La parole raciste extériorisée fait souvent l’objet de réserves et de minimisation, de la part de ceux-là même qui pourraient en être les victimes : « c’est de la manipulation politique pour masquer les vrais problèmes », « si elle (dans le cas de Christiane Taubira) ne menait pas une telle politique elle ne serait pas ainsi attaquée », ou encore « il nous faut arrêter de nous victimiser, tout n’est pas racisme »…
Mais l’acceptation et la banalisation conduisent plus souvent à l’arbitraire qu’à l’apaisement. Les dominicains d’origine haïtienne en font l’amère expérience, et payent aujourd’hui le prix du laisser-dire et du laisser-faire en matière de racisme. Eux qui le côtoient quotidiennement de la part de certains de leurs compatriotes de la population « blanche » de République dominicaine, et dans le silence de la majorité.
Peur de l’autre, banalisation du racisme, arbitraire d’Etat
En privant de sa nationalité une jeune Dominicaine de parents haïtiens qui voulait faire reconnaître son acte de naissance, le Tribunal constitutionnel dominicain a rendu une décision d’un arbitraire digne des lois anti-juifs dans l’Allemagne des années 30, et qui fait désormais jurisprudence. De 250 000 à 450 000 dominicains d’origine haïtienne pourraient être concernés par cette nouvelle règle, qui fait que tous les enfants nés de parents étrangers depuis 1929 seraient déchus de leur nationalité dominicaine. Une règle qui concerne essentiellement les descendants d’haïtiens, pays avec lequel la république Dominicaine partage la grande ile d’Hispaniolia.
Sous couvert de « régularisation » des immigrants, la République Dominicaine s’apprête à créer une population de centaines de milliers d’apatrides (ni Dominicains, ni Haïtiens), confrontés à de grandes difficultés. Une situation qui « inquiète » les instances régionales et internationales, qui menacent le pays – sans résultat pour l’heure – de sanctions économiques et politiques.
L’Etat de Droit, on le voit, n’est ni une garantie suffisante contre l’arbitraire, ni même une situation immuable. Et quand les changements culturels – tels que celui qui transforme lentement la France – sont en marche, et qu’ils ne rencontrent que les peurs, qui sait à quoi devront s’attendre demain les minorités d’ici et d’ailleurs.
@francksrr @polpubliques
il faut balayer devant sa porte et arrêter de donner des leçons aux autres .
si en France l’on a constaté des paroles et écrits racistes et xénophobes contre les noirs et les minorités
si à ST Domingue , c’est le cas contre les haïtiens et qu’ils représentent une minorité différente des autres Dominicains
A la Martinique , et depuis des décennies , certains , bien introduit dans le pouvoir économique , intellectuel, journalistique et syndical se sont permis et se permettent aujourd’hui de diffuser des paroles racistes et xénophobes contre la minorité blanche .
- « métropolitains , faites votre valise pendant qu’il est encore temps » C D 1980
- « les envahisseurs » thème de campagne du PPM années 1980
- koké ich béké 2009
- « an band volés nou ké fouté yo déwo » G JH 2009
- « le blanc métropolitain qui pue » C C 2009
alors messieurs les nazillons tropicaux , donneurs de leçon , commencez par balayer devant votre porte, et ensuite vous pourrez parler.
Péplito,
J’aimerais vous poser une question. Vous êtes-vous interroger une seule fois sur le nombre de fois que les martiniquais se sont trouvés face à des propos racistes dans leur propres pays prononcés soit par des français de France installés ici ou des békés nostalgiques de la période esclavagiste qu’ils portent encore dans leurs gènes pour beaucoup? Quand vous aurez mené cette enquête et surtout publié les résultats, vous pourrez attendre de ma part une considération éventuelle de votre observation. Pour l’heure, vous n’arriverez pas à me persuader que les quelques exemples que vous faites passer pour une généralité sont de nature à minimiser la grossierté du racisme ambiant en France. La balance est très déséquilibrée, n’est-ce pas. A ma connaissance je n’ai jamais eu entre les main les résultats d’un sondage me permettant de lire que 63% des martiniquais nourissent un racisme anti blanc…
« Invitées à se situer sur l’échelle du racime, près
de 9 % des personnes interrogées se disent “très
racistes”. La Belgique arrive largement en tête,
avec 22 % se déclarant “très racistes”, suivie par
la France (16 %) et l’Autriche (14 %). Si l’on ajoute
les personnes se declarant “plutôt racistes”, ces
trois pays ont les taux de racisme les plus élevés,
avec respectivement 55 %, 48 % et 42 %. Les
pays qui comptent la plus faible proportion de personnes
se déclarant “très racistes” sont l’Espagne
et l’Irlande (4 %), puis le Portugal (3 %), le Luxembourg
et la Suède (2 %). Ces données sont tirées du site « Racisme et xénophobie en Europe ».
Ramsès
Pépito a parfaitement raison nous ne sommes pas les plus corrects au monde. Je suis entièrement du même avis que Pépito pourquoi ? Parce que nous savons crier contre le racisme anti-noir venant des blancs c’est bien, mais le problème en Martinique c’est combattre le racisme par du racisme. Il est certains que tous les noirs ne sont pas dans cet état d’esprit mais, également tous les blancs ne le sont pas non plus.
Mais quant une masse dans la rue cri des mots anti-blanc avec une tel véhémence en ajoutant la haine, si ce n’est pas du racisme c’est quoi ?
Quant dans un congrès des élus martiniquais régi par une loi on voit et on entend la réalité des cinq résolutions dans lesquelles le racisme devient la logique politique il y a de quoi devenir dingue. Selon ces élus du « peuple » Les postes d’enseignants doivent être réservés uniquement qu’aux martiniquais de souche. Ce qui veut dire que les métropolitains français blancs ne peuvent pas y accéder, c’est du racisme car, l’Africain français noir accède sans discussion, c’est discriminatoire et raciste.
Ramsés ou la stigmatisation à sens unique..
Ramsés dit n’importe quoi !Déjà, si par malheur un « Français de France » ( déjà c’est du racisme sinon de la xénophobie de dire cela , comme si un « Français de France » disait d’ un Martiniquais, « Français de Martinique »?) ou un « Béké nostalgique » tenaient des propos racistes vis à vis de Martiniquais dans la rue…je ne donnerais pas cher de leur peau!Lynchage assuré. Publiquement ou en société : procès à tous les coups! Non en Martinique les vrais racistes se taisent et le racisme est hypocrite..comme partout dans le monde, depuis toujours et encore pour toujours malheureusement.
Voir le racisme uniquement – que- dans certains pays ou qu’à sens unique est malhonnête. Le racisme existe partout aussi dans le reste de la Caraïbe et en Amérique du sud près de chez nous.
On semble le découvrir à Dt Domingue pourtant…il est bien présent à Cuba (n’importe qui peut taper sur google – Discrimination des noirs à Cuba- et voir la triste réalité), et en Dominique (Caraïbes parqués). A Tinidad les noirs et les Indiens se détestent et se combattent : c’est pas du racisme?
Que dire des immigrés dans les Emirats arabes unis (70% de la population) mais considérés comme sous race, exploités et corvéables à merci? Et le sort des femmes Philippines à Hong kong? Et le sort des noirs en Mauritanie, au Soudan, en Libye, en Egypte, au Pérou, en Equateur, au Venezuela, au Brésil ? Tutsis contre Hutus au rwanda, c’est quoi? Etc..etc..etc..
L’homme est un animal féroce et stupide et il le restera toujours, c’est comme cela. Mais cela n’empêche nullement chacun de ne pas condamner l’autre pour sa simple différence. Car on peut agir individuellement en toute liberté pour se différencier de la meute: conscience et libre arbitre. Le reste n’est que bla bla bla.
Pepito…
Pour augmenter ta culture dans notre Pays Martinique, Je te recommande un ouvrage très instructif…
(« La Fracture coloniale » de Pascale BLANCHARD… Nicolas BANCEL… Sandrine LEMAIRE… ») ILS sont tous: des BLANCS de France…???
- Et seulement ensuite tu viendras nous donner des leçons de RACISME…???
- A Paris et ailleurs dans la France… tiens à RODEZ dans l’AVEYRON… « tu diras à tes compatriotes de ne pas être raciste…??? »
Celui qui a l’occasion voir une carte d’identité de Saint-Domingue, il comprendra de suite qu’il y a comme un vent de racisme. C’est bien nous sommes caribéen soit mais ! Attention, nous faisons parti du moins associés à une structure de la caraïbe, la prudence est recommandée. Le racisme existe très fortement chez surtout les latinos oui, nous les aimons, nous estimons être frère esclave; pourtant ceux qui tiennent l’économie et la politique sont également des descendants esclavagistes, donc le racisme est omniprésent dans cette caraïbe qui fait rêver . Ne vous y trompez pas. Ne confondons pas des pays de la région ou les fils d’esclave tiennent le pouvoir politique et économique. Nous insérer dans la caraïbe oui mais !
les mêmes causes produisent les mêmes effets: la société coloniale d’habitation basée sur l’esclavage, la racialisation et l’ échelle colorimétrique.
Ici le système législatif français a pu « calmer « quelque peu les agissements des blancs et mulâtres, sans plus, mais c’est surtout l’éducation des noirs leur faisant accéder à des postes et métiers où ils sont moins ou pas dépendants dépendant des classes mulâtres et békés qui a changé la donne: artisans, entrepreneurs, professions libérales, fonstionnaires, ce qui a entrainé ensuite leur entrée dans la politique et leur élection comme maires, députés, ect.
N’oublions pas que chez cela était réservé aux mulâtres et aux békés
La fin de la canne y a contribué, la banane permet toujours une forme de paternalisme du béké sur fond de chantage à l’emploi.
Mais ce racisme existe dans les Antilles selon la minorité et ou majorité « ethnique » détenant le pouvoir économique et ou politique: Puerto Rico, Haiti, Saint Domingue, Martinique, Saint Bart, etc…
Rien de plus.
Gardons de donner des leçons facilement pour évacuer ce qui se passe chez nous.
Par contre, condamnons cela là bas et ici.
Hi, Hi…très comique!!!
Dès qu’on parle de racisme, il y en a toujours un qui vient dire « oui…mais il y a du racisme anti-blancs… on ne nous aime pas…. » « Ce sont eux les vrais racistes… » Et ceci, à tous les coups….
Il faut alors TOUJOURS rappeler que la notion de racisme inclut une notion de SUPERIORITE. Donc, quand on dit « Je n’aime pas les rousses », si on est blonde, on ne fait pas du racisme mais de la DISCRIMINATION. Les deux sont aussi bêtes et aussi condamnables l’un que l’autre.
Quand M. RAMSES va me trouver l’Antillais qui a, par un regard ou un propos, montré à un Blanc qu’il lui est supérieur, alors là, on pourra parler de racisme!!
Sinon, je pense sincèrement que nous nous trompons tous! Le vrai problème n’est pas lié à ces prétendues races, qui n’existent nullement, mais uniquement à l’économie. On n’aime pas les pauvres et c’est tout.
Le FN ne dira jamais rien aux émirs arabes ou autres cheiks qui viennent dépenser leur argent dans les beaux quartiers ou en rachetant des hôtels et immeubles rue de Rivoli.
Le Qatar est bien peuplé d’Arabes et pourtant on n’entend jamais aucun propos sur les Qatari qui achètent des clubs de foot?
Je crois que s’il existe un seul Haïtien riche, qui a fait fortune en République Dominicaine et qui possède un ou deux hôtels, la loi ne s’appliquera pas à lui… Chiche!!
Le racisme, comme la discrimination religieuse cachent souvent des raisons purement économiques. La vraie discrimination est là ! La République Dominicaine s’est enrichie grâce au tourisme et aujourd’hui, elle en a marre de tous ces pauvres qui ternissent son image de nouvel eldorado caribéen. Il faut trouver un moyen de les faire partir : et hop!!!
Quelle tristesse!