Le Parti Communiste Martiniquais réagit à la situation au Vénézuela. Entre les manifestations monstres organisées contre la politique de Nicolas Maduro, qui provoquent souvent des heurts, et les autres formes de mobilisation de l’opposition soutenues par la « communauté internationale », la crise semble s’aggraver au Vénézuela.
Communiqué du PCM
« Le 16 juillet dernier, l’opposition vénézuélienne, appuyée et encouragée par les Etats-Unis, l’Union européenne et la droite latino-américaine, a organisé une « consultation populaire » illégale, destinée, à court terme, à empêcher l’élection, le 30 juillet, d’une l’Asssemblée constituante de 545 membres, et à long terme, à provoquer des élections anticipées avant la fin du mandat du président Nicolás Maduro en décembre 2018.
Suite à ce « plébiciste », qui a moblisé 7,6 millions d’électeurs, alors que le Venezuela en compte 19 millions, le président des Etats-Unis, Donald Trump, connu pour ses idées d’extrême droite, a lancé un ultimatum au président de la République Bolivarienne du Venezuela, Nicolás Maduro, le sommant de retirer son projet d’Assemblée constituante sous peine de « mesures économiques fortes ». Trump, le mal élu, a qualifié Maduro de « mauvais dirigeant rêvant de devenir dictateur ». Il a appelé à « la tenue d’élections justes et libres » et a assuré que les Etats-Unis « se tiennent au côté du peuple vénézuélien dans sa quête pour ramener son pays vers une démocratie totale et prospère ».
De tels propos ne peuvent que prêter à rire quand on sait que l’opposition vénézuélienne, regoupée au sein de la MUD (en français : Table de l’unité démocratique) et majoritaire à l’Assemblée nationale depuis décembre 2015, ne cesse de répéter que Maduro est un « dictateur » et d’encourager ouvertement la guerre économique menée par l’oligarchie contre le peuple, dans le vain espoir de le pousser à se révolter contre le gouvernement.
Pourquoi le présumé « dictateur » Maduro n’a-t-il pas interdit cette « consultation populaire » illégale de la MUD ? Pourquoi a-t-il lancé un appel pour que celle-ci se déroule dans le calme ? Pourquoi les soi-disant « démocrates » de la Table de l’unité démocratique s’opposent-ils si farouchement à la tenue des élections du dimanche 30 juillet? Pourquoi craignent-ils tant que le peuple vénézuélien élise librement cette Assemblée constituante, qui aura pour tâche de modifier la Constitution, étant entendu que le nouveau texte devra être soumis nécessairement à référendum pour être validé par le peuple ?
Pourquoi Donald Trump, l’Union européenne et la droite latino-américaine n’ont-ils pas condamné la climat de violence entretenu depuis le mois d’avril 2017 par la droite et l’extrême droite vénézuéliennes, les actes terroristes ayant causé la mort de 96 personnes, dont des policiers ? Pourquoi encouragent-ils la MUD à constituer un chimérique « gouvernement d’union nationale » ?
Face à cette situation lourde de menaces pour le peuple vénézuélien, le PCM réitère son soutien à la Révolution Bolivarienne et au Président démocratiquement élu, Nicolás Maduro. Il condamne toute ingérence étrangère dans les affaires intérieures du Venezuela et lance un appel au dialogue entre Vénézuéliens. »
Fort-de-France, le 19 juillet 2017
Le secrétaire général
Georges ERICHOT
Monsieur le secrétaire général Georges ERICHOT, pouvez-vous répondre à ces deux questions :
- Combien de Vénézuéliens ont été tués au Venezuela depuis le début de cette crise ?
- Combien de Vénézuéliens faut-il tuer au Venezuela pour que les idéaux du président Maduro soient respectés ?
J’ai longtemps attendu un avis critique sur la gestion catastrophique de la ctm et ses conséquences sur le futur proche de notre développement économique … par le pcm ! Et puis je me suis laissé convaincre que ce parti est muet, dans le genre inexistant … pour être plus clair, disons … qu’il est mort ! Et bien non … il n’est pas mort . Au contraire, il est tres utile aux … martiniquais !!!
Ho là là…
Heureusement que Mélenchon n’a pas été élu: avec son projet d’Assemblée Constituante pour faire émerger une 6è République, qu’est-ce qu’on aurait pris !
Serait-il venu à Paris, avec ses propres troupes pour les faire défiler, en lieu et place de la Garde Républicaine, déposer le Président des français, et y mettre celui du conseil d’adminisration de Goldman Sachs à la tête de l’État?
Cela ne m’aurait pas étonné: Audiard aurait dit « les dictateurs, ça ose tout, c’est même à ça qu’on les reconnaît… »
Trump « the junk »…