Tribune – Jean-Luc Taïlamé* - Ainsi, malgré tout ce qui se dit sur NOUS, les martiniquais, (et sur les français), malgré notre propre pessimisme sur nos capacités à accueillir, la Martinique en plus d’être devenue la destination directe d’une compagnie low cost US, pourrait aussi devenir un point d’embarquement régulier pour des croisiéristes européens et américains !?
On peut faire comme s’il n’y avait rien de nouveau, et snober ces informations, on peut décider que çà ne vaut pas la peine de se bousculer parce que cela « ne va pas durer de toute façon » !!!
Mais on peut aussi se fixer l’objectif d’encourager toutes les initiatives pour mettre sur le parcours de ces gens qui visiteront nos paysages de cartes postales et nos lieux historiques des marchés dynamiques attrayants (même de petits marchés) mêlant artisanat, et spécificités alimentaires. Lesquels marchés répondraient à la fois aux attentes de nos visiteurs, et à celles de commerçants et artisans locaux.
Il est vrai que nos aînés ont souvent tourné le dos au petit commerce, et que vendre ses créations sur un marché où dans la rue ne sera jamais considéré comme un métier noble chez nous. Mais « Qu’est-ce qui compte vraiment? »
Il n’a jamais été aussi facile de créer officiellement une activité déclarée, et notre île regorge de créateurs et de personnes dynamiques capables d’accueillir tout type de visiteurs comme il se doit. Il ne « reste plus qu’à » coordonner les efforts et se structurer, pour pouvoir étoffer les marchés existants ou en créer de nouveaux. Ce sera difficile, souvent ingrat. Mais dans tous les cas ce sera une expérience enrichissante pour les acteurs. Et au moins nous pourrons dire que nous avons tout fait pour répondre aux attentes de ces compagnies qui manifestent un intérêt pour La Martinique, et pour permettre que des filles et fils de La Martinique puisse profiter matériellement des effets de ce nouvel élan de confiance.
*Jean-Luc Taïlamé est Ancien Responsable de Magasins GSB reconvertit en commerçant ambulant en 2006. Vice Président du Syndicat des Marchés de France – Réunion
Retour aux petits métiers, aux petits commerces à l’artisanat, j’ai toujours été pour. Un bon point pour retour à une Martinique authentique.
Mais qui voyons nous dans ces petits commerces: les haïtiens ou plus exactement les étrangers non couverts par le double parapluie social français et européen.Prime de la rentré rsa allocations en tous genres détournent inexorablement le martiniquais du marché du travail. On peut toujours rever.
Ce n’est pas la température qu »il faut relever mais le thermomètre qu’il faut casser.Redéfinir la valeur travail lui donner son sens d ‘intégration et de responsabilité.Quand nous voyons le bain de sang dans lequel a sombré une partie de sa population active en plein » travail » nous sommes perplexes et inquiets.Tous d’anciens tolards armes jusqu’aux dents inceres dans la population saine ou censée l’être.l’horreur.
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Pa s d’excitation sur ce sujet.
pour l’instant les bateaux accostent, mais nous voudrions savoir à quel prix, avec quelles concessions.
Il nous faut un bilan chiffré
De plus, c’est juste un retour, il nous faudra faire un bilan en fin de saison et voir si les compagnies renouvellent le désir de garder cette escale.
il nous faut savoir exactement aussi , ce que ces touristes achètent, le nombre exacte de ceux qui descendent, le nombre de ceux qui mangent dans les restaurants locaux, etc…
La com était bien belle, mais il faut de la transparence sur cette activité économique.
je vois beaucoup de martiniquais qui partent aussi en croisière maintenant , donc quel est le solde ?
et surtout il ne faut oublier qu’aujourdhui, c’est le tourisme de séjour qui est l’objectif de nos voisins car il génère des emplois dans tous les secteurs : bâtiment, transport, cuisine, services, maintenance et surtout des emplois qualifiés pour les autochtones, des taxes, des impots, etc…
La croisière est un plus à la condition que le touriste achète, c’est le cas de Sint Marteen qui sachant que les croisièristes américains sont de la classe moyenne supérieure au minimum se sont positionnés sur le luxe.
des touristes qui achètent un « sinibol » cela ne va pas loin, c’est du « djob. »..
Mr Ti Sonson, que s’est-il entre le 3 avril 2014 où vous commentiez en ces termes l’article La trace du patriote Garcin Malsa : « Je vois ici des gens qui travaillent, qui font des heures, qui prennent des risques, qui investissent, qui djobent, qui se démerdent, qui font des coup de mains, qui passent des examens, qui émigrent, qui vont faire des études, qui cherchent du travail, qui se tapent de la route et des embouteillages pour travailler, etc….bien loin d’assistés… » , et aujourd’hui? Vos mots de l’époque faisaient penser que le Travail était une valeur en soi pour vous. Votre commentaire d’aujourd’hui laisse imaginer une bascule vers une logique d’expert auto proclamé, d’analyste prudent (frileux?). Laissons les petits commerçants AGIR, même s’il s’agit de vendre des Snow-Ball à des touristes pour un temps. Nous ne pourrons pas tous être des penseurs et des analystes (comme vous),ni des employés d’administrations ou de grands groupes. Qui sait ? La vente de Snow-Ball, à plein temps ou les wek-ends, ce sont peut-être des cours de danse pour une fillette payés au comptant, ou des équipements sportifs pour qu’un petit garçon joue au foot ou fasse de la moto-cross.