En convention à Saint-Joseph le 15 décembre 2017, le PPM y a notamment produit la « Déclaration de Rivière Blanche » |
Le Parti Progressiste Martiniquais,
Fidèle à son mot d’ordre d’autonomie pour la Nation Martiniquaise, adopté en 1967 au troisième Congrès du Parti Progressiste Martiniquais, et qui se fonde sur la reconnaissance de la personnalité collective du peuple martiniquais, de son droit à l’initiative historique, de son droit à la responsabilité et de son droit à la gestion de ses propres affaires dans le cadre de la République Française,
Demande à tous ses militants et ses sympathisants la plus grande mobilisation pour atteindre ces objectifs politiques.
Le Parti Progressiste Martiniquais prend acte des avancées importantes de responsabilité faites par la décentralisation dans différents domaines et les transferts de compétences. Cependant il constate l’insuffisance de ces mesures qui s’inscrivent dans le champ de la déconcentration administrative, et pas du transfert de pouvoir
Le Parti Progressiste Martiniquais prend acte des réformes constitutionnelles de 2004 et 2012 qui ont permis de différencier les statuts par pays dits d’Outre-Mer et de renforcer les possibilités d’édicter la loi par habilitation, mais le Parti Progressiste Martiniquais note que la conception trop centralisatrice de l’Etat français, l’application trop fermée de l’identité législative y compris dans le domaine de l’habilitation et l’adaptation des lois , rendent impossible l’accès à des responsabilités majeures .
Le Parti Progressiste Martiniquais, compte tenu
- du sous-développement structurel,
- de la gravité de la situation de la jeunesse,
- de l’incapacité de changer le modèle économique,
- du mal développement économique,
- de l’aggravation des inégalités et du chômage,
Déclare que deux socles fondamentaux peuvent nous permettre d’instaurer un niveau d’autonomie locale suffisant pour assumer nos responsabilités :
1. Celui de l’égalité des droits, acquis en 1946 (Droits sociaux, civiques et politiques)
2. Celui du droit à la différence, ( Dans les domaines culturels, économiques, sociaux et écologiques )
Pour le Parti Progressiste Martiniquais, l’égalité des droits est un acquis à préserver et à consolider. Le droit à la différence reste à conquérir. Le Parti Progressiste Martiniquais demande à tous ses militants, élus et alliés de se mobiliser pour :
1. La reconnaissance des Martiniquais en tant que Peuple
2. La reconnaissance de la langue créole à côté de la langue française.
3. L’obtention d’un pouvoir local normatif direct et permanent pour adapter les textes réglementaires et législatifs aux réalités locales, sur les domaines de la compétence de la collectivité.
4. La réforme des habilitations afin de permettre à la Martinique d’édicter la loi sur les compétences qui sont les siennes et de manière globale pendant une durée expérimentale de 15 ans au minimum. Les pouvoirs régaliens restant de la compétence exclusive de l’Etat.
5. La mise en place d’un éco-système social, économique, fiscal, éducatif et culturel permettant à la Martinique d’assurer et d’assumer les grandes mutations écologiques et économiques de demain
6. Compte tenu de la catastrophe démographique, une politique familiale et sociale de crise s’impose : retour au pays, politique de natalité, immigration, maintien sur place de la population d’où la création d’un dispositif d’antillanisation des cadres afin de facilité l’embauche de ceux qui vivent en Martinique depuis plus de 10 ans.
7. La mise en place par la France et l’Europe de la clause de sauvegarde européenne pour protéger la production locale.
8.L’application réelle du traité de Lisbonne, notamment l’article 349, pour mettre en œuvre de nouvelles politiques dérogatoires reconnaissant ainsi les grands handicaps structurels de la collectivité de Martinique et valoriser les atouts indéniables de notre pays
9. La mise en place d’une véritable politique de diplomatie économique territoriale pour permettre aux collectivités de cesser d’être étrangères à leur propre géographie
10. La politique d’intégration de la collectivité de Martinique dans son environnement infra régional : Erasmus, numérique, audiovisuel, énergie risques naturels, etc…
11- La mise en place d’une politique de reconnaissance de l’identité martiniquaise
12. La reconnaissance pour nos pays d’un statut de Haut Potentiel Ecologique et géo-politique. Ces pays faisant de la France la 2eme puissance mondiale maritime
13. L’engagement de modifications législatives, règlementaires ou administratives pour un fonctionnement plus démocratique de l’Assemblée de Martinique et de son Exécutif.
14- La mise en place d’un plan d’urgence de lutte contre les inégalités, la paupérisation des personnes âgées et la précarisation de la jeunesse
Au moment où le Président de la République Emmanuel Macron a décidé d’ouvrir le débat pour adapter la Constitution aux nouvelles réalités de la France, nous devons assumer nos responsabilités et ne pas rester dans « l’attitude stérile du spectateur »
Nous nous devons de nous mobiliser pour atteindre nos objectifs.
Rivière-Blanche, Saint-Joseph, 09 décembre 2017
C’est étrange… le mot démocratie n’est à aucun moment prononcé ou même simplement évoqué dans cette déclaration.
Là ! Moïse à cours d’inspirations … cherche la ptite bête qui monte, qui monte. Lui trouver des poux au beau milieu de la tête à serge te sera toujours problématique. Pour te rattrapper, parle nous de l’essentiel !
Le programme du PPM relève tout à la fois de l ‘Immanence et de la Transcendance…et c’est là son problème.
Avons nous des milliers et des milliers de Kilomètres carrés à gérer, une structure industrielle digne de ce nom, d’immenses fermes, de grandes usines, une réelle industrie de l’intelligence?
Martinique: combien de divisions, pour la guerre économique mondiale ?
Tangentiellement – si nous sortons de la France et de l’Europe – nous n’avons aucune chance d’échapper au sort économique de la Dominique ou de Sainte-Lucie. Je tiens cette inclinaison pour une loi.
Et si les jeunes foutent le camp, c’est l’ont bien compris.
l’article 349 du TFUE ? Mais le PPM ne sait pas qu’on n’en relève juridiquement plus? L’Europe , elle, elle regarde par le prisme juridique. Or pour elle, la Martinique- sous forme CTM- n’est plus juridiquement liée à la France.
Regardez-bien: l’article 72-3 alinéa2 exigeait que la Collectivité nouvelle ait été créée « conformément à l’alinéa 7 de l’article 73″, pour ré-intégrer cette collectivité dans le 73.. et ça n’a pas été le cas….parce qu’on a violé l’article 74-4 alinéa 2: il fallait avoir obtenu le « consentement » de la population suivant un processus en 1 Question lors de 1 Consultation sur une question proposée par le Gouvernement et non pas par le Président de la République. On a eu tout faux !! Du coup, on ne peut-sous forme CTM – revenir dans le 73…ni nulle part ailleurs !!
Quand on fait des conneries juridiques, il faut en assumer le prix, et ne pas écrire n’importe quoi dans un programme. On ne relève même plus du 355 !
Je vous garantis que l’Europe va poser des questions, sur cette affaire…et demander à récupérer ses sous. La Commission Européenne a déjà été informée par la requête qu’elle a déclarée « recevable » en juin dernier.
JV
J V , je t’aime bien mais, ne rajoute pas une couche au bordel ambiant … le petit peuple est déjà sous fer, là tu vas carrément le faire souffrir ! d’autant que tout comme moi, tu le sais sans défense . virons ces avatars par tous les moyens et, construisons fraternellement autour de epmn, en attendant une relève que j’appelle de mes voeux.
euh !! 72-4 et pas 74-4 !!
jv
Allez Ambroise… je vais vous faire crédit. Analyser bien les assertions suivantes « égalité des droits » et « droit à la différence ». Il n’y a vraiment rien, absolument rien qui ne vous choque dans ces deux revendications ? Ça vous semble crédible, réaliste, rationnel ? Vous ne voyez vraiment pas que c’est du flan tout çà ? Allez Ambroise soyons sérieux ! Même en tant que militant extrémiste comme vous l’êtes, vous avez quand même un cerveau, vous n’allez quand même pas me dire que vous y croyez cinq secondes à ces conneries ? Au fait elle est passée où cette « troisième voie » énigmatique qui n’était ni l’autonomie, ni l’indépendance, ni le moratoire ? Dois-je vous rappelez qu’initialement le mot d’ordre était « autonomie-étape » vers l’indépendance ?
Si tu veux absolument me faire dire oui … tous ceux qui traversent le passage clouté, et qui bénéficient du méme droit qui impose à chacun de respecter l’arrêt au feu rouge ont le même âge, le même sexe la même race la même couleur de peau … pensent pareil et, surtout, vont tous au même endroit , déstabilisé, décontenancé, déboussolé, je te dirai … possible !!!
À VIRASSAMY, le tête à gueue de Letchimy est dû à sa défaite de décembre 2015.
Il a combattu l’autonomie par opposition à AMJ, il est le promoteur de la troisième voix, (le statut actuel) et voilà qu’aujourd’hui il tue « son » spirituel Césaire en mettant fin au moratoire.
La défaite rend acide.
À VIRASSAMY, le tête à gueue de Letchimy est dû à sa défaite de décembre 2015.
Il a combattu l’autonomie par opposition à AMJ, il est le promoteur de la troisième voix, (le statut actuel) et voilà qu’aujourd’hui il tue « son » père spirituel Césaire en mettant fin au moratoire.
La défaite rend acide.
L’objectif de création d’un Bantoustan est ainsi officialisé.
Il est affligeant de constater qu’au 21ème un parti aussi structurant de la vie politique martiniquaise n’a pas d’autre axe de mobilisation à proposer à ses membres, et par conséquent pas d’autre vision à proposer à la Martinique, que ce médiocre document écrit à la va-vite sans aucune projection dans l’avenir.
Première faiblesse, il y est à plusieurs reprises question de reconnaissance, comme si la Martinique avait besoin de reconnaissance dans l’absolu, sans que l’on sache de qui elle est attendue (des membres du PPM, des Martiniquais dans leur ensemble, de l’Etat, de l’Europe, des Nations Unies … ?) ni à quoi elle vise. La « reconnaissance » est donc un objectif en soi, et non le support ou le préalable d’une quelconque ambition.
Deuxième faiblesse, ce texte revendique des pouvoirs supplémentaires, comme si les problèmes actuels procédaient sous le sceau de l’évidence de l’inadaptation de textes nationaux ou communautaires, sans que personne ne se soit livré au moindre début d’inventaire de ces fameux textes inadaptés. La rumeur dit qu’ils existent, donc il faut en faire un argument pour donner plus de pouvoir aux élus locaux.
Troisième faiblesse, le texte préconise de se mobiliser dans des domaines comme le développement économique, l’attractivité ou la diplomatie économique, dans lesquels le Conseil Régional de 2010 à 2015 a lourdement démontré sa volonté de ne surtout rien faire en dehors de l’acquisition ou de la jouissance de pouvoirs virtuels.
Quatrième faiblesse, le texte traduit une vision archaïques de l’économie, dans laquelle les collectivités en mal de « reconnaissance » auraient le pouvoir par le verbe de se soustraire aux mécanismes élémentaires en demandant qu’on crée un nouveau modèle économique ou qu’on offre des protections supplémentaires à la production. Ce n’est pas un peu sommaire en guise d’ambition économique.
Cinquième faiblesse, il y est question d’antillanisation des cadres (au profit de ceux qui ont 10 ans de résidence), concept éculé des pays sous-développé des années soixante qui sert à masquer le défaut d’attractivité du pays pour ses enfants, le faible accès des Martiniquais au dispositifs de formation, et qui se fonde sans doute sur la phrase la plus contreproductive qui soit une fois sortie de son contexte qui est que « Les meilleurs spécialistes des affaires martiniquaises sont les Martiniquais eux-mêmes ». Hallucinant quand on sait comment la classe politique martiniquaise martyrise sa technostructure dès lors qu’elle veut faire preuve de professionnalisme.
En fait, cette « Déclaration » n’est qu’une nième dénonciation d’un l’Etat parait-il centralisateur, et se borne à quémander des pouvoirs supplémentaires pour les élus locaux, dont on sait qu’ils ne perçoivent jamais aucun enjeu et qu’ils s’empressent de ne jamais s’approprier les compétences dont ils disposent.
Du travail de lycéen dans la forme, et dans le fond de la revendication catégorielle d’élu local. C’est juste ça la feuille de route du PPM ?
Bravo ! Rien à ajouter, un résumer limpide des contradictions des penseurs du PPM.
steph ! tu es trop relou … tu es tout juste décourageant ! reste dans ton sable mouvant et continue de t’agiter. ce qui fatalement arrivera … arrivera !