Après l’abolition de l’esclavage de 1848, le gouvernement impérial du Second Empire a mis en place un système pour recruter, acheminer et mettre au travail des Africains munis de contrats d’engagement de travail de plusieurs années. La thèse de Céline Flory analyse l’engagisme africain aux Antilles et en Guyane Françaises à cette période. Chercheure au CNRS et membre depuis 2012 du CIRESC ( centre international de recherches sur l’esclavage), un laboratoire associé au CNRS, Céline Flory intervient ce 20 novembre à l’université Paris 8.
Sa recherche est basée sur le dépouillement de nombreuses archives à partir desquelles elle a analysé les « discours juridiques et idéologiques légitimant cet engagisme et les pratiques effectives ». Elle s’est aussi intéressée à l’expérience des migrants engagés eux-mêmes en explorant leurs diverses modalités de résistances et d’insertion dans les sociétés caribéennes. Ses recherches visent aujourd’hui à élaborer une histoire sociale et culturelle des travailleurs africains, indiens et chinois, arrivés sous contrat d’engagement, et de leurs descendants afin de préciser les reconfigurations politiques, économiques, sociales, culturelles et raciales des sociétés françaises de la Caraïbe depuis la phase du post-esclavage jusqu’à la période contemporaine.
Un séminaire « les populations noires en France »
Le programme de ce séminaire 2014/2015 « les populations noires en France : nouvelles dimensions historiques et historiographiques » réunit cette année encore des chercheurs français et des chercheurs américains spécialistes de la France et plus familiers de la tradition historiographique des « African American studies ». Depuis quelques années, des travaux étudient les formes de racialisation subies ou revendiquées par certains groupes dans la société française, en particulier par les populations noires. Ils invitent également à analyser les usages sociaux de la notion de race( entendue comme un fait social et non biologique) en France et ils interrogent de façon générale la place à accorder à la « question raciale » dans l’historiographie française. Quelle histoire sociale des populations noires ces travaux permettent-ils de construire ? Comment dépasser la réduction de cette catégorie à des élites sociales ou militantes ?… Il est également le lieu d’un dialogue entre historiens, sociologues et spécialistes de science politique
Chantal Kebail
Photo d’illustration / Affiche du film « Noirs de France » de Juan Gélas et Pascal Blanchard
Voilà…. ??? !
Depuis quelques jours, sur cette surface la question qui nous est posée…! Et, je suis étonné de ne pas voir de réponse où pas de réflexion sur cet article…,
Bien sûr, je vais donner mon opinion….!!! ?
Oui, il est vraie que le problème s’est déplacer à Paris, c’est à dire, tout ce qui nous concerne est toujours centraliser chez le… {maître esclavagiste] communément appeler (métropole)…!!! ?
Toujours dans l’esprit de domination où plaire à celui qui domine et qui possède…!!! ?
Paris à toujours interdire les esclaves de fouler son sol simplement pour rafraîchir les mémoires…!
Cela, n’est pas innocent des proposants, c’est l’esprit de rester sous contrôle et connaître la profondeur des luttes et surtout de savoir où en est et qui sont les leaders des luttes…!!! ?
Pour cela, je vous renvoie à la lecture de l’ouvrage:
« La Fracture Coloniale…
La société française au prisme de l’héritage coloniale
Auteurs…. [Pascal BLANCHARD…. Nicolas BANCEL….. Sandrine LEMAIRE…. (édition: La Découverte)
Au risque de passer pour un xénophobe…! Je dirai que l’esclavage moderne est devenue libre et consentie mais beaucoup plus violent que l’ancien système à partir du moment que le capitalisme à fait rentrer dans la notion bien être la consommation à haute dose et lié à votre niveau culturel et par la FAIM… et la notion …: [SOCIETE]….!!! ?
Ce système d’esclavage est beaucoup plus coercitif dont vous êtes tenue de réussir aux yeux de ceux qui vous ont fait confiance….
Par un prêt… Par l’acceptation comme gendre et fait nouveau les femmes sont concernées dans la course à l’émigration , en vendant souvent leur charme…?
souvent pour se dé-diaboliser les sujets à l’émigration vous parlent de leurs progénitures restées au Pays qui meurent de faim ou la famille dans un grand besoin…!!! ?
Bref… Une émigration de la misère et de bas… (…)… Tandis de l’autre côté de la médaille ce sont des envoyés dorés dotés de tous plans sociaux et autres usages…!!! ? (non exhaustives) … !!! ?