Vous souhaitez visiter le Mexique mais vous ĂȘtes « ressortissant » des DOM-TOM ? Alors vous ne pourrez y rester que 30 jours, contre 180 pour les autres français. C’est en tous cas l’information que diffuse le Guide du Routard Ă la page 30 de son guide dĂ©diĂ© au Mexique, ou sur son site internet dans les pages consacrĂ©es Ă ce pays d’AmĂ©rique du Sud. Une fausse information bien entendue fermement dĂ©mentie par l’Ambassade du Mexique Ă Paris que nous avons contactĂ©e, qui indique que la durĂ©e de sĂ©jour touristique maximale est de 180 jours par an pour tout français, qu’aucun visa n’est nĂ©cessaire, et qu’il suffit de se munir d’un passeport Ă jour et d’un billet d’avion aller-retour.
@polpubliques
Copie d’Ă©cran site internet Guide du routard
Article inutile, et surtout titre démagogique et totalement déplacé.
PP devrait savoir que ce ne sont pas les guides qui décident des délais de séjour, ni qui délivrent les visas, puisque ce sont les ambassades.
Donc pour les guides il n’y a pas dans ce sens de « citoyens de seconde zone ». Oserez-vous Ă©crire que certains pays considĂšrent les citoyens Ă©trangers comme de seconde, troisiĂšme, … zone en fonction de leur rĂšglementation ?
Qu’on fasse corriger une erreur dans la presse, c’est une chose, mais qu’on taxe d’intention dĂ©libĂ©rĂ©e une telle anomalie, c’est indigne et caractĂ©ristique d’une mauvaise foi nausĂ©abonde, fĂ»t-ce pour s’acheter une opinion avec les mĂ©thodes abĂȘtissantes d’une certaine presse locale.
PP est loin d’ĂȘtre exemplaire dans ses postures, et devrait balayer devant sa porte avant de porter des jugements porteurs d’une stigmatisation et d’un racisme contre lesquels on prĂ©tend justement lutter.
Dernier point : les citoyens de seconde zone, ce sont les citoyens qui n’ont aucun pouvoir critique, qu’on parque et qu’on manipule en leur faisant croire qu’on dĂ©fend leurs intĂ©rĂȘts.
Ceux qui pratiquent quotidiennement l’exercice sont ceux qui y ont intĂ©rĂȘt, et ce n’est pas ailleurs qu’il faut les chercher. Il suffit d’attendre la fin de l’enfumage, puis d’ouvrir les yeux.