Communiqué – Forces Martiniquaises de Progrès | Le Conseil Politique des Forces Martiniquaises de Progrès invite tous les adhérents et sympathisants du mouvement à participer à l’élection dite «La Primaire» organisée les 19 et 26 novembre (1er et 2ème tour) pour désigner le candidat qui représentera la Droite et le Centre à l’élection présidentielle de 2017.
Cette «Primaire» est tout à fait décisive. Elle doit, en effet, permettre de choisir celui ou celle qui, d’une part, répond le plus fidèlement à nos attentes et à nos nécessités et, d’autre part, est en réelle capacité de gagner l’élection présidentielle.
Le Conseil Politique des FMP demande donc à chaque adhérent et à chaque sympathisant de se déterminer au regard des valeurs portées par notre mouvement, des orientations politiques que nous défendons et des décisions que nous réclamons pour l’avenir de notre Martinique.
Les FMP invitent chacune et chacun à voter à la «Primaire» de novembre en faisant son choix librement et avec clairvoyance.
Le Secrétaire Général, Miguel Laventure / Le Président, André Lesueur
Moi, je vote pour que la droite martiniquaise exige le respect de la constitution française, en toute circonstance, et qu’elle ajuste son comportement en conséquence !
Moi je vote pour que la droite martiniquaise se tienne à distance de toute construction qui n’aurait pas de base légale !
Moi je vote pour que la droite martiniquaise ait enfin le courage de dire NON quand il faut dire NON !
Moi je vote pour qu’il y ait d’autres partis que le seul FN à n’avoir pas trompé le peuple le 24 janvier 2010 !
Moi je vote pour que la Martinique revienne dans le droit commun comme la Guadeloupe!
Moi je vote pour que la droite martiniquaise refuse de soutenir le califat qui est en train de s’installer !
Moi, je vote pour que la droite martiniquaise n’aille pas à la soupe !
JV
Si l’aventure n’est du n’importe quoi … qu’est ce ??? JV si cc’est pour tout ça que tu votes, un conseil … ne vote pas !
Le parafe du ministre des finances, du budget, de l’octroi de mer, de la -fiscalité-, des fonds de « maman Europe », et du tourisme dans le gouvernement -fantoche- du « yich Telga » par intérim et autoritaire « président de tous les martiniquais » . Il trouve le temps et le culot de parapher de « quatre mains » avec son président de parti, un texte « larmoyant » qui ferait couler des larmes à tous les « ababas » de Martinique.
Ainsi donc la droite garde-chiourme de toujours de l’ordre colonial, suppôt affiché de la domination des békés compradores et du colonialisme français « réclame des décisions pour l’avenir de sa Martinique ». Le prisme, encore le prisme vu par le petit bout de la lorgnette de cette indestructible francité sans quoi rien n’eut été possible. Voilà un des alliés hypocrites du MIM complice objectif du rapt de la démocratie au sein de la CTM, affichant telle la « perfide Albion » sa duplicité pour tromper les plus crédules des martiniquais. Qui veulent-ils encore prendre pour des « jambons » ?
Le ministre des finances du gouvernement -fantoche- « Marie-Jeanniste » et concomitamment « secrétaire général » de son parti n’a peur de rien. Il travaille pour sa Martinique, pendant qu’elle même devient un petit Kalifa autoritaire, tout en s’occupant gentiment d’élections présidentielles françaises. L’atlantisme mendiant et le localisme arrogant conjugués pour le meilleur (les subventions) et le pire (la dictature complice).
Une certaine frange de la droite martiniquaise est bien allée à la soupe, aujourd’hui elle ne peut que prendre part malgré-elle à la dictature qu’elle a aidé à instaurer. La CTM, machine extirpée laborieusement du « droit français » dirigée par un Roitelet suffisant.
Beau tir groupé du Cercle des Gwopwaleurs Disparus. Il ne manque plus que le grandiloquent Moïse.
Vous avez raison ! Beau tir groupé… sauf qu’il a fallu que votre icône aspire à devenir un « despote » à peine éclairé avec une illusion de pleins pouvoirs coloniaux sous le parapluie de la France pour qu’il finisse par dégoûter plus d’un(e). vous oubliez que nonobstant ses nombreuses « casseroles », il a été remis en selle suite aux frasques de la fin de l’ère Letchimy. Vous n’avez eu de cesse ici même de porter la critique à la gestion dispendieuse ou à la politique communicative de l’ancienne région ainsi qu’à sa main mise sur la politique de l’ancien département, mais, aujourd’hui vous trouvez normal qu’un seul individu soit à lui tout seul président de conseil exécutif, président d’assemblée territoriale avec les prérogatives réunies de la région et du département. Quelle rectitude dans la pensée ! Quelle honte aussi pour ce pays qui a inspiré des Césaire, Fanon et autre Glissant et qui serait incapable avec de tels individus de construire un Etat de droit au service de tous les martiniquais en cas de souveraineté nationale avec le retrait définitif des forces et administrations coloniales françaises. Excusez du peu monsieur, que certain(e)s refusent catégoriquement d’adhérer à cette « Marie-Jeannisation » toute puissante de la CTM avec le silence pesant et ourdi du président de l’assemblée territoriale et bien entendu du complice Sarko/Monplaisirisme . Les « Gwopwaleurs(euses) » ont plus que le droit de dénoncer ces dérives répugnantes et de défendre la démocratie, surtout le cas échéant où ils/elles auraient pris position avec des pincettes en faveur de la liste menée par cet individu le 06 décembre dernier, , monsieur !
Chère Lydie,
Un gwopwal qui dure 3 ou 4 mois, c’est dans la norme. Mais quand il dure bientôt un an, il y a de quoi s’inquiéter. Il faut consulter. D’autant que ce qui transpire de vos interventions successives, c’est de la rancoeur, uniquement de la rancoeur.
Quand on a une si grande passion pour son péyi, on apporte sa pierre, en donnant son avis sur les problèmes qui se posent, économiques, sociétaux, sanitaires, éducatifs. On ne passe pas son temps à critiquer ses dirigeants, en amassant des casseroles vides. On est dans une démarche de proposition.
Mais c’est vrai c’est plus facile d’être devant son ordinateur en balançant des récriminations incohérentes en refusant toujours de choisir quitte à se tromper, en se faisant passer pour le gardien du temple.
J’ai du mal à comprendre cette longue réaction de Lydie GILBERT. Mais une allusion conduit à croire qu’il y aurait en Martinique des élus qui ne seraient pas allés à la soupe. Il a la chance de les avoir rencontrés car, pour ma part, je n’ai jamais croisé en Martinique un député, un sénateur, un président de collectivité qui ne soient pas allés à la soupe avec leurs petites mains de mendiants et leurs grandes marmites.
Salut Lydie (Pardon, salut Madame Lydie GILBERT) (Emoticone moqueur)
aurais je des raisons de m’en vouloir à mort mais, je commence à aimer lydie gilbert… elle résonne comme si elle n’est plus la même d’il y a dix mois… dis moi que je rêve ! c’est vrai que d’amj, la droite est une alliée née depuis le fameux 13 décembre et, bien malin ou line celui ou celle qui affirmerait que la politique menée à la ctm est purement de droite, d’extrême droite voir même d’extrême gauche… on commence seulement à ressentir un frisson de décrépitude et, voilà lydie qui comme moÏse se sente mal à l’aise le cul entre deux chaises… ce n’est sans doute pas sans aucune réflexion qu’elle ne compare plus l’approche démocratique d’amj à celle expérimentée de letchimy…le fait qu’YLM reste encore un peu en stratégie de réserve tactique, ne m’affole pas plus que ça . je choisis moi, de laisser encore une peu de temps … au temps
Marmaille, en nou fini épi compè lapin. Tropp ruses en tchouille. Cé en mové bête . Fok dékatchiéli. Sel maniè cé voté Juppé i ja péyé chè pou lé zot. La primaire de la droite, c’est l’affaire de tous ! Ne nous faisons pas les complices du Lapin Duracell. VOTONS JUPPE. Surtout, c’est important, il faut aller voter à cette primaire au premier et au deuxième tour
La démocratie. Cette chère démocratie.
L’une des tares les plus saillantes de la « démocratie » en Martinique, est le clivage exacerbé MIM/PPM. Devenu mécanique, obligatoire et sempiternel, celui-ci n’a plus guère de sens. Les élus de ces deux -obédiences- jouent une représentation théâtrale continue, laquelle consiste toujours à s’opposer au camp d’en face, quel que soit le sujet, quel que soit le contexte. Et quiconque cherche à s’affranchir du carcan est qualifié de « traitre » en puissance, et mis automatiquement au ban.
Notre démocratie martiniquaise n’a pas mal tourné. Elle n’est tout simplement pas née. Devenu un instrument de promotion personnelle (avoir l’impression de prendre le pouvoir), la conduite des affaires publiques a été dévoyée par l’ambition des -politiques-, au détriment de l’intérêt général, pourtant base d’une démocratie digne de cette étymologie, censée représenter les désidérata de la majorité. Une majorité fondée en grande partie sur le vote par « affectivité ».
Si cela est toujours effectif (Les désidérata de la majorité), le vote ayant encore lieu, les campagnes politiques sont devenues une comédie. Elles sont destinées à vendre de l’illusion et à convaincre séparément un agrégat de pans multiples de la société civile martiniquaise d’abord par le -clientélisme- puis cette fameuse -affectivité- du vote pour un -démiurge- incontournable ou un homme, une femme que l’on affectionne. Peu importe le projet politique. Les campagnes politiques en Martinique, n’ont jamais eu pour objectif l’expression d’un projet politique global (réduction de l’hyper-importation, l’autonomie alimentaire, la santé publique, la réforme agraire et cétéra) qui viserait l’intérêt général. Elles convoitent ces campagnes politiques plutôt les intérêts particuliers (possiblement antinomiques) qui mènent vers un -intérêt général- qu’atteste une majorité d’électeurs plus ou moins chancelante.
L’élection du 13 décembre 2015 qui a vu la victoire de la majorité rebâtie (Gran Sanblé Pou Ba Peyi a An Chans) mais courue depuis près d’un an, en est une triste illustration de ces -intérêts particuliers- attestées en -intérêt général- par les électeurs. Laquelle majorité est construite par une hétérogénéité qui peut -craqueler- à tout moment, puisque chaque électeur (de la majorité) a voté pour le même candidat, mais pour des raisons différentes.
Cette mosaique que constituait au préalable la « majorité » du seul Gran Sanblé est évidemment devenue plus hétéroclite avec l’apport des -sarkozystes-, conséquence du vote par -affectivité- et des promesses catégorielles des -politiques- , et conséquemment aucun projet d’ensemble, cohérent, peut être mis en place en étant élu de cette façon. Or, la démocratie devrait avoir comme fin ultime un consensus général, lequel ne peut se faire que sur un projet global. Dès lors, tout est possible, y compris l’indispensabilité politique et -démiurgique- d’un homme fort au demeurant mis en examen par la justice française.
Domination économique des -Martinikaaners-, empoisonnement des sols, santé publique, chômage et exil des forces vives de la jeunesse, clientélisme, corruption, concussion, les vraies préoccupations qui peuvent former ce -projet global- ne manquent pas. Faut-il pour arriver, faire exploser le clivage autonomique autonomisme/indépendantisme avortés et mensongers. Nul doute. Les clivages doivent perdurer, mais sans automatisme et -tribalisme partisan- dans un si petit pays : des politiques qui ne construisent rien de pérenne et des électeurs forcément mécontents au bout du compte. L’affaire du TCSP fait vraiment pitié. Des politiques incapables de dire à la population que depuis près de quarante ans, c’est le -tout voiture- et la concession automobile qui ont été privilégiés au détriment de l’organisation d’un -transport public- digne de cette dénomination.
La construction d’une vraie démocratie est possible en Martinique. Un cycle se termine lentement. Aux nouvelles générations de s’engager et de faire de la politique autrement dans le pays. La Martinique très avancée intellectuellement, peut et doit se doter d’une authentique démocratie politique, d’un réel Etat de droit.
L.G