Tribune – Yves-Léopold Monthieux | L’ancien président de la République, Nicolas Sarkozy, vient d’être mis en examen. Comme le président Marie-Jeanne en Martinique. Certes, les poursuites dont il fait l’objet pourraient avoir des conséquences politiques importantes pour lui, son parti et peut-être pour la France. Cependant il ne viendrait à aucun commentateur judiciaire ou politique ni à aucun de ses avocats l’idée d’accuser la justice de mener contre lui un procès politique. Il sera puni ou relaxé, au besoin au terme des recours en appel, en fonction de la réalité ou non des faits qui lui sont reprochés. Car il ne suffit pas qu’une personnalité politique soit poursuivie en justice pour qu’on se retrouve en présence d’un procès politique. Ainsi, pas plus que pour l’affaire Cahuzac, l’affaire Dassault ou l’affaire Sarkozy, on n’est, dans l’affaire Marie-Jeanne, en présence d’un procès politique. Car ces personnalités politiques ne sont pas poursuivies pour leurs idées politiques mais pour des infractions de droit commun prévues par la loi, qu’elles auraient commises.
Par ailleurs, que le « président de tous les martiniquais », disons le « Premier » des Martiniquais, appelle la population à défier la justice en descendant dans la rue, cela constitue une atteinte grave à la séparation de pouvoirs, à la démocratie. C’est, bien entendu une faute politique autant que citoyenne. L’organisation de manifestations le jour de l’affaire pour orienter la décision des juges serait d’une exceptionnelle gravité. Et il est juste de dire qu’on sait comment ça commence, pas comment ça finit.
Beaucoup de Martiniquais ont souhaité l’alternance comme moyen naturel de faire vivre la démocratie. L’élection du président Marie-Jeanne, en décembre dernier, a été possible grâce à des milliers de martiniquais qui ont manifesté ce souci. Il serait très dommageable que le début de la CTM soit identifié par l’image qui est celle des républiques bananières où les citoyens sont souvent obligés de descendre dans la rue pour obtenir justice. Il est encore temps pour le président de se ressaisir en invitant la population à rester chez elle. Sinon, il faudrait peut-être renvoyer cette affaire.
Yves-Léopold Monthieux, le 17 février 2016
Bien d’accord avec l’article, sauf que ce genre de position de nos penseurs en Martinique mettent trop de temps a se faire entendre.
Et je ne veux pas croire que sans la mise en examen de Sarkozy le black out sur l’affaire Marie Jeanne aurait persisté
La justice n’est pas rendue de la même façon aux antilles qu’en métropole. Les particularismes de ces îles ne saurait être gommées par une justice aveuglement indépendante .La paix sociale doit être maintenue à tous prix nobostant une adaptation appropriée à la situation locale.Marie jeanne peut dormir sur ses deux oreilles la morale eut elle a en souffrir.Il y va de la tranquillité de nos gouvernants.
Si AMJ évoque un procès politique, n’Est-ce pas parce qu’il sait qu’il a des choses à se reprocher au regard de la loi.
Sinon, il se servirait au contraire de cette tribune pour démonter l’affaire « sans pression » antidémocratique.
Mais le recours au procès politique, à la dénonciation de l’Etat colonial est tellement plus efficace en terme d’enfumage du citoyen…
Quel BRUT postulat, manquant assurément de finesse et de subtilité, voire même de recul et d’historicité! Un ordinateur, parfaitement configuré, n’aurait pas dit mieux
Je ne le vous souhaite pas mais si un jour, vous êtes jugé comme un autre parce que les faits qui vous seront reprochés, s’apparenteraient peu ou prou à ce qu’aura fait l’autre, vous serez le premier à vous poser des questions sur la direction de la Justice. Pas besoin de magistrats, il n’y aurait qu’à entrer des données dans un logiciel et les affaires seraient jugées. Tout le monde sait que 2+2 font 4!
Le procès intenté à Madame Frédérique FANON-LEXANDRE, pourtant très récemment, n’a visiblement laissé que peu de traces dans votre mémoire. Quel genre de procès était-ce??? Surtout quand on a connaissance des ARRANGEMENTS qui lui ont été proposés pour clore rapidement la procédure!!!
On ne peut comparer que ce qui est exactement comparable. Tel est le cas pour les différentes affaires que vous citez???
L’affaire sera bien sûr renvoyé et amj le sait mais il vaut faire croire à la population que c’est grâce à elle que les juges ont caye’s …ça va flatter l’orgueil des gueux et ils seront réutilisables à souhait..ce peuple me fait de la peine! Nous ne sommes pas de digne héritier de l’esprit césarien. J’ai même un peu honte. On a pris peur et on a préféré croire aux mensonges du mim soutenus en douce par Yan ! Dégoûté !!!
Là maintenant c’est le moment détente : on apprend qu’ABC n’est pas un « gueux » ! Wow ! Wa tiré’y ! Quant à l’esprit « césarien » et le « dégoût » tout neuf pour le mensonge, c’est Aimé qui va apprécier
Monsieur Monthieux, la Martinique est déjà depuis longtemps une république bananière et celui que vous désignez comme le « 1er des martiniquais », qui se prend lui-même pour « le président de tous les martiniquais » s’est toujours comporté comme un béké sur son habitation. Comment ses avocats et lui-même peuvent-ils parler de procès politique alors qu’il s’est fait prendre la main dans le sac en commettant un faux en écriture publique au profit de sa fille et de celui dont elle partage le lit ? La falsification d’un document officiel, émanant d’un vote d’une collectivité publique et enregistré au bulletin officiel aurait normalement du valoir à ce voyou d’être renvoyé, non pas devant le tribunal correctionnel, mais devant la cour d’assises. Relisez vos cours de droit. Et comme si cela ne suffisait pas, ce magouilleur en appelle maintenant à la solidarité d’une population d’abrutis pour tordre la main aux juges et empêcher la sérénité des débats…. Après les prébendes, l’appel à la révolution ! C’est du grand n’importe quoi et la république bananière, nous sommes en plein dedans. Tout cela mérite, si les faits sont prouvés et solidement établis il va de soit, qu’une sanction exemplaire et d’une extrême sévérité soit infligée à cette « bande à Bonnot » locale. Ou alors ce sera vraiment la victoire des bananiers et des macoutes de tous poils.
D’abord :
1°/ « il s’est fait prendre la main dans le sac en commettant un faux en écriture publique au profit de sa fille et de celui dont elle partage le lit »
2°/ « ce voyou »
3°/ » ce magouilleur »
Ensuite :
si les faits sont prouvés et solidement établis » ( il a déjà comme une contradiction dans le raisonnement : il s’est fait prendre ou pas ? )
Enfin
« »cette bande à Bonnot » locale. »
Pourquoi perdre du temps et de l’argent dans un procès, cérémonie alors protocolaire et alors dénuée tout de sens? l’affaire est déjà pliée! il suffit tout simplement d’appliquer la peine.
« ’il s’est fait prendre la main dans le sac en commettant un faux en écriture publique au profit de sa fille et de celui dont elle partage le lit ? La falsification d’un document officiel, émanant d’un vote d’une collectivité publique et enregistré au bulletin officiel aurait normalement du valoir à ce voyou d’être renvoyé, non pas devant le tribunal correctionnel, mais devant la cour d’assises. »
au départ vous affirmez des choses et même rendez la justice en dictant la peine
mais ensuite vous invitez un « SI »
« SI les faits sont prouvés et solidement établis il va de soit, qu’une sanction exemplaire et d’une extrême sévérité soit infligée »
n’est ce pas plus simple, logique, raisonnable, sain…. de laisser faire la justice.???
En quoi « partager le lit de quelqu’un » présente un intérêt dans cette discussion?
Les martiniquais m’étonneront toujours!!
et ensuite vous sortez un grand « SI
En réalité le président de cette nouvelle et pas de « tous les martiniquais » et ses avocats usent de 3 grosses ficelles populistes archi connues :
- la victimisation : Je suis une victime parce que je gêne le pouvoir (on sort les mouchoirs ou on rit?)
- la théorie du complot : « ils », l’Etat, les juges, le PPM la gauche française, les Gadé zafè, les chinois de Chine et même OBAMA ont décidé d’avoir ma peau
- la prise à témoin : une masse informe appelée « le peuple ». Le peuple devrait donc se soulever pour soutenir son leader.
Ils disent peuple parce qu’ils savent que dire « militants » les réduit à une poignée d’irréductibles supporters.
Cette tragi-comédie ne change rien au fond de l’affaire.
L’ancien « indépendantiste » devenu « patriote » quand il a fallu faire avaler ses « mandats électifs de France » le sait bien. Voilà pourquoi il refuse de répondre sur le fond en voulant faire croire qu’on lui reproche la construction d’une école à la Dominique.
« Qui n’est pas d’accord, qu’il lève le doigt ».
Souhaitons lui la relaxe et l’immunité grâce à sont statut de parlementaire. De parlementaire français bleu/blanc/rouge dans l’assemblée nationale du salaud de colonisateur.
Comme il est commode M. Monthieux d’utiliser les principes de droit comme ça vous arrange. Le principe de la séparation des pouvoirs ne se conçoit pas au bénéfice exclusif du pouvoir judiciaire, comme vous le sous-entendez, mais au bénéfice également du pouvoir exécutif et aussi du pouvoir législatif. C’est la raison pour laquelle le chef de l’Etat, tout comme les députés bénéficient d’un régime immunitaire pendant leurs mandats. Pour ne pas mettre les responsables politiques à la merci d’une justice trop zélée.
Encore une fois, il ne s’agit pas de permettre qu’Alfred Marie-Jeanne échappe à la justice, comme ses adversaires (Letchimy en tête et de façon perverse) se plaisent à le répéter. Il s’agit de ne pas obtenir devant une cour de justice ce que d’autres n’ont pas obtenu dans les urnes et c’est aussi légitime que la soif de justice.
Ceci est d’autant plus crucial que durant la mandature passée, même si il y a une accélération soudaine de l’histoire judiciaire en fin 2015, nombre de libertés ont été prises par des cadors du NéoPPM (aujourd’hui les plus grands pourfendeurs de la prise illégale d’intérêt) sans que pour l’instant nous ayons entendu parlé de mises en examen.
Que penserait alors tous les citoyens qui ont apporté leur bulletin de vote à Alfred Marie-Jeanne ? Une compromission de plus entre Letchimy et Paris. Faut-il encore vous rappeler tous les coups fourrés décidés à 7000 kms pour favoriser Serge Letchimy ? Du report de la date de la CTM pour tenter faire fonctionner le couperet biologique à ce triste épisode de l’amendement gouvernemental présenté par un ministre à la langue fourchue.
Enfin, pour démontrer à quel point le raisonnement de M.Monthieux est bancal, il compare deux situations qui ne sont aucunement comparables. Nicolas Sarkozy n’est pas aux affaires, donc il ne saurait être question ici de séparation des pouvoirs. Commencez donc par être un peu plus rigoureux dans votre raisonnement !
« Nicolas Sarkozy n’est pas aux affaires, donc il ne saurait être question ici de séparation des pouvoirs. »
Waouh…. quel raccourci !!! Voilà que certains se prennent à rêver dans leur contemplation oblative, que leur « président de tous les Martiniquais » aurait droit à la séparation des pouvoirs – Et pas touche par la justice ! Pas de panique ! Leur « président de tous les Martiniquais » est concomitamment député français, protégé douillettement par l’immunité parlementaire de l’Etat que lui et ses oblats considèrent comme colonialiste ; Mis à part quelques « gentils » rappels à la loi le bougre ne risque pas grand chose – Peut-être en va t’il tout autrement concernant sa fille et son gendre – Les béotiens appelleront ils aussi à descendre dans la rue pour les défendre aussi ceux là ?
Il faut dire que ni le « président de tous les Martiniquais », ni ses fidèles supporters ne manquent de toupet pour oser nous parler de « séparation des pouvoirs » – La CTM Collectivité Territoriale de Martinique, nonobstant le terme « de Martinique » n’est ni plus, ni moins qu’une Collectivité Unique de droit institutionnel français – Le « président de tous les Martiniquais » ne fait que présider à l’exécutif de cette Collectivité Unique de droit français et rien d’autre, la Martinique n’étant pas un Etat souverain avec des règles juridiques ou constitutionnelles propres et rédigées à escient , on ne saurait discourir le concernant sur une quelconque « séparation des pouvoirs » –
Et puis la « victimisation », encore la « victimisation », toujours la « victimisation », on se gausse, et on manipule l’Opinion Publique Martiniquaise comme si le fait de condamner ce président de Collectivité Unique serait un précédent inédit et fâcheux voire un casus belli en droit français – On va donc rappeler à ces béotiens inconditionnels quelques précédents en droit français concernant des présidents de collectivités eux aussi français ou d’élus locaux et nationaux de la république française :
* Le 08 Septembre 2011 le président du Conseil Général Jean-Noël G. de l’époque des Bouches du Rhône est mis en examen pour « prise illégale d’intérêts (tiens, tiens…), « trafic d’influence », et « association de malfaiteurs », MAIS, il aura lui au moins la décence de se mettre en congé de la politique et de déléguer ses fonctions de président de C.G des Bouches du Rhône -
* Autre affaire retentissante, celle de la députée des Bouches du Rhône Sylvie A. mise en examen le 08 Juillet 2010 pour « complicité de tentative d’escroquerie et de détournements de fonds publics – Suite à son procès en correctionnel débuté le 04 Mars 2013, la parlementaire écopera de trois ans de prison dont deux avec sursis, 100 000 euros d’amende et cinq ans d’inéligibilité (tiens, tiens…) – Ses avocats interjettent appel, ce qui suspend l’exécution de la peine – Lors de son procès en appel en Septembre 2014, la peine est renforcée et elle écope de quatre ans de prison, dont trois avec sursis – Eh oui même les cadors de la république peuvent voir leur « immunité diplomatique… euh Parlementaire » levée par le bureau de l’assemblée – Madame Sylvie A. qui s’est pourvue en cassation a vu sa peine aménagée, paraît-il par un « bracelet électronique » -
Il suffit de consulter des sites explicites en la matière dont celui de Médiapart pour voir non pas les pléiades d’étoiles mais d’élus de la république française condamnés pour différents chefs d’inculpations – Plus de cent cinquante au total nationaux ou locaux toute France confondue hexagonale et outre mer coloniale – Si le cador de la CTM était condamné, ce dont on peut fort douter il ne serait ni le premier, ni le dernier élu de la république française à l’être -
Il n’y a ni « procès politique », ni « chasse aux sorcières », ce monsieur est un élu local et national français, il est donc soumis comme français au juridisme de l’Etat français – Le reste n’est que ESBROUFE de lui-même et de ses béotiens qui se prennent pour tout le peuple -
« La République Martiniquaise théâtralisée et bananière » –
Ce bougre et ses sbires prosélytes se moquent tout simplement de la population – Comment peuvent-ils dans un Etat dit de droit, appeler la population à descendre dans la rue pour défendre un homme qui est député français et par là même jouit de la protection juridique de l’Etat qu’ils nomment eux-mêmes « colonialiste » par le biais de « l’Immunité Parlementaire » – Cet homme est français, Parlementaire de la république française et élu de collectivités locales depuis quarante ans dans un système étatique lui aussi français et il ose parler de « procès politique » ou de » colonialisme » dans une affaire de soupçons d’indélicatesse de droit commun ou Affaire française de droit commun !!!
En réalité le sieur Alfred Marie-Jeanne ne risque absolument rien, mais il faut la théâtralité, la mise en scène de l’appel au sauveur de la patrie en péril imminente, et donc on fait comme si le bougre n’était pas arrivé à un stade où il n’est plus comme le « commun des mortels » – Quelle foule exaltée, fanatisée peut impressionner des juges ? Comme à l’accoutumée ces in-Dépendantistes néo-libéraux ne savent que s’adonner au folklore, au paraître et à l’agitation ridicule –
Les juges ne vont pas renvoyer sine die une affaire parce-que quelques agités appellent à descendre dans la rue pour défendre de présumés puissants indélicats, mais ces derniers (les juges) savent aussi que la raison d’Etat ou politique voire quelques fois politicienne (nous sommes bien dans ce cas là) vaut bien mieux que l’application stricto sensu du Code Pénal lui aussi bien français –
En réalité cet homme qui se dit toujours in-Dépendantiste est devenu lui-même au crépuscule de sa carrière politique ce qu’il exécrait au début de son engagement : « Un puissant de la Colonie vitrine calquée sur la Métropole » -
Gageons qu’au mépris du Droit, de la Justice et finalement d’une pointe de moralité : « Cette affaire fera pschitt » – Pauvres de nous-mêmes !!!
Aujourd’hui, c’est Alfred MARIE JEANNE, demain cela pourrait être…. VOUS, YLM, signataire de ce texte…. Peut être aussi d’autres colonisés…. Et mêmes vos amis politique peuvent être dans la même situation spirale devant les Juridictions de cette colonie sans:… FOI… Ni Manman….!!! ?
[Pour votre mémoire....
("Georges GRATIANT... Dans la plaidoirie du Procès et son discours....! ?
(SUR TROIS TOMBES... suite au massacre du:... 24 Mars 1961... Au Lamentin...! ?"]
De surcroit par de votre expérience Professionnelle en retraite…! Vous savez parfaitement de quoi vous parlez et en quoi il en ressort de cette branche professionnelle dite des (« INTOUCHABLES »…. !!! ???)
La démocratie dont vous savez de quoi qu’il en ressort et que vous évoquez dans votre texte est manifestement bafouée et que je n’ai pas la même lecture que vous concernant cette affaire….!!! ?
Car, en démocratie en FRANCE, le Procureur, poursuit… Les juges instruisent… Inculpent… Et condamnent… en comparution contradictoire en désignant et en présence des parties civile…!!! ? Devant une chambre d’accusation…!!! ???
Pour démontrer les preuves des plaideurs à l’établissement des faits du procès recourent à des procédures d’instruction particulières:…
[Vérification des écritures... Inscription de faux... enquêtes... expertises...; Comparution personnelle... Serment...; vérifications personnelles du juge présomptions.... !!! ?] (NCPC, Art.132s.)
Le cas présent, ne présente pas un délit délictueux de flagrant délit qu’on peut juger en comparution immédiate… comme un vulgaire délinquant… !!! ?
Je veux bien croire, qu’il y avait un ex-président de la République française qui voulait supprimer les Juges d’instructions en FRANCE…. Ce que je comprends mieux aujourd’hui ses vraies motivations inavouables devant les informations venant de PARIS ces jours-ci dans l’affaire BIGMALION…. !!! ???
Quelle honte pour cet ex-qualité de PRESIDENT de la République FRANCAISE….!!! ???
Concernant l’affaire qu’on voudrait impliquer Alfred MARIE JEANNE, cela relève de preuve de procédures et c’est la compétence du Tribunal et du juge ADMINISTRATIF….!!! ???
D’ailleurs, j’invoque la contradiction de la chambre de mise en accusation et la comparution des parties civile et les actes accusateurs, des dénonciateurs qui ne doivent pas être un délateur inconnu….!!! (appeler communément:… anonyme…. corbeau)
C’est trop facile, de jeter en pâture un homme publiques anonymement sur dénonciation… En délation… En complotant… et fomenter la destitution d’un ELU du PEUPLE…. Par les réseaux sociaux (internet)…!!! ???
Maintenant, il est clair, que le contrôle de la légalité… Tous ELUS signataires de la délibération du procès verbal en commission plénière et en plénière public de la Région de l’époque doivent répondent et rendent compte devant la juridiction…. !!!! ?
Dixit, Mr le PREFET de l’époque, et les fonctionnaires des institutions concernées…. !!! ???
Bref; les conseils de Mr Alfred MARIE-JEANNE, sont compétents et connaissent leur job…!!!
Pour déverrouiller le curseur de ce procès politique… digne de l »inquisition Que vous ne vouliez pas admettre YLM….!!! ???
J’éprouve autant de compassion que vous, Touléjou.
Mais ce n’est pas la question
Vous mélangez tout, HADNERVERBEEN.
Votre raisonnement consiste finalement à décerner des mauvais points dans votre langage péremptoire et à accumuler des approximations douteuses. Vous avez d’abord les conclusions, puis vous recherchez désespérément les arguments qui y conduisent. Ici, vous ne les avez pas trouvés. Ou bien mon analyse tient ou bien elle ne tient pas. Mais si elle ne tient pas, vous n’avez pas réussi à le démontrer en mélangeant tout, comme vous le faites. Ce que vous avez peut-être réussi à dire c’est qu’il y aurait d’autres affaires non réglées qui justifieraient qu’on ignore celle-ci. Autant, donc, ne parler d’aucune d’elles et laisser tout faire à tout le monde. Je ne crois pas que les affaires se guérissent par d’autres affaires, les anciennes effaçant les nouvelles, en attendant les futures.
Je crois plutôt que les affaires qui ne se règlent pas, ajoutées à d’autres qui ne se règlent pas, créent un climat, une atmosphère que certains, qui ont le goût de l’abus de langage, avalisent en disant que la Martinique est déjà « une république bananière », autant i bon kon sa et qu’elle continue de l’être.
Ce langage n’est pas illogique, il est pervers. Il n’est pas non plus cohérent le la part de ceux (les pawol en bouch) qui n’ont à la bouche que des mots comme « responsabilité ».
Il ne suffit pas d’affirmer (péremptoirement) des jugements sans les démontrer : où donc ai-je « mélangé des choses », très cher. Le flou de votre réponse me conforte dans mes affirmations.
Je vous repose la question : est-ce que vous pouvez comparer la situation d’Alfred Marie-Jeanne à celle de Nicolas Sarkozy qui n’a aucun mandat électif ?
Deuxième question : quel président français (toute proportion gardée) a été traduit devant les tribunaux en cours de mandat ?
Je ne pense pas que le « mélange » soit de mon côté.
Mr Hanerverben si j’essaie de suivre votre raisonnement étant donné qu’il est devenu président de la collectivité CTM il ne doit être plus poursuivie pour des fais qu’ils auraient pu commettre avant son élection tout en étant mis en examen et en sachant que votre leader c’est fait des pieds et des mains pour que l’affaire ne puisse pas être jugée avant les élections.
« en sachant que (votre leader) c’est fait des pieds et des mains pour que l’affaire ne puisse pas être jugée avant les élections. »
alors que le pouvoir politique, et donc judiciaire, de France, le maître, étaient du côté de l’ancienne équipe de la Région, on revient encore au Céregmia qui a su profiter de cela.
Expliquez moi comment on fait cela ?
je ne savais pas qu’un martiniquais, indépendantiste, puisse avoir autant de pouvoir, de plus sans faire partie des réseaux fraternels, disons » Céregmaniasques ».
C’est lui donner une sacrée force occulte
Donc Lapousse, vous sortez n’importe quoi!!
Une fois encore, YLM s’illustre dans l’art et la manière de présenter une cause juste, une conclusion logique avec des arguments si douteux et approximatifs qu’ils font le régal de ses détracteurs. Une fois de plus la méthode compromet l’objectif, ou comment faire compliqué quand on peut faire simple. Cette comparaison de la mise en examen de Nicolas Sarkosy avec celle concernant Alfred Marie-Jeanne constitue à cet égard un exemple flagrant. Ainsi donc le statut d’un ancien chef d’Etat et accessoirement futur candidat aux prochaines élections présidentielles est ni plus ni moins mis en parallèle avec la toute nouvelle élection d’un président de collectivité, fut-elle toute aussi nouvelle qu’unique.
C’est faire grand honneur à AMJ que de le mettre sur un pied d’égalité avec un chef d’état, mais c’est surtout faire abstraction de la profonde immoralité des faits qui lui sont reprochés. Dans l’affaire concernant l’ancien président, il est question de dépassement de comptes de campagne. Rien à voir donc avec l’ignominie des faits reprochés à AMJ, qui concerne rappelons le, des notions de faux et usage de faux, prise illégale d’intérêt dans une histoire, fait aggravant, de construction d’écoles, fussent-elles situées à la Dominique où à Grenade. Si l’on devait établir de parallèles aussi douteux que ceux que nous propose l’auteur de cet article, on pourrait signaler au passage que pas moins de deux sur trois des signataires de la déclaration de Basse-Terre ont été impliqués défavorablement dans des affaires de construction d’écoles. Mais il s’agit indubitablement d’une troublante coïncidence.
Certains inconditionnels du soit disant « chaben », soit disant indépendantiste, n’ont pas hésité à s’engouffrer dans la brèche ainsi ouverte par YLM, pour suggérer une forme d’immunité pour le tout nouveau « président of Martinique » qui n’existe pas que dans leur seule imagination, puisque c’est exactement ce à quoi aspire l’intéressé en se présentant comme une victime d’une prétendue justice coloniale, appelant la population de la Martinique à je cite : « ne pas se laisser déposséder de leur choix ». Alors qu’il ne s’agit en fait que de répondre devant ses juges d’une affaire particulièrement crapuleuse.
La précédente mandature nous avait, il est vrai, habitués à toutes les formes qu’on croyait possibles et imaginables de manipulation, d’entorses à l’éthique et à la probité, toutes sur le mode « ambigu ». La nouvelle elle, dans ce domaine, ne fait pas dans le détail, sans ambiguïté aucune, elle démarre en mode enfumage sur les chapeaux de roues, pied au plancher. Un véritable « burn » d’entrée de jeu pour nous habituer aux enfumages à venir. Me reviens à l’esprit cette citation de Chomsky qui pourrait à elle seule parfaitement résumer et remplacer le vide idéologique existant de chaque coté de la médaille : « Toute l’histoire du contrôle sur le peuple se résume à cela : isoler les gens les uns des autres, parce que si on peut les maintenir isolés assez longtemps, on peut leur faire croire n’importe quoi ».
Et l’histoire retiendra que la principale activité politique commune des séparatistes toutes tendances confondues ces dernières décennies a été de chercher à nous faire croire n’importe quoi, y compris qu’ils ne cherchent pas à nous isoler. Aux moratoires des uns succèdent les moratoires des autres, pour rassurer et endormir, comme autant d’écrans de fumée.
Pour certains de ces « enfumeurs » locaux, les électeurs martiniquais seraient tellement idiots qu’ils seraient incapables de distinguer une affaire judiciaire crapuleuse qui irait à son terme d’un procès politique concernant un indépendantiste qui clame à qui veut l’entendre qu’il ne veut pas l’indépendance. Indépendantiste de surcroit député de longue date de l’assemblée nationale colonialiste française. Mais de qui se moque t-on ?
Mais revenons à cet article surtout dans sa partie finale qui ne manque pas de sel et relevons cette étrange invitation au renoncement distillée par YLM. Ainsi donc si on suit l’idée de l’auteur la justice devrait renoncer à poursuivre AMJ sous prétexte que cela pourrait compromettre l’ordre public…
Inquiétant tout de même ce genre de raisonnement, surtout venant d’un ancien fonctionnaire de police.
« Profonde immoralité »
« Ignominie des faits »
« Affaire particulièrement crapuleuse »
Tout ceci , AVANT un procès qui devrait être fait en toute impartialité !!! On se demande ce qui pourrait se dire si ce n’était pas le cas!
Je persiste et signe ne vous en déplaise, être accusé de détourner de l’argent prévu pour la construction d’une école au profit des siens relève de faits particulièrement ignobles et crapuleux, qui relèvent d’une profonde immoralité. Et j’espère que notre président aura à cœur d’affronter les juges pour être totalement blanchi de cette infamie de manière totale définitive et irréversible sans aucune équivoque. Qu’est-ce qui vous choque dans mon raisonnement ?
N’ayant pas accès aux pièces du dossier , je ne puis qualifier par anticipation les futurs considérants de l’arrêt qui sera rendu.
J’ai entendu Mme FANON-ALEXANDRE (en personne ) dire qui lui avait été proposé de rembourser une partie des sommes qu’elle » avait détournées » , afin de lui éviter un pénible procès. Elle était alors considérée comme une personne « crapuleuse et immorale ». Arrangement qu’elle a refusé se sachant innocente, et, totalement consciente que cette porte de sortie la rendait définitivement coupable.
Il se trouve que les fonds litigieux n’avaient pas été détournés, dixit la Justice. Qu’est t-il devenu de tout le mépris dont elle avait fait l’objet avant le rendu de la décision définitive des tribunaux?
Si l’opprobre doit être publiquement jeté sur quelqu’un , logiquement , cela ne peut se faire qu’ APRES une décision judiciaire . AVANT, cela s’appelle tout aussi logiquement un préjugé. A quoi serviraient alors les tribunaux?
Par ailleurs, l’école dont il est question dans le dossier , existe et a bien dû coûter quelque chose, à moins qu’elle ne soit en carton pâte. Les précisions nécessaires seront alors données.
AMEN !
pour un monter un ton au dessus:
http://www.polemia.com/justice-francaise-ni-independante-ni-impartiale/
http://www.huyette.net/article-a-propos-de-l-impartialite-et-de-la-neutralite-des-magistrats-117471792.html
http://www.ethique.net/index.php/fr/bulletins-reflexifs/bulletins-reflexifs/item/l-impartialite-la-neutralite-et-l-illusion-de-justice.html
débat sur LCP sur l’indépendance de la Justice
http://www.lcp.fr/emissions/ca-vous-regarde/157175-justice-et-politique-une-relation-incestueuse
quand on a vu comment Sarkozy a exercé son pouvoir durant son quinquennat sur la Justice…..
quand on voit comment la Justice a toujours au service du pouvoir durant la colonisation …
quand on voit comment la Justice n’existe pas quand il s’agit des puissants lobbys….
A TOUS,
Je lis vos commentaires.
Certains veulent brûler Chaben jusqu’aux os. D’autres sont prêts à tout brûler pour Chaben. D’autres encore, compassionnel ou résignés, s’installent dans le bon vieux « I BON KON SA ».
HADNEVERBEEN et MOISE sont obnubilés par la comparaison entre notre président et Nicolas SARKOZY, ignorant les noms des deux autres personnalités politiques cités qui, eux, étaient élus au moment où ils ont été poursuivis ou condamnés. J’observe qu’ils sont tous les trois des politiciens de droite, mais c’est involontaire, j’aurais pu en citer autant à gauche.
Charles PASQUA était sénateur lorsqu’il a été condamné à 8 mois de prison avec sursis et une amende. Serge DASSAULT est encore sénateur, il est mis en examen et son immunité parlementaire a été supprimée. Ils ont été condamnés ou poursuivis en cours de mandat. C’est dire qu’en citant SARKOZY en compagnie de ces deux élus, je n’ai pas voulu comparer un ancien président et un nouveau ni les placer au même niveau de notoriété.
On est en présence, d’une part, d’un homme politique poursuivi par la justice et qui est devenu président avant la fin des poursuites (le président martiniquais) et, d’autre part, d’un ancien président de la république qui est également poursuivi par la justice et qui voudrait retrouver sa fonction avant la fin des poursuites. Nonobstant la différence de timing, on pourrait comparer les deux situations, sans être absolument stupide, ce que je n’avais pas en tête quand j’ai rédigé la tribune. Mais ils ont une autre ressemblance : ils ont connu tous deux la défaite et la traversée du désert (présidentiel).
Voilà ce qui réunit les quatre personnalités citées. Ils ont tous les 4 des hommes politiques actifs, disons 3 puisque PASQUA est décédé. Nicolas SARKOZY est tout de même, quoique non élu, l’un des hommes politiques les plus importants en France. Il était tentant pour ses avocats d’accuser la justice de lui faire un procès politique. D’aucuns le susurrent, mais personne n’ose l’affirmer parce que les faits qui lui sont reprochés sont punis par le code pénal et ils remontent à plusieurs années. C’est pareil pour le président de la CTM
HASNEVERBEEN : Vous voulez un exemple ?… D’abord, c’est un curieux argument que celui qui invite la justice à cesser de poursuivre tout homme politique une fois qu’il est élu. Ce n’est pas seulement une immunité absolue, c’est l’eau de lavage de l’éthique politique ! Et puis, vous avez dit « toute proportion gardée », allons-y : le président du conseil municipal de Bordeaux (le maire) avait été condamné à une peine de prison avec sursis et avait dû quitter sa fonction de maire. Il a retrouvé cette fonction après avoir purgé sa peine. Il n’avait pas été victime d’un procès politique. Cet exemple vous convient-il ?
Je laisse MOISE seul juge de la comptabilité et la comparaison qu’il fait des faits reprochés respectivement à SARKOZY et à MARIE-JEANNE. Je m’interdire de mesurer les fautes de celui-ci ou celui-là : ils ont fauté tous les deux. Personnellement je suis réservé pour l’application d’une mesure d’inéligibilité pour le président de la CTM. Pas pour sa personne, mais du fait que la loi a fabriqué un monstre institutionnel (AMJ n’est pas innocent) qui ferait de son remplacement un épisode kafkaïen aux conséquences imprévisibles pour la Martinique.
Passons sur son final qui lui permet une critique facile que nous lui accordons. Qu’on juge Marie-Jeanne, je n’ai jamais dit le contraire. Surtout, n’y voyez pas le contraire ! Mais il y a sans doute un autre moyen de le faire que sous la pression de centaines de manifestants. Voyez-vous, la Martinique m’importe davantage de AMJ.
Lire « Passons sur le final de Moïse qui lui permet une critique facile, que nous lui accordons ».
Ce qu’il y a de surprenant dans cette affaire c’est que les défenseurs d’AMJ se comportent comme s’ils étaient tous certains de sa culpabilité. Même YLM affirme « ils ont fauté tous les deux ». Pour moi ils sont présumés innocents tant que leur culpabilité respective n’aura pas été établie. D’où l’importance qu’ils soient jugés.
Sinon il faudrait accréditer cette idée insupportable qu’il existerait une justice spéciale pour les élus qui leur permettrait d’échapper aux conséquences de leurs actes.
« Profonde immoralité »
« Ignominie des faits »
« Affaire particulièrement crapuleuse » Moïse tantôt dans l’outrance, tantôt dans la mesure : « Pour moi ils sont présumés innocents tant que leur culpabilité respective n’aura pas été établie. D’où l’importance qu’ils soient jugés.
N’est-ce pas là un cas flagrant de schizophrénie ?
Une faute n’est pas une infraction. Elle ne l’est que lorsque la LOI l’a expressément prévu : « Nullum crimen, nulla pœna sine lege ». Aussi, ce n’est pas trop s’engager que de dire « qu’ils ont fauté tous les deux ». Ce n’est surtout pas conclure qu’ils ne doivent pas être jugés. C’est tout le contraire.
Il peut arriver qu’une partie du peuple soit abusé par des mensonges et s’en rend compte après coup. Est ce que la Martinique a gagné ou perdu dans ce changement ???si amj est revenu juste pour échapper à la justice et qu’il réussi, il va faire école et Bonjour les dégâts …
Alors ABC, tu veux refaire le match de décembre ? Ca ne sera pas possible. Je crois bien que vous avez définitivement perdu cette partie. Pran mouchouè. Suiyé ziéw’ !
Les « gueux » ont choisi. Tu as 6 années pour te faire à cette idée. Peut-être faudra-t-il aussi que tu consulte un psychologue. Ca peut aidé à passer ce cap difficile.
On ne refera pas de match ! On ne consultera pas de psy et, on n’est pas non plus dans une cour de mouflets ! Par contre il sera expliqué dans le désert s’il le faut pourquoi ton idole qui est un justiciable comme un autre, doit répondre de ses présumés errements et de sa présumé « prise illégale d’intérêts » au détriment du domaine public (Les deniers de la Collectivité) en sa qualité de personne investie d’un mandat électif –
« Nemo putatur ignorare legi » -
Bien ! Les obligés et autres inconditionnels du « Président de tous les Martiniquais » devront trouver d’autres arguments imparables que ceux de « justice coloniale » ou de « procès politique », ou alors ça supposerait que la Martinique est la seule collectivité française d’outre mer à ce jour, au sein de laquelle un « politiquiè » serait visé par une « mise en examen » et une juridiction française de droit commun – Ce n’est pas du tout le cas, n’en déplaise au club de fans du « Président Of Martinique » version médaille in-Dépendantiste comme aurait dit si bien un intervenant ici même -
Quelques exemples d’élus locaux et aussi concomitamment nationaux français d’Outre-Mer qui ont eu maille à partir avec des juridictions :
Madame Lucette Michaux-Chevry, ancienne mairesse de Basse-Terre, ancienne ministre de la république française et sur-précédente Présidente de la région Guadeloupe a connu des démêlés avec la justice – Malgré ses quatre-vingt-six ans elle ne s’est pas défilée derrière des arguments lâches, ridicules du style « Justice coloniale » ou « procès politique » ; Elle a affronté ses juges avec panache et a été mise en examen pour « détournement de fonds publics et trafic d’influence par personne investie d’un mandat électif, et placée libre sous contrôle judiciaire » – Procès politique ? Justice coloniale ?
Monsieur Gaston Flosse, ancien « président » de la Polynésie française 83 ans dont 60 de vie politique, définitivement condamné à trois ans d’inéligibilité après le rejet de son pourvoi en cassation – Il avait été condamné bien entendu préalablement à quatre d’emprisonnement avec sursis, 125 000 euros d’amende et trois ans d’inéligibilité pour « prise illégale d’intérêts » (tiens, tiens….) et détournements de fonds publics – Procès politique ? Justice coloniale ?
Monsieur Claude Hoareau maire de Saint-Louis La Réunion, avait été condamné en première instance à un an d’inéligibilité et quatre mois de prison avec sursis pour… » seulement » complicité de « prise illégale d’intérêts » (tiens, tiens….) et achat de voix – Le condamné avait fait appel de cette condamnation comme la Loi le lui autorisait – Procès politique ? Justice coloniale ?
Monsieur Gilbert Annette, Maire de Saint-Denis La Réunion, ancien parlementaire condamné en 1996 à 200 000 Francs (ancienne devise française) d’amende, cinq ans de privation de ses droits civiques et trente mois de prison dont douze avec sursis pour « corruption dans des procédures de marchés publics à la ville de Saint-Denis – Procès politique ? Justice coloniale ?
Monsieur Pierre Vergès Vice-Président du Conseil Régional de la Réunion, condamné en première instance à 18 mois d’emprisonnement, 300 000 Francs (ancienne devise française) d’amende et cinq ans de privation des droits civiques – Puis en appel à une peine de prison ferme couvrant sa peine de détention – Procès politique ? Justice coloniale ?
Mr Roland Robert, Maire de la Possession La Réunion, mis en examen en 2004 pour « seulement » corruption passive – Condamné en première instance en 2009 à trois mois de prison avec sursis puis relaxé en appel dans une affaire de présumés, oui, présumés « détournement de fonds publics ainsi que de faux et usage de faux en écriture publique (tiens, tiens…) – Procès politique ? Justice coloniale ?
Toutes ces personnes sont des citoyens français élus dans des collectivités d’Outre-Mer et ont du faire face à des juridictions françaises dans le cadre d’affaires elles aussi françaises, et de droit commun – A t’on entendu les concernés ou leurs proches crier au « procès politique » ? A t’on vu leurs sympathisants ou leurs électeurs scander des slogans ‘anti justice coloniale » ou » anti colonialiste » ? A t’on assisté à une mise en cause de leurs adversaires politiques ? A t’on regardé incrédules les impliqués pointer du doigt le gouvernement français ?
La Martinique serait donc la seule Collectivité de l’Outre-Mer française, où lorsqu’une Juridiction de Droit Commun réclame des comptes à un élu, ceux-ci se transforment ipso facto en « procédures politiques » ? Franchement on ne peut avoir que HONTE, de constater à tel point les citoyens Martiniquais sont pris pour des » Tèbès » par des gens qui se présentent de surcroît comme « souverainistes » -
Lorsque l’on bénéficie de « l’immunité parlementaire » d’un Etat que l’on considère par pure ESBROUFE comme colonialiste et, que l’on peut user du juridique jusqu’à la Cassation épaulé, conseillé par plusieurs avocat-conseils :
* « On arrête de manipuler l’Opinion Publique Martiniquaise, de se défiler, de faire son Cinéma, on affronte ses erreurs, ET on assume leurs conséquences judiciaires de Droit Commun Français ! » –
Avant de se présenter aux élections territoriales le nouveau « Président Of Martinique » savait très bien et pertinemment qu’il était visé par un information judiciaire et, que la Justice de Droit Commun le rattraperait un jour ou l’autre !
J’éprouverais aucune satisfaction de la traduction en justice d’un élu
surtout quand il me représente, mais s’il n’y a pas de justice,
pourquoi affronter la difficulté de l’honnêteté,
c’est tellement plus facile d’être malhonnête.
L’argumentation ici de part et d’autre se résume à la casuistique comparative et la sophistique spécieuse, mais rien qui puisse laisser supposer qu’AMJ serait innocent des faits dont on l’accuse. Seule plane cet étrange sentiment de somnambulisme intellectuel ou de déraison chez certains, qu’il ne faudrait pas qu’il soit jugé, ou qu’il n’y a rien d’urgent en ce sens. Tout se passe comme si la Martinique, terre d’injustice historique et perpétuelle pouvait s’accommoder d’une injustice ou d’une non-justice supplémentaire au nom d’une prétendue paix civile.
Paix civile, mais réveillez-vous tous là ! Ne voyez vous pas ce qui se passe dans nos rues ? Quel exemple, quel signal voulez-vous donner à notre jeunesse ? Que les crimes peuvent rester impunis, qu’il suffit de rassembler suffisamment de disciples et d’oblats aux abords d’un tribunal pour échapper à la justice ? Mieux encore, qu’il suffit de se lancer en politique pour devenir intouchable en lançant des « lè ou lé, la ou lé » ou se faire un surnom « chaben » ou « l’américain » tel un chef maffieux pour se transformer en terreur locale ?
Que disait l’auteur de cet article déjà : « on sait comment ça commence, pas comment ça finit ». Mais l’exemple suivant les lois de la gravité terrestre, tous nous savons « où » ça commence et « où » ça finit.
@ Annick P. Je préfère mille fois mon outrance à la votre, celle de cet impromptu si bien décrit par Molière, cet adulateur, ce flatteur insipide qui n’assaisonne d’aucun sel les louanges qu’il donne, et dont toutes les flatteries ont une douceur fade qui fait mal au cœur à ceux qui les écoutent. Et pour ce qui est de la schizophrénie, il me suffit de lire l’expert que vous prétendez être en la matière pour me sentir pleinement rassuré. Vos diverses contributions vont certes toutes dans le même sens, mais témoignent rarement du bon sens, fut-ce le plus commun. Charité bien ordonnée, laissez moi donc à ma schizophrénie et soignez plutôt la votre qui semble plus urgente.
Cher Moïse,
Je constate, que tu disposes d’une bibliothèque bien fournie et que tu uses et abuses de ton dictionnaire de citations comme certaines qui forcent sur maquillage et hélas, cela se voit : il n’y a rien de transcendant derrière.
Pour le reste, il est plutôt facile de taper sur tout le monde en se croyant au dessus du lot, sans que l’on puisse déceler la moindre boussole dans la réflexion.
En matière de maquillage, ce serait pure vanité de chercher à vous égaler. Par contre sur la notion d’éthique en politique votre boussole aurait besoin d’une sérieuse révision.
Merci messieurs de cet échange fort intéressant
Alleluia ! Vivat Moysen philosophiae !
l’ami ridge ! pour une fois et, c’est peu de le dire, j’ai un peu plus de chance que toi car j’ai décidé qu’il ne me représente pas. son complexe de supériorité qui le pousse à la « faute qu’il est incapable d’assumer », est grotesque et, pour moi, insupportable…
« Mr Marie-Jeanne est allé pleurer dans les jupes de Mr Valls pour lui dire qu’il était victime d’un procès politique ; Ce à quoi a répondu le premier ministre : – Je ne peux ni rien pour vous, ni contre vous ! Il y’a la séparation des pouvoirs politique, religieux et judiciaire- » – Tiré de l’interview du président Serge Letchimy dans l’émission « L’heure de nous-mêmes » sur une radio locale -
La séparation des pouvoirs politique et judiciaire, un ancien ministre UMP du tourisme de Jacques Chirac et maire de Saint-Laurent-du- Maroni en Guyane s’y connait très bien – Lui, après avoir épuisé tous ses recours judiciaires dont la Cassation, s’est retrouvé en détention provisoire et écroué à Ducos (Martinique) le 27 novembre 2009 – Qui était au pouvoir en France en 2009 ? La droite par l’intermédiaire de Nicolas Sarkozy – Pourquoi n’a t’elle rien pu faire pour éviter la détention à ce membre de l’UMP accusé et condamné pour « favoritisme et corruption passive » dans le cadre d’une information judiciaire ouverte seulement six mois auparavant le 5 juin 2009 ? Voilà qui en dit long sur la « tricherie intellectuelle » des oblats du « président de tous les Martiniquais » -
Et puis si c’était un « procès politique », pourquoi le procureur t’il pas fait diligenter cette information judiciaire puis ce procès AVANT les élections territoriales, ce qui aurait effectivement porté préjudice à l’actuel « président de tous les Martiniquais » et favorisé l’ancien président du C.R Serge Letchimy ? Quel propos ridicule, insipide, insignifiant lorsque l’on prétend que l’ancienne Garde des Sceaux pourrait être à l’origine du choix d’un procureur « spécifique » pour « trivialement » faire la « peau à l’homme futur candidat à la fonction de président de tous les Martiniquais » -
Quelle plaisanterie !!!! Quelle insignifiance !!! Quel « affaissement » du débat public en Martinique !!! Serions-nous arrivés à un stade de loufoquerie collective en tous les cas pour ce qui concerne quelques oblats dans ce pays ? N’allons surtout pas comparer cela à de la schizophrénie paranoide populaire mais seulement à une forme de loufoquerie collective et folklorique – Mais… que peut-on attendre de pire chez ces gens là ?
Si la justice en Martinique est parfaitement indépendante, je suppose que dans le camp du NéoPPM, certains doivent serrer les fesses en ce moment, cher Anaconda ?
D’autre part, ce haut dignitaire de l’ex-Région qui aurait fait pour 193 € d’essence (dans une cuve) le 17 décembre, juste avant de remettre son véhicule de service, serait-il susceptible de poursuite selon ta jurisprudence ?
@ AMBROISE CAPGRAS
je te comprends, quand bien même se personnage particulièrement nocif est à la tête d’une collectivité.
Imaginons comme premier postulat que les électeurs qui se sont exprimés en décembre soient moins idiots que ne le supposent les adulateurs du nouveau démiurge de la Martinique.
Imaginons qu’au premier tour de cette élection pour la CTM ils n’aient pas été très enthousiastes pour confier le pouvoir du tout nouveau « machin » pas plus aux soit disant indépendantistes qu’aux soit disant autonomistes.
Mieux, imaginons que pour ces mêmes motifs ils se soient même largement abstenus, certains préférant même porter leurs voix sur un candidat prétendument modéré, tandis que d’autres minoritaires mais non totalement négligeables sur des listes alternatives.
Imaginons qu’au deuxième tour ces mêmes électeurs aient choisis en définitive une liste café au lait plutôt que tout lait, ou tout café, au détriment du chocolat qui leur avait laissé comme une amertume et des nausées invraisemblables.
Imaginons que ce choix du café au lait était en définitive le choix du moins pire à défaut du meilleur.
Imaginons donc maintenant quel degré de stupidité on prête aux électeurs martiniquais en tentant de leur faire croire que le simple fait d’éclaircir ce voile qui trainait à la surface du lait bien avant qu’il soit mélangé au café pourrait constituer un détournement intolérable de leur choix.
Mais bien sur tout ceci n’est que pure imagination. Ce serait comme imaginer que la liste conduite par Alfred Marie-Jeanne ait été à ce point plébiscitée dès le premier tour de ces élections pour la CTM, que l’apport des voix de Yan Monplaisir au deuxième n’aurait eu en définitive qu’un impact à peine significatif pour qu’il soit relevé. Tellement peu significatif que l’occulter purement et simplement ne relève assurément pas d’un détournement du choix des électeurs.
et SI…on attendait tranquillement le procès?
Cela est très simple au lieu de faire transpirer sa haine, sa difficulté de ne pas être au pouvoir, son fanatisme et autres « sentiments ».
Puisque en vérité tout cela ne changera rien au verdict.
Nous martiniquais avons un capacité unique à perdre de l’énergie inutilement!
Et pendant ce temps…. les békés, mulâtres, juifs, chinois et autres continus leur business
Et pendant ce temps….nos jeunes sont au chômage, versent dans la drogue, ont des conduites suicidaires.
ce ne sont pas ces discussions de bistrot qui comptent, qui changent les choses……
Champions du monde de la spéculation sans intérêt, sans bénéfice
On pourrait tout aussi bien imaginer que les électeurs auraient pu porter leur choix sur la liste du « gran sanblé pou ba péyi a an chans » en parfaite connaissance de cause, sachant que tôt ou tard il faudrait éclaircir ce voile trainant comme une ombre autour de l’auréole de verticalité du candidat Marie-Jeanne. Chose que tôt ou tard la justice ne manquerait pas de faire. Mais ce serait accorder trop de crédit d’intelligence aux martiniquais, faire preuve de trop d’imagination, voire de schizophrénie pour paraphraser un certain fanatique. Il est tellement plus commode d’invoquer le procès politique, ou la justice coloniale et de prendre en otage la volonté populaire.
En vérité s’il devait exister une seule bonne raison de manifester aux abords du tribunal, ce serait pour exiger que le député Marie-Jeanne réponde pénalement de ses actes s’ils étaient avérés. Mais comme chacun sait être mis en examen signifie tout autant être présumé coupable que présumé innocent. Schizophrénie de la justice en déduiraient certains esprits tordus, adeptes du simplisme, dont la seule boussole est le fanatisme, peu exigeants de l’émergence de vérité, en particulier si cette même vérité ne favorise pas leur camp. D’où l’intérêt de la travestir ou de faire en sorte qu’elle ne soit pas révélée. Il existe un qualificatif pour désigner cette démarche, cela s’appelle l’obscurantisme.
moïse ! même quand tu as raison, les autres n’ont pas forcément tort. le peuple est peut être plus frileux qu’on ne le pense. n’étant pas de mon point de vue très responsable, n’ayant pas eu confiance dans la possibilité de S. Letchimy à redresser l’économie, il était finalement assez facile pour les opposants de lui faire peur.le peuple se penche là où lui semble t’il l’unité se fait. à partir de là, c’est le mot qui raisonne le plus, pour son coté rassurant. ça ne veut pour autant pas dire que ceux qui ont peur sont des idiots…loin de là ! le peuple n’est pas politisé mais, persuadé que ceux qui sont en place se sucrent sur leur dos, à tort ou à raison. amj est plus politicien que développeur et, plus populiste que populaire. c’est pourquoi qu’à mon avis, une dynamique est cassée et la martinique n’a pas gagné. je serais tout de même beaucoup plus heureux si l’histoire future me démontre le contraire. je ne manquerais pas de reconnaître de m’être trompé. j’attends l’eau dite noire tirée de la rivière blanche pour me donner un ordre d’idée sur l’interprétation qui en sera faite…