Communiqué – Yan Monplaisir | Mesdames, Messieurs,
Après une réflexion approfondie et ayant pour seule préoccupation l’intérêt de la Martinique, je me suis décidé à répondre aux nombreuses sollicitations qui m’ont été adressées par des habitants du Nord.
J’ai été particulièrement sensible à l’argument suivant lequel ma Candidature apparaît comme logique et répond à une attente de la population, ce qui m’est confirmée par mes déplacements sur le terrain.
Je souhaite prolonger mon engagement en poursuivant l’action commencée à travers le rassemblement du Gran Sanblé pou Ba Péyi-a An Chans.
Au sein de l’Assemblée Nationale, je serai en mesure de mettre au service de la Martinique en général et du Nord en particulier, mon Energie, mon Expérience et mes Réseaux Nationaux.Je n’agirai pas de manière isolée mais au sein d’un grand groupe qui sera probablement majoritaire et mes décisions seront toujours dictées par l’intérêt général, comme je l’ai fait en permettant la victoire
de la majorité à la CTM.
J’ai donc décidé de me présenter dans la deuxième circonscription de la Martinique. Cette Candidature s’inscrit dans une démarche de travailler sans exclusive avec tous les élus Martiniquais qui le souhaitent dans le respect des convictions de chacun dès lors
qu’il s’agit de servir notre Pays.
Yan Monplaisir
Tout le monde savait que ce monsieur était candidat. Surtout que son mentor qui l’a remis sous « selle » se représente en 2020. Sa chans est réduite.
Il mettra « au service d la Martinique ses réseaux nationaux » ???? Pour faire quoi ?
J’attends la suite pour savoir qui le soutiendra.
Il y a un de la même alliance qui doit rire.
Qui soutiendra qui ?
Amen
Comme cela foufounette il sera à plein temps à la ctm comme promis à ses cons d’électeurs …mi wont’ !
Ses réseaux nationaux ce sont Sarkozy, Fillon, Patrick Balkany, Claude Guéant, Serge Dassault, Jean-François Copé, Rachida Dati… tous ripoublicains!
Non merci Yann, tu peux garder tes réseaux
Le « peuple » doit être souverain dans ses choix, et ne rien attendre de candidatures dites « logiques » ou illogiques. La démocratie s’exerce même en pays dominé dans le secret de l’isoloir, ainsi que l’attente ultime du/de la mandant(e) en terme de conduite d’affaires publiques.
« Au sein de l’Assemblée Nationale, je serai en mesure de mettre au service de la Martinique…. mes Réseaux Nationaux ». Le sempiternel parangonnage entre la France et l’île aux fleurs. On ne peut rien sans la France, les réseaux, la politique, les institutions françaises. Les « arguments » éculés d’antan de Victor Sablé remis au goût du jour.
Toutefois, le terme « Réseaux Nationaux » n’est pas nouveau. Les succursales atlantistes et qualifiées de « progressistes » utilisent sournoisement ces réseaux pour mener leur politique locale, voire, quelques fois assouvir leur basse besogne au service du colonialisme français et au détriment de la population Martiniquaise.
Aujourd’hui à l’heure où nous parlons, ce prisme « défraîchi » et maintes rebattu des « Réseaux Nationaux » ou du « compère lapinisme atlantiste » a bien échoué. Oui, toutes ces histoires de « réseaux », de « bras longs », de « politiques politiciennes » dénuées de réels projets politiques ont coûté aux Martinqiuais(e)s l’usurpation de leur identité .
Les Martiniquais vont-ils enfin pouvoir sortir de ce paradigme morbide et mortifère (une dette colossale de l’Etat français 2200 -Milliards d’euros- couplée à un endettement local qui a explosé entre 2011 et 2013 – 470 euros/habitant fin 2013- sous l’administration régionale EPMN) pour aller vers l’édification d’un Etat Martiniquais de pleine souveraineté capable de diversifier ses partenariats diplomatiques et de travail avec des pays tiers ?
Ces élections législatives françaises seront encore un coup d’épée dans l’eau. Elles influeront très peu sur le système colonial, ses clairs obscurs et son institutionnalisation en Martinique. Bien entendu le fonctionnement démocratique, y compris avec les institutions du dominant , octroie à ce candidat le droit de faire valoir ses arguments nonobstant cette amère constatation : » le « logiciel » dont il use pour ce faire paraît complètement suranné et désuet ».
L.G
Lydie,
Je suis d’accord avec vous, quand vous dites qu’ « Aujourd’hui à l’heure où nous parlons, ce prisme « défraîchi » et maintes rebattu des « Réseaux Nationaux » ou du « compère lapinisme atlantiste » a bien échoué. »
C’est le moins que l’on puisse dire.
Mais la problématique, à présent, dépasse la notion d’identité: je pense qu’il y a des acquis culturels « symbiotisés » (pour ne pas dire phagocytés) par une façon de vivre, de consommer, de penser, qui est devenue mondiale.
On ne peut plus s’en défaire.
Un excellent papier sur la question, écrit par Jean-Marie Nolarie Nol, évoque « douze défis majeurs pour la Martinique et la Guadeloupe »:
1) Le défi de l’occidentalisation du mode de vie
2) La baisse de la dépense publique et raréfaction du capital public et privé
3) Le défi des nouvelles réformes structurelles pour éviter la faillite du système départemental
4) Le défi du développement endogène ou autocentré
5) Le défi de la paix sociale
6) Le défi du chômage
7) Le défi sociétal du vivre ensemble et la migration
8) le défi de la mutualisation des moyens financiers par l’intercommunalité et la sectorisation des activités économiques
9) Le défi démographique et du vieillissement de la population
10) Le défi de l’ouverture sur l’extérieur
11) Le défi de la raréfaction des ressources financières
12) Le défi du maintien de la cohésion sociale
Le développement de toutes ces problématiques est disponible en ligne.
Ce qu’il en ressort est qu’en Martinique, comme en Guadeloupe, nous avons à faire face aux mêmes défis que les pays occidentalisés d’Europe.
Mais ce lieu géographique excentré que sont les Antilles appelle des politiques pour les relever qui doivent être « inventées » par les populations locales.
Aucune méthode exogène ne pourra être efficace sans tenir compte des paramètres « locaux » relevés dans les points mentionnés plus haut.
A mon avis, les solutionner « seuls », sans apport extérieur, est impossible.
Mais s’accaparer leur résolution doit être le mandat de politiciens réellement impliqués, réfléchissant par le prisme de la « localité », si ce n’est de « l’identité ».
Nous devons réinventer notre spécificité à partir de nos acquis culturels et historiques pour résoudre nos problèmes.
Et ne pas s’en remettre à une « feuille de soins » inadaptée dont certains politiciens se font le véhicule, plus par intérêts particuliers que par intérêt général.
C’est en cela que je vous rejoins sur le fait qu’une plus grande autonomie de nos pays est nécessaire.
C’est aussi mon avis.
le colonialisme combattu vu ou voulu en douce par la lydie intéresse un peu moins de 0.5% de la population en martinique…hors mis ceux qui viennent dans les différents « zouks ladia, danmié’ haute taille, bèlè ou autres concours de tambours » y compris de la marche de moins en moins sportive (politiquement) qui est sensé mobiliser les suiveurs fatalistes. si l’on peut honnêtement considérer 5% de la population tournant autour de 19000, on peut sans démagogie, penser que le 22 mai est loin loin de mobiliser ça ! si vous voyez ce que je ne veux pas dire…par pudeur !