Tribune – Jean-Marie Nol | En France , les mouvements populistes progressent partout. En Guadeloupe et Martinique , cette progression est quasi identique et sera accompagnée dans un avenir proche de puissants mouvements de contestation sociétale. Il ne s’agira pas là de phénomènes conjoncturels comme en 2009 , mais de l’annonce de bouleversements profonds pour la société Antillaise . Plusieurs cycles historiques comme par exemple la départementalisation et la société de consommation sont en voie d’épuisement. Pourtant, signe incontestable de l’épuisement des cycles en cours, les mouvements de contestation se multiplient et convergent par-delà leur différence. Et c’est toujours par une coagulation de « non » que commencent les grands mouvements historiques. Difficile de dire sur quoi déboucheront ces phénomènes nouveaux. Mais plusieurs tendances émergent : la préoccupation identitaire, le choix localiste, le retour des traditions qui forgeront à coup sûr une nouvelle radicalité dans la vie politique . Nous vivons dans une société d’hyper-consommation en proie à une accélération du temps et une forte individualisation. C’est ce phénomène actuel qui nous mène droit à l’anomie car, comme l’écrit le sociologue Hervé Juvin : « L’anomie qui guette nos sociétés en voie de décomposition ethnique, morale et sociale rapide n’est pas un dommage collatéral de l’avènement de l’individu, du constructivisme juridique et de la primauté de l’économie. Elle en est une composante essentielle ». Elle mène aussi, du fait de l’affaissement des solidarités, à l’injustice et à la montée des inégalités, comme nous le constatons depuis trente ans. À peine 47 % des Français âgés entre 16 et 29 ans se disent satisfaits de l’époque dans laquelle ils vivent.C’est peut être pour cela que le niveau de violence verbale atteint lors de cette campagne électorale présidentielle en fait un moment inédit de la vie politique française. Aucun camp n’est épargné par le surgissement d’une conflictualité, qui serait inhérente à toute société humaine , mais particulièrement prégnante dans le cas Français .
S’il est élu président , la tâche d’Emmanuel Macron sera immensément difficile car son parcours de réformateur sera semé d’embûches tant la France semble ingouvernable . Alors, que certains guadeloupéens et martiniquais espèrent que ce sera pour le meilleur. A voir , car dimanche soir, toute une vieille scène politique sera morte ! Elle ne reviendra plus, balayée par le vote des électeurs. Un vieux monde est mort. C’est la leçon fondamentale à tirer !
La France qui gagne, qui croit en ses chances et veut se projeter dans le monde avec optimisme, gagnera sans doute la présidentielle , mais sans «projet pour tous» de la part de Emmanuel Macron , le FN arrivera au pouvoir tôt ou tard . La gauche à l’ancienne ne reviendra pas au devant de la scène de sitôt… Nous entrons de plain-pied dans le temps de l’innovation politique et de la radicalité . C’est là une possible dérive de la société démocratique, touchant aussi bien les jeunes que les anciens, qu’ Alexis de Tocqueville avait déjà pressentie. « Ceux-là [les hommes démocratiques] ne doivent rien à personne, ils n’attentent pour ainsi dire rien de personne ; ils s’habituent à se considérer toujours isolément, et ils se figurent volontiers que leur destinée tout entière est entre leurs mains. Ainsi non seulement la démocratie fait oublier à chaque homme ses aïeux, mais elle lui cache ses descendants et le sépare de ses contemporains ; elle le ramène sans cesse vers lui seul et menace de le renfermer enfin tout entier dans la solitude de son propre cœur. » Face à ce possible danger, inhérent à nos sociétés « hyper-individualistes », il s’agit de repenser notre système économique et social afin de le rendre pérenne ainsi que d’assurer une meilleure répartition des ressources entre les générations, en visant prioritairement les jeunes exclus, par une politique d’ « action positive » en leur faveur.
Les choix de développement économique seront stratégiques dans la décennie avec la révolution numérique à venir , et ils doivent conduire à stimuler le marché intérieur, non plus par les caisses publiques car celles-ci sont vides et que la France est endettée mais en réallouant notre épargne locale vers des investissements de croissance à forte valeur ajoutée . La Guadeloupe et la Martinique sont face à l’un de ces grands aiguillages de l’histoire : un mauvais choix peut nous emmener dans une direction catastrophique. Nos concitoyens se poseront la question : quels seront les emplois de demain ? Quelles seront les prochaines nouvelles technologies qui détruiront en masse les emplois ? Nous vivons dans une société qui se tourne vers les services et qui se désindustrialise. C’est la première fois que ce phénomène a pris tant d’ampleur. Avant nous assistions à des phases « schumpetériennes » de destruction créatrice comme dans le cas de l’industrie sucrière , mais demain, le bilan se résumera à une destruction tout court de notre économie actuelle .Le nombre de sans emploi va s’accroître dans des proportions inédites, qui seront directement en rapport avec le fait que les décisions qui sont prises aujourd’hui ne sont pas les bonnes . Le diagnostic que portent la plupart des hommes politiques sur l’état de la France est erroné, car il n’intègre pas les nouvelles donnes telles que la révolution technologiques et ses conséquences. Dès lors, la probabilité que la thérapeutique prescrite soit adaptée et efficace est à peu près nulle dans le meilleur des cas, et catastrophique dans le pire… La Guadeloupe ainsi que la Martinique traverseront une crise aiguë au cours de la décennie à venir , la situation sera très grave sur le plan social . Economiquement ,nos régions sont aujourd’hui en stagnation , mais demain elle seront en forte récession . Et la perfusion ne sera plus de même nature du fait d’un déficit budgétaire exorbitant de la France . Le niveau de la dette publique – bientôt un an de PIB ! – est plus qu’alarmant. Et d’autant plus dangereux que les taux d’intérêt vont remonter. L’investissement productif est très insuffisant. Les comptes extérieurs de la France sont déficitaires. Quant au chômage il ne cesse de progresser … La paupérisation du pays est devenue visible avec ce phénomène des deux France . Quand à la société Antillaise , elle est déséquilibrée, avec une sphère publique hypertrophiée et des entreprises étouffées , ployant sous les prélèvements et les réglementations. Nos deux îles ont surtout besoin d’une vision mobilisatrice pour se reforger un destin et sortir de l’impasse . Dans des temps de tromperie généralisée, le seul fait de dire la vérité est un acte révolutionnaire disait Georges Orwell , alors je me risque à cet acte révolutionnaire et qu’attendons-nous pour réfléchir à l’émergence d’un nouveau modèle économique et social ?
Là est le problème. La Guadeloupe et la Martinique ont besoin d’un nouveau modèle , que nous n’arrivons pas, nous citoyens, à créer. La comédie humaine est avant tout l’échec du politique. Ce n’est donc pas un signe de bonne santé démocratique que d’être bien adapté à une société profondément malade, minée par le chômage .
« Vouliez-vous une révolution sans révolution ? » demandait Robespierre aux conventionnels critiques vis-à-vis de sa radicalité en 1792. La question se pose en des termes exactement similaires aujourd’hui . les tensions sociales se sont accrues, la lutte des classes s’est réchauffée. Bref : l’avènement de la modernité a rimé avec le développement de la contradiction dans notre société . Il ne semble pas totalement invraisemblable d’imaginer dans les années à venir la politisation vers une forme plus radicale de la société Française . En Guadeloupe comme en Martinique , nous ne sommes pas à l’abri d’un embrasement social lourd de conséquences économiques, sociales et politiques, et les risques de radicalisation ne doivent pas être pris à la légère, ni par les syndicats ni par les responsables d’entreprises. La radicalisation des luttes sociales est toujours l’arme des désespérés, des faibles, ou des idéologues prédateurs. Réduire ces risques suppose des remises en cause culturelles, idéologiques, économiques, sociales et politiques dont nous nous sommes déja fait l’écho dans nos précédentes tribunes . l’hégémonie culturelle du système néolibéral est telle qu’il nous est impossible d’obtenir autre chose que des miettes sans en passer par une certaine forme de radicalité comme en Guyane . Et le risque est grand , car l’on se dirige vers une société qui fonctionnera sur le mode de la cocotte-minute, qui criminalisera et qui réprimera les explosions contestataires de manière systématique et qui accumulera ainsi la pression en son sein . Les radicalités nouvelles seront certainement le résultat de l’incapacité du collectif à rendre le présent et surtout l’avenir plus juste que le passé et à rassurer et calmer les anxiétés et les peurs individuelles. La radicalisation n’est pas nouvelle. Les conflits sociaux dans nos pays ont souvent été marqués par des actions plus ou moins violentes ou par des formes diverses de jusqu’au-boutisme. Cette caractéristique des relations sociales tient à plusieurs raisons. Le monde patronal a toujours eu du mal à accepter la légitimité du syndicalisme à intervenir sur les décisions clés de l’entreprise – un syndicalisme il est vrai longtemps ancré dans des stratégies fondées sur la seule notion de rapport de forces. La violence se présente alors comme la seule alternative pour montrer que l’on existe et que l’on veut avoir prise sur les événements. La crise actuelle du système politique doit être comprise comme un sérieux avertissement. Elle nous engage à repenser l’évolution de nos systèmes de valeurs, nos normes éthiques et nos mécanismes de régulation économiques, politiques et sociaux.
Nous sommes là aux antipodes des robinets d’eau tiède et des postures conformistes dont les représentants de l’oligarchie dominante sont coutumiers dans les médias : des oligarchies que la gravité de la situation et les nouvelles radicalités vont bousculer. Cette radicalité qui accompagnera la destruction créatrice qui aura cours en Guadeloupe comme en Martinique , il ne faut pas la craindre mais l’accepter : parce qu’elle seule rendra compte de la nécessaire réalité de repenser au plus vite notre modèle économique et sociale . Il est l’heure de changer de modèle de société .
Jean-marie NOL
la meilleure chose qui puisse arriver à la france, c’est le front national au pouvour … ce ne sera pas pour tout de suite mais, tant que les français n’auront pas essayés le monstre, ils seront toujours désireux de l’essayer, pour voir. pour ma part, le fn ne me fait pas peur mais je sais qu’il constitue un risque que je ne veux pas courir… sans plus !
Tableau très bien brossé de la situation, Jean-Marie.
Mais un peu trop dense: espacer tes paragraphes apporterait plus de visibilité à ton propos.
Bref.
Tout le monde est conscient de la nécessité de changer de modèle de société.
Mais pas que.
La démocratie moderne vient d’atteindre et de montrer ses limites: elle est devenue la courroie de transmission d’une captation de ressources qui, à terme, oblitère les chances de pérennisation de l’Humanité (carrément).
J’en suis, pour ma part, arrivé à la conclusion qu’un changement aussi radical d’une société telle que la notre suppose un changement encore plus radical de système politique.
La question du comment ne se pose pas: tout changement de cette envergure entraîne le type de révolution impliquant des citoyens peu disposés, de nos jours, à envisager de perdre la vie sur des barricades pour que leurs enfants aient un avenir meilleur….
Aussi, on préfèrera une action « numérique » de réseaux, la désobéissance dite « citoyenne », etc.
C’est moins dangereux.
Par contre, les plus désespérés, n’ayant pus rien à perdre, iront sans doute à la confrontation armée (mais nous n’en sommes pas là, la majorité se contentera encore, sans doute, du peu qu’il lui restera).
La question est: quel nouveau « système » convient-il d’envisager, qui soit à la hauteur des enjeux ?
Si nous partons de la définition d’un « système politique » selon la définition du philosophe André Comte-Sponville, on découvre que la politique, « c’est la vie commune et conflictuelle, sous la domination de l’État et pour son contrôle : c’est l’art de prendre, de garder, et d’utiliser le pouvoir. »
(« Pensées sur la politique », Albin Michel, 1998).
Il en découle que la politique ne se limite pas à la gestion de la vie commune et conflictuelle, elle est sa monopolisation par le pouvoir.
Étonnant, non ?
Changer un système politique, et idéologique, comme la « démocratie » telle qu’elle est plus qu’imparfaitement pratiquée dans les pays dits « évolués », sachant que les autres « systèmes » ont déjà été « testés » (et rejetés), est intéressant, mais alors, que reste-t-il ?
L’Anarchie ?
Et pas au sens burlesque proposé par la plupart des dictionnaires, à savoir « absence de gouvernement, et par suite désordre et confusion », bien évidemment.
Mais plutôt selon la vision d’un Noam Chomsky, selon laquelle l’anarchisme est « une expression de l’idée que le fardeau de la preuve est toujours sur ceux qui défendent que l’autorité et la domination sont nécessaires. »
On peut concevoir qu’autorité et domination ne sont pas nécessaires à l’expression d’une action du peuple alliant la fin et les moyens.
Comme le faisait remarquer l’allemand Rudolf Rocker (Anarcho-Syndicalism : Theory and Practice, Secker and Warburg, 1938) :
» L’anarchisme n’est pas une solution brevetée pour tous les problèmes humains, ni une Utopie ou un ordre social parfait, ainsi qu’il a souvent été appelé, puisqu’il rejette en principe tout schéma et concept absolus.
Il ne croit en aucune vérité absolue, ou but final défini pour le développement humain, mais dans la perfectibilité illimitée des arrangements sociaux et des conditions de vie humaines, qui sont toujours tirées vers de plus hautes formes d’expression, et auxquels pour cette raison on ne peut assigner aucune fin déterminée ni poser aucun but fixé.
Le pire crime de n’importe quel type d’État est justement qu’il essaye toujours de forcer la riche diversité de la vie sociale à des formes définies, et de l’ajuster à une forme particulière qui ne permet pas de perspective plus large, et considère les excitants états précédents comme terminés. »
Voilà de quoi méditer…
Pourquoi vous obstinez-vous à écrire des textes non structurés, donc à ne pas être audible ?
Vous voulez sans doute dire: « lisibles »
Je trouve inquiétant qu’ un sujet, tel que proposé par Jean-Marie Nol, aussi fondamental que la réflexion sur un nouveau type de rapports humains dans une société, n’appelle pas plus de commentaires que cela.
).
(Même si la présentation est un peu ardue
D’autres articles plus polémiques, (et plus futiles) par contre, voient se déchaîner la plumes de ceux dont la puissance de réflexion, sur ce sujet en particulier, pourrait donner toute l’étendue de sa perspicacité.
C’est pourtant le moment de gamberger, messieurs -dames !
Eh ! les copains ! Mais…où êtes-vous ?
Danger ! Macron (comme prévu) est élu !..réveil !
LoL
Atteindrons-nous, ici, la barre des 10 commentaires ?
L’Anarchie étant un concept qui fait peur (on aime toujours être dirigé, car c’est beaucoup plus confortable, car une telle approche appelle l’individu à une liberté si vaste, qu’il se noierait dedans), il est probable qu’il se trouvera toujours un « leader » (providentiel) pour faire accepter à tous leur soi-disant « incapacité » à organiser eux-même la société dont ils ont besoin.
Jusqu’à la dictature impitoyable.
Celle qui nous accable ne l’est pas moins, tant les plus faibles, les plus démunis, et les aliénés en pâtissent, dans un contexte où la Vie elle-même est en train de disparaître.
Peut-on croire que l’idée même d’une réflexion sur la question terrorise au point d’oblitérer son émergence ?
S’ il y a des raisons d’avoir peur, aucune ne justifie raisonnablement notre inaction.
Alors, ni Dieu, ni maître ?
Chiche !
En gros, Maryvonne Longeart (Professeure agrégée de philosophie à l’académie de Grenoble) résume:
« Anarchie » veut dire « absence de pouvoir ». Les théories anarchistes sont caractérisées par l’importance qu’elles accordent à l’individu. Elles ont été inspirées par l’ouvrage de (ah !, encore un allemand
!…) Max Stirner « L’unique et sa propriété » (1844) dans lequel l’auteur affirmait « la seule cause que j’ai à défendre est moi-même ».
1. La conception anarchiste de l’état:
L’anarchisme n’est pas un mouvement unitaire et il n’y a pas une théorie anarchiste dogmatique qui constituerait la ligne de pensée officielle du mouvement. Cependant, dans leur diversité, les anarchistes s’accordent sur deux thèses en apparence incompatibles :
Il faut défendre à tout prix les libertés individuelles contre le pouvoir de l’état. C’est une forme radicale du libéralisme politique
Le libéralisme économique entraîne la misère et l’injustice, il est donc condamnable. Il faut organiser collectivement la production et la consommation des biens. C’est une forme de socialisme
Comment concilier ces deux thèses? L’idée des anarchistes est qu’une bonne organisation économique rend inutile le pouvoir étatique. Autrement dit, le socialisme économique a pour conséquence directe le libéralisme politique radical : l’abolition de l’état.
Comment est-ce possible? L’état est une organisation centralisée et hiérarchique qui fonctionne de haut en bas. D’où la nécessité de la contrainte pour imposer au bas de la pyramide des décisions prises en haut, souvent sans consultation, contre la volonté et contre les intérêts des personnes directement concernées.
Il faut donc substituer à cette organisation « verticale » centralisée une organisation « horizontale » décentralisée qui reposerait sur l’association libre des individus. Dans une telle société, toutes les décisions seraient prises par les personnes intéressées sous la forme d’accords contractuels volontaires.
C’est donc bien une forme de socialisme : le principe de l’économie anarchiste n’est pas « laisser faire-laisser aller », mais la consultation et la concertation, donc le contrôle mutuel des individus.
Mais c’est aussi un libéralisme : L’état comme instrument de contrôle et de contrainte des individus disparaît.
On peut considérer que l’anarchisme est une théorie du contrat social morcelé: la société est fondée non pas sur un contrat, mais sur une multitude de contrats. Les thèmes anarchistes ont dominé certains mouvements contestataires, comme le mouvement de mai 68 : autogestion, participation, mutualité, solidarité.
Le problème est que les théories anarchistes disent peu de chose sur le passage de la société étatique actuelle à la société sans état. En ce sens, ce sont des utopies.
Certains groupes anarchistes ont encouragé le terrorisme individuel comme moyen d’action politique pour faire advenir l’ordre nouveau qu’ils préconisaient. Cependant, il n’y a pas de lien nécessaire entre anarchie et terrorisme. Le terrorisme est un moyen d’action politique fondé sur la violence individuelle qui a été utilisé par des groupes de toute tendance politique. S’il a tenté certains anarchistes, c’est à cause de son caractère individuel (les anarchistes refusent de s’organiser en parti). Il y a des anarchistes non violents, dont le plus célèbre est probablement Léon Tolstoï dont l’idéal était de donner une forme concrète et rationnelle à l’éthique chrétienne. Tolstoï préconisait la non-obéissance comme facteur de changement.
2. Anarchisme et Marxisme :
La conception anarchiste d’une société sans état est proche de celle que préconise Marx quand il affirme:
« Au gouvernement des hommes, il faut substituer l’organisation des choses. »
Le gouvernement des hommes c’est l’État; l’organisation des choses c’est la société « communiste ».
Mais contrairement aux anarchistes, Marx a essayé d’élaborer une théorie du passage du capitalisme libéral au socialisme (niveau économique) et de l’Etat centralisé à l’association décentralisée (niveau politique).
Les deux thèses de Marx (dans Le capital) sont que:
1) Les contradictions internes du capitalisme devraient entraîner nécessairement sa chute (et pas que la sienne, comme la réalité acutelle le démontre, mais aussi l’essentiel de la vie animale et végétale, à terme).
2) Un état transitoire, la « dictature du prolétariat », devrait assurer la transition de l’ordre étatique à l’abolition de l’état.
Ce qui garantirait le succès de cette transition et le fait que, par définition, le prolétariat n’étant propriétaire d’aucun moyen de production (terres, usines, etc.), il n’a pas d’intérêt privé à défendre. Il serait donc désintéressé.
Peut-on encore partager l’optimisme de Marx ? Le prolétariat tel qu’il le décrit a-t-il jamais existé ? Si oui, a-t-il jamais pris le pouvoir ? S’il le prenait n’en serait-il pas corrompu ?
On sait que les exemples historiques de dictatures du prolétariat n’ont été que des totalitarismes comme les autres…
Qu’en pensez-vous ?
Ne sous-estimez pas la miséricorde du lecteur, Albert !
Alleluhia !
I’ve begged a sign, i’ve got an answer !
Jesus is Lord !
Sans forcément céder au simplisme l’auteur de cet article devrait peut-être s’inspirer de ce poème de Boileau. « Il est certains esprits dont les sombres pensées
Sont d’un nuage épais toujours embarrassées ;
Le jour de la raison ne le saurait percer.
Avant donc que d’écrire, apprenez à penser.
Selon que notre idée est plus ou moins obscure,
L’expression la suit, ou moins nette, ou plus pure.
Ce que l’on conçoit bien s’énonce clairement,
Et les mots pour le dire arrivent aisément.
Surtout qu’en vos écrits la langue révérée
Dans vos plus grands excès vous soit toujours sacrée.
En vain, vous me frappez d’un son mélodieux,
Si le terme est impropre ou le tour vicieux :
Mon esprit n’admet point un pompeux barbarisme,
Ni d’un vers ampoulé l’orgueilleux solécisme.
Sans la langue, en un mot, l’auteur le plus divin
Est toujours, quoi qu’il fasse, un méchant écrivain.
Travaillez à loisir, quelque ordre qui vous presse,
Et ne vous piquez point d’une folle vitesse :
Un style si rapide, et qui court en rimant,
Marque moins trop d’esprit que peu de jugement.
J’aime mieux un ruisseau qui, sur la molle arène,
Dans un pré plein de fleurs lentement se promène,
Qu’un torrent débordé qui, d’un cours orageux,
Roule, plein de gravier, sur un terrain fangeux.
Hâtez-vous lentement, et, sans perdre courage,
Vingt fois sur le métier remettez votre ouvrage :
Polissez-le sans cesse et le repolissez ;
Ajoutez quelquefois, et souvent effacez. »
Sans vouloir me moquer de Nicolas Boileau-Despréaux (il faut le préciser, à cause de son frère Boileau tout court…), celui-ci admettrait qu’un galant homme pourrait fort bien soléciser si, ayant invité une gente dame au restaurant, (dans l’espoir de la mettre dans son lit), et lui venant l’envie d’uriner, lui annonçai:
« Permettez, chère demoiselle, que j’aille tendre la main à un ami très cher, que j’espère pouvoir vous présenter à la fin du repas… »
C’est quoi ce délire des 2 frères Boileau ? Instruisez-moi, cher maître !
Instruisez-vous vous même, cher Had, ne soyez pas paresseux
:
http://www.academie-francaise.fr/les-immortels/nicolas-boileau-despreaux
C’était un clin d’œil à Moïse.
Le sujet qui nous occupe est d’une autre nature qui, peut-être, appellerait de votre part un avis ?
Je vous remercie ALBERT pour votre aide précieuse. Il y avait donc effectivement 2 Boileau. Toutefois, il semble bien que contrairement à ce vous semblez indiquer, quand on dit Boileau « tout court », on parle bien de Nicolas Boileau et non de Gilles. Si ne ne me trompe.
Pour le reste, je n’ai pas un avis sur tout.
Je vous laisse entre érudits.
Comme on dit, « si ce n’est lui, c’est donc son frère ».
J’aime bien les précisions, c’est mon côté autiste
D’autre part, le fait de ne pas avoir un avis sur tout ne vous absout pas, au regard des responsabilités (politiques, si j’ai bien compris les diverses allusions à votre endroit) qui sont les vôtres, de vous en faire un dans un domaine qui est, semble-t-il, de votre compétence.
C’est d’ailleurs de vous, entre autres, que j’en espérais un, car je ne suis pas omniscient, et ni plus, ni moins intelligent, ou érudit, ou abruti qu’aucun autre.
Comme vous.
Comme nous tous.
Vous avez toute votre place dans ce débat.
Aussi, ne vous sauvez pas, s’il vous plaît, en nous faisant croire que vous n’avez rien à y apporter.
Car c’est faux.
Me trompe-je ?
Je serais ravi, également, d’avoir l’avis de Madame Lydie Gilbert, qui me paraît avoir une meilleure connaissance de certains concepts que moi-même…
On évoque tout de même Bakounine, Marx, et Rudolf Rocker en filigrane, je suppose que ça doit lui parler.
Lydie, si vous nous entendez…faites-nous un signe
Cher Albert, vous seriez bien inspiré de ne pas vous laisser guider par les intuitions d’un ABC qui ne distinguerait pas un éléphant d’un manicou. Pour le reste…
« Pour le reste… » vous ne vous forgez pas d’avis ?
Dans votre position, j’imagine que tirer sur l’ambulance, ou cracher dans la soupe, est exclu…
Suis-je bête.
Et ce, quelle qu’elle soit votre position….
« Qu’en pensez-vous ? »
Manifestement, que tout va bien, Madame la Marquise.
Il n’est pas l’heure de changer de modèle de société.
(Dont acte).
Ce genre de constat on pourrait le faire tous les 10 ans et ce, depuis des siècles. Nous avons une trouille monstre de l’ avenir du fait que l’élite a toujours été fonctionnaire et’, ne vois la vie qu’au travers une sécurité absolue. Il y a toute une frange de la population qui n’a pas de bouche si ce n’est une croyance mystico religieuse qui la coupe de toute responsabilité citoyenne et la rend fataliste à souhait. D’où sa soumission au père fouettard qui ne se prive pas d’en abuser avec sa famille … c’est à se demander s’ il n’a pas raison !
Mon avis est que nous avons peur de l’avenir du fait d’un conditionnement millénaire.
S’en remettre à ceux qu’on estime (le plus souvent à tort) plus forts, plus intelligents, voir plus féroces est devenu un réflexe premier, quitte à se débarrasser d’eux, à terme, pour les mêmes raisons.
Cela a émoussé la propre confiance qu l’on pourrait avoir en nos capacités intrinsèques à gérer, sans eux, nos propres vies.
Un genre de complexe d’infériorité savamment entretenu… par nous-même.
Il faut (tenter de) s’en échapper, dans un premier temps, et voir ce qui émergera.
Sans doute de grandes choses !
nous sommes sous la tutelle française, le France change, c’est encore à voir, alors nous changerons, c’est simple et logique.
nous avons une interface avec le reste du monde qui nous permet de nous exonérer des rapports directs et violents avec le monde, c’est ainsi, c’est un héritage de la colonisation et de l’assimilation made in France dans les outremers.
C’est pour notre bien disent les uns, pour notre mal disent les autres.
qui détient la vérité?
le ventre ou la tête?
si le peuple préfère la solution qui vient de là bas qui amortit les chocs du monde moderne, on n’y peut rien, jusqu’à nouvel ordre c’est lui qui décide, c’est lui qui choisit librement ses représentants, donc on respecte ça.
On peut aussi écrire des tonnes de pages, se masturber sur le sujet, bien sûr en ayant le ventre plein
Tient donc aujourd’hui, j’ai la femme de ménage, le jardinier, le plombier, mon mécanicien à payer, des gens respectables, honnêtes, travailleurs…….je leur en causerai deux mots à ce sujet.
Merci, Justina, d’apporter votre contribution au débat.
Vraiment.
Sur votre interrogation:
« qui détient la vérité?
le ventre ou la tête? »
Mon sentiment est qu’avec le ventre plein, soit on ne se pose plus de questions sur la « vérité », soit la « tête » prend le relais.
C’est une question de niveau de « civilisation ».
Mais on constate qu’au summum de la nôtre, (dans les pays riches, en tout cas), la « tête » à du mal, néanmoins, à prendre le dessus, et à sortir d’une torpeur calculée, pour justement NE PAS « préférer une solution qui vient de là bas », et en inventer une correspondant plus ou moins parfaitement aux problématiques locales.
On s’en remet à des représentants par paresse, peur, ou aliénation.
Pas par libre-arbitre.
Une entité autonome ayant pour objet unique la protection des individus pour leur permettre de modéliser l’environnement qu’ils estiment être le meilleur pour eux, sans y interférer, est largement suffisant, et serait plus efficace, à mon sens, qu’une élite prétendant pouvoir le faire à leur place, depuis un point centralisé, quel qu’il soit, et qui use de moyens de coercition sous prétexte qu’elle représente une fraction du peuple.
Il faut des règles édictées par tous, dans l’intérêt de tous, évidemment, pour éviter le chaos.
)
Mais qu’elles soient précisées particulièrement pour garantir la liberté fondamentale de chacun et la fraternité de tous.
Le reste viendrait tous seul, à mon avis.
(Car, comme vous, j’ai confiance dans les capacités de mes congénères en la matière
Utopie ?
« On s’en remet à des représentants par paresse, peur, ou aliénation.
Pas par libre-arbitre. »
J’ai vraiment du mal à suivre les intellos!!
Dans une démocratie à qui d’autres s’en remet-on si ce n’est à des représentants ?
Et c’est le libre arbitre qui conduit à choisir, ce n’est pas une dictature, l’isoloir le permet.
Les intellos ont un mépris certain pour le peuple, dans ce cas le peuple sera tout ce qui ne voterait comme eux , et cette masse informe, serait paresseuse, poltronne, aliénée. Donc Albert et les siens seraient pétris des qualités dont ce peuple serait démuni
Comme je suis quelqu’un de simple en esprit, j’ai toujours cru que les gens votaient selon leurs intérêts donc selon leur libre arbitre, même si ils sont donc peureux, aliéné, paresseux ou Non.
Je peux par exemple ne pas voter pour celui qui est le plus proche de mes convictions si pour mes enfants l’autre candidat répond à leurs aspirations, à leurs intérêts, dès lors qu’il n’est pas d’extrême droite bien sûr…..dans ce cas je me laisse convaincre non par le candidat mais par ses électeurs potentiels, mes enfants…….qui donc pourra dire si je suis peureux, aliéné, paresseux ou NON?
J’ai un principe simple, respecter le choix d’autrui dans une démocratie , il a des raisons qui sont pas les siennes.
Une réponse (ce n’est pas la seule) à vos interrogations figure dans l’ensemble de l’œuvre de Noam Chomsky, dont j’ai voulu épargner aux participants, qui ne le connaissent pas, de nombreuses, et studieuses (fastidieuses?) heures de lecture en postant deux liens qui résument sa pensée.
Vous ne les avez manifestement pas consulté.
Ils sont particulièrement intéressants (bon, ok, in english, but subtitled for you).
Dans nos démocraties, l’auteur avance que nous n’élisons pas NOS représentants,
mais ceux d’une élite qui les désigne par le biais de la propagande médiatique.
Pour que les affaires continuent.
Pour que les gens poursuivent hypnotiquement leur train-train consumériste-productiviste létal, dans une accumulation de richesses dont, non seulement ils ne profitent pas, mais qui ne sont même pas vraiment affectées au bien être de la totalité de la population, qui n’en retire que des miettes, au regard des efforts fourni pour les créer.
Qui a eu le choix, le 7 mai ?
Certainement pas la majorité du peuple, qui a voté par peur, justement.
Qui a organisé cette peur, dont vous même avez été victime, comme tous ceux qui sont allés voter, à votre avis ?
Où est donc la démocratie ?
Vous êtes loin d’être un simple d’esprit, Justina.
) .
Ce n’est pas, en tout cas, l’image que j’ai de vous.
Mais vous êtes manipulé, comme tout le monde.
Et ce n’est pas une question d’intelligence, c’est une question de conscience (et je l’affirme, sous le contrôle d’YLM
S’extraire de l’aliénation générale est le premier pas vers votre liberté.
Cela fait longtemps que l’on vote pour un produit « marketing », qui n’en à rien à battre des véritables préoccupations ou besoins du peuple, dont la fonction de variable d’ajustement économique (produire et consommer) ne doit surtout pas être altérée.
Votre « principe simple » de « respecter le choix d’autrui dans une démocratie » ne se résume qu’à valider un choix qui a été fait POUR vous, et non pas véritablement PAR vous.
Vous servez de caution.
Tout simplement.
Visionnez les liens que j’ai posté, et vous comprendrez peut-être ce point de vue.
Ou lisez Chomsky, c’est encore mieux.
Enfin, « Albert et les siens », comme vous dites, ne sont pétris d’aucune qualité que n’avez pas.
Et ils ont les mêmes défauts que tout le monde (morgue, paresse, cynisme, complexes divers et variés, etc., etc…).
Certains (de plus en plus nombreux) essayent simplement de se réveiller d’une puissante torpeur aliénante.
C’est dur, tant l’anesthésiant est puissant.
Tant il est aisé de s’y laisser aller.
Beaucoup, d’ailleurs, ne s’en relèveront pas.
Mais je gage que vous n’êtes pas de ceux là
Omission.
il faut lire:
« « Albert et les siens », comme vous dites, ne sont pétris d’aucune qualité que VOUS n’avez pas. »
Je corrige avant que le regard acéré d’YLM ne pointe l’absence de cet important pronom personnel.
A propos de votre clin d’œil sur le fait de « se masturber sur le sujet », petite news rigolote, qui a échappée à tous le jour du dernier scrutin
http://www.konbini.com/fr/tendances-2/lachez-tout-le-7-mai-cest-aussi-la-journee-mondiale-de-la-masturbation/
« Nous avons une interface [la France] avec le reste du monde qui nous permet de nous exonérer des rapports directs et violents avec le monde … héritage de la colonisation et de l’assimilation …qui amortit les chocs du monde … »
Je signe.
Oui, ce sont les faits, c’est la réalité.
Mais Justina nous dit, en premier lieu:
« nous sommes sous la tutelle française, le France change, (..), alors nous changerons c’est simple et logique. »
Tout dépendra de comment changera la France, et dans quelle logique.
Et de comment nous changerions à sa suite (avec notre PROPRE logique).
Car si « l’interface » disparaît, pour des raisons idéologique, économiques, démographiques, géostratégiques, etc…, les « rapports directs et violents avec le monde » nous sauteront à la figure.
Inévitablement.
Personne n’y est préparé, ni même conscient, tant confortable est le cocon ouaté dans lequel nos corps et nos esprits se lovent avec délectation.
Se préparer à un réveil brutal en anticipant une autre façon d’agencer le rapport de l’Homme avec ses congénères, et son environnement immédiat, ne me semble pas absurde.
Y réfléchir est d’autant plus complexe et difficile qu’il faut, à ce niveau, inventer ce rapport.
Et le rendre viable:
L’amortissement des « chocs du monde » ne sera ni constant, ni permanent, au regard de ce que peut laisser supposer ce vers quoi notre « civilisation » planétaire se dirige actuellement.
Je pense que c’est quand il est possible de le faire qu’il faut « penser », localement, un « après ».
(Et pas seulement sur cette île, mais partout).
On peut aussi se dire que « tout va bien Madame la Marquise »…
Mais personne n’est dupe (ou personne feint de ne pas voir que): tout n’ira pas si bien que cela.
D’ailleurs, les prospectives en la matière semblent même assez pessimistes…
En évoquant l’Anarchie, je propose de confronter un « modèle » à envisager, avec d’autres qui pourraient être, eux aussi, évoqués.
Des idées ?
ERRATA: il faut lire « (ou TOUT le monde feint de ne pas voir que)… :
Autre ERRATA : « Me trompé-je ». Non ? (émoticone)
Oui. vous avez raison.
Mais je trouve la prononciation » trompje » plus rigolote, au regard du sens du message taquin adressé à notre ami Had
Et puis, je l’avoue, je ne maîtrise pas aussi bien que vous (comme la plupart ici), le formalisme de la langue française: vous êtes écrivain, après tout, il est naturel que certaines fautes « d’ortograffe » puissent vous piquer les yeux.
Aussi, pardonnez-moi.
Je m’efforcerai de ne rendre personne aveugle, à l’avenir
[Pour les émoticônes, utilisez ; suivit de ) pour le clin d’œil, : suivit de ) pour sourire, enfin : suivit de ( pour indiquer la déception, ou la tristesse. Ce sont les plus usités. Ne pas oublier d'espacer votre émoticône du dernier mot d'une phrase, sinon cela ne fonctionne pas].
Je suis heureux que vous l’ayez pris à la rigolade. C’était le but recherché. A vrai dire les 2 sont rigolotes. Sinon, à relire certains de mes écrits, je serais malvenu de corriger les autres. Merci pour le reste.
La bienveillance que vous manifestez à mon endroit m’oblige.
Mais trêve de salamalecs: un avis sur le problème qui nous occupe ?
De votre part, il serait bienvenu, et lu par tous avec grand intérêt…même par Moïse, manifestement
SVP. J’ai rajouté juste apres que pour les uns c’est bon, pour les autres c’est la pire des choses
Ne me faites pas dire autre chose.
Un bon point de départ pour comprendre la nature même du « problème », selon un certain point de vue :
https://www.youtube.com/watch?v=jWBPXYePQ64
https://www.youtube.com/watch?v=ri3opfLaQpU
En plus c’est un bon résumé, qui vous épargnera de nombreuses heures de lectures (sauf pour Had, qui est puni
).
Tiens tiens ! J’ai comme l’impression qu’Albert vous tends une perche glissante à souhait chère Lydie Gilbert. Saurez vous y résister ? Dans le pire des cas vous pourrez toujours vous raccrocher à la branche du paradigme séparatiste avancée par Ti-Sonson, ou la bouée d’YLM. Quoique pour YLM il s’agirait plutôt d’un gilet de sauvetage… à usage strictement personnel donc !
Je lirais également avec plaisir, et intérêt, les avis de Messieurs et Dames Obéro , Jean-Marie Nol (seulement s’il espace ses paragraphes
), Freddy, Michel Branchi, José Nosel, JV, Elie Stephenson, Karine Roy-Camille, Gabriel Jean-Marie, Pierre-Alex Marie-Anne, Nicolas, Jacky Dahomay, et tous les autres.
C’est le genre de débat qui nécessiterait des avis du plus grand nombre, pour en tirer quelque chose de constructif…
(Sinon, à quoi bon discuter ?).
Peut-être devrais-je ressortir ma planche de Ouija… ?
quand des milliers de martiniquais par l’entre mise des médias votent amj à la ctm, ils pensent avoir votés pour un homme sans se soucier un seul instant qu’il y avait des gens comme hadnevermeen camouflés derrière leur auriculaire et au fond d’une liste, qui pensent qu’un manicou peut mieux tromper qu’un éléphant pour son équipement de défense… libre à moi de vouloir me demander comment fera ce marsupiale, pour porter les trompes sans passé pour un cocu ??? bon ! le mal est fait, il est irréversible, les résultats sont là … mais il faut avancer. sans sombrer en conjecture comme la plupart des posteurs pp, je préfère de loin mon pragmatisme et, ma façon de comprendre comment et pourquoi chacun de vous fassiez son petit cinéma existentiel … je prie dieu qu’Albert ne vous rejoigne dans cet entre soi ravageur ! ce qu’en gros son son sonne creux qualifiera de souceur… la trouvaille du siècle
Ne vous inquiétez donc pas pour moi, cher Ambroise.
De votre côté, ne changez rien, restez pragmatique.
Sachez qu’au Royaume des aveugles, les borgnes sont souvent sourds, et que dans l’Empire des médisants, pisser contre le vent rince les dents.
justina n’est pas un simpliste, je le concède aisément, d’autant que je pense comme had, être le seul dans ce registre, dans ce groupe de beaux parleurs … mais, il joue du simplisme avec un tel talent qu’il a finit par être au centre de ce cercle vertueux et, capte de ce fait, toutes les attentions ! il a réussi là où j’ai tenté et, échoué. comprenez donc, l’expression de ma jalousie à peine voilée ! j’ai toujours été comme ça depuis tout petit.