Par Maurice Laouchez
Le débat, pour réduire le chômage, entre une politique de croissance et une politique de rigueur est récurrent.
Pour certains, la résorption du chômage ne peut venir que de la réduction des dépenses publiques.
Pour d’autres, cette résorption du chômage passe d’abord par la distribution de pouvoir d’achat supplémentaire.
Un premier réflexe, un peu basique, conduit à dire qu’il faut faire les deux: réduire les dépenses publiques non indispensables ne peut être qu’une bonne chose. De même, l’attribution, notamment aux plus défavorisés, de ressources qui peuvent très vite se porter sur des achats nouveaux, n’est pas, en soi, critiquable, compte tenu de l’insuffisance de beaucoup de revenus individuels.
Mais la réduction du chômage sera-t-elle forcément au rendez-vous de l’une ou l’autre de ces mesures? Rien n’est moins sûr.
Si, dans le secteur public, on accroît le rendement en informatisant, en organisant mieux, en demandant aux agents en activité de réaliser une partie de ce que faisait un collègue parti à la retraite, les économies réalisées seront saines. Si, au contraire, on supprime des dépenses de recherche, ou de modernisation de matériel, on le regrettera tôt ou tard.
Quant à la distribution de pouvoir d’achat, là aussi il faut distinguer.
Si les augmentations de salaires ou d’allocations de toutes sortes sont utilisées par leurs bénéficiaires pour acheter des produits fabriqués dans le pays, des emplois seront créés. Si au contraire ces augmentations de revenus servent à acheter des produits fabriqués en Chine, c’est en Chine que ces emplois seront créés.
Un autre élément doit être pris en compte quand on veut mettre en corrélation la création d’emplois et la croissance.
Dans les économies contemporaines, les gains annuels de productivité sont de l’ordre de 2% au moins, grâce à l’innovation. Ce qui signifie que le Produit Intérieur Brut doit augmenter de plus de 2% pour que cette augmentation déclenche de nouveaux recrutements, et donc une baisse significative du chômage.
Tant qu’une entreprise peut augmenter sa production sans recruter, elle le fait. Si elle peut garder le même volume produit en réduisant ses effectifs, elle sera tentée de le faire.
Les perspectives d’augmentation du PIB étant actuellement sensiblement inférieures à 1%, aucune diminution du chômage ne peut en être attendue.
C’est dire, au total, que si on veut réellement voir reculer ce véritable cancer social qu’est le chômage, il faut avoir plusieurs fers au feu. Certes, la recherche de la croissance par l’investissement est indispensable, mais aussi un nouveau partage du travail.
En Guadeloupe, en Martinique, et dans tous nos territoires, le paradoxe est qu’il y a beaucoup d’investissements à faire, et en même temps beaucoup de personnes qui n’ont rien à faire.
Il ya donc, très clairement, un vrai problème d’organisation du développement du pays.
La loi désigne clairement la répartition des tâches à cet égard.
A l’Etat d’établir le cadre juridique, fiscal et social, par exemple par la défiscalisation.
Au Conseil Régional d’organiser sur place les stratégies globale et sectorielles.
LA SPIRALE COLLECTIVISTE !!
plus l’Etat et les collectivités territoriales investissent , créent des structures , embauchent , moins l’économie est libre et privée , et plus ils créent les conditions d’un chomage durable .
Aucun pays au monde n’a pu prouver que plus d’Etat = plus de développement .
la France est un des seuls pays riche et développé à avoir une structure aussi lourde au niveau :
- du cout du travail
- du poid de l’Etat : impots et prélévements divers
- du nb d’employés de l’Etat et des collectivités territoriales
- du mille feuille administratif
PIRE , la Martinique est la région de France qui bat les records quant au nombres d’employés d’etat et des collectivités territoriales par rapport à la population active .
« En Guadeloupe, en Martinique, et dans tous nos territoires, le paradoxe est qu’il y a beaucoup d’investissements à faire, et en même temps beaucoup de personnes qui n’ont rien à faire. Il ya donc, très clairement, un vrai problème d’organisation du développement du pays »
Donc?
Que faut il faire?
Proposez nous des choses !!!
On a besoin des gens de bonne volonté.
« Aucun pays au monde n’a pu prouver que plus d’Etat = plus de développement .
la France est un des seuls pays riche et développé à avoir une structure aussi lourde au niveau…. »
les deux phrases se contredisent….
mais non , la riya , cela ne se contredit pas .
la richesse de la France ne vient pas de son Etat omnipresent .
Elle vient de ses entreprises .
L’Etat et les collectivités vivent comme des sangsues de notre travail et de la richesse de nos entreprises .
ET plus l’Etat et les collectivités vont prelever , plus nous nous apauvriront .
Les prélévements de toute sorte ont déja dépassé de loin ceux des autres pays industrialisés …et c’est pour cela que nous REGRESSONS.
« il n’y a aucun pays…….c’est le seul pays »
c’est quoi alors ?
Si il n’y avait pas l’Etat que serait devenu ce beau monde après la crise?
Même les USA, ton modèle, on eu recours à l’Etat pour sauver le système.
exemple, Qui a permis à GM de ne pas crever en rachetant 60%?
Qui donne des subventions aux békés tes frères pour la banane?
commen_ons par faire de l’auto suffisance produire Martiniquais , Ensuite ou paralelement cherchons qui coute cher a l’etat , ? Combien les emplois fictifs nous coutent et faisons un iventaires qu tout le monde connait apres les 45 voyages gratuits de nos elus et le reste sera aussi passe au crible voilà des pistes etre agriculteu cen’est pas un dehsoneur merci pour ceux qui nous nourisse
L’essentiel du message est dans les 3 derniers paragraphes :
« En Guadeloupe, en Martinique, et dans tous nos territoires, le paradoxe est qu’il y a beaucoup d’investissements à faire, et en même temps beaucoup de personnes qui n’ont rien à faire. Il ya donc, très clairement, un vrai problème d’organisation du développement du pays.
La loi désigne clairement la répartition des tâches à cet égard. A l’Etat d’établir le cadre juridique, fiscal et social, par exemple par la défiscalisation.
Au Conseil Régional d’organiser sur place les stratégies globale et sectorielles. »
Faute de stratégies globale et sectorielle, et malgré l’abondance des financements encore disponibles, les investissements actuels ne sont finalement destinés qu’à donner du travail au BTP, s’assurer que les fonds publics nationaux ou communautaires alloués ne repartiront pas, et donner aux électeurs l’impression que l’on agit. C’est ainsi que sont privilégiés les investissements aussi visibles qu’inutiles, payés très chers, déconnectés des besoins du territoire, au détriment des investissements utiles et structurants dont on se rendra compte de l’absence le jour où il n’y aura plus de financements pour les réaliser.
Le paradoxe est aussi que nous gaspillons nos ressources comme même un Emirat nanti n’oserait pas le faire, tout en nous accomodant d’un taux de chomage de pays sous-developpé qui constitue le fonds de commerce necessaire de nos élus avec la bénédiction de nos entreprises avides de régression sociale consentie, le tout sans investir le moins du monde en formation sérieuse de notre main d’oeuvre.
La postérité sera dure avec notre classe politique et notre technostructure d’aujourd’hui, d’un modèle que même les pays africains les plus rétrogrades ne supportent plus.