouvelle désignation opérée dans les mêmes formes.
« Sous-section 8
« Relations avec le représentant de l’Etat
« Art. L. 7222-28.-Le représentant de l’Etat dans la collectivité territoriale a la charge des intérêts nationaux, du respect des lois et, dans les conditions fixées par le présent code, du contrôle administratif.
« Dans les conditions fixées par le présent code, il veille à l’exercice régulier de leurs compétences par les autorités de la collectivité territoriale de Martinique.
« Art. L. 7222-29.-Le représentant de l’Etat dans la collectivité territoriale est seul habilité à s’exprimer au nom de l’Etat devant l’assemblée de Martinique.
« Par accord du président de l’assemblée de Martinique et du représentant de l’Etat dans la collectivité territoriale, celui-ci est entendu par l’assemblée de Martinique.
« En outre, sur demande du Premier ministre, le représentant de l’Etat dans la collectivité territoriale est entendu par l’assemblée de Martinique.
« Art. L. 7222-30.-Sur sa demande, le président de l’assemblée de Martinique reçoit du représentant de l’Etat dans la collectivité territoriale les informations nécessaires à l’exercice de ses attributions.
« Sur sa demande, le représentant de l’Etat dans la collectivité territoriale reçoit du président de l’assemblée de Martinique les informations nécessaires à l’exercice de ses attributions.
« Section 4
« Compétences du président de l’assemblée de Martinique
« Art. L. 7223-5.-Le président de l’assemblée de Martinique procède à la désignation des conseillers à l’assemblée de Martinique pour siéger au sein d’organismes extérieurs dans les cas et conditions prévus par les dispositions régissant ces organismes, en tenant compte du principe de la représentation proportionnelle des groupes d’élus. La fixation de la durée des fonctions assignées à ces conseillers ne fait pas obstacle à ce qu’il puisse être procédé à tout moment à leur remplacement par une nouvelle désignation opérée dans les mêmes formes.
« Art. L. 7251-1.-L’assemblée de Martinique règle par ses délibérations les affaires de la collectivité territoriale de Martinique.
« Elle a compétence pour promouvoir la coopération régionale, le développement économique, social, sanitaire, culturel et scientifique de la Martinique et l’aménagement de son territoire et pour assurer la préservation de son identité, dans le respect de l’intégrité, de l’autonomie et des attributions des communes.
« Elle peut engager des actions complémentaires de celles de l’Etat, des communes et de leurs groupements et des établissements publics situés dans la collectivité territoriale.
« Art. L. 7251-2.-L’assemblée de Martinique peut créer des établissements publics dénommés agences, chargés d’assurer la réalisation des projets intéressant la collectivité territoriale de Martinique ainsi que le fonctionnement des services publics de la collectivité.
«Chapitre II
« Consultation de l’assemblée de Martinique
par le Gouvernement
« Art. L. 7252-1.-L’assemblée de Martinique peut présenter au Premier ministre des propositions de modification ou d’adaptation des dispositions législatives ou réglementaires en vigueur ou en cours d’élaboration ainsi que toutes propositions relatives aux conditions du développement économique, social et culturel de la collectivité territoriale de Martinique.
« Elle peut également faire au Premier ministre toutes remarques ou suggestions concernant le fonctionnement des services publics de l’Etat dans la collectivité.
« Le Premier ministre accuse réception dans les quinze jours et fixe le délai dans lequel il apportera une réponse au fond.
« Art. L. 7252-2.-L’assemblée de Martinique est consultée sur les projets de loi, d’ordonnance ou de décret comportant des dispositions d’adaptation du régime législatif et de l’organisation administrative de la collectivité territoriale de Martinique.
« Son avis est réputé acquis en l’absence de notification au représentant de l’Etat dans la collectivité territoriale d’un avis exprès dans un délai d’un mois à compter de la saisine ; ce délai est réduit à quinze jours en cas d’urgence sur demande du représentant de l’Etat.
« Art. L. 7252-3.-L’assemblée de Martinique est consultée sur les propositions d’acte de l’Union européenne qui concernent la collectivité territoriale par le Gouvernement. Le second alinéa de l’article L. 7252-2 est applicable.
« Elle peut adresser au Gouvernement des propositions pour l’application dans la collectivité territoriale des traités sur l’Union européenne et sur le fonctionnement de l’Union européenne.
« Art. L. 7252-4.-L’assemblée de Martinique est consultée sur les projets d’attribution ou de renouvellement des concessions portuaires et aéroportuaires concernant la collectivité territoriale de Martinique.
« Art. L. 7252-5.-L’assemblée de Martinique est saisie pour avis par le représentant de l’Etat dans la collectivité territoriale, avant le 31 décembre de chaque année, des orientations générales de la programmation des aides de l’Etat au logement pour l’année suivante.
« Ces orientations générales portent sur la répartition des aides par dispositif, d’une part, et la répartition des aides par bassin d’habitat, d’autre part.
« Chapitre III « Coopération régionale
« Art. L. 7253-1.-L’assemblée de Martinique est saisie pour avis de tout projet d’accord concernant la Martinique dans le cadre de la coopération régionale en matière économique, sociale, technique, scientifique, culturelle, de sécurité civile ou d’environnement entre la République française et les Etats ou territoires de la Caraïbe.
« Elle se prononce lors de la première réunion qui suit sa saisine.
« Art. L. 7253-2.-L’assemblée de Martinique peut adresser au Gouvernement des propositions en vue de la conclusion d’engagements internationaux concernant la coopération régionale entre la République française et les Etats ou territoires de la Caraïbe ou d’accords avec des organismes régionaux, y compris des organismes régionaux dépendant des institutions spécialisées des Nations unies.
« Art. L. 7253-4.-Dans les domaines de compétence de la collectivité territoriale de Martinique, l’assemblée de Martinique peut, par délibération, demander aux autorités de la République d’autoriser le président du conseil exécutif à négocier, dans le respect des engagements internationaux de la République, des accords avec un ou plusieurs Etats, territoires ou organismes régionaux mentionnés à l’article L. 7253-3.
« Lorsque cette autorisation est accordée, les autorités de la République sont, à leur demande, représentées à la négociation.
« A l’issue de la négociation, le projet d’accord est soumis à la délibération de l’assemblée de Martinique pour acceptation. Les autorités de la République peuvent ensuite donner, sous réserve du respect des engagements internationaux de celle-ci, pouvoir au président du conseil exécutif de Martinique aux fins de signature de l’accord.
« Art. L. 7253-6.-La collectivité territoriale de Martinique peut, avec l’accord des autorités de la République, être membre associé des organismes régionaux mentionnés au premier alinéa de l’article L. 7253-3 ou observateur auprès de ceux-ci.
« L’assemblée de Martinique peut saisir le Gouvernement de toute proposition tendant à l’adhésion de la France à de tels organismes.
« Art. L. 7253-7.-Le fonds de coopération régionale pour la Martinique est alimenté par des crédits de l’Etat et peut recevoir des dotations de la collectivité territoriale de Martinique, de toute autre collectivité publique et de tout organisme public.
« Un comité paritaire, placé auprès du représentant de l’Etat dans la collectivité territoriale et composé, d’une part, de représentants de l’Etat et, d’autre part, de représentants de l’assemblée de Martinique et du conseil exécutif de Martinique, arrête la liste des opérations éligibles au fonds de coopération régionale ainsi que le taux de subvention applicable à chacune d’elles.
« Un décret en Conseil d’Etat fixe les modalités d’application du présent article.
« Art. L. 7253-8.-Des représentants de l’assemblée et du conseil exécutif de Martinique participent aux travaux de l’instance de concertation des politiques de coopération régionale dans la zone Antilles-Guyane prévue au I de l’article L. 4433-4-7.
« Art. L. 7253-9.-L’assemblée de Martinique peut recourir aux sociétés d’économie mixte locales et aux sociétés d’économie mixte régies par la loi n° 46-860 du 30 avril 1946 tendant à l’établissement, au financement et à l’exécution de plans d’équipement et de développement des territoires relevant du ministère de la France d’outre-mer pour la mise en œuvre des actions engagées dans le cadre des compétences qui lui sont dévolues en matière de coopération régionale.
« Art. L. 7253-10.-La collectivité territoriale de Martinique peut, dans les conditions déterminées par une convention avec l’Etat, désigner des agents publics de la collectivité territoriale chargés de la représenter au sein des missions diplomatiques de la France.
« Chapitre IV « Relations avec l’Union européenne
« Art. L. 7254-1.-La commission de suivi de l’utilisation des fonds structurels européens en Martinique est coprésidée par le représentant de l’Etat et le président du conseil exécutif de Martinique.
« Elle est en outre composée des parlementaires élus dans la collectivité territoriale de Martinique, d’un représentant du conseil économique, social, environnemental, de la culture et de l’éducation de Martinique, d’un représentant de l’association représentant les maires, de représentants des chambres consulaires et de représentants des services techniques de l’Etat.
« Elle établit un rapport semestriel sur la consommation des crédits alloués.
« Art. L. 7254-2.-La collectivité territoriale de Martinique peut instituer une représentation, à caractère non diplomatique, auprès des institutions de l’Union européenne. Elle en informe le Gouvernement.
« TITRE VI « COMPÉTENCES DE L’ASSEMBLÉE DE MARTINIQUE
« Chapitre unique
« Art. L. 7261-1.-L’assemblée de Martinique exerce ses compétences dans les conditions prévues au titre Ier du livre II de la troisième partie et au titre II du livre II de la quatrième partie, dans la mesure où elles ne sont pas contraires aux dispositions de la présente partie. Elle contrôle le conseil exécutif dans les conditions prévues au chapitre V du titre II du présent livre.
TOUTES LES COMPETENCES DE L’ASSEMBLEE SONT POUR L’HEURE BAFOUEES
« Toutes les compétences de l’Assemblée sont pour l’heure bafouées ».
Si le président de ladite Assemblée trouve normal que ses prérogatives à lui et les compétences de « l’agora » qu’il a l’honneur de présider soient annihilées par un totalitarisme sournois ? Libre à lui ! Aujourd’hui force est de constater que ce qui fût une idée simple et de départ : « une Assemblée unique comme gage futur d’efficacité des politiques publiques », échoue lamentablement par les comportements autoritaires d’une personne suivie d’une cohorte d’abrutis. Ces gens n’ont qu’une notion de la démocratie : « la mimesque jurisprudence de la marie-jeannerie ».
Voilà ce qu’écrivait avec suffisance un cacique du MIM (ministre porte-parole au Conseil exécutif) à des opposants à propos du syndicat mixte du TCSP : « Ils vont devoir assumer, désormais leurs responsabilités, sans venir pleurer à genoux devant le président Alfred Marie-Jeanne ». Et après on s’étonne de ces pitoyables dérives dictatoriales ?! Les martiniquais se sont fait bien avoir. Le fonctionnement de la CTM évoluera impérativement de manière plus démocratique ou… elle (la CTM) devra tout simplement disparaître corps et biens.
On est effectivement bien loin des seules « 5 lignes » évoquées par le « posteur » fanatique et facétieux dont vous avez relevé la volonté fallacieuse de mettre en avant l’importance de son seul « président de l’exécutif « . Oui toutes les compétences prévues de l’assemblée sont bafouées. Il faut supprimer ce « machin » purement et simplement. De telles dérives de fonctionnement ne peuvent qu’apporter de l’eau au moulin de Joseph Virassamy pour l’annulation de cette CTM.
Ce n’est quand même pas moi qui ai tenu la plume de Pierre-Alex Marie-Anne qui dénonce le déséquilibre préexistant dans cette loi !
Ce qui est assez cocasse, c’est qu’ AMERTUME pour appuyer sa thèse a expurgé le texte de la loi des compétences du président du Conseil Exécutif. Quelle honnêteté intellectuelle ! C’est en tout cas du pain béni pour Moïse, J’ai-tout-compris.
Voilà ce qui a été enlevé opportunément par AMERTUME, un élu (de son propre aveu) qui semble prendre les électeurs pour des tèbès :
« « Attributions du conseil exécutif
« Art. L. 7224-8.-Le conseil exécutif dirige l’action de la collectivité territoriale de Martinique dans les conditions et limites fixées par le présent titre.
« Section 3
« Attributions du président
du conseil exécutif
« Art. L. 7224-9.-Le président du conseil exécutif prépare et exécute les délibérations de l’assemblée de Martinique.
« Art. L. 7224-10.-Le président du conseil exécutif est l’ordonnateur des dépenses et prescrit l’exécution des recettes de la collectivité territoriale de Martinique, sous réserve des dispositions particulières du code général des impôts relatives au recouvrement des recettes fiscales des collectivités territoriales.
« Il impute en section d’investissement les dépenses d’équipement afférentes à des biens meubles ne figurant pas sur les listes et d’une valeur inférieure à un seuil fixé par arrêté des ministres chargés des finances et des collectivités territoriales, sur délibération expresse de l’assemblée de Martinique.
« Art. L. 7224-11.-Le président du conseil exécutif déclaré comptable de fait par un jugement du juge des comptes statuant définitivement est suspendu de sa qualité d’ordonnateur jusqu’à ce qu’il ait reçu quitus de sa gestion. Dans ce cas, l’assemblée délibère afin de confier à un conseiller exécutif les attributions mentionnées à l’article L. 7224-10. Ces attributions prennent fin dès lors que le président du conseil exécutif a reçu quitus de sa gestion.
« Art. L. 7224-12.-Le président du conseil exécutif est seul chargé de l’administration. Il délègue par arrêté, sous sa surveillance et sa responsabilité, l’exercice d’une partie de ses fonctions à chaque conseiller exécutif. Ces délégations subsistent tant qu’elles ne sont pas rapportées.
« Art. L. 7224-13.-Le président du conseil exécutif est le chef des services de la collectivité territoriale de Martinique. Il peut, sous sa surveillance et sa responsabilité, donner délégation de signature en toute matière aux responsables desdits services.
« Il gère les personnels de la collectivité dans les conditions prévues par la loi n° 84-53 du 26 janvier 1984 portant dispositions statutaires relatives à la fonction publique territoriale.
« Art. L. 7224-14.-Le président du conseil exécutif peut, par arrêté délibéré au sein du conseil exécutif, prendre toute mesure :
« 1° Tendant à préciser les modalités d’application des délibérations de l’assemblée de Martinique ;
« 2° Fixant les règles d’organisation et de fonctionnement des services de la collectivité territoriale de Martinique.
« Art. L. 7224-15.-Le président du conseil exécutif procède à la nomination des gardes champêtres dans le cas et les conditions prévus à l’article L. 2213-17.
« Art. L. 7224-16.-Le président du conseil exécutif gère le domaine de la collectivité. A ce titre, il exerce les pouvoirs de police afférents à cette gestion.
« Art. L. 7224-17.-Le président du conseil exécutif peut faire tous actes conservatoires et interruptifs de déchéance.
« Art. L. 7224-18.-Le président du conseil exécutif intente les actions en justice au nom de la collectivité territoriale de Martinique en vertu de la décision de l’assemblée et il peut, sur l’avis conforme du conseil exécutif, défendre à toute action intentée contre la collectivité.
« Il peut, par délégation de l’assemblée, être chargé pour la durée de son mandat d’intenter au nom de la collectivité les actions en justice ou de défendre la collectivité dans les actions intentées contre elle, dans les cas définis par l’assemblée. Il rend compte à la plus proche réunion de l’assemblée de l’exercice de cette compétence.
« Art. L. 7224-19.-Le président du conseil exécutif, par délégation de l’assemblée, peut être chargé pour la durée de son mandat de prendre toute décision concernant la préparation, la passation, l’exécution et le règlement des marchés et des accords-cadres, ainsi que toute décision concernant leurs avenants, lorsque les crédits sont inscrits au budget.
« Le président du conseil exécutif rend compte à la plus proche réunion de l’assemblée de l’exercice de cette compétence.
« Art. L. 7224-20.-Lorsqu’il n’est pas fait application de l’article L. 7224-19, la délibération de l’assemblée chargeant le président du conseil exécutif de souscrire un marché déterminé peut être prise avant l’engagement de la procédure de passation de ce marché. Elle comporte alors obligatoirement la définition de l’étendue du besoin à satisfaire et le montant prévisionnel du marché.
« Art. L. 7224-21.-Sauf disposition contraire dans la délibération portant délégation, le président peut subdéléguer les attributions confiées par l’assemblée de Martinique, dans les conditions prévues à l’article L. 7224-12.
« Art. L. 7224-22.-Chaque année, le président du conseil exécutif rend compte à l’assemblée, par un rapport spécial, de la situation de la collectivité territoriale, de l’état d’exécution du schéma d’aménagement régional ainsi que de l’activité et du financement de ses différents services et des organismes qui en dépendent. Le rapport précise également l’état d’exécution des délibérations de l’assemblée et la situation financière de la collectivité. Le rapport est soumis pour avis au conseil économique, social, environnemental, de la culture et de l’éducation de Martinique préalablement à son examen par l’assemblée. Ce rapport donne lieu à un débat.
« Art. L. 7224-23.-Sur sa demande, le président du conseil exécutif reçoit du représentant de l’Etat dans la collectivité territoriale les informations nécessaires à l’exercice de ses attributions.
« Sur sa demande, le représentant de l’Etat dans la collectivité territoriale reçoit du président du conseil exécutif les informations nécessaires à l’exercice de ses attributions. »
5 lignes d’un côté, 41 de l’autre !
Chacun pourra juger par lui même. Seule une lecture biaisée de la loi peut voir une quelconque recherche d’équilibre institutionnel entre les 2 présidents.
Rayi chien, mé di danye blanc !
Merci Hadneverbeen pour cette éclatante démonstration qu’il faut impérativement supprimer ce « machin » sans aucun équilibre institutionnel garantissant un exercice clair de la démocratie en son sein. Je savais bien que l’on pourrait compter sur vous le moment venu. je vous félicite à nouveau, il ne vous reste plus qu’à parler clairement sans détour partisan. Allez dites le sapristi ! Vous y êtes presque ! « IL FAUT SUPPRIMER CE MERDIER INSTITUTIONNEL » .
La CTM usine à gaz et « joujou » à dessein de l’embourgeoisement du MIM et du PPM :
Au cours de vastes rassemblement (les « gran sanblé ») , Alfred Marie-Jeanne futur « président du Conseil exécutif de la CTM » précise son programme : « Je lance un appel aux investisseurs martiniquais leur demandant d’accompagner les initiatives publiques ». En clair, « l’enfant prodige de Telag » n’arrose pas de « courbaril » dans les plantations comme son éternel rival du PPM mais sait « caresser les « compradores » fortunés dans le sens du poil.
La « mère des batailles » . Une aspiration à plus d’efficacité dans la gestion des politiques publiques (simple Assemblée unique) est devenu un « joujou », une « usine à gaz » par le truchement de la loi avec la complicité des plus hautes autorités de l’Etat français. Ce « joujou » très convoité entre les deux forces stériles de la bipolarisation et leurs suppôts, a fini par « échouer » dans l’escarcelle du MIM et consort de l’indépendantisme usurpé alliés à la droite.
Aujourd’hui le leader du MIM qui prônait naguère le séparatisme avec l’Etat français se déclare pince-sans-rire « président de tous les martiniquais » sous le parapluie de la France. La présidence du Conseil exécutif c’est la gestion/ventilation des fonds des deux collectivités défuntes, du personnel et la toute puissante impression de disposer à sa guise des expédients de l’Europe dans le confort d’un petit hochet accordé malhonnêtement par l’Etat français lui-même.
Les martiniquais souhaitaient plus d’efficacité dans la gestion leurs politiques publiques. Certains avides de puissance, d’argent et d’embourgeoisement y ont décelé l’opportunité de faire de cette concentration de « pouvoir local » un petit kalifa à leur gloire et au service de leurs clans.
Il n’y a que adneverbeen pour croire que cette assemblée n’a qu’à fermer sa gueule espérant que ça va durer toute la mandature … faut il que l’opposition soit molpi pour que ce rêve … cauchemar du peuple, se réalise !!!
Sur le sujet de cette tribune comme sur d’autres, on en revient toujours au même point. L’alimentation une fois encore des mâchoires du « piège à cons », de la petite guéguerre entre clans par le décompte des lignes consacrées dans la loi du 27 juillet 2011 aux prérogatives respectives de la présidence du conseil exécutif et celle de l’assemblée, tout comme cette guerre des chiffres concernant les finances de la collectivité. On chicane sur les chiffres, on divague, on extrapole, on manipule, on cherche à faire diversion, on escamote, on scotomise l’essentiel.
Car l’essentiel devrait être le bien public, l’intérêt général avant le souci des prérogatives des uns et des autres et des décomptes fastidieux pour savoir qui a « la plus grosse » de chaque clan. L’essentiel devrait être le désir de doter la Martinique d’une structure de gouvernance stable claire équilibrée sur le plan démocratique et avant tout incontestable légalement.
C’est loin d’être le cas en ce qui concerne cette CTM, de sa conception à son fonctionnement actuel, tout est flou, imprécis, sujet à division, à interprétation plus ou moins farfelue en fonction d’intérêts personnels qui n’ont strictement rien à voir avec l’intérêt général. Et cela jusqu’à la composition de la majorité composite qui en détient le pouvoir actuellement, fruit de compromis secrets et obscurs résolument contraires à l’exercice serein de la démocratie et du bien-être des martiniquais.
Et vous aussi Monsieur ou Madame l’élu(e) qui se cache derrière le pseudo d’« amertume », faites preuve de ce courage minimum pour dire clairement que le « machin » que vous avez contribué a créer ne fonctionne pas et qu’il faut le supprimer purement et simplement. Vous devez à vos électeurs et à nous-mêmes vos interlocuteurs sur PP ce minimum de franchise. On ne vous demande même pas d’aller jusqu’à avouer les conditions parfaitement contestables pour ne pas dire malhonnêtes dans lesquelles vous nous avez imposé votre regrettable « erreur ». Mais dites simplement qu’il faut supprimer cette CTM, parce qu’elle ne remplit pas les conditions d’un fonctionnement juste et équilibré de la démocratie et du pouvoir.
La CTM pourrait s’appeler « démocrature »
Si, même avec le regard d’un vieil ami du droit, on se donne la peine de relire les attributions du président de l’exécutif que notre ami HAD a bien voulu retranscrire plus haut, on ne peut qu’être circonspect quant aux objectifs réels poursuivis par les inspirateurs et les rédacteurs de la loi de 2011. Qu’avaient voulu les élus qui dirigent aujourd’hui et ceux qui aspiraient à le faire, et qui sont aujourd’hui dans l’opposition ? Qu’est-ce que les juristes leur ont concocté ppour leur être agréables?
Une première réponse est incontestable. Sauf une question de détail, comme le quantum de la majoration des élus du camp vainqueur, ils se sont entendus comme « larron en foire ». D’ailleurs, les oppositions portent sur les hommes, leur caractères, leurs insuffisances ou leurs déviances, pas sur les institutions qui les favorisent. Aucune critique du texte lui-même a été révélée et on s’interdit de contredire les critiques qui viennent d’ailleurs.
On se contente de dire que le président de l’assemblée n’a pas de pouvoirs, et on le plaint. Or c’est ce qui avait été prévu par tout le monde et qui est reproduit dans la loi. Pour preuve, aucune action pour excès de pouvoirs n’a été intentée contre le président du conseil exécutif.
La seule vraie limite à une possible dictature du pouvoir exécutif local est l’Etat, lequel peut intervenir quand il le souhaite. En une manière d’article 16 muet, comme celui de la constitution, si l’institution est bloquée. Le seul garde-fou est donc la démocratie française dont on sait les réticences de ses dirigeants à se mêler aux affaires des Martiniquais, hier du département et de la région, aujourd’hui de la CTM. Ils ont peur de l’accusation de « colonialistes ».
Un seul mot convient pour décrire la collectivité martiniquaise : « démocrature ». C’est un néologisme qui convient parfaitement à cette institution sans précédent. On a une grande démocratie, la France. Dans cette démocratie, un îlot institutionnel aux possibilités totalitaristes éprouvées : la CTM. Le contrôle de cette dernière, comme pour ses devancière (département et région), est un leurre. Au point de considérer comme du « pipi de chat » toute décision contraignante venant de l’Etat, de ses représentants ou de sa justice administrative, comptable et judiciaire.
Il est écrit que les délégations [qui peuvent être] accordées au président du conseil exécutif par l’assemblée de la CTM ressemblent à s’y méprendre au pouvoir des ordonnances accordé à l’Etat par l’assemblée nationale, selon certaines modalités. Sauf que celles-ci sont précisément définies dans le temps et qu’avant exécution elles font l’objet d’un vote. Tandis que la délégation de l’assemblée territoriale au président de l’exécutif est pérenne puisqu’elle court jusqu’à la fin de la mandature et que le président du CE ne fournit qu’un rapport en fin d’exercice. Le débat qui s’en suit n’est que de pure forme puisque les décisions prises auront été exécutées. Par ailleurs toutes ces délégations sont accordées au président du conseil exécutif et non pas au conseil exécutif qui garantirait le caractère collégial de l’exécutif, contrairement aux collectivités défuntes où le président assurait seul l’exécutif.
Il est écrit que l’exécutif ne « peut » (ce n’est pas une obligation ?) que « par délégation de l’assemblée », or il n’est pas prévu le cas où ces délégations ne soient pas accordées à l’exécutif. Devrait-elle alors exécuter elle-même ces actes exécutifs ?
Extraits de la septième partie du Code Général des Collectivités Territoriales. Livre II pour ce qui concerne la CTM. Quelques articles dont les béotiens du « président de tous les martiniquais », tout à leur pédagogie orientée et politisée avec des énumérations à partir des L 7224, ont soigneusement occulté :
Article L 7222-28 : « Le représentant de l’Etat dans la collectivité territoriale a la charge des intérêts nationaux, du respect des lois et, dans les conditions fixées par le présent code (Code Général des Collectivités Territoriales), du contrôle administratif. Dans les conditions fixées par le présent code, il veille à l’exercice régulier de leurs compétences par les autorités de la collectivité territoriale de Martinique ».
Article L 7222-29 : « Le représentant de l’Etat dans la collectivité territoriale est seul habilité à s’exprimer au nom de l’Etat devant l’assemblée de Martinique. Par accord du président de l’assemblée de Martinique et du représentant de l’Etat dans la collectivité territoriale, celui-ci est entendu par l’assemblée de Martinique. En outre, sur demande du Premier ministre, le représentant de l’Etat dans la collectivité territoriale est entendu par l’assemblée de Martinique. Dans les cas prévus aux deuxième et troisième alinéas, le président et les conseillers du conseil exécutif assistent à la séance ».
Article L 7222-30 : « Sur sa demande le président de l’assemblée de Martinique reçoit du représentant de l’Etat dans la collectivité territoriale les informations nécessaires à l’exercice de ses attributions. Sur sa demande, le représentant de l’Etat dans la collectivité territoriale reçoit du président de l’assemblée de Martinique les informations nécessaires à l’exercice de ses attributions ».
Article L 7222-31 : « Chaque année, le représentant de l’Etat dans la collectivité territoriale informe l’assemblée de Martinique, par un rapport spécial, de l’activité des services de l’Etat dans la collectivité. Ce rapport spécial donne lieu éventuellement à un débat en présence du représentant de l’Etat et du président du conseil exécutif ».
Ils dénotent en premier lieu ces articles, que le représentant de l’Etat français en Martinique n’a de comptes à rendre qu’à l’assemblée ; Il (le représentant de l’Etat français) est chargé en outre de « veiller à l’exercice régulier de leurs compétences en droit par les autorités de la collectivité territoriale de Martinique. Exercice régulier !!! Or, le président du conseil exécutif par son omnipotence peut être soupçonné d’exercice irrégulier de compétences qu’il ne dispose pas en droit.
Est-ce le caractère inconstitutionnel de la CTM vu d’un prisme légaliste franco-français qui permettrait au président du conseil exécutif de se « jouer » des articles modifiés du CGCT ? Ces articles ont été définis pourtant d’après la Loi du 27 juillet 2011, que l’intéressé a paraphé comme parlementaire.
« Pour ma part, je n’ai pas été lu pour remettre en cause le système actuel », « j’ai été élu pour faire fonctionner la Collectivité Territoriale de Martinique, le plus utilement », pérorait le futur président du conseil exécutif lors de la victoire de la liste hybride qu’il conduisait au deuxième tour des territoriales. Le moratoire réaffirmé sur les revendications indépendantistes qui date de 1999 avec la « déclaration de Basse-Terre », et le sentiment orgueilleux d’être le seul à pouvoir faire fonctionner l’institution CTM… avec les dérives que l’on connait.
L.G
Cher @Amertume. Nous apprendre qu’hadneverbeen soit d’une mauvaise foi phénoménale est loin d’être un scoop. En tout cas surement pas pour les habitués sur PP. Il peut cependant lui arriver d’être cohérent… en de rares occasions. Par contre s’en rendre compte demande un minimum de concentration. Par exemple, ces longues années à user les bancs de la fac pour le maigre résultat qui fait insulte à l’évidence, lui ont juste permis à faire usage de guillemets quand il utilise le mot « professeur ». Cela en dit long sur ses capacités d’apprentissage. Donc, ne soyons pas trop exigeant, il ne faut pas trop lui en demander en matière d’autonomie de la pensée. Vous pourriez être surpris d’apprendre, chère « tête pensante » qu’il ne siège probablement pas loin de vous sur les bans de l’Assemblée. Autant de probabilités qui ajoutées les unes aux autres sont loin d’être rassurantes. Allez rassurez nous, avouez que vous n’êtes que de simples posteurs… et surtout rien d’autre !
Une autre élue sous l’ancienne mandature, dont l’épaisseur de conviction le disputait à la pudeur d’un string brésilien, nous avait déjà passablement affolés, ça ne va pas en s’améliorant semble-t-il !
Je constate qu’un SEUL HOMME dirigeait EN FAIT , il y a de cela un peu plus d’un an , Conseil Régional et Conseil général à la Martinique et que cela ne gênait pas grand monde. Si certains politiques osaient exprimer en pleine lumière leur ressenti par rapport à ce mode d’exercice du pouvoir , les citoyens lambda avaient peine à le faire. Mais le mot « dictature » n’était pas aussi facilement lâcher.
Aujourd’hui , on crie à la « dictature » en droit et en fait du Président du Conseil Exécutif. On pourrait conseiller à tous les actuels (et futurs) dictateurs de prendre comme référence le régime politique martiniquais car il est sacrément économique et peu schizophrénique en matière d »‘idéologie officielle » :
- pas de terreur policière ( R. CONFIANT s’est retrouvé au poste de police car il avait « mal parlé » à un responsable politique de l’époque, qui avait beaucoup de mal, comme ses colistiers d’ailleurs, avec l’anonymat des participants aux forums internet traités de « lâches » à la moindre occasion)
- une pluralité de partis (on avait du mal avec la proportionnelle à l’époque et toujours maintenant. Cela semble génétique)
- pas de monopole de l’information, on en est même loin. ( non contents de pouvoir compter sur les médias officiels déjà très obligeants, ils étaient de surcroît financés par le pouvoir de l’époque)
- pas d’économie planifiée (difficile)
- une mise en tutelle par un Etat dominant ( particulièrement allergique à ce qui ne lui ressemble pas)…
Si le Président du Conseil Exécutif souhaite totalement contrôler le pays Martinique, on peut d’ores et déjà lui dire que son « approche totalitaire » a du plomb dans l’aile car non fondée sur les indispensables principes précédemment cités. .
Pour qu’une analyse politique (ou autre) puisse trouver preneur, il est indispensable qu’à la base, il y ait un minimum de finesse dans l’approche du sujet. Quand s’y mélangent joyeusement les genres, entre subjectivité et objectivité, je doute que cette analyse puisse marquer durablement les esprits. En tout cas, pas le mien.
Faux Madame ! Sans défendre le « rentier » du parti césairien, qui même s’il tirait certaines « ficelles » par élus interposés au C.G ne disposait ou n’avait pas l’illusion de disposer de tous les leviers d’un quelconque pouvoir local entre ces mains. Devrait-on vous rappeler que le C.G avait une présidente en « chair et en os », son propre budget, son bureau, son administration et ses prérogatives bien définies.
Sur PP, donc ici, à la veille des élections, il avait été éditée une tribune mettant en exergue le fait que l’ex Président du Conseil régional « MAITRISAIT » les 2 collectivités, Région et Département. Que donc, il allait de soi qu’il puisse VALABLEMENT prétendre à la présidence de l’Exécutif de la CTM. En dehors d’un intervenant et moi , PERSONNE ici n’avait commenté l’affirmation.
« En chair et en os » et EN ESPRIT, le Président du Conseil Exécutif est entouré de colistiers, qui se sont associés à lui de leur plein gré. Ces personnes sont-elles des « bwa- bwa »??? Si vous tenez à la croire, c’est votre liberté.
Si vous les considérez réellement comme tels, pourquoi ne pas vous adresser directement à elles, pour leur ouvrir les yeux? Ce n’est pas en tapant sur « leur tortionnaire » , que vous leur rendrez crédibilité et verticalité.
Si quelqu’un peut penser que le Président du Conseil Exécutif dispose de tous les leviers du pouvoir local, il est alors en pleine illusion . La considération que lui porte l’Etat français en posture de « service minimum » ( contrairement à ce qu’il réservait à la personne que vous désignez comme « le rentier » , qui avait/a un soutien évident des gouvernements en place) et les pouvoirs réels de l’intéressé accréditent du contraire . L’INTERDEPENDANCE des pouvoirs au sein d’une gouvernance de territoire n’est pas un vain mot et une simple vue de l’esprit.
Zazou,
Tu as oublié le contrôle la plupart des communes, de l’association des maires, de la Ville Fort-de-France, de la CACEM et celui avorté, de CAP NORD !
J’ai cru aller au plus rapide . J’aurais dû à vrai dire lister « les autres » , ceux qui n’étaient pas assujettis, cela aurait plus clair et somme toute très court.
Il est quand même bizarre dans ce pays que ce soit YLM que certains dénoncent de toutes les dérives et défauts qui soient finalement apte à apporter avec toute sa subjectivité, une analyse fine de ce qu’avaient prévu les élus. Plus fort encore, il ose faire une analyse de texte et en même temps rappeler la genèse de cette CTM . Il ne doit échapper à personne que les élus de l’assemblée et ceux du conseil exécutif sont de la même majorité. Pourquoi, devraient t-ils se faire la guerre? Sans doute pour satisfaire aux fantasmes de ceux qui auraient pu être au pouvoir et qui ne le sont pas et qui auraient aimé voir au sein de cette CTM, querelles, peaux de banane, blocages? N’est-ce pas les mêmes qui , ont cru bien faire en acceptant la prime majoritaire, taillée pour eux, pensaient-ils?
Si cette loi pour la mise en place de la CTM mérite, sans doute , des améliorations, nos élus, quels qu’ils soient, de quelque bord qu’ils soient, j’en suis sûr, ne manqueront pas, à la faire amender et améliorer! Dans l’état actuel des choses, ces critiques permanentes , me semble t-il , ont d’autres buts que la recherche d’une véritable amélioration ? D’autant plus que l’on sait que quelque soit le groupe au commande , je ne pense pas que les choses eût été différentes? Le souvenir de la bataille pour ou contre la prime majoritaire peut permettre à chacun , en toute objectivité et neutralité , avec du recul, imaginer ce que cela aurait pu être ? La nature faisant si bien les choses , elle a certainement effectué le rééquilibrage qui s’imposait, évitant sans doute à la Martinique d’autres problèmes ? Enfin, l’assemblée doit être séparée de l’exécutif, nous dit-on, sans doute? Mais, il me semble infantile de croire qu’une assemblée et un exécutif de la même majorité ayant uni leur force et décidé de travailler ensemble puisse interdire des groupes de travail entre ces membres pour réfléchir et analyser les avis de chacun , avant la décision collective finale où tout le monde aura participé pour assumer, ensemble, devant le peuple…
Dans ce pays où les amalgames sont vite faits, mon commentaire, n’est pas sur la légalité ou non de la CTM . Je ne suis pas juriste. Je crois simplement que dans l’état actuel des choses, avec la disparition des conseils général et régional, la simplification, la réduction du gaspillage , une lisibilité des actions etc…La volonté affichée depuis très longtemps ds élus pour arriver à cette CTM, le législateur a compris le but recherché et a donné son accord pour cette mise en place!Fallait-il renoncer? Donnons lui du temps ! Le temps, ce n’est pas rien! Votez en 2010. Les élus ont voulu plus de temps et cela leur a été accordé. Cinq ans! Regrette t-ils de n’avoir pas demandé davantage?
Certaines vagues de vérités mais malheureusement noyées dans un océan de naïveté dans ce post. Preuve s’il en est que le « piège à cons » fonctionne à plein tube, hélas ! Mais malgré toutes les évidences, dieu que c’est beau, que c’est frais… l’espoir !
Ne commettez pas une énième fois cette sempiternelle erreur de croire que le problème est institutionnel … les hommes font les lois et, pas le contcontraire…chacun ajoute un esprit à ces lois à sa convenance.Soit on organise à risque et péril une pression populaire pour contraindre l’exécutif à plus de mesure ou soit on se tait à tout jamais !!!
Il y a tout de même un moyen pour le président de l’Assemblée de sortir par le haut d’une situation qui ne fait que le ridiculiser:
sortir bruyamment de l’attelage en emmenant avec lui ses élus….et dénoncer cette affaire lors d’une conférence de presse.
…et peut être précipiter la chute à venir de ce château de cartes biseautées.
ça aurait de plus l’avantage de mettre la pression sur les gens de droite, qui devraient justifier leur maintien dans ce machin malodorant.
Courage mon ami Claude !! c’est le moment où jamais !
JV
Stairway to heaven…lift to hell.
Très significatif de l’intérêt et de la détermination que porte l’une des mâchoires du « piège à cons » pour la résolution des problèmes qui empoisonnent au quotidien la vie des martiniquais , les voilà en train de focaliser, empêtrés depuis quelques jours tous sites dédiés confondus, sur une vulgaire et indécente affaire aux relents de caniveaux à propos d’ascenseur. C’est encore à ces moments là, jusqu’en leurs luttes intestines que l’on mesure l’épaisseur de conviction ainsi que l’extrême utilité de nos amis indépendantistes plus que jamais défroqués en la circonstance. Un peu de décence chers amis, pour d’aussi basses destinations, laissez tomber les ascenseurs, prenez de préférence l’escalier.
je lis ici dans les posts de beaucoup de gens que nous serions en dictature
Aussi ai je cherché la définition de LA dictature, et toutes se résume à celle ci
« La dictature est un régime politique ARBITRAIRE et COERCITIF dans lequel TOUS LES POUVOIRS sont concentrés entre les mains d’un seul homme, le dictateur, ou d’un groupe d’hommes (ex : junte militaire). Le pouvoir n’étant ni partagé (pas de séparation des pouvoirs), ni contrôlé (absence d’élections libres, de constitution), les libertés individuelles n’étant pas garanties, la dictature s’oppose à la démocratie. Elle doit donc s’imposer et se maintenir par la FORCE en s’appuyant sur l’ARMEE, sur une MILICE, sur un parti, sur une CASTE, sur un groupe RELIGIEUX ou SOCIAL. »
donc en résumé, les commentaires sont exagérés et deviennent donc insignifiants.
Des enfants gâtés qui n’ont aucune préoccupation, de celles du reste du monde en ces temps préoccupant de montée du racisme, des nationalismes, de l’incapacité des politiques à changer le dictat de l’élite, du populisme, de l’augmentation de la misère, de conflits, de terrorisme et qui s’amusent, jouent avec des mots.
Un îlet de 400 000 habitants sous une tutelle complète ,qui ne dispose d’aucun pouvoir réel: police, défense, justice, monnaie, etc..
donc amusez vous, dansez, sautez, gesticulez….ON s’occupe de TOUT.
Azipipi…..à gauche….à droite…..lévé lanmen anlè……kriyé, kriyé, kriyé, kriyé !!!
Donc ti sonsson nous revient dans un « vrelliel monte « digne de Kassav ça fait du bien .Je partage son indignation sur « ,les ichs telga compradores et autres pièges à cons « ,débités en boucles a chaque rubrique par des posteurs en mal d’arguments.
Bientôt un an …attendons le premier bilan sur la situation économique le tcsp l’évolution sociale etc …et, on jugera !
Faut-il qu’il y ait à ce point le feu au lac, au sujet de cette tribune, pour que la meute toute entière des préposés aux basses besognes surgisse du bois. Tous les spécialistes de la diversion et de la mauvaise foi arrivent à la rescousse pour soutenir les pas chancelants du soldat Hadneverbeen. Et bien évidemment, comme d’habitude, nous n’échapperons pas aux polémiques stériles autour des définitions du dictionnaires chères au psychiatre porte-clefs, dont la légendaire et obsessionnelle psychorigidité reste remarquable quel que soit le pseudo sous lequel il se cache, pas plus qu’aux chicaneries tant misérables qu’approximatives autour du choix du juste mot de tel autre de ses avatars… bref l’apanage habituel des ridicules petits soldats de la cause entre mauvaise foi patente et fanatisme exacerbé. Finalement ils feraient mieux de tous retourner à leurs glorieuses histoires d’ascenseur, l’absurde tout autant que le ridicule leur va si bien. Et puis il y a aussi les lâches à la mémoire courte, les suceurs de roues qui hier encore se faisaient vilipender par tel ou tel autre, et qui aujourd’hui cherchent à prendre le train en marche du piège à cons, la langue pendante, courbant plus que bassement l’échine pour mieux faire allégeance.
Me reviennent soudain à l’esprit les paroles de cette chanson de Mylène Farmer :
« La Nature est changeante. L’on respire comme ils mentent. De façon ravageuse … Fuck them all. »
♪♪ Heureusement, il y a Moïse, Moooïse ! ♪♪
Avec sa farmeuse culture !!!
Idées courtes et cheveux longs disait l’autre… mais ça, c’est parce qu’il n’avait encore croisé votre flamboyante tignasse, Had. Aussi fournie en dehors qu’en dedans !
On se rend compte que certains ne se contentent pas seulement de faire des commentaires et donner leur avis sur un point ou un autre .Ils se bercent dans l’illusion qu’ils sont des omnipotents, omniscients et laissent transpirer une forme de supériorité écrasante sur d’autres posteurs qui devraient , pensent-ils, « aller se faire voir ailleurs ». Pourtant, c’est grâce à ces posteurs de faible importance que leur existence est maintenue et mise en avant…..
Le voilà, notre problème ….
» Pourtant, c’est grâce à ces posteurs de faible importance que leur existence est maintenue et mise en avant…..
Le voilà, notre problème …. »
Cher Nicolas, je rejette totalement cette assertion prétendant qu’il y aurait de faibles de de forts posteurs , cela n’est pas juste . Il n’y a que des personnes ici qui donnent leurs points de vue quelque soit le mode et la manière de s’exprimer . Dire que d’autres posteurs implicitement supposés forts, c’est justement laisser croire qu’il y aurait de fait une supériorité entre celui qui s’exprime aisément est celui qui s’exprime sans ambages mais pourtant explicite dans son propos.
Quelque soit la capacité des uns ou des autres , nul ne doit se sentir gêné ou sous-estimés par discours ronflants de ceux qui se croient comme vous dites qui laissent transpirer une forme de supériorité écrasante sur d’autres posteurs.
Tous quelque soit notre capacité d’analyse , de rédaction de commentaires doivent se sentir comme tous les autres , pas plus, pas moins que tout le monde ici. Ceux qui sont dans l’ostentation et l’infatuation le sont pour leur misère morale . Prière de les considérer comme n’importe qui , car nul individu n’ est supérieure à un autre ,quelque soit ce qu’ils insinuent ou donnent à penser.
On soutient qui nous ressemble, ce n’est là que justice et charité bien ordonnée. La noblesse d’âme se rassemble tout autant qu’elle se ressemble et sait se reconnaître… naturellement. » Why, revenge! The villainy you teach me I will execute, and it shall go hard but I will better the
instruction ».
Je suis sûr que tu ne parles pas de Moïse P.A.C !
Bien sûr que non Had ! Oseriez-vous insinuer que notre ami Nicolas serait si lâche, insignifiant et pleurnichard, qu’il n’oserait même sous anonymat citer nommément un contradicteur indésirable à ses yeux ? Je vous trouve féroce dans votre jugement. Non je suis certain que nôtre ami n’est pas tel que vous le décrivez, je crois tout au contraire que nôtre ami Nicolas est franc, sincère, loyal et direct, avec de surcroît une grande noblesse d’âme naturelle comme celà n’a de cesse de sourdre dans chacune de ses interventions.
Allez à l’essentiel, définissez carrément le profil des posteurs ainsi que le type de commentaire qui vous auraient l’heur de vous plaire, nul doute que la modération informée par vos soins, aura l’extrême obligeance ainsi que la sagesse de se plier à vos exigences. Dans le cas contraire vous aurez toute latitude et justification pour créer votre propre site et imposer votre dictât selon vos propres convenances et désiratas. En attendant souffrez d’être contrarié, frustré, complexé, par les commentaires des uns et des autres, et consolez vous en sachant que par avance, ma compassion vous est toute acquise.
EILEY, en lisant votre commentaire, je vois que nous sommes tout à fait d’accord sur ce qu’il convient de faire, l’attitude à adopter et l’esprit qui doit nous animer dans nos commentaires. Je ne considère pas qu’il y ait de personne supérieure à une autre. Sinon, à quoi serviraient les luttes contre toutes les injustices menées par d’autres et de tout temps? Cependant, si nous, vous et moi et d’autres encore , attachent de l’importance au respect de nos semblables, il en est d’autres, malheureusement, qui sciemment, passent leur temps à mépriser ou stigmatiser parce qu’ un commentaire ne leur convient pas ou révèle une vérité certaine qui les dérange!
Mais, voyez vous, je reste persuadé que nous sommes sur la même longueur d’onde et que nous portons en nous la fibre des gens éduqués et qui font du respect d’autrui et de leurs idées même si elles sont différentes des nôtres , l’essentiel de leur philosophie et manière de se comporter! Et… nous ne partageons pas! Et… vous n’êtes pas d’accord avec moi sur un commentaire mais, contrairement à d’autres, vous avez porté vos arguments sans pour autant m’interpeller avec condescendance et mépris…