C’est le titre de l’ouvrage rédigé par André Siganos, ancien recteur de la Martinique. Un ouvrage qui – s’il est fidèle aux extraits que nous avons pu lire – ne manquera pas de susciter le débat en Martinique notamment.
La présentation de l’ouvrage par sa maison d’édition pose l’ambiance : « Ecrit sans langue de bois, sans parti-pris ni complaisance, mais avec une rigueur empathique, cet ouvrage est le viatique indispensable de tous ceux qui veulent vivre ou travailler aux Antilles, comme de tous ceux qui veulent comprendre de quoi se nourrit le malaise identitaire antillais. Eclairées par un séjour de quatre ans aux Antilles, s’inspirant des événements nationaux les plus récents, ces pages détruisent bien des clichés et traversent les préoccupations actuelles« .
Et dès les premières pages, André Siganos poursuit : « Nous, Français de l’Hexagone, ne comprenons rien à ce qui se passe aux Antilles parce que nous ignorons tout, ou presque tout, de l’histoire de l’esclavage, de sa mémoire non soldée qui paralyse encore ces territoires mais rend aussi infirme notre propre mémoire de Français et d’Européen. Doublement infirme, car cette mémoire non partagée nous empêche non seulement de décoder la société et la culture antillaises, mais encore de rendre possible et riche un dialogue avec le continent« . Ou encore « Il suffit en effet de vivre quelques années en Martinique, d’écouter sincèrement les gens autour de soi- inextinguibles sur leur passé, leur culture, leur malaise, pour comprendre qu’au-delà du volontarisme politique des gouvernements qui se succèdent, nos territoires antillais n’intéressent pas grand monde, sinon pour un discours convenu et parfois rageur sur l’assistanat et les dépenses prohibitives qu’il implique ou encore la légendaire susceptibilité des habitants de ces contrées lointaines. Il suffit aussi de vivre quelques années attentives en Martinique pour passer de l’état de Français autocentré à celui beaucoup plus ouvert que procure un long séjour dans un ailleurs si proche et si lointain, où les gens travaillent tout autant, parfois très durement, dans des conditions souvent extrêmes. »
L’ouvrage est passionnant. André Siganos y aborde toutes les questions qui traversent nos sociétés « ultramarine », et particulièrement celle de la Martinique où il a exercé durant quatre ans : l’histoire et ses relents, la vie économique, la place des békés, la place et les carences de l’Etat, le rôle des élus, celui de la femme, l’éducation, etc. Il y évoque également le créole, l’identité, les réparations…avec un regard intéressé, parfois cru, mais toujours sincère.
Photo : André Siganos, à droite
« L’esclavage est-il sans fin ? » Edition l’Harmattan
@francksrr @polpubliques
Ce livre étant à lire, il ne peut avoir de commentaire d’appréciation rationnelle , sauf à dire que toutes réflexions venant d ‘intellectuels crédibles ayant côtoyés les martiniquais et donnés leurs impression sur eux sont à prendre au sérieux , cela permet aux pays de l’extérieur de mieux faire connaitre la sociologie de ce peuple difficile à cerner à cause des réminiscences des traumatismes post esclavagiste qui encore de nos jours perturbent notre société.
La lecture de ce livre devra nous apprendre beaucoup à propos de notre identité tourmentée .
un zorey qui écrit ça, alors même que certains descendants d’esclaves, plus français que Siganos, veulent liquider cela et n’arrêtent pas de trouver les autres martiniquais, sauf eux bien sur, paresseux, assistés, vivant des 40%, accrochés à l’esclavage, et cherchant à partir de là à les faire culpabiliser.
Il y a un truc!
OH…! Quelle blessure…, encore une fois écorchée par ce titre…??? !
SIGANOS…!!! ? Un Nom qui rappelle une déclaration à: (SANTO- DOMINGO) IL n’y a pas si longtemps…?
SIGANOS…? ha OUI…, un gars qui s’occupait de l’Education Nationale [Rectorat] de Martinique…!
EH bien !!! On est gâté en Martinique avec les hauts fonctionnaires à … 40%… de vie chère qui passe (4) quatre années sous le soleil et sous les cocotiers… ET patra tra…, ILS écrivent sur nous… sur notre culture… notre vie… notre comportement… et notre sexualité débordante…!!! ?
Ne tombant pas dans les pièges de ceux qui font semblants de compatissants… au DIABLE…!!!
pourquoi tant de haine?
pourquoi ne pas accepter un regard extérieur pour s’en servir, discuter et le critiquer ?
pourquoi rejeter en bloc parce que cela vient d’un « allogène » ?
pourquoi tant d’à priori ?
Surtout que Siganos annonce d’emblée qu’il est un « français de l’hexagone », et n’est ce pas intéressant d’avoir l’avis de quelqu’un qui a été accusé de racisme ici ?
Serions nous les seuls à avoir le droit et l’autorisation d’écrire sur nous ?
Quand on est fort, on n’a pas peur du regard des autres.
c’est facile de faire sans blancs…de comprendre. ça apaise, déculpabilise et culpabilise l’autre.
Si l’esclavage devrait avoir une fin… (de) non…!!! ? Pour certains…?
Que dirait-on du:… [14 juillet] du:…. [8 Mai] du :… [11 Novembre]
- Gaulois…? Vercingétorix…? [Jeanne d'arc]…? (napoléon…?) DEGAULLE…? MOULIN…? Tout ceux là… devraient-ils sans fin…??? Mr SIGANOS…!!! ???
Educateur en chef des français…???
Payer à;… [40%] de sursalaires des fonctionnaires de la colonie ESCLAVAGISTE…???
Ton invitation est assurée en enfer…???
tisonson, hasneverbeen : quand on est fort on n’a pas peur du regard des autres ?, Lol
Vous êtes forts en quoi ???? Dans quoi ??? Dans quels types d’écritures vous êtes forts ? Quelle est la qualité de ce que vous écrivez sur nous??? Pa vanté bouillon zote.
tu as du mal, à saisir cela ?
« Quand on est fort, on n’a pas peur du regard des autres »
encore un effort. !!!
Pardon, mais quel est ce « nous » ?