Tribune – Olivier Jean-Marie | Monsieur Le Président de l’Université des Antilles,
Monsieur Eustase JANKY,
Je ne suis pas procureur,
Je ne suis pas juge,
Je ne suis pas étudiant,
Je ne suis pas universitaire,
Je ne suis pas journaliste,
Je ne suis pas un candidat en campagne,
Je n’agis pas par opportunisme électoraliste,
Je suis un citoyen ordinaire qui croit que nous sommes tous interdépendants.
Je suis un ouvrier de l’intelligence collective.
Je crois qu’il n’y a pas de pratique possible de l’intelligence collective avec des sujets dominés, contraints ou corrompus.
Je suis convaincu que la transparence, le respect, la réciprocité, la responsabilité, la liberté et la bienveillance sont des valeurs que nous devons cultiver dans nos familles, dans nos quartiers, dans nos institutions, dans nos entreprises, dans nos associations, dans nos relations interpersonnelles.
Voilà ce qui explique mon besoin de comprendre la situation du campus universitaire de Schoelcher et de l’Université des Antilles.
Voilà ce qui motive mon besoin de crier mon indignation devant cette affaire du CEREGMIA.
Pour le citoyen ordinaire que je suis, l’Université est un bien commun. L’Université est une pièce maîtresse dans la constitution de la Cité. L’Université, dans le prolongement de l’Ecole, est une institution qui doit favoriser l’émergence du sujet responsable. L’Université est selon moi un espace d’émancipation, de libre expression et d’activation du potentiel des étudiants, des enseignants et des autres contributeurs.
La culture dominante que j’ai découverte en parcourant les rapports officiels et en fréquentant la communauté universitaire au cours de ces dernières semaines est plutôt une culture de la vulnérabilisation, de l’affaiblissement du sujet. Une culture incarnée par les 3 universitaires du CEREGMIA mis en examen.
Je ne connais pas ces 3 personnes. Ma démarche n’est pas dirigée contre elles mais vers les valeurs et les comportements qu’elles ont mis en pratique.
S’il vous plaît, gardez-vous de me dire qu’en tant que citoyen ordinaire, je ne m’y connais pas assez en gestion des fonds européens, en affaires judiciaires ou en matière d’organisation universitaire pour me faire une idée plus ou moins proche de la réalité. Si tant est qu’elle existe !
J’ai lu attentivement (merci Internet !) les rapports de la Cour des Comptes, de l’IGAENR, des conseils de discipline de l’UAG, de l’Université de Toulouse 1, du CNESER, les jugements du Conseil d’Etat.
J’y ai découvert une culture de la domination, de la menace, de l’insulte, de la manipulation, de l’impunité, de l’abus, de la falsification, du favoritisme, de la violence, de l’indifférence, de l’intimidation, de la complicité (passive ou active), du mensonge, de la dissimulation, de l’escroquerie, de la fraude, du gaspillage et du détournement de fonds publics.
Une culture n’ayant rien à voir avec les valeurs affichées dans les statuts de l’Université des Antilles qui « proclame son attachement aux valeurs de respect, de tolérance et de dignité de la personne humaine. »
(page 5 des statuts : http://www.univ-ag.fr/sites/default/files/medias/statuts_de_luniversite_des_antilles_approuves_au_ca_du_23_juin_2016.pdf)
Certes l’université n’est pas un tribunal, mais elle n’est pas un no man’s land des valeurs (vous en avez et vous les affichez) qui favorise l’érosion du sujet.
Certains de vos prédécesseurs ont tenté de régler ces dérives en famille, sans vouloir faire trop de vagues pour, je pense, ne pas nuire à l’image de votre institution.
Force est de constater que cette stratégie n’a pas porté ses fruits. Pire, elle a visiblement nourri le sentiment d’impunité des 3 universitaires du CEREGMIA mis en examen qui se sont peut-être sentis autorisés à franchir toutes les limites légales et morales.
Alors Monsieur le Président, Monsieur Eustase JANKY, je vous demande d’aligner vos décisions avec vos valeurs ou plutôt avec celles de l’institution que vous dirigez.
Ne permettez plus à ces 3 universitaires mis en examen d’être mis en situation de côtoyer la communauté universitaire tant que cette affaire n’est pas complètement jugée jusqu’à l’extinction des voies de recours.
Olivier Ernest JEAN-MARIE
Citoyen Martiniquais
Schoelcher, le 17 avril 2018
Photo by David Travis on Unsplash
si OEJM ne veut pas que la « justice se fasse … comment voudrait il que la justice se passe ??? monsieur le président ! un conseil, si vous m’entendez !!! ne soyez pas hors la loi, parce que c’est vous qui serez jugé et pas, OEJM . il est submergé par l’émotion et, joue la blanche colombe pour vous pousser à la faute . si les contrevenants sont in fine, condamnables, ils seront condamnés en temps et, en heure .
Que le complice ou l’idiot utile des békés dans l’empoisonnement au chlordécone ne comprenne pas que ce que dénonce ici OEJM, c’est le détournement des ressources communes au profit de quelques-uns, n’a rien d’étonnant. Mais en ce qui concerne les autres, faut-il être à ce point aveuglé et abruti de fanatisme partisan pour ne pas percevoir le sens même de l’intérêt général ?
l’intérêt général sera qu’on se mettra ensemble à travailler en commun à une réflexion action permettant de faire,un pas après un pas, avancer lentement mais, surement, les problématiques qui sembles nous diviser … je me sens vexé, diminué voir insulté, « tué » par ceux persuadés que je puisse être un complice de békés, quelque fussent mes prises de position ! mais, je considère qu’aucun béké qui connait mon attitude face à eux, ne peut oser penser de la sorte et, que c’est par ignorance que je fais l’objet de telles attaques . par conséquent, c’est le coeur léger que je pardonne à tous ceux qui ont un ultime besoin ludique de jouer à ce jeu infantile . donc, c’est sans état d’âme que je pardonne. si le nègre, lâcheté retrouvée n’avait pas si peur du béké, ce dernier ne se sentirait pas si « supérieur » et, si le béké, lâcheté retrouvée n’avait pas si peur de la réaction des nègres … si notre ennemi fondamental commun n’était pas la PEUR, nous avancerions bien plus vite, sur nombre de solutions à trouver » un problème à mon sens est, solutions qui restent à trouver … ou, n’est pas » et, bien sûr, moïse ne serait pas aussi tueur dans ses preuves d’amour à ma personne … mais bon ! je me bats chaque jour et, depuis toujours pour ne pas être l’esclave soumis et consentant … de cette PEUR installée ! je comprends alors, pourquoi d’autres refusent de mener ce combat là, avec ou contre eux même .
c’est le combat de ma vie qui fait qu’à mes yeux, elle mérite d’être vécu !!! tout le reste, je m’en contre fout … à bons entendeurs .
cette affaire a la même puanteur peut être plus que la station d’épuration située près de la Galleria le temps de la justice n’est pas forcément voire même souvent celui de la réalité et de la vie courante.
L’université rembourse si je ne me trompe pas les 10millions environ d’euros sur la base de faits démontrés et avérés des condamnations pour harcèlement ou menaces ont été prononcées.
Des mises en examen sont toujours maintenues et le comble de tout ça certains veulent faire la politique de l’autruche.
Si ces professeurs sont autorisés à revenir sur le campus ce ne sera ni plus ni moins que de la provocation, l’encouragement du détournement en bas fèy et le piétinement des valeurs…. au moins universitaires…. je ne parle même pas du reste..
observateur, attendons les attendus que, avant de cons damnés … condamner avant l’heure ! je mets sur la balance ce qu’il, par son génie, a pu extirper de l’europe, au profit des étudiants martiniquais et ce qu’il a « dit on » chouravé à son profit propre, qui a tant de mal à être prouvé y compris par des rapports à charge anti nègres ! s’il a mené grand train , c’est qu’il a dû comme moi penser qu’il n’y a qu’une vie , qu’il faut la jouer à fond et pallier ainsi la grève des cheminots . j’ai, suite à mon handicape structurel, intellectuel, toujours eu un faible pour les génies … c’est pourquoi, si j’étais un de ses avocats, je me ferais fort de le tirer d’affaire, en mouillant quelques dit imperméables que je forcerais à coup d’arguments sur la tête … à négocier !!!
Je suis confondu par cette conduite d’évitement systématique de questions pourtant essentielles pour la crédibilité des argumentaires. Celle, par exemple, du contraste entre le silence du pôle Guadeloupe et l’agitation de celui de Martinique; celle aussi, corrélative, de la légitimité d’une poignée de mécontents de la Fac de Lettres de Schoelcher, relativement isolée, à parler au nom des intérêts de l’Université des Antilles (UE) et donc de ses deux pôles.
Je perçois la stratégie du Président de l’UE comme un effort pour sortir d’une logique de guerre – celle dont J. BERNABE se faisait déjà en 2004 le théoricien et le chantre dans l’hebdomadaire « Antilla » n° 1318, 1319, 1320, sous le titre « Chronique d’une guerre civile annoncée » – qui gangrène le pôle Martinique et fragilise le modèle bipolaire né de la récente implosion de l’UAG. Il est évident, par ailleurs, qu’il n’a pas autorité sur la procédure administrative et les poursuites judiciaires en cours à l’encontre des dirigeants du CEREGMIA. De même aussi, qu’il ne peut faire fi du jugement qui a levé, il y a peu, l’interdiction pour ces derniers de se rendre sur le campus de Schoelcher. Sa compétence sur ce dossier délicat, pour l’heure, serait de prévenir les troubles à l’ordre public. Il l’a très bien compris puisqu’il s’est engagé à ce que les enseignants concernés ne soient pas présents cette année sur leur lieu d’exercice. La suite dépendra de la décision du CNESER (Conseil National Supérieur de l’Enseignement et de la Recherche) et surtout de celle qu’on peut espérer et réclamer plus diligente des juges du pénal. Alors pourquoi toutes ces gesticulations, cette hystérie moralisatrice contre productive?
Monsieur Harpin, vous n’avez pas bien compris le sens des « gesticulations » que vous dénoncez.
Il s’agit d’occuper l’espace médiatique pour CMC parce que Confiant veut faire d’elle la grande faaaaaammme de l’histoire de la Martinique alors qu’elle détruit tout ce qu’elle touche. Comme L’UAG d’ailleurs…
Leur projet C’est d’occuper l’espace médiatique pour une sociopathe.
Confiant s’arrange toujours pour qu’elle vienne chaque mois à la Martinique, alors qu’elle n’est plus membre de L’UA. Il lui prépare des interventions radios, TV, rencontres dans les mairies, à la CTM, etc.
C’est bien Confiant qui a dit que nous sommes des étrons? CMC n’en pense pas moins et c’est pour cela qu’elle pense que le programme concocté pour elle par Confiant aveuglera les étrons que bous sommes.
J’ai connu un Serge HARPIN plus incisif, moins conciliant, moins zanzoleur.
Parce que peu de personnes à l’université s’indignent, ceux qui le font ne seraient pas légitimes ? On nous oppose la légitimité du nombre à la légitimité de l’éthique. Jolie philosophie !
Il faut donc accepter que des personnes censées apprendre à utiliser les fonds européens et qui n’ont jamais rendu des comptes, au pénal, de l’évaporation de ceux qu’ils géraient (plus de 10 millions d’euros), réintègrent tranquillement l’université ? Il serait cocasse que ces 3 enseignants puissent, au terme de la prochaine année universitaire délivrent des doctorats de gestion de fonds européens ! Savez-vous qu’en France métropolitaine, on vire des hauts fonctionnaires pour des notes de taxi de 40 000 € ?
Il faut accepter que le président de l’UA batte en brêche le principe de l’autonomie des pôles ? Présenter ce dernier comme un pacificateur relève purement de l’escroquerie intellectuelle, alors que depuis son élection M. JANKY, s’efforce de défaire ce que a été fait par son prédécesseur, cacher des vérités, affaiblir la défense des intérêts de l’université.
Je crois qu’en matière d’évitement, vous pouvez nous en apprendre beaucoup, M. HARPIN. La subtilité de votre analyse ne sert qu’à cacher ce que vous ne voulez pas voir et vous êtes manifestement le complice d’une fraternité arrogante.
Ambroise je suis convaincu qu’il y a beaucoup de genies prison et il y en a certainement autant et sinon plus en liberte
Les genies malfaisants hop degagez…….nul n’est indispensable
- Président élu par le C.A pour cinq ans /Mandat non renouvelable -
Ce président élu au troisième tour de scrutins par 17 voix sur 30 lors du C.A réuni le 25 Janvier 2017, n’aurait rien à dire sur les velléités de retour de trois présumés -margoulins- dans l’antre de l’Université des Antilles ???
Deux crises majeures au sein de cette Université : 1) L’une juridique avec cette pitoyable affaire Ceregmia, 2) L’autre institutionnelle par une mise en place désastreuse voire chaotique des nouveaux statuts de l’institution.
Qui ne dit mot, consent ! Ces trois personnages n’ont rien à faire dans un lieu où doit être dispensé le savoir, et formé les élites de demain. Ils n’ont aucune crédibilité pour enseigner. Cette institution fragilisée, décrédibilisée n’a pas besoin d’une énième crise. Qu’ils récupèrent leur -chaire- sur un tas d’immondices ! .
Corinne Mencé-Caster, elle, n’a jamais filé à l’anglaise durant son mandat. Elle assuma toutes ses responsabilités avec les nombreux risques que cela comportait, jusqu’à sa démission en septembre 2016. Menaces, insultes, quolibets rien n’aura été épargné à cette « femme courage ».
Au delà de l’aspect juridique, si ce président n’est pas capable de prendre position sur des problématiques d’étique, qu’il s’en aille exercer son métier d’origine de gynécologue-obstétricien et laisse la place à un ou une autre bien avant la fin de son mandat non renouvelable. . Et qu’on ne vienne pas nous chanter : « Il est contraint par une certaine réserve ». Un président d’Université est d’abord un citoyen !
L.G
j’espère observateur que confiant a reçu directe ton conseil … avoir un ascendant sur une vingtaine d’étudiants lui permet une destruction du type marijeanniste, dont je connais l’issu … qu’il aille au diable , je ne serais jamais, au grand jamais, comme toi … son étron de merde ! qu’on se le lui dise !
tu es ton égal à toi même à savoir ton propre étron…….. peu importe le nombre… c’est la cause qui importe……. quand ca pue il faut assainir
une image un symbole c’est la station caca près de la galleria elle n’arrête pas de puer….. malgré tous ces grands blablateurs du PPM et alliés qui la gère par le biais d’odyssi. ……. vois y un symbole
le symbole observateur de mai 2, c’est que le responsable de l’eau d’ici qui nous conduit indubitablement vers l’eau de là, politique … a été le candidat d’amj aux sénatotiales ! les candidats ppm, étant maurice et catherine … quant à L G, malgré sa phraséologie hors paire, elle devrait se soumettre au seul principe de justice inscrit dans la constitution, « nous ne sommes pas indépendant même si, au moment venu, la ctm va révéler ses dessous de robe », si elle cherche encore à avoir mon adhésion …