Tribune – Pierre-Alex Marie-Anne - La reconstruction du lycée Schoelcher sera t-elle la pierre tombale de la Région ? C’est la question qu’on peut légitimement se poser tant les nuages s’accumulent sur cette opération.
D’abord sur le choix initial du lycée de transit ; c’est peu de dire qu’il a été décidé avec une grande légèreté : contre l’avis de la Communauté scolaire qui préconisait l’installation d’un lycée de transit modulaire à proximité de l’actuel Lycée, associée à la démolition- reconstruction progressive sur place de ce dernier ; sans les études techniques préalables, notamment de résistance eu égard à la nature du sol , indispensables et surtout sans tenir compte des conditions d’accès rédhibitoires, dans cette zone particulièrement dense et enclavée, pour le millier d’élèves, professeurs et parents appelé à le fréquenter ;
le résultat de cette grossière erreur de jugement, c’est cette envolée exponentielle des coût dont nul ne peut prédire où elle s’arrêtera : on parle déjà de 40 millions , en estimation basse, pour la mise aux normes de l’ancienne maternité Victor Fouche auxquels il faudra bien sûr ajouter le coût de la reconstruction du Lycée définitif , situé boulevard R.Attuly ,qui bien que dépourvu des appuis parasismiques susceptibles de garantir sa pérennité en cas de séisme majeur ,avoisine aujourd’hui, au stade prévisionnel, les 60 millions , soit globalement pas moins d’une centaine de millions d’euros , au minimum.
Pour ce qui est du coût final ,il faudra tenir compte bien sûr de l’actualisation incessante des prix, rendue nécessaire par le retard de démarrage du chantier principal et des dérapages régulièrement observés dans la réalisation de tous les travaux publics dans notre chère , très chère Martinique.
On serait pris de vertige pour moins que cela , car une fois de plus c’est le contribuable martiniquais qui fera les frais de ces errements.
Mais il ya mieux ou plus exactement pire : il est pratiquement acquis , vu l’état actuel du bâtiment, que ce Lycée de transit , dont la livraison est repoussée d’ année en année depuis 2012 , ne sera pas davantage prêt pour la prochaine rentrée scolaire.
Il ne suffit pas de prétendre le contraire dans une émission télévisée ,complaisamment orientée, pour que cela devienne une réalité ; la Martinique n’est pas la CHINE où les gouvernants peuvent se permettre de faire travailler des équipes de trois –huit , 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 ,dimanches et jours fériés compris, pour tenir des délais réputés incompressibles .
C’est se moquer de l’opinion publique que vouloir faire accroire que dans les cinq mois à peine de jours ouvrés ( dont un de congé annuel ! ) restant à courir avant la prochaine rentrée scolaire il sera possible de livrer ce bâtiment de transit terminé et complètement équipé pour accueillir dans de bonnes conditions les élèves du Lycée Schoelcher.
Une telle affirmation relève de l’imposture qui en dit long sur l’esprit de dissimulation et de manipulation , qui règne dans certaines sphères dirigeantes.
Que décidera alors la Direction de cet établissement secondaire confronté au cruel dilemme qui se profile ? Se résigner à déménager en cours d’année scolaire ,au risque de perturber fortement le travail et les résultats des élèves ou rester, vaille que vaille, une année de plus dans ce lieu à haut risque , en priant le ciel – un comble pour des laïcs pur jus – que ‟ le big one″ prédit par les sismologues ne se produise pas
En tout cas une chose est sûre , c’est qu’une opération dont la gestion est aussi mal maîtrisée devrait interpeller fortement nos concitoyens , sur la capacité de nos dirigeants à assumer pleinement leurs responsabilités et à tenir effectivement leurs engagements.
Le temps du mythe des hommes providentiels , prétendument omniscients et seuls détenteurs de la vérité ayant vocation à accaparer tous les pouvoirs ,y compris celui des médias d’information, est révolu .
Il est de salut public que la population s’en persuade et le signifie sans ambages , à l’occasion des prochaines élections, aux candidats à la direction de la future Collectivité Territoriale de la Martinique .
Cet impératif , revêt un caractère d’autant plus vital, quelle que soit la couleur politique du vainqueur potentiel ,que cette nouvelle construction juridique est hélas ,on le sait, vicié à la base sur le plan de l’exigence démocratique.
Le mécanisme de la Prime majoritaire de 11 sièges , automatiquement attribuée à la liste arrivée en tête à l’issue de l’élection aura pour effet -n’en déplaise à ses laudateurs patentés- de créer une majorité artificielle tant à l’Assemblée qu’au sein du Conseil exécutif.
La soit disant responsabilité de l’Exécutif devant l’Assemblée, n’est qu’un leurre puisqu’ils procéderont l’un et l’autre de la même majorité absolue.
La conséquence évidente de tout cela est que l’opposition où les oppositions auront beau s’époumoner , la majorité de complaisance crée sur mesure par cette disposition législative singulière pourra faire ce que bon lui semble , et pour le reste : « cause toujours tu m’intéresses ». J’exagère me direz-vous ! il suffit de visionner une des séances plénières de l’actuelle Région pour se convaincre du contraire .
Il est à craindre dès lors, que la contestation ne pouvant trouver un espace d’expression légitime au sein de l’Assemblée ne se reporte sur le quotidien de la vie sociale , constamment empoisonnée de tensions et manœuvres de déstabilisation en tous genres ; nous en voyons déjà les prémices.
Mais je ne désespère pas des martiniquais qui ont toujours su par le passé se sortir des pièges où l’on a voulu les enfermer ; ils sauront cette fois encore ,le moment venu , faire bon usage de leur bulletin de vote pour réduire à néant les prétentions de ceux qui cherchent à les déposséder de leurs prérogatives de Citoyens de la République , dont la première consiste à choisir librement ses dirigeants .
Photo Région Martinique / O. Compère Architecture
« Le temps du mythe des hommes providentiels , prétendument omniscients et seuls détenteurs de la vérité ayant vocation à accaparer tous les pouvoirs ,y compris celui des médias d’information, est révolu . » : je suppose que l’auteur de la tribune adresse également cette mise en garde à Alfred Marie-Jeanne. Pour le reste, c’est du « jus de crâne » qui a dû faire mousser son auteur, mais qui n’apporte strictement rien à ce supposé débat, si tant est qu’il puisse en exister. Mieux vaut prendre son temps pour livrer le lycée de transit, plutôt que de bâcler le chantier, qui a permis de se frotter à de nouvelles techniques antisismiques et créer, pendant un certain temps, de l’activité dans ce pays, toujours à la recherche d’un nouveau modèle de développement économique, jusque-là basé, depuis les années 70, sur la construction d’infrastructures (écoles, hôpitaux, routes, etc). Voilà le vrai débat : sur quoi s’appuyer à court et moyen terme pour tirer vers le haut l’économie martiniquaise ?
pardon peux tu reprendre , car pas compris pas saisi ton recit merci
Tien tien un plagieur de Daniel Marie Sainte Je préfère l’original ils est plus drôle.
Un porte-plume ? ou plutôt un prête-nom trahi par l’expression » que vouloir faire accroire »… que l’on entend très souvent dans l’hémicycle …
Madame MAIGNAN se lance dans la police scientifique : elle a trouvé l’indice qui permet de confondre Pierre-Alex MARIE-ANNE ET Daniel MARIE-SAINTE !
Décidément, l’université n’est plus ce qu’elle était et la promesse d’un bol de riz autorise les jeux les plus puérils quand on veut faire partie du premier cercle.
Cette tribune, sans doute son auteur doit avoir ses convictions politiques. Mais, pourquoi chercher à les connaître pour dire que cette tribune est bonne ou mauvaise?
Quand , dans ce pays, aborderons nous les problèmes sans y voir, des arrières pensées politiques? …. Il me semble, pour celui qui suit la politique de ce pays, doit aussi connaître, l’histoire du Lycée Schoelcher et les quelques remous politiques qui en découlèrent. Certains, s’enorgueillissaient , en bombant le torse, pour s’accaparer ce lycée, pour en faire, disait-on, un joyau que d’autres, ne seront pas capables de faire ou respecter. Le temps passe, rien n’est fait, tout s’enlise. Tout semble oublier, les querelles intestines, les combats d’idées, de résidents de Fort-de-France contre les non résidents, des bourgeois de Fort-de-France contre les autres, nous laissait-on entendre. Architecture démodée contre une, plus moderne.
Pourtant, la réalité est là et les coupables semblent s’en accommoder, sans vergogne. Aucun problème pour eux. Le peuple, une nouvelle fois, fera appel à eux…
Le pire, dans tout cela, c’est l’ennoblissement du mensonge et des coups fourrés qui ne… s’arrêteront jamais, tant que l’homme sera avide d’argent et de pouvoir.
Même si les nuages s’accumulent, le Lycée Schoelcher ne sera jamais une terre tombale, tant que l’on persuadera à l’électeur qu’en politique, tout est permis et quand … lui même sera par aucun désir de changer les choses.
Je précise pour celui qui se cache sous le pseudo de « LAPOUSSE » et qui se révèle atteint de « danielamriesainto-dépendance » que l’analyse faite dans la « Tribune –de Pierre-Alex Marie-Anne » est parfaitement exacte.
Les seules corrections, que j’apporterais pour le respect de la vérité, seraient à propos des coûts prévisionnels de travaux.
Si on se réfère à la source suivante, à savoir : le Budget Primitif 2015 de la Région Martinique voté le 18 décembre 2014 :
-1°) Lycée de transit (ex-maternité de Redoute Victor Fouche : le nouveau coût prévisionnel est 35 millions d’euros votés en autorisation de programme.
Au départ, le président de région avait annoncé 27 millions d’euros (pour l’acquisition des bâtiment et la réalisation des travaux).
-2°) Lycée Schoelcher, avec un programme de travaux en deux tranches, le nouveau coût prévisionnel est 85 millions d’euros votés en autorisation de programme.
Le projet initial, voté sous la mandature précédente, devait coûter 60 millions d’euros (conception et réalisation). La livraison d’un lycée Schoelcher, totalement rénové, était alors programmée pour septembre 2014 !
Il est plus qu’évident que la communauté lycéenne concernée ne regagnera pas les locaux consolidés du lycée de transit de Redoute en septembre 2015 et le lycée Schoelcher totalement reconstruit n’ouvrira pas ses portes avant septembre 2018 au plus tôt !
Toutes les annonces publiques faites, à ce jour, par l’actuel président de région se sont révélées être de la « publicité mensongère » !
Il a donné raison à ceux qui disent que : « pawol sé van » !
Le 17 avril 2015.
DMS
La photo d’illustration date de plusieurs mois. Quitte à emprunter à mon site internet sans autorisation, l’auteur de l’article aurait pu choisir une photo récente.
Ceci dit, c’est un chantier d’une complexité assez unique qui mobilise depuis de longs mois les meilleurs spécialistes au monde en matière de génie parasismique.
Tant les maîtres d’œuvres que les entreprises mettent tout en œuvre pour livrer ce bâtiment. On en est encore, malgré les réglementations successives, aux prémisses de la conception parasismique, particulièrement en matière de réutilisation des bâtiments. Il s’avère que les problématiques de sol, de l’existant et un changement réglementaire en cours d’études ont considérablement compliqué l’étude de ce projet.
Ce chantier profite techniquement par transfert de savoir à des dizaines de chefs de chantiers, de conducteurs de travaux et d’ouvriers.
Je suis tenu à une certaine réserve vis à vis de mon client mais je regrette la partialité excessive du propos et ses inexactitudes.
Olivier COMPERE
Architecte dplg & dpea génie parasismique
Bonjour, le choix de la photo est de notre équipe. Nous avons « profité » de cette image transmise à l’ensemble de la presse par les services de la région il y a en effet quelques mois. Elle nous semblait bien illustrer le propos de l’auteur de cette tribune citoyenne. Sa diffusion par les services régionaux nous paraissait une autorisation tacite d’utilisation. Nous tâcherons de prendre davantage d’assurances une prochaine fois. Merci à vous de votre contribution.
« On en est encore, malgré les réglementations successives, aux prémisses de la conception parasismique, particulièrement en matière de réutilisation des bâtiments. »
Ce propos, Mr Compère, est indigne d’un architecte qui signe « dpea génie parasismique ». Les Japonnais, références en matière de conception parasismique et de réutilisation des bâtiments, ont depuis de longues années déjà diffusé leurs techniques à travers le monde et celles-ci sont désormais maîtrisées par tous les spécialistes de la chose.
Mais Mr Compère, vous savez parfaitement cela. il s’agit ici d’une manœuvre pour dédouaner votre client, la Région Martinique, dont l’incapacité répétée à livrer à temps ce bâtiment est une illustration de plus de son incapacité générale à faire.
Il n’y a que dans l’esbroufe et dans la dissimulation que l’équipe à la tête de la Région soit performante. Sur ce dernier point (celui du welto, du wè ou pa wè’y), j’invite à lire l’article de Mediapart paru aujourd’hui et consacré, entre autres, au rôle trouble du président de Région dans l’affaire Ceregmia.
« Ceci dit, c’est un chantier d’une complexité assez unique qui mobilise depuis de longs mois les meilleurs spécialistes au monde en matière de génie parasismique.
Tant les maîtres d’œuvres que les entreprises mettent tout en œuvre pour livrer ce bâtiment. On en est encore, malgré les réglementations successives, aux prémisses de la conception parasismique, particulièrement en matière de réutilisation des bâtiments. Il s’avère que les problématiques de sol, de l’existant et un changement réglementaire en cours d’études ont considérablement compliqué l’étude de ce projet. »
Non mais je crois réver !
L’architecte responsable est en train de nous dire que nous sommes en train de naviguer à vue et qu’il n’y a eu aucune maîtrise de l’évolution de ce projet. Tout est dit.
Je repose la question notamment à M. l’ANACONDA qui est plus prompte faire des envolées lyriques : n’est pas une sottise que de rendre un bâtiment vieux de 50 ans, parasysmique ?
Un nouveau « Port de Grand’Rivière », quoi !
l’architecte défend son maitre d’ouvrage pour assurer ses marchés futurs, donc il ne peut pas dire autre chose, mais il pouvait aussi s’abstenir et ne pas faire jouer son ego pour une vulgaire photo.
S’il y a un projet emblématique de la mandature Letchimy, c’est bien le chantier du Lycée Schoelcher : bien révélateur de l’enlisement généralisé.
Qui eut cru que 5 années après son arrivée à Plateau-Roy, « l’héritier » n’aurait pas été capable de poser la première pierre du nouveau Lycée Schoelcher ? Pas même moi !
Pour une Région, ne pas réussir à construire un lycée, ce n’est pas très glorieux. Mais échouer alors que l’on vous a laissé les crédits, les plans et une mandature, c’est consternant.
Il est donc manifestement plus facile d’empêcher de faire que de faire soi-même, n’en déplaise aux idolâtres et courtisans.
Ce projet a été complètement instrumentalisé par le NéoPPM dès le départ. L’ancien président de Région a été empêché dès les années 2007 2008. A son arrivée aux commandes, Serge Letchimy s’est empressé de modifié l’architecture du bâtiment, simplement pour y mettre sa griffe.
Le plus grave c’est le choix incompréhensible, d’autres diraient imbécile, du lycée de transist. Imaginez Bercy sur le périphérique parisien ! Pas besoin d’être polytechnicien pour affirmer que des conteneurs sur un terrain plat auraient été plus simples à installer et surtout moins onéreux.
Il faut une bonne dose de masochisme pour venir affirmer le contraire ou encore faut-il être inconscient du fait que chacun de nous devra mettre la main à la poche pour éponger pendant des années tous ces surcoûts dus à des calculs politiques.
Le paradoxe de la « Nouvelle Gouvernance », c’est que plus les crédits se font rares du côté de l’Europe et de Paris, plus en gaspille (faire plus avec moins, faire plus avec moins tel qu’il est compris par le NéoPPM).
5 années sans un immeuble à inaugurer. Il y a bien le Musée du Père Pinchon, mais c’est un projet d’Alfred Marie-Jeanne, donc on retarde indéfiniment son ouverture ! On est encore dans la manoeuvre.
Tout cela n’aurait pas été possible sans la cupidité d’un certain nombre d’élus de gauche ou de droite, prèts à tout contre la promesse d’un maroquin. Mais il appartient aussi à chaque électeur de refuser de se laisser embobiner par des discours et de demander des bilans à ceux qu’ils ont élus.
Votre constat est malheureusement exact, Monsieur MARIE-ANNE, et, je partage entièrement votre analyse. Permettez-moi d’y ajouter cette dernière observation : à la rentrée 2008-2009 il y avait au Lycée de Bellevue près de 22 classes de seconde, on n’en compte plus aujourd’hui qu’une douzaine. Cette déperdition des effectifs touche tous les établissement scolaires de la Martinique. S’agissant du Lycée Schoelcher, qui ne comptabilise, au moment où nous parlons, à peine qu’un millier d’élèves, il faut savoir qu’à la même rentrée 2008-2009 il y avait près de 3500 élèves inscrits. Cela veut dire – et ce n’est pas la moindre des remarques lorsqu’on voit le montant des sommes déjà engagées et de ce qui reste à engager, que lorsque la reconstruction du Lycée Schoelcher sera terminée, avec un peu de chance dans 4-5 ans, il y aura un lycée de trop à Fort-de-France. Cela signifie aussi que des millions d’euro seront passés de la poche du contribuable martiniquais, qu’on ne cesse de surendetter, au compte en banque des grandes sociétés internationales qui réinvestissent leurs bénéfices hors de Martinique.
D.M.S, on se cachera tant qu’on y a droit, comme c’est le cas de votre armée de crypto-indépendantistes défroqués, qui se donne souvent rendez-vous ici pour s’adonner à son sport favori : « Les mensonges par omission ou les propos fallacieux et outranciers, ou encore vilipender voire pire injurier de manière récurrente le président ou la première vice-présidente de Région » –
Et puis vous commencez à agacer, à réellement agacer avec votre « moralisme » affiché et votre propension à donner des leçons sur tout ce qui serait selon vous, de la gabegie en temps de « vaches maigres » – Trouvez un autre créneau, tant celui-ci pourrait faire sourire lorsque l’on a l’impression que c’est Al Capone qui fait la morale à Dilinger ou l’hospice qui se moque de l’hôpital –
Oubliez-vous cher Monsieur que « d’éminentes personnalités » et non des moindres de votre « Mouvement » politique, ont été récemment mises en examen ? Ce n’était peut-être pas de la gabegie de flouer le contribuable dans des « prises illégales d’intérêt » ?
J’abonde dans le sens de LAPOUSSE, le style est trop parfaitement orienté et connoté pour n’être qu’une « Hymne à la joie » au bénéfice de l’intérêt général… couillonnez qui vous voulez….
A lire notre fameux reptile, historien de son état, il semble que son mail soit teinté au vitriol et animé de menaces sournoises à l’encontre de DMS.
Comme à son habitude, il tourne autour du pot de confiture sans apporter une once de démenti aux accusations portées par les citoyens lambda sur la toile.
Comme a son habitude, il promet de dévoiler des choses commises par l’ancienne majorité régionale, en l’occurrence son président AMJ.
Il faut qu’il sache qu’il risque la prison pour recel d’informations sur des sujets sensibles concernant les deniers publics et nous sortir à chaque fois qu’il ouvrira des tiroirs remplis de cadavres, c’est de la pure affabulation si aucune plainte n’a été déposée dans des délais raisonnables.
Sinon, les auteurs de ces allégations de gamin d’école, ne seraient que des Dons Quichotte, monté sur des ânes bâtés à faire la guerre aux moulins à cassave.
ils ont tous peur du simple ou moindre propos
éleksyion ka rivé
honte à vous tous
Qu’importe vos querelles politiques de bas étages chers Pro Mim, Pro RDM ,et pro PPM et compagnie. Ce chantier a fait nos impôts locaux exploser. En effet en un an ils ont triplé. Sans oublier la souffrance que cela représente pour nous enseignants, élèves et riverains de Ravine Bouillé. Nous avons du bruit et de la poussière de 7h à 18h00. Les enfants de la Maternelle font leur sieste dans un bruit incroyable , sans oublier la crèche Ti zozios située également à proximité du chantier. Aucun élu politique (PPM MIM RDM etc.) n’est venu entendre le bruit de ce chantier, et l’impact sur le comportement des élèves sans omettre les crises d’asthmes à répétition. Alors vraiment vos petites « guèguerres » sont le cadet de nos soucis. Ce chantier est un gouffre financier! On n’a pas besoin d’avoir fait une grande école pour s’en apercevoir!
La « querelle politique », c’est la démocratie et vous n’êtes pas au dessus du lot. Ici, c’est le choix des électeurs qui a conduit à cette situation catastrophique que vous vivez d’autant que nombre de vos collègues syndiqués ont fait allégeance à cette « nouvelle gouvernance » en 2009 et sont complètement muets aujourd’hui. Vous voyez bien que chacun doit balayer devant sa porte.
Jikjou … érèzdibonnè an lè tèt sé liséyen an épi fanmi yo !
PP, qu’êtes-vous exactement : blog ou pas blog ? Organe de presse alors que l’autre ne l’est pas ? Certifié mieux que l’autre ou pas ? Mme Maignan , vous et moi ne mangeons pas dans le même plat ! En quoi, celui-là serait-il meilleur que l’autre ? Sé diféran Matinitjé … silon van la tjé poul panché ?
Politiques Publiques est un portail d’information composé de trois sites distincts et connectés, Martinique, Guadeloupe et Guyane.
Juridiquement nous sommes une société d’édition et de diffusion d’informations créée en 2008. En l’absence de statut spécifique lié aux lois régissant la presse, le site PP, créé en 2009, est juridiquement un blog.
Pour le reste, nous vous laissons seul(e) juge de la qualité, de la diversité, de l’ouverture citoyenne, et de la cohérence avec l’actualité, des contenus qui vous sont ici proposés.
Vous êtes tous les deux géniaux dans la compréhension de la société dans la quelle je vis, même si différents … je vous aime tout autant !!! Longue vie … à nos blogs martiniquais !!!
Une fois de plus, au delà des différends et querelles, PP a le mérite d’informer ceux qui loin des élites, s’intéressent à leur devenir…
Daniel, Chantal, Pierre-Alex ou autres… Où pouvons-nous vous rencontrer pour approfondir ces points en dehors des sièges de campagne ? Je pense aux jeunes dont on parle peu parce qu’ils ne sont pas en échec, ne sont pas les élites ou espoirs, ne sont pas opportunistes. Ceux qui pourtant votent, vous lisent et éduquent la société de demain…
Impact sur l’imposition locale ?
Autres établissements martiniquais ?
Budgets votés ?
Choix appels d’offres ?
Dans l’attente.
SCH
Dans une telle opération plus il y a de l’argent en mouvement, plus il y a des intervenants, plus il y a des marchés, plus il y a des sous traitants, plus ça dure…..plus on multiplie les occasions
-de manger en direct ou anba fèy
-de placer ses parents, amis et alliés sans oublier le deuxième bureau
-de faire du donnant-donnant dans l’attribution des marchés
-de faire les entreprises faire des « dons » aux associations
-de faire des entreprises amies faire des travaux à gauche à la maison ou celle du deuxième bureau
etc…
On n’est pas dans un monde de bisounours dans le BTP, surtout quand on est dans une petite île
Réveillez vous sinon on continuera à vous prendre pour des « béliyé krèch » !!!!
Construisons notre lycée dans la sérénité .
Et j’invite nos ornithologues à un petit voyage de convalescence , à la Dominique
pour voir si nous y sommes .
Une semaine plus tard, la ligne est toujours coupée
Bonne fin de week end…
Actuellement nous bon… Tout les médias sont accaparés par ceux qui nous dirigeront demain et nous fait avoir encore plus peur pour un lendemain incertain.. La martinique sera toujours là mais dirigée par qui et pour qui ? Je crois que seul les martiniquais pleureront demain