Tribune – Christian Magloire - La Martinique avance répète t-on à qui veut bien le croire , cependant il apparait clairement que le tourisme un des axe majeur de la politique de l’actuelle gouvernance de la région renvoie une image déformée sinon opposée de la réalité . Pour Le club des professionnels du séjour en Martinique rien ne justifie l’autocongratulation de la présidente du CMT, rien ne correspond à leurs attentes malgré l’augmentation du nombre de croisiéristes , les retombées attendues sont loin d’être au rendez-vous. Leur inquiétude grandit de saison en saison . Les hôteliers sont loin de partager le triomphalisme de circonstance de la présidente qui cadre mal avec leur pessimisme et leur agacement .
Extrait: Le club des professionnels du séjour en Martinique ZILEA publie ses statistiques annuelles et affiche pour 2015 des perspectives bien sombres . Alors que la Martinique dispose d’atouts touristiques exceptionnels, force est de constater que son hôtellerie est toujours en panne. Quelle sera la clé qui fera redémarrer ce secteur stratégique ? »
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Force est de constater aussi que les millions d’euros investis par le Conseil Régional dans l’action de redressement de l’activité n’ont pas eu l’effet de croissance tant vanté, sauf à vouloir persuader que les brefs passages de touristes boostent l’activité touristique de manière conséquente. A à se fier à l’image véhiculée , la région en action ferait du bon boulot , ça y est, enfin la Martinique avance. Que nenni.
La situation du tourisme décrite de manière triomphale ne fait avancer d’un pas la Martinique contrairement aux constantes affirmations en trompe- l’œil issue de la stratégie politique du groupe Ensemble pour une Martinique Nouvelle. La communication à outrance relayée par certains médias complaisants , partiaux et complices ayant pignon sur rue agrémente l’idée que tout va bien dans le meilleur des mondes. Rien de tout cela à près cinq ans de gouvernance, tout est effet d’annonce.
La construction nouveau lycée Schoelcher sortira de terre on ne sait quand, pourtant des élèves furent instrumentalisés par démagogie politique pour faire croire à une obligation sécuritaire de reconstruction urgente de ce lycée. Des élèves sont encore à ce jour soumis aux aléas sismiques par incapacité à les transférer dans le bâtiment devant servir de lycée de transit devenu construction« europhage » dont le coût initial est passé en quatre ans de 5 millions d’euros à 35 millions soit une augmentation cumulée de 7.5 millions par an. La fin des travaux est sans cesse renvoyée d’année en année . La promesse de milliers de logements dont on ne voit pas l’augmentation significative du nombre de constructions supérieures à celle des années de mandature de la précédente équipe menée par Alfre Marie-jeanne est restée uniquement à l’état d’intention . Cette même gouvernance qui crut pouvoir avec l’aisance d’un magicien créer 5000 emplois , se rend t-elle compte que la courbe du chômage qui ne fléchit pas d’une maille flèche désespérément vers le haut , a-t-elle réellement luttée avec efficience contre la pollution quand moult tergiversations n’ont pas permis de se déterminer clairement sur l’arrêt de l’épandage de pesticides réclamée à cri et à corps par les associations de défence de l’environnement dénonçant unanimement un empoisonnement des personnes et de l’environnement . Cette lutte contre la pollution que cette gouvernance semblait vouloir donner plus d’importance que la précédente équipe semble avoir été un leurre en regard de la faiblesse de volonté affichée afin d’y mettre fin .
Malgré toutes ces bonnes intentions , aucune décision radicale ne fut prise contte l’épandage des pesticides qui pendant longtemps empoisonna la nature et on ne sait à ce jour combien de personnes de plus en subi les conséquences. Il est clair que tout est dans le discours, la réalité est tout autre chose , les soi-disant dérives sont plus à mettre au compte du côté de ceux là même qui les décrièrent par pure démagogie. Pourtant dans l’axe 7 du cahier d’intention du groupe EPNM mentionnait : Pour en finiravec les bonnes intentions et les dérives sur l’écologie , l’environnement et la coopération régionale ». Les motions ambigues ont été pendant longtemps l’action forte de cette gouvernance jusqu’à l’arrêt définitif de l’épandage.
Au regard du cahier aux nombreuses intentions, rien de réellement significatif n’a changé. Seuls les travaux du TCSP avancent et donne l’impression d’une activité retrouvée. Cet unique gros chantier de l’île qui n’est ni plus ni moins que la continuité d’un projet initié et débuté par l’ancienne mandature aux affaires à la région est le point focal du dynamisme de cette nouvelle équipe qui n’a jusqu’à maintenant initié aucun autre travaux d’envergure qui prolongeraient la faible activité du BTP après la fin de ces réalisations. Dès lors, on est en droit logiquement de penser que la longévité de ces travaux en cours par leurs prolongations successives pourrait être de nature à pallier le manque de projets d’activités jusqu’au terme de l’existence de la région actuelle. Cela ne participerait-il pas à une stratégie bien étudiée dont le but serait de faire naitre une raison de reconduire à la tête de la CTM une équipe qui à l’évidence se donne une image d’un groupe créateur d’activité? Stratégie ou manipulation? La question est là.
Il a été reproché à l’ancienne mandature aux affaires à la région de mener une gestion à la petite semaine, paradoxalement les conclusions du magazine Capital faisaient état d’une gestion bien gérée . Cette fut équipe classée en douzième position des régions les mieux gérées de France sur vingt-six. Cet observateur sérieux réputé pour ses analyses de l’économie française dont la compétence et les conclusions sont difficilement contestées par les collectivités de France hexagonale n’aurait pu à aucun moment émettre une conclusions farfelue , voire partiale. Pour la période allant de 21010 à 2012 ce même magazine reléguait la gestion Martinique sous gouvernance actuelle à la 22è place sur vingt six. Comment croire alors qu’une région eu été alors dirigée à la petite semaine au regard d’une telle différence d’analyse?
Quand on sait que la Semaff , la ville de Fort-de -France , la Cacem , ont tous été soumis à un déficit financier de taille sous la direction du chef de groupe EPNM; comment ne peut-on pas croire à une carence manifeste de la gestion de la chose publique de ce directeur qui a eu la responsabilité de ces trois administrations Quelle conclusion doit-on en tirer?
Les expériences négatives répétées inhérentes à la gestion du bien public devraient-tout au moins constituer en matière d’appréciation une clause rédhibitoire à toutes fonctions de direction qui plus est quand il s’agit d’une entité politique dont dépend l’avenir des martiniquais : La CTM? Il pourrait être très préjudiciable pour les martiniquais de ne pas tenir compte de ce critère d’appréciation de bonne gouvernance. L’avenir de la Martinique dépend d’une mise en ordre de marche rationnelle et équilibrée de la Collectivité Territoriale de la Martinique sans faux départ. Ce futur organe politique ne pourra être réellement efficient que si il est formellement géré avec rectitude et l’expérience positive de personnes repues à l’exercice de la gestion des fonds publics qui ne souffrent ni d’ approximation ni d’aucune sorte d’incohérence qui perturberaient durablement le fonctionnement de cette nouvelle institution .
Il est absolument nécessaire d’ être très circonspect dans le choix des gestionnaires de la future CTM, les moyens et conditions conjoncturels financiers ne pourront pas permettre, crise oblige, d’endiguer un déficit comme il le fut jadis pour le gouffre financier de la région sous l’ère Darsières. Tout semble indiquer actuellement qu’elle se dirige dans une voie similaire. Il sera pour la raisons de réduction du déficit public de la France inévitablement sommé aux martiniquais de se départir eux même de la dette générée par une mauvaise gestion du budget utilisé par compatriotes en mal de leadership souffrant de carences en la matière.
Dans l’hexagone un très grand nombre de petites et moyennes communes restreignent drastiquement leurs dépenses, des festivals sont annulés, des économies sur l’eau, l’éclairage public sont à l’ordre du jour, des communes sont au bord du gouffre financier, les collectivités sont de plus en plus au taquet. Faire des économie devient leur obsession dans le but d’éviter une montée en flèche du taux des taxes locales déjà oppressives pour les administrés à cause des restrictions de tout ordre qui semblent devenir pour l’état le moyen approprié de contenir son déficit en constante augmentation. En Martinique, les restrictions budgétaires imposées par le gouvernement semblent ne pas être les affaires de notre CR dont la prodigalité pénalise autant le monde -associatif, socio culturel que le monde socio-économique. Tant les comptes furent à flot ,tant les dépense allaient bon train. La ville-capitale est classée au quatorzième rang des villes les plus endettées de France sur 36 700 communes , palmarès édifiant au regard de l’aptitude de la gestion d’un politicien qui n’a su tant soi peu redresser les finances de sa ville et qui pourtant brigue la direction suprême de la collectivité future. A t-il les capacités d’un gestionnaire réellement efficient?
L’heure n’est plus à l’adhésion d’une cause par simple affinité politique, ou par culte de vénération à un représentant illustre d’un parti dont un groupe se réclame héritier, mais au pragmatisme et la compréhension des priorités indicatrices d’une bonne orientation des sommes à allouer. Ce n’est seulement que par une gestion raisonnable équilibrée et justifiée des fonds publics que la Martinique avancera pour être enfin pourvoyeuse des emplois qui de nos jours à défaut d’avoir été crées ont été qualifiés d’empois générés, ce qui ressort tout simplement du dicton bien de chez nous : « ou wèi’i ou pas wèi’i »
Il est plus que vital pour la bonne marche de la future CTM qu’elle soit confiée aux possesseurs des meilleures aptitudes de la pratique de la gestion publique, à ceux qui prouvés leur efficience et leur tempérance en matière de gestion du bien public. Il y va dans l’intérêt de tous. Il est à cet égard plus logique que de croire en ceux qui ont l’expérience et dont l’âge certain ne peut induire que sagesse et détachement, qualités qui ne s’embarrassent pas d’ intérêts narcissiques ou personnels , mais qui poussent à l’altruisme et l’intérêt général par réel amour des siens pour le bien et l’évolution du pays.
l’arrêt de l’épandage aérien vient de 3 décisions de tribunaux, et demande d’associations
pour rappel la gouvernance actuelle a fait voter une motion demandant une dérogation de 6 mois, les écrits sont la et oui yo la yo la yo la
même si le président a dit sur ATV, dans regard sur l’actu, le mardi 26 mai 2015, que c’est grâce à lui qu’on a arrêté l’épandage aérien : oh le mensonge non relevé par le journaliste, et pourtant les infos existent
eh oui, oui la Martinique avance de travers, c’est ça la vérité
Popo prenez votre temps de réécouter les propos du président de région au lieu de raconter du n’importe quoi.
c’est la vérité même si elle dérange certains
rien d’étonnant
ce ne sont des tébés ki écoutent les émissions
heureusement que les vidéos existent
« Ou wei’i, ou pa wei’i » – Oui MONSIEUR ! Et grâce à des analyses lucides telles que la vôtre, l’on pourra continuer à démystifier à la population les mensonges, manipulations et autre « malhonêteté intellectuelle » de ces affabulateurs publics – Contrairement à ce que « distille » la propagande EPMN « La Martinique avance », l’installation de la CTM ne s’annonce pas sous les meilleurs auspices, outre des surcoûts inhérents à la construction du Lycée Schoelcher ; « Les emprunts faramineux à des taux prohibitifs contractés par l’actuelle Région, pourraient vite « plomber » les comptes de la future collectivité » -
Les propagandistes EPMN, feraient mieux de ne pas raconter de « balivernes » à la population de ce pays ! Tout est vérifiable, tout est consultable ! Le/la citoyen(n)e qui veut s’informer, y peut aisément ! « Croisiéristes » en centaine de milliers ou non, le ralentissement de l’activité dans le pays s’est confirmé en 2013 soit trois années civiles après l’arrivée de la prétendue » Martinique nouvelle » aux affaires à la Région – Après une année déjà morose en 2012, l’activité s’est carrément repliée en 2013 dans la Martinique de la « nouvelle gouvernance » régionale – Le PIB martiniquais (Qui est simplement une partie du PIB global français) enregistre sur l’année 2013 une baisse de 0,5% en volume – L’économie martiniquaise apparaît ainsi plus pénalisée que celle de la Guadeloupe (Plus 0,7%) ou de la France de l’Hexagone/métropole (Plus 0,3%) – Où est-il l’agrégé d’économie affilié au PPM/EPMN qui nous expliquait à la veille des régionales 2010 dans une tribune électoraliste d’une pitoyable « malhonnêteté intellectuelle », que la Région MIM/CNCP avait cassé la croissance martiniquaise ???
En outre malgré la communication à outrance faisant office de « cache-misère » des propagandistes de la Région : « Non la Martinque n’avance pas pour tout le monde ! » – Pour la même année 2013, les crédits d’investisments accordés aux petites entreprises reculent alors que dans le même temps la baisse de la consommation des ménages s’amplifie (Moins 1,4% ) – Où sont-ils tous ces magiciens qui prétendaient que l’ancienne Région n’avait rien fichu ? Comparons les donnes de l’INSEE ou de l’IEDOM et celles de l’IMSEPP et tirons-en les conséquences puisque ces messieurs de l’organisme régional ne veulent pas entendre parler de PIB en volume – A vos calculs, recherches et prise de conscience citoyen(n)es !!!
L.G
il est plus que temps que les masques tombent, que les vérités soient dites, que constater que la communication à outrance n’est que le cache misère d’une incroyable carence et incapacité de la gouvernance actuelle de la Région, qui se traduit par une gabegie inconséquente des fonds publics, un mensonge institutionnalisé par les médias officiels, sur la vraie nature des dépenses publiques, sur un programme opportuniste et factuel, et ou on dépense l’argent que l’on n’a pas. Cela s’appelle de l’endettement à terme, et une mandature à venir dans le cadre de la future assemblée unique qui va passer son temps et avec notre argent à remettre le navire à flot comme ceux qui se sont évertués à le faire après la mandature Darsières, qui comptait parmi ses conseillers de cabinet un professeur d’économie bien connu qui défraye la chronique judiciaire aujourd’hui.Peut-être est-il de l’école des fans de Milton Friedman dit »les Chicagos Boys ». Accroissement de la richesse pour l’oligarchie en place, et paupérisation des salariés et des petites entreprises. Exemples: Irlande, Argentine, Chili(de sinistre mémoire), ou alors adeptes du boursicotage et des emprunts toxiques.
Enough it’s enough comme dit Michel Platini en demandant la démission de l’actuel ancien président de la FIFA. Il faudra savoir dire NON à la farce, et au théatre de guignols dont nous risqond’être les pantins désarticulés, de cette scène tragique.