M. Jean-Philippe Nilor interroge M. le ministre de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt, porte-parole du Gouvernement au sujet de l’application effective des dispositions prévues dans la loi visant à garantir la qualité de l’offre alimentaire dans les outre-mer. En effet, cette loi était très attendue par les consommateurs d’outre-mer car elle satisfait un double objectif : d’une part, elle répond à un enjeu de santé publique en prohibant la distribution dans les outre-mer des produits alimentaires dont la teneur en sucre est supérieure à celle d’un même produit vendu dans l’hexagone. D’autre part, elle garantit une meilleure transparence ainsi qu’une meilleure traçabilité en interdisant les dates limites de consommation et les dates limites d’utilisation optimale des produits, plus tardives dans les outre-mer que dans l’hexagone. Aujourd’hui, deux ans après que la loi ait été promulguée, nul n’est en capacité d’affirmer que cette loi est appliquée par les industriels et les distributeurs, et que les produits vendus en outre-mer et en hexagone sont homogénéisés. Aussi, il apparaît que les arrêtés ministériels d’entrée en vigueur de ce texte tardent encore. Il lui demande quelles mesures concrètes il entend déployer afin de veiller à l’application de la loi n° 2013-453 du 3 juin 2013, ainsi qu’au respect des droits des consommateurs d’outre-mer.
Le député NILOR a tout à fait raison d’alerter le gouvernement sur les grands dangers de pachydermisme de la population Martiniquaise et surtout de notre jeunesse.
Excès de poids! Constat alarmant !
Les petits Martiniquais, nos jeunes, les adultes et mêmes nos mamies et papys sont pris dans l’engrenage de l’obésité.
A l’origine de ce constat, il ya l’hérédité bien sur, mais aussi une mauvaise compréhension des besoins vitaux du corps humains.
Nous pouvons estimer à l’heure actuelle, sans risque de se tromper que 5 martiniquais sur 10 souffrent de surcharge pondérale, ce qui représente beaucoup pour notre petit pays.
Alors que l’on vantait la sveltesse et la beauté canonique des Martiniquais et martiniquaises, il ne fait aucun doute que les élus majeurs du pays Martinique, doivent se pencher sérieusement sur ce problème, que je dirais majeur, tant cela devient inquiétant, et mettent en place avec des nutritionnistes, un nouveau programme alimentaire et l’obligation pour tous les restaurants de l’ile d’afficher le nombre de calories que nous avons dans nos assiettes.
Malgré tout cela, le plus inquiétant est bien celui de l’obésité enfantine, car la vie d’un enfant obèse n’est pas facile car il peut souffrir d’être constamment tourmenté, exclus ou raillé par ses camarades qui le font des fois sans méchanceté aucune, mais qui laissent chez les enfants obèses des tourments psychologiques qui l’incitent à manger encore plus pour pallier à son stress !
Pourtant, à la base de tout cela, il y a des signes précis et des signaux d’alarme dont les parents passent outre !
A quel moment faut-il s’inquiéter ?
Les statistiques montrent, qu’après un an chez l’enfant, l’installation de la surcharge pondérale indique une obésité durable, voire définitive.
Heureusement que de plus en plus de nutritionnistes et de médecins, mettent en place des mesures de prévention avec l’obligation de noter sur le carnet de santé des enfants leurs poids et leurs tailles pour voir s’ils évoluent normalement.
S’il y a dérive, il conviendrait de contrôler si des erreurs alimentaires n’auraient pas été commises.
La corpulence d’un enfant augmente invariablement à l’âge où il commence à marcher, puis elle ralentit jusqu’à six ans environ pour augmenter de nouveau.
Un autre signal d’alarme, c’est une croissance plus rapide que la normale, ainsi qu’une répartition de graisse gélatineuse autour de la taille.
Dans tous les cas cités plus haut, les parents ne doivent pas hésiter à consulter le plus rapidement possible, un pédiatre spécialisé, pour le plus grand bien de l’enfant
Un psychologue dans un service de nutrition disait :
«Manger est un acte complexe, qui plus encore chez l’enfant que chez l’adulte, englobe des notions de plaisir et de récompense »
Il faut donc apprendre aux parents à nourrir leurs enfants et surtout les amener à faire des exercices physiques et intellectuels, à éviter les boissons trop sucrées, les aliments riches en graisse et de bien répartir les apports alimentaires au cours de la journée.
La lutte tout aussi importante pour les enfants comme pour les adultes et celle de l’immobilisme, en raccourcissant les moments où l’on est affalé dans le fauteuil à regarder la télé.
Il est navrant de constater que les plateaux sportifs se vident de plus en plus et les Antillais qui étaient le vivier sportif pour la France, ne sont plus que de chimères étoiles filantes.
Pour terminer, il conviendrait de noter que les efforts nutritionnels ne doivent pas se limiter qu’aux enfants, mais aussi pour toute la famille !
Des sacrifices doivent être consentis au niveau des parents, des frères et des sœurs, en évitant une alimentation facile, tel que les gâteaux, les sucreries, les boissons sucrés, les sodas, les cocas, la charcuterie et ces restrictions devront s’étendre jusqu’au grands- parents !
« Si pa ni soutirè, pa ni volè » !
Voila un chantier prioritaire sur lequel, nos élus et le gouvernement de Monsieur Hollande, devrait se pencher et donner les moyens aux collectivités locales, les moyens d’actions pour juguler ce fléau de l’obésité ici et ailleurs !
Je note que Sylvia ELOIDIN, experte en diététique et docteur en sociologie de l’alimentation, devrait être missionnée par les collectivités du pays pour faire un travail de fond sur la conscience collective pour faire reculer l’obésité en Martinique.
AU NOM DU PEUPLE
pour le moment, il y a letchimy, loin loin loin loin derrière,on entre aperçoit yan monplaisir, après, s’approche lentement un peloton composé dans l’ordre de :
nilor, azéro dms et, un peu plus loin encore, arrive assez péniblement ,amj… ce qui répond déjà au souhait de nathalie jos !