Politique | Une partie en plusieurs actes se joue autour de la désignation du candidat de la droite aux législatives sur la circonscription Sud de la Martinique. Pas toujours compréhensible pour les observateurs non avisés.
Premier acte. Ce week-end, les Républicains Martinique annonçaient en grande pompe la désignation de Gabriel Lagrandcourt comme candidat à la députation sur la circonscription Sud. Sylvia Saithsoothane était alors présentée comme la suppléante de ce dernier.
Second acte. Changement de stratégie le lundi 10 janvier 2017. Gabriel Lagrandcourt et Sylvia Saithsoothane annoncent tous les deux s’être entendus sur une inversion. La conseillère exécutive sera la titulaire, l’ex-président des républicains Martinique sera son suppléant. A quoi est du ce changement ? Officiellement, pour les deux élus, Sylvia Saithsooothane aurait murement réfléchi, et pris en compte les arguments militant en faveur de sa plus grande notoriété. Dans une autre version, moins publique, sa décision aurait été « aidée » par certains de ses alliés MIM à la CTM, désireux de « punir » le député sortant Jean-Philippe Nilor pour sa participation aux grandes manoeuvres du G20 en 2015. Sylvia Saithsoothane bénéficierait donc des voix de la droite, mais également d’un soutien « an ba fey’ de militants du MIM proches d’Alfred Marie-Jeanne.
Troisième acte. Mais au sein de Les Républicains Martinique, les choses ne sont pas si simples. Interrogé par Martinique Première, Fred Michel Tirault annonce que les instances de son parti devront se prononcer sur cette nouvelle version, Sylvia Saithsoothane n’étant pas militante du parti.
Un dossier dont les prochains actes seront à suivre de près. Au-delà de son volet lié à la véritable guérilla interne qui se joue au MIM, il touche aussi au leadership de la droite en Martinique. Yan Monplaisir n’a pas fait connaître sa position dans ce délicat dossier. L’élu qui ne s’est pas non plus prononcé sur sa propre candidature sur la circonscription Nord de la Martinique.
@polpubliques
Yo divini fou an péyi ta la.
Quel spectacle honteux !!!????
Sé vraiment an grand sanblé pou ri.
Quels qu’ils soient…on s’en fout, à la limite.
Ce qui compte, est que ces « messieurs-dames » qui luttent pour le « pouvoir » de représentation populaire, s’élèvent à la hauteur des attentes légitimes des citoyens, et préparent un avenir au pays.
Ils prétendent tous en avoir les compétences.
Qu’ils le prouvent, tous autant qu’ils sont.
Qu’enfin, ils nous surprennent !
C’est vrai que cet incident confirme le probleme de leadership que connaît actuellement la droite martiniquaise.
Mais le fait de procéder à une inversion entre deux personnes de même sensibilité politique, et toutes deux d’accord, n’a rien qui mérite de grandes alarmes.
Maumau tes contorsions intellectuelles méritent le détour … à quel âge décideras tu à penser par toi même ? Ton âge se me semble devrait déjà amener la raison !!!
@ LAOUCHEZ MAURICE
Si vous voulez mon avis, l’alarme est en train de retentir: le fait qu’une telle polémique puisse faire la une, et fasse débat, le prouve amplement.
Mais enfin !
Le projet est-il uniquement de se positionner pour un accès à des responsabilités qu’aucun n’est capable de véritablement assumer?
Que proposent donc ces personnes de droites, de gauche, du MIM, du PPM, etc., etc. ?
Vous le savez, vous ?
Concrètement ?
« Gran sanblé pou ba payi-a an chans »…ou bien « pou ba mwen an chans trapé an lemploi politisyen ki stab é bien payé (ritrèt a deputasyion-an pas mal non plis), en vous remerciant m’sieurs-dames, d’avoir voté pour moi ?
Je dirais: « zatiz zekouestione »…au point où on en est.
Bien que je déplore cet incident, pour info,
Saithoothane est cadre supérieure de l administration et son suppléant cadre supérieur, donc , je ne vois pas de quel emploi stable et bien payé vous parlez? Ce sont des gens qui ont faits des études et pour qui faire de la politique c est perdre de l argent contrairement a ce que vous marquez.
« Pour eux faire de la politique c’est perdre de l’argent ». Je ne sais pas si on doit en rire ou en pleurer quand on lit celà. Sérieusement vous y croyez ?
on mélange tout,
les « anonymes » de la politique sont les plus nombreux, 600 000 élus pour moins de mille sénateurs et députés
quand on voit le nombre de conseillers municipaux qui sacrifient leur vie de famille, leurs loisirs, leur entreprise, je pense pas que c’est ainsi qu’ils deviendront riches
http://droit-finances.commentcamarche.net/faq/22157-salaire-d-un-conseiller-municipal-montant-de-l-indemnite
De toutes les façons, il faut bien que quelqu’un le fasse ce boulot, on ne peut pas à la fois critiquer sans cesse les élus et ne pas mouiller son maillot si il est si facile de gagner de l’argent en politique.
Sans doute que la plupart ont foi en leur engagement politique, et œuvrent en ce sens.
Se sont les « petites mains » qui, à un moment donné, se rendront compte de l’abus de confiance dont ils ont fait l’objet, qu’ils n’ont été que les instruments ayant permis à d’autres, plus malins, d’accéder aux fonctions (rares) convoitées.
On tente sa chance, on rentre dans le circuit.
Avec la bonne rhétorique, ça peut le faire…
La vraie politique, c’est le citoyen qui doit s’en emparer.
En forçant ceux qui sont aux commandes, d’agir.
Exemple: La Martinique et son cauchemar automobile ?
Facile.
Tout le monde arrête d’un coup d’utiliser la sienne.
Les grèves, on sait faire, non ?
Faisons celle de l’automobile, jusqu’à ce que soit mis en chantier un vrai (et gratuit) réseau de transport en commun écologique.
Mais qui, avec le confort que procure l’usage d’une telle prothèse (l’automobile), fera le premier pas ?
Personne (pas, en tout cas, ceux qui en possède une).
On a, en fait, que les politiciens que l’on mérite.
Ce sont avant tout les citoyens « qui doivent faire le boulot », comme dit Justina :).
Les politiques suivront…ils sont comme l’intendance.
« Mouiller sa chemise » implique des sacrifices que le citoyen lui-même ne consent pas.
A l’image de se dernier (qu’il représente, finalement), le politicien n’en fera pas plus.
La balle est dans le camp de ceux qui votent (c’est à dire: nous).
Si nous ne sommes pas conscients de là où est notre véritable intérêt (en même temps, tout est fait pour que nous ne le soyons pas), rien ne changera, bien au contraire: on s’enfoncera un peu plus dans un marasme dont la nature létale aura raison de tous (et de tout), partout.
C’est l’affaire de la paille et de la poutre. Rappelons que Daniel Chomet, avait à peine obtenu la majorité dans son propre parti alors qu’il était le seul candidat pour la circonscription du nord. C’est qu’en réalité Nestor Azérot est depuis le départ, le candidat du maître de céans. Comme Nilor pourrait l’être an ba fèy. C’est peut-être pour ça qu’on lui aurait opposé un si gentil adversaire.
Le MIM vit bien ses dernières années. Nilor aurait pu incarner la relève mais vu le sort qui lui est réservé, il ferait mieux de quitter ce vieux parti