C’est au tour du SNETAA FO (Syndicat national de l’enseignement technique action autonome) et du SNFOLC (Syndicat national Force ouvrière des lycées et collèges) de prendre position dans le désormais catastrophique dossier du lycée Schoelcher. Les syndicats qui invitent à se recentrer sur les attentes de la communauté scolaire.
»Le SNETAA FO et le SNFOLC de Martinique, déplorent et dénoncent la gestion épisodique et incertaine du dossier de relocalisation du Lycée Schœlcher.
Nous fustigeons l’insuffisance de réflexion, de concertation, de communication et de considération vis-à-vis des élèves et de leurs parents qui ne sont pas vraiment au centre des préoccupations de nos différents partenaires responsables du système éducatif, sans oublier les enseignants qui sont relégués au second plan alors qu’ils sont au cœur du dispositif.
Le traitement de ce dossier est révélateur d’une politique de gestion à la carte et d’ajustement en fonction des circonstances au détriment de l’intérêt de la communauté scolaire.
Nous devons nous rendre à l’évidence que pour faire avancer notre système éducatif il faut établir un vrai espace et une vraie culture de concertation et de dialogue en se respectant mutuellement, en mettant en « standby » les « conflits d’intérêts ». Les élèves et les parents doivent rester au cœur de nos préoccupations, et bien entendu les enseignants et leurs représentants syndicaux doivent également faire l’objet d’une écoute attentive.
On ne doit pas se suffire à gérer les problématiques structurelles du système éducatif simplement par des échanges entre collectivités, rectorat et Etat, sans vraiment prêter toute l’attention nécessaire à ceux qui sont au cœur du dispositif et en l’absence desquels le système n’aurait pas eu sa raison d’être. Depuis plusieurs années, les représentants du SNETAA FO Martinique ont eu l’occasion d’aviser nos différents responsables sur les difficultés que nous rencontrons aujourd’hui.
La gestion du dossier du Lycée Schœlcher nous a révélé les avantages et les inconvénients de la « territorialisation » soutenue par l’ARF (Association des Régions de France) avec transfert de compétences sans moyens ; elle a des limites que nous avons toujours dénoncées. La responsabilité de l’Etat est fortement engagée.
Nous portons notre soutien aux élèves et aux parents concernés par cette situation ; ils ont besoin d’être rassurés. Le SNETAA FO et le SNFOLC de Martinique seront très attentifs aux solutions qui seront retenues et devraient garantir la stabilité et les bonnes conditions de travail des élèves et des enseignants.
Aujourd’hui le risque que la rentrée scolaire 2016 ne puisse se faire dans plusieurs établissements est très grand.
Quel est le véritable objectif pour ce dossier du Lycée Schœlcher qui traine depuis déjà trop longtemps ? Quelles seront les conséquences du temps perdu sur cette situation ? Qui en profitera ?
L’avenir reste sombre. Nous ne devons pas ignorer que ce dossier masque d’autres problématiques importantes qui restent sous silence alors que la situation de l’académie s’aggrave. Par exemple, la voie professionnelle continue à être démantelée par la suppression de filières importantes, l’apprentissage est utilisé comme palliatif pour quelques secteurs abandonnés ou menacés d’une disparition certaine, la mobilité forcée de nos jeunes s’accentue, la carte des formations a du mal à se mettre en place …
Nous voulons bien croire que très prochainement, les divergences d’hier se convertiront en solutions salvatrices afin de sortir la communauté scolaire du lycée Schœlcher de la situation difficile dans laquelle on l’a indûment placée. On pourra, enfin, mettre en place un vrai projet pluriannuel pour notre système éducatif dans l’intérêt de nos enfants. »
Pour le bureau du SNETAA FO Martinique Jocelyn PRESENT, Secrétaire Académique
C’est là qu’on comprend l’importance de la communication, du respect de l’autre et, la catastrophe que provoque l’autoritarisme ambiante …mais, si c’est ce que le peuple veut, c’est ce qu’il faut lui donner d’autorité !!!
Il y a quelques années, il avait été décidé de la destruction et de la reconstruction du Lycée Schoelcher…
Suite à l’élection municipale de Fort-de-France, en 2001, les vainqueurs de l’époque, ragaillardis, sans doute, par leur victoire, mirent un frein à cette idée qui semblait admise…
Naissait alors une forte opposition entre ceux qui voulaient la reconstruction et les autres.
Le permis autorisé puis… refusé…
Des années perdues pour ceux qui voulaient que l’architecture soit préservée, que les principaux interlocuteurs, décideurs, maîtres d’ouvrage soient la mairie de Fort-de-France, avec des alliés, devenus, entre temps, responsables de la région Martinique. Et qui n’ont pas fait ce qu’il fallait. Il n’y avait sans doute pas urgence?
En 2015, une élection, amène une nouvelle majorité . La CTM, est mise en place.
Est-ce une ironie de l’histoire ou un signe? Puisque ceux qui la dirigent sont ceux qui avaient déjà décidé de la reconstruction du Lycée Schoelcher . Alors, pourquoi ne pas les laisser faire?
Eh! bien, non! Chacun veut apporter son grain de sel. Des voix dissonantes s’élèvent , se substituant, sans vergogne, en lieu et place des vrais responsables.
Les jours défilent et personne ne s’inquiète du sort de ces lycéens dont, me semble t-il, la vraie inquiétude, devrait être leurs études…
La situation du lycée Schoelcher , démontre une chose , il est plus facile de se mêler des affaires des autres , leur suggérer des solutions quand on n’arrive même pas à en trouver pour ses propres problèmes….
« La situation du lycée Schoelcher, démontre un chose, il est plus facile de se mêler des affaires des autres , leur suggérer des solutions quand on n’arrive même pas à en trouver pour ses propres affaires … »
Tout est dit et bien dit!!!! J’espère que les services préfectoraux , tout particulièrement, cogiteront sur ces propos.
Jusqu’à preuve du contraire, concret, précis et justifié, la solution Bellevue-Gaillard reste la plus opérationnelle pour la rentrée. La volonté que met le conseiller exécutif en charge du dossier a faire au mieux devrait être , pour toute personne logique et raisonnable, une garantie MAJEURE. D’autant que l’argument des « effectifs du Lycée Schoelcher » est objectivement inopérant car les lieux ont été conçus pour accueillir le nombre d’élèves déjà scolarisés majoré de l’apport des nouveaux élèves.
nicolas ! même si on peut et, on doit comprendre ton militantisme, il faut aussi avoir la rigueur de tenir compte des délais légaux pour l’aboutissement d’un tel dossier…on ne peut pas passer sa vie en démagogie. rentre bien dans le dossier pour éviter de t’auto manipuler !!! c’est que comme ça qu’on te respectera, l’ami !
Ne faudrait-il pas savoir ce que le préfet entend par problème de sécurité?
Dans ce secteur il y a quelques années de cela il y avait 1000 élèves de plus !!!
Ambroise capgras est fidele a lui meme a savoir donneur de lecon sans fondements et arguments.En effet il est evident que la rigueur est du cote de la ctm car a lycee dangereux on prend le plus vite possible les mesures pour mettre en securite les occupants et reconstruire un nouveau lycee
Il est evident que le manque de rigueur est du cote de l’ex region car on met en danger la vie des occupants du lycee schoelcher pendant pres de 4 ans, on gaspille des fonds publics en triplant le budget initial on detruit pratiquement la sante des riverains du quartier bas maternite
ET AU FAIT POURQUOI FAIRE UN LYCEE DE TRANSIT LE NEC PLUS ULTRA POUR A NOUVEAU ENVISAGER DE DEMENAGER VERS LE SITE DU LYCEE SCHOELCHER?
De quoi se mêlent les élèves et bien d’autres personnalités qui n’ont aucune expérience en la matière.
Il fallait donné ce dossier à la rectrice et deux experts pour trouver un lieu qui répond aux attentes de l’enseignement.
À la Martinique, il faut mettre fin aux gaspillages de temps et aux dialogues inutiles. En passant, Mr le préfet doit encore diminuer la vitesse sur la rocade de 10 km/h. Apprendre aux Martiniquais de garder une distance de sécurité sur les routes afin que celles-ci soient moins meurtrières. Le Lycée Schoelcher avec quelques dynamites mettra fin à toutes zizanies dans le futur. Je pense que j’ai répondu à vos questions. La loi El Komri, c’est le futur dans ce monde d’égoïsme, à un certain moment il faut changer les vieux cabriolets. Même la gauche découvre les bienfaits du capitalisme.
Le MIM à la Martinique a fait sortir la droite des profondeurs; ce qui amplifie la raison d’être de la nouvelle loi de travail. Cela représente le fonctionnement de l’économie mondiale.
Les syndicats sont sur leurs vieux jours. Un employé qui reste dix ans dans la même entreprise; c’est l’antiquité. Il faut faire bouger le monde du travail pour la rentabilité et le bien être de l’employé et de l’entreprise. Aux États-Unis, pour mettre fin aux problèmes de burn out, de dépression, d’absentéisme; un employé ne doit pas rester plus de 8 ans à la même place. Il développe un confort dans la médiocrité et devient malade. Regardez l’État des finances publics et le nombre d’années des individus en place qui manipulent des budgets, ces individus corrigent leur médiocrité. De la région à la CTM , nous avons également cette même suite qui deviendra une logique jusqu’à la fin du premier mandant et ce sont des wagons de médiocrité qui vont s’attacher jusqu’à une crise profonde. Technologies, outils performants, compétences = diminution des dépenses et fin des gaspillages et automatiquement les salaires tirent vers le haut. On n’a pas besoin de syndicat, nous avons besoin d’un salaire de départ et de plafonnement en fonction de notre compétence. Un beau jour, on arrête la production; il faut 200 euros de plus c’est quoi tout ça.
Décidément, Didier LAGUERRE a décidé de servir de larbin à la cause perdue de son mentor.
Fort-de-France bloque la solution la plus viable, après le feuilleton de ces dernières semaines. Nous voilà donc revenus en 2009, pour un nouveau cycle de blocages de la municipalité foyalaise sur ce dossier alors même que la Ville aurait du oeuvrer la main dans la main avec la CTM pour la jeunesse martiniquaise. Ce jusqu’auboutisme imbécile leur fera encore perdre des voix, car le bout c’était le 13 décembre.
Letchimy a démontré en 6 années qu’il ne savait pas faire. Ni le Lycée Schoelcher, ni l’AFPA, ni l’AGEFMA, ni le Pôle Joaillerie, ni le Campus des Arts. Que des échecs avérés !
Par contre, il sait très bien empêcher de faire. MARIE-JEANNE a déjà construit 3 lycées. Il n’y a qu’à Fort-de-France que cette tâche semble insurmontable ! Le problème est donc bien Serge LETCHIMY et son petit vaguemestre.
La ville de fort de france veut faire arreter les travaux urgents sur le site definitivement choisi de belldvue gaillard je ne m’etendrai pas sur l’aspect politicien de cette decision je reste donc persuade que pour des situatons d’urgence il existe certainement une ou des procedures permettant la poursuite des travaux dans l’interet meme pas des eleves mais de la martinique entiere car cette derniere decision du maire de fort de france en principe haut responsable politique nous enfonce encore davantage dans le ridicule
A brochet
Si je me suis laisser prendre à l’appât et approuve vos propositions concernant le lycée schoelcher et là sécurité routière ,je suis plus réservé sur la loi N’komeri et la suppression des syndicats.Vous allez tout droit à la révolution.
Mr hadnerberbeen la loi est pour tout le monde y compris pour votre dictateur.LeMaire de Fort De France N’est le Larbin de personne y compris de votre dictateur qui veut passer de force et installer des mobilomes sur un terrain de de plus de cinquante metre caré sans permis de construire, comme toujours la culture de la tricherie.
Bravo mr le maire didier laguerre ce soir sur martinique premiere mais en termes de demagogie et de toupet je me demande si on fait mieux mr le maire devrait plutot s’ occuper de la securite des habitants menaces par le glissement de morne calebasse c’est de sa responsabilite directe au lieu de se cacher derriere des rapports d’experts qui prennent leurs precautions et un maire KAPON Qui se protege en maintenant la zone en risque fort de glissemznt malgre les travaux confortement realises tout en faisant revenir les habitants de la zone nord passee de rsique moyen a risque fort pour le glissement et ce apres les travaux je pense qu’en matiere de lecon et de bonne gestion mr le maire devrait se garder de donner des lecons de securite et de bon sens aux dirigeants de la CTM
À chacun son métier et les vaches seront bien gardées …je ne suis pas politicien et encore moins conseiller de politique. Je n’ai pas de leçons à donner …mais je réagis quand je vois que ceux qui sont sensés me donner l’exemple, sont adeptes de la mediocratie locale et, s’érigent en hors la loi exemplaires …Hadneverbeen !
Souvent, nous Martiniquais nous sentons considérés comme des gens insignifiants par les plus hautes instances de l’Etat, mais vraiment ne sommes-nous pas à l’origine de ce statut?
Quand les parents de l’UPEM , certains syndicalistes ou autres intervenants dans le dossier du Lycée Schoelcher ARGUENT de non-impact du dernier important séisme sur les bâtiments concernés … en 2007… ne savent-ils pas que depuis, près de 9 ANNEES se sont écoulées et que l’état de ce bâti s’est irrémédiablement dégradé même si beaucoup , semble t-il , ne le remarquent pas ???
Ces gens peuvent-ils raisonnablement croire que la situation n’a pas changé depuis cette date et que leur position d’alors est encore valable ???
Ne pensent-ils pas que les abondantes pluies qui sont tombées sur cette île depuis 9 ANS ont fait un travail souterrain indétectable mais véritable???
Ces gens, qui ne sont pas pour la plupart des professionnels du Bâtiment, sont-ils à même de certifier que toutes les conditions minimales de sécurité sont plus présentes sur ce site que sur celui de Bellevue-Gaillard???
Ces mêmes personnes prêtes à signer des décharges pour que les lycéens occupent à nouveau les lieux à la prochaine rentrée ne seront-elles les premières à dire que leur signature s’est faite EN TOUTE MECONNAISSANCE des tenants et aboutissants et qu’elle n’a AUCUNE VALIDITE LEGALE???
Insignifiants, vous avez insignifiants?