Publi-Information – Communauté de l’Espace Sud de la Martinique | 3 questions à Boris Pétricien, directeur de la « SPL », Société de Gestion des Equipements du Sud (SOGES)
En effet, l’Espace Sud a depuis le début de l’année prévu une nouvelle organisation de la gestion de la restauration scolaire en prévoyant de confier à une Société Publique Locale (SPL) la gestion déléguée de ce service. Les tarifs sociaux de la cantine resteront à la rentrée de septembre 2017 inchangés. Les parents pourront venir payer leur frais de restauration scolaire au même endroit, à la zone industrielle de Cocotte à Ducos.
Vous dites qu’une SPL prendra le relais de la restauration scolaire, dites nous comment fonctionnera cette structure et ce qui changera à la rentrée de septembre ?
Selon la loi du 28 mai 2010, une société publique locale est une société ou les actionnaires sont à 100% des collectivités publiques ou leur groupement, et qui travaille exclusivement pour ses actionnaires. Cette société est attributaire de contrat de services sans mise en concurrence de la part de ses actionnaires. Toutefois, la SPL doit respecter les règles de la commande publique pour la réalisation de ses besoins et de ceux de ses actionnaires.
Pensez-vous que cet imbroglio juridique pour la DSP de la restauration scolaire est maintenant terminé, cette SPL apportera-t-elle une certaine tranquillité dans les cantines du Sud ?
A priori, cela devrait être le cas si la SPL créée par la Communauté de l’Espace Sud devient prochainement l’attributaire officiel de la nouvelle délégation de service de la restauration scolaire.
Cela voudra signifier que les élus du sud ont fait le choix de reprendre durablement la main sur leur restauration scolaire intercommunale.
Les élus reprennent en charge la gestion de la restauration scolaire. Bonjour la re-fonctionnarisation des cantines, bonjour les grèves sans prélèvements sur les salaires, comme à Fort-de-France.
Retour à une cuisine locale ayant du goût avec des produits locaux ayant un rôle éducatif dans une île où les gens se gavent de pizza, de fast foot, et produits importés, c’est le retour des traditions, des fruits de saisons, Dans une petite île,c’est un non sens que t’avoir cédé à cette tendance d’une cuisine industrielle . En France beaucoup de villes inversent le mouvement et reviennent aux cuisines municipales De plus celui va dans le sens du développement durable, des avantages des circuits courts pour les producteurs locaux. C’est d’ailleurs ce qui a souvent incité ailleurs à cette re municipalisation de larestaurations, donc bravo. Le surcoût éventuel, ce qui reste à voir, repart dans l’économie locale donc pas d’arguments valables à objecter. Le reste n’est que problème de gestions humaines.
à lire à ce sujet
http://www.pourlesnotres.fr/2017/06/remunicipalisation-comment-villes-et-citoyens-tentent-malgre-lausterite-dinventer-les-services-publics-de-lavenir/