Tribune – Aïsha Ghanty, représentante de l’association « avançons ensemble » | La traite des esclaves est le plus grand déplacement d’hommes de tous les temps. Pendant 400 ans… pendant 20 générations , des hommes, femmes et enfants vont être kidnappés en Afrique et emmenés vers les marchés d’esclaves aux Amériques et en Europe.
La traite des Noirs aura coûté à l’Afrique quelques 210 millions d’êtres humains ; ce chiffre inclut les noirs décédés lors de leur capture, lors de leur transport vers les côtes, et lors de la traversée de l’Océan, pendant laquelle, souvent, 50 % des embarqués mourraient dans les cales des navires. Cet ignoble commerce des esclaves a rapporté à ceux qui l’ont exercé, plus d’argent que jamais aucun autre commerce ne l’avait fait. on affirme qu’un esclave acheté pour 4 livres sur la côte africaine peut être vendu au Brésil pour 80 livres ». Ce commerce honteux rapporte donc très gros… jusqu’à un bénéfice de 2 000 %,!!!
Mais pire, la traite des esclaves noirs a alimenté des théories racistes, dont certaines sévissent encore aujourd’hui. Ainsi, pour justifier la poursuite de leur commerce face à un mouvement abolitionniste de plus en plus important, les esclavagistes vont recourir aux théories discriminatoires engendrant le racisme, allié de leur cause. Plusieurs ouvrages vont paraître qui analyseront la physionomie des Noirs en se basant sur une théorie que ses propagandistes ont osé appeler « scientifique » ; elle compare les squelettes et crânes des Noirs à ceux des singes, et concluent à l’infériorité des Noirs. L’inconscient ne connait pas le temps. Et le relais est donné, de génération en génération, sur ces ignominies .
Les blessures sont encore bien présentes, celles de l’humiliation, de l’impuissance, de la culpabilité également, de “se vendre pour un plat de lentilles dans la maison de l’homme blanc” . La théorie de “l’homme noir étalon “ ne serait qu’une réponse à 400 ans d’impuissance devant les viols que subissaient leurs mères, leurs femmes, leurs filles. L’agressivité des femmes, leurs manques de confiance ne viendraient-elles pas également de ce sentiment d’abandon que leurs aïeules ont vécues de n’être pas protégées par “leurs hommes”? Et ainsi, de générations en générations, les inconscients se sont donnés des clés qui ferment à la confiance en soi et en sa propre communauté. A cela, l’inconscient collectif alimente également la culpabilité d’être métisse, porteur de gênes des violeurs.
Comment sortir de là? Comment panser les blessures de l’esclavage? Pardonner comme tout bon chrétien? Combien de chrétiens savent que l’église catholique,a non seulement été complice, mais est,à l’origine de l’esclavagisme à grande échelle? La traite des noirs a commencé en 1441 quand le marin portugais Antam Goncalvez débarqua sur la côte ouest de l’Afrique et captura 10 noirs, les transporta , et les offrit à Henri le Navigateur, qui en fit cadeau au Pape Eugène IV. En retour le Pape donna au Prince Henri le titre de propriété de toutes les terres à découvrir à l’Est de Cape Blanco, un point situé sur la Côte Ouest à peu près 300 miles au-dessus du Sénégal ! Dès lors, une nouvelle ère commença dans l’histoire de l’humanité, l’ère de l’esclavagisme ! L’’église catholique a joué sur un triple registre négrier: – en co-produisant une idéologie de légitimation de la Traite et de l’Esclavage des Africains et de leurs descendants – en s’impliquant directement dans la partage des prédations négrières – enfin en étant bénéficiaire économique et confessionnel de la Traite négrière.
Le Pardon est possible , peut être, mais par des actes forts et des symboles forts de reconnaître tous ces faits. L’église catholique extrêmement fortunée, mais également tous les états européens et américains qui ont tiré profil de ce commerce ignoble, ont un devoir de réparation. Comme par exemple : De mieux répartir les égalités des chances, et de permettre à ces générations de jeunes chômeurs , sacrifiés, qui aujourd’hui traînent , sans emploi, sans projet de vie, désœuvrés. D’ouvrir des lieux de discussions, d’échange pour informer, dialoguer sur les blessures de l’esclavage, ignorées du grand public. D’autres pistes existent, merci de votre contribution pour aider nos populations à s’en sortir . Merci de vos contributions pour enrichir ces analyses, et trouver des pistes.
Aisha Ghanty , représentante d’Avançons Ensemble
ndlr : Les tribunes n’engagent que leurs auteurs, et ne sont pas des productions de la rédaction de Politiques Publiques
« Pardonner comme tout bon chrétien? »
qu’est ce cela vient faire là?
un chrétien est il un modèle en ce qui concerne le pardon? l’histoire ne nous en donne pas l’exemple.
¨pourquoi d’ailleurs le « pardon »? pardonner qui?
il y a simplement que chacun reconnaissent sa part dans ce crime et ensuite chacun pourra éventuellement respecter l’autre.
Si des réparations sont nécessaires sous une forme ou des formes particulière cela doit se faire car à un crime doivent correspondre une condamnation, une peine, une amende, une réparation.
un pardon ne se décrète pas, c’est l’attitude du criminel qui avec le temps et les actes de reconnaissance, de réparations pourront faire leur chemin sans pour autant oublier le passé.
Pourquoi vouloir toujours mettre en cause les acheteurs et pas les vendeurs africains ? c’est la seule civilisation à avoir abandonner les siens de cette façon. L’AFRIQUE a toujours terre d’esclavage et cela continue. IL faut qu’on ait le courage de le crier haut et fort à leur face. Cela leur permettra (peut être) de prendre conscience et d’évoluer
là on parle des Antilles, donc réglons déjà notre « problème »
Que les africains aient vendus d’autres africains c’est une certitude, mais les sévices, les tortures, le travail forcé, les meurtres, les viols, la soumission, les fers, etc… ça c’est aussi bien réel
Et il ne faut pas que se retourner vers l’Afrique servent à diminuer les horreurs commises ici par la France et les colons blancs.
les Africains eux ont à le faire aussi ce travail, la question est soulevée de plus en plus par certains intellectuels africains, car beaucoup de tensions inter ethniques prennent leur origine dans la traite.
les royaumes du Bénin ont été les grands vendeurs durant des siècles.
donc on ne mélange des actes d’accusations
De plus il ne faut pas généraliser cela à l’Afrique, ce fut le cas de Royaumes précis, donc ceux de l’actuel Bénin, l’Afique c’est un continent, les Nazis n’étaient pas toute l’Europe, donc il ne faut pas tomber dans un racisme envers les africains, puisqu’ils ont été victimes de la traite, selon leur origine, ce fut le cas de nos ancêtres.
D’ailleurs peut être qu’en se penchant un peu plus sur cette Histoire, on éviterait de tomber dans ce piège.
ne rien faire de ce côté nourrit soit un mythe de l’Africain victime soit comme un autre mythe de l’Africain un salopard
l’ Histoire sert à faire le tri.
http://www.slateafrique.com/1933/intellectuels-africains-traite-negriere-responsabilite
http://www.persee.fr/doc/jafr_0399-0346_2000_num_70_1_1227
http://usagespublicsdupasse.ehess.fr/dans-la-foret-sacree-de-savin-au-benin/
http://books.openedition.org/oep/1504
https://babilown.com/2012/08/11/pourquoi-lesclavage-a-t-la-source-de-la-puissance-mais-aussi-de-la-chute-du-royaume-du-danhom/
http://afriquepluriel.ruwenzori.net/esclavag4.htm
http://sophiecotonou.blogspot.com/p/ouidah-la-route-des-esclaves.html
et ce lien qui fait partie d’une série en Pdf sur le site de l’Unesco à partir justement des traces de la traite transmise par l’oralité, preuve s’il en est que cela est bien vivace là bas.
https://www.google.com/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=2&ved=0ahUKEwj5pb2AjYHUAhWCJhoKHUwsBXUQFggwMAE&url=http%3A%2F%2Funesdoc.unesco.org%2Fimages%2F0013%2F001324%2F132459f.pdf&usg=AFQjCNHadhrGTPy-o5M7ng0P4IkLpm-koA&sig2=SqiJFi8eJgBK8WVvM_EIOA&cad=rja
https://www.google.com/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=2&ved=0ahUKEwiHrfe8p5jUAhWCOhoKHTXzD_YQFgguMAE&url=http%3A%2F%2Funesdoc.unesco.org%2Fimages%2F0012%2F001237%2F123750f.pdf&usg=AFQjCNG-y3AX9ceA8YjCXKzJvYB4KAu0Rw&sig2=4356vz1Zw4Bjk0uVMDj1OQ&cad=rja
Un crime contre l’humanité serait « imprescriptible de part sa nature », paraîtrait-il.
De la même façon que des héritiers sont solidaires des dettes de leurs parents « légateurs », lors d’une transmission notariée, ce principe devrait encore plus systématiquement s’appliquer dans le cas, abominable, que soulève cette tribune…
il y a des choses que l’on ne peut jamais oublier, et qui sont impardonnables.
Une saisie totale des avoirs des descendants de ceux qui ont perpétré ce crime doit être opérée par les descendants de ceux-là même qui en ont subit les désastreuses conséquences.
Dans un premier temps.
Les concernés n’étant pas les auteurs de ces crimes, on ne les clouera pas au piloris.
Pas de châtiment corporel, on vous dit !
Mais qu’ils remboursent la dette de sang de leurs aïeux.
Jusqu’au dernier euro, jusqu’au dernier âcre de terre.
Ce serait la moindre des choses, en plus d’être « ‘un symbole fort »
Mais le législateur aura sûrement prévu une clause de non -saisie du patrimoine concerné, j’imagine.
Heureusement que « l’autorité » veille aux « justes » intérêts d’une certaine classe de la population…comme on s’y attend
Sinon, les récipiendaires dépouillés de l’argent, si mal acquis par leurs ancêtres, pourraient ne jamais le pardonner à qui que ce soit…
Bien mal acquis profiterait toujours à quelqu’un, finalement ?
Extrait de débat de la Commission Vérité et Réconciliation présenté au Président Nelson Mandela par des spécialistes de l’Observatoire international sur le racisme et les discriminations.
« Le pardon n’est pas l’excuse qui tend elle à effacer la faute réelle. Le pardon n’est pas l’indulgence ou de la clémence ou de la magnanimité qui suppose une forme d’insensibilité, d’indifférence superbe. Le pardon présuppose que l’on a fait mal en connaissance de cause. il faut bien qu’une société réapprenne le vivre-ensemble, et si l’on ne peut effacer ce qui a été fait, une relation doit renaître entre les camps ennemis, celui de la violence et celui persécuté. La possibilité du vivre-ensemble peut résulter soit de la justice, soit du pardon.ce fut le cas en Afrique du Sud après l’apartheid, en Roumanie ou en Pologne (politique du « gros trait ») après la chute du mur de Berlin.
Le pardon n’est pas une fin en soi, mais s’inscrit dans une dynamique créatrice. Or, ce qui nous fait en dédaigner l’idée aujourd’hui, c’est de ne l’imaginer en acte qu’isolé, sans considération des conséquences qu’il induit – autrement dit, un aveu de faiblesse. Tandis que l’acte du pardon est don, et contre-don, à penser comme un échange, et, à ce titre, un processus dynamique vital, développant essentiellement un cycle vertueux. Il participe d’une éthique tournée vers l’avenir. Il libère le futur de la lourdeur du passé. Là où la vengeance et la rétribution enferment dans le passé, le pardon laisse la vie rebondir. Il a donc quelque chose de Nietzschéen. Il suspend l’esprit de conséquence aussi bien pour le pardonneur »que pour le pardonné. Il ne se borne pas à ré-agir, il agit de façon nouvelle et inattendue. »
http://politiques-publiques.com/martinique/appel-a-tous-les-martiniquais-avancer-ensemble/#comments
les acteurs de l’apartheid étaient encore vivants pour cela
faut il le rappeler, donc cela n’a rien à voir avec notre cas!
Ce n’est pas une question de cas, mais de principe.
L’apartheid a été bien une forme d’esclavage qui n’est certes pas le cas de la traite négrière, ce fut ni lus ni moins qu’ une excroissance qui a aussi porté son lot d’inhumanité et de mépris total pour des hommes considérés comme inférieurs. Aux mêmes maux, mêmes remèdes .
en Afrique du Sud ce sont les acteurs de l’Apartheid, les criminels et les victimes, qui étaient face à face, ce qui est impossible ici où nous avons affaire à des descendants qui ne peuvent être désignés juridiquement comme victimes ou criminels, c’est le droit, les descendants d’un criminel ne sont pas des criminels.
Donc les choses sont beaucoup plus compliqués et complètement différentes de ce qui a eu lieu dans ces commissions dans les « face à face », de ce qu’est l’esclavage, la violence qui l’a accompagné, l’indemenisation des esclavagistes, des biens acquis;
ici le débat porte sur les réparations: qui? comment?
A titre individuel, j’ai rien à faire d’une réparation, en 150 ans, si partis de rien, tout nus, à l’abolition, mes parents successifs se sont foutus au boulot et aujourdhui si nous nous retrouvons avec un niveau bien supérieur à des descendants d’esclavagistes cela me suffit, c’est suffisant pour me prouver que je vaux autant qu’eux, sinon plus, en ayant hérité de rien. C’est en cela qu’une réparation à du sens, uniquement pour retrouver une estime de soi, dans la mesure où certains l’ont par le travail sur soi, reste à faire un travail aux autres , à être accompagné pour le faire.
A titre collectif, c’est autre chose, cela doit s’étudier, être chiffré pour voir ce que l’on peut financer pour servir la COLLECTIVITÉ.
« Là où la vengeance et la rétribution enferment dans le passé, le pardon laisse la vie rebondir. Il a donc quelque chose de Nietzschéen. Il suspend l’esprit de conséquence aussi bien pour le pardonneur »que pour le pardonné. Il ne se borne pas à ré-agir, il agit de façon nouvelle et inattendue. » « .
Mouais…on attend toujours « l’action nouvelle et inattendue »… certains ne sont pas pressés…
et profitent sereinement de l’accumulation primitive de capital de leurs ancêtres, en attendant.
Si « action » il y a eu, c’est la gifle administrée par le « pardonné », au « pardonneur » qui a tendue l’autre joue…
On est encore loin du compte
j’ai retrouvé la page de chargement des différents document sur la tradition orale
bonne lecture
http://www.unesco.org/new/en/unesco/resources/online-materials/publications/unesdoc-database/
http://www.unesco.org/ulis/cgi-bin/ulis.pl?database=&lin=1&futf8=1&ll=1&gp=1&pn=1&look=default&sc1=1&sc2=1&ref=http://www.unesco.org/ulis/en/&nl=1&req=2&by=3&au=Simpson,%20Alaba
http://unesdoc.unesco.org/images/0013/001324/132459f.pdf
http://unesdoc.unesco.org/images/0013/001355/135589m.pdf
http://unesdoc.unesco.org/images/0012/001244/124486s.pdf#nameddest=125348
http://unesdoc.unesco.org/images/0012/001237/123750f.pdf
« bonne lecture »… seriously
It’s the pot calling the kettle black…
G.I.E.F. , man !
pourquoi cherchez vous inlassablement à vous faire remarquer ?
C’est assez inquiétant !!!
Ce qui m’a amusé, c’est que vous vous figuriez que quelqu’un ait cliqué sur tous ces liens à la suite… (surtout avec le « bonne lecture » en intro… pas vous!
).
Comme d’autres pouvaient croire, également, que vous ayez consulté le peu qu’ils avaient posté à votre endroit, remarquez.
Un genre de « link battle » sans fin… c’était rigolo à imaginer
Comme si Google discutait avec lui-même, en quelque sorte…
Cela valait bien un (rapide) clin d’œil, auquel je n’ai pas su résister.
Désolé.
Cela dit, vous devriez plus pratiquer le copier-coller (en mettant des guillemets, et/ou en citant les sources, bien évidemment), pour être sûr qu’apparaissent clairement les arguments que vous voulez soumettre: c’est plus confortable pour qui voudrait en discuter.
Ou bien, ne soumettez juste qu’ un ou deux liens, mais pas plus.
Sinon c’est indigeste.
Enfin, ce n’est que mon avis, dont je me doute bien de ce que vous ferez avec
Bon
Assez rigolé, je retourne à ma pénitence.
Pardonnez-moi
vous persistez à parler, et beaucoup, à la place des autres et à croire que vous êtes le phare de ce site. !!
si la modération juge qu’elle doit les supprimer elle le fera sans aucun doute.
ce ne sont pas des « arguments « c’est simplement des documents sur un point d’histoire.
Sacré « philosophe » !!!
« vous persistez à parler, et beaucoup, à la place des autres »
Pas à la votre, manifestement, et c’est tant mieux
« et à croire que vous êtes le phare de ce site. »
Ce n’est pas le cas, pardonnez-moi (encore), si c’est l’impression que mes
interventions vous laissent.
« si la modération juge qu’elle doit les supprimer elle le fera sans aucun doute. »
Sans nul doute
« ce ne sont pas des « arguments « c’est simplement des documents sur un point d’histoire »
On ne peut argumenter sur l’Histoire sans mémoire, ni documents
« Sacré « philosophe » !!! »
Sacré Justina
Faisons pénitence ensemble, voulez-vous ?
Demandez au juifs s’ils on pardonnés
les juifs sont une référence de quelque chose pour vous à ce sujet?
le sionisme qu’est ce ?
Israel a été le complice de l’Afrique du Sud durant l’apartheid, vous ne le saviez pas ?
Il est facile d’éluder le sujet d’un rapide tour de main la question de la réparation pour s’oblitérer de la responsabilité de l’obligation de partage de l’héritage des actes moraux déshumanisants. Le législateur n’a pas jugé bon dans une réflexion impartiale et juste imputer une quelconque charge morale aux héritiers directs même si ils n’en portent aucune forme de responsabilité .
Parallèlement les descendants n’ont par ailleurs jamais objecté sur une légale ou illégale transmission de biens matériels fussent-ils obtenus par déshumanisation.
C’est dire le caractère partial et inégalitaire des lois régissant la société quand il s’agit de faire payer un acte moral qui dépend de la responsabilité des esclavagistes.
Le paradoxe, est que l’on hérite des biens immatériels moraux acquis comme le prestige et la notoriété , la gloire , le pouvoir etc…Même acquis immoralement ; illicitement sans que le législateur n’ait jugé bon d’associer les biens immatériels des biens matériels.
Les crimes contre l’humanité étant imprescriptible, les responsabilités mêmes morales ne peuvent être imputées aux générations descendantes et être recherchées légalement par une instruction dont les peuples se serait porté partie civile.
Même compliqué une réparation devrait être réfléchie par souci de cohésion , d’égalité et de fraternité en regard des dissensions générée par l ‘absence de position de l’état garant de l’égalité de droit en regard de l’indemnisation faite aux colons après la perte de leur main d’œuvre gratuite.
Le principe d’égalité ne devrait pas souffrir du deux poids deux mesures qui nuit à la cohésion sociale.
Il est évidemment plus facile de laisser les choses en l’état et ne pas tenir compte de la valeur éminemment humaniste de la réconciliation et du pardon, aucune démarche de regret ou de réparation morale qui pourrait accréditer une volonté sincère de rapprochement ne veut être entreprise . De ce point de vue , l’égalité n’est que mots et fausse valeur .
Le véritable problème de la réconciliation morale entre les deux franges antagoniques de notre société martiniquaise est que toutes velléités de rapprochement se heurte à des orgueils à fleur de peau difficile à surmonter.
Il est presque certain que les générations futures vivront une collaboration forcée sans que ne soit définitivement extirpé de l’inconscient des afro-descendants les marques indélébiles de l’histoire qui leur fut abominablement défavorable.
L’histoire démontre qu’ à un moment ou un autre de la cohabitation de groupes
antagoniques que des violences ressurgissent à cause des atavismes haineux enfouis dans l’inconscient collectif par le même principe de l’explosion de la chaudière dont la soupape de sécurité n’a pas fonctionné.
Il sera alors difficile d’expliquer à postériori les mécanismes qui auront conduits à des inimitiés conduisant inconsciemment à la violence , le temps ayant effacé les marques de l’histoire douloureuse dont les atavismes n’ont pas été expurgés de la mémoire collective.
Toutes les guerres entre de clans , tribus , ethnies ont des cause dont l’histoire remonte à des décennies, voire des siècles, antérieurement à l’éclatement d’un litige qui les opposent. Le pardon-réparation tend à corriger sinon à dissoudre les ressentiments, les animosités ataviques qui ressurgissent à la moindre friction entre les antagonistes ataviques.
Déconditionner , modifier , dissiper les atavismes des hommes inconsciemment conditionnés à se reconnaitre dans une culture imposée en contradiction avec ses valeurs culturelles propres ne peut de faire exclusivement par la résilience que permet le pardon qui n’est pas une le seul fait reconnaissance d’un crime contre l’humanité , mais la demande sincère de pardon.
Le Pardon est la forme de réparation qui génère sur le temps une extinction des inimitiés et des haines sous-jacentes. Les différentes demandes de pardon ont prouvés les effets psychologiques lénifiants.
Le pardon de Kevin Rud au nom de l’Australie pour les exactions , les injustices faites au aborigène.
http://www.lemonde.fr/asie-pacifique/article/2008/02/13/l-australie-demande-pardon-pour-les-souffrances-infligees-aux-aborigenes_1010602_3216.html
Fallait-il qu’il soit responsable pour demander pardon à ce peuple ?
Les Allemands qui ont demandé pardon aux Erreros de Namibie
http://tempsreel.nouvelobs.com/culture/20040815.OBS4690/l-allemagne-demande-pardon-au-peuple-herero.html
Helmut Kohl qui a demandé pardon pour les crimes de l’Allemagne Hitlérienne , ? Scellant de fait l’amitié franco-allemande était-il peu ou prou responsable les crimes contre l’humanité de l’Allemagne nazi ?
Le Canada qui a demandé pardon aux Inuits pour sa politique ségrégationniste d’assimilation .
La France , pays dont la devise une et indivisible sensée rassembler ses membres en toute égalité a failli à sa devise en ne demandant pardon aux descendants de ceux qui ont été chosifiés , déshumanisés. Elle doit le faire par ce principe d’égalité dont elle se réclame pour enfin être respectueuse de valeurs qu’elle et sensée défendre.
La France doit elle aussi suivre ces exemples car elle seule est responsable des actes déshumanisants de ses membres qu’elle a trop longtemps tolérés. C’est en leur nom quelle doit exprimer aux descendants des hommes mis en esclavage le pardon comme l’on fait ceux qui respectueux du principe d’égalité ont eu le courage de le faire.
Rien à foutre du béké qui veut vivre dans son coin, c’est son problème, pas le mien, cela ne me gène nullement qu’il soit dans l’endogamie et la consanguinité, c’est encore son problème.
je ne pourrai pas changer sa mentalité, le fond de sa pensée, m^me si il demande pardon pour ses ancêtres, personne n’est capable de savoir le degré de sincérité de cela
il lui est très facile par intérêt, pour ne pas risquer d’être victime lors d’une émeute de le faire.
Donc qu’il participe au devenir de la Martinique en étant un acteur comme un autre est tout ce qu’on lui demande, mais cela à encore des limites puisque dans un système capitaliste, son comportement ne sera guère différent, d’un noir, d’un mulâtre, d’un chinwa, d’un zendyen…
Donc on a en fait rien à attendre du béké, qu’il s’inscrive tout simplement dans un projet Martinique, épi sé tout.
« Le pardon n’est pas l’excuse qui tend elle à effacer la faute réelle. Le pardon n’est pas l’indulgence ou de la clémence ou de la magnanimité qui suppose une forme d’insensibilité, d’indifférence superbe. Le pardon présuppose que l’on a fait mal en connaissance de cause. »
A tous crimes il y a réparation ,pourquoi n’en serait-il pas le cas pour l’esclavage que nos aïeux ont subi.
La Caricom exige réparation , l’idée avance petit à petit .
http://www.haiti-liberte.com/archives/volume7-36/La%20CARICOM.asp
Pour ceux qui ont ou non de bonnes raisons d’aller dans le sens des falsificateurs l’histoire voilà deux liens qui donnent donne un point de vue documenté tout à fait différent à propos de l’idée véhiculée faisant des africains des vendeurs d’esclaves.
http://www.lisapoyakama.org/les-noirs-ont-vendu-les-noirs/
http://www.lisapoyakama.org/les-africains-ont-ils-pratique-lesclavage/
le révisionnisme africain de gens qui préfèrent se montrer en éternelles victimes.
c’est une tirade cela, mais nullement documentés, les liens que j’ai mis eux relatent des faits, avec des datent,des lieux,des documents, et la parole d’acteurs de ce commerce et émanent d’Africains
l’histoire raconté par les Nazis, ça aurait de la gueule
Encore une fois, soyons sérieux
l’afrocentrisme encore une maladie des nègres, réponse idiote au racisme de l’Europe qui en fait nous donne une image infantile et faible de l’Africain, donc contraire à l fierté retrouvé que ses gens professent
Les Africains ont été les vendeurs d’esclaves, point barre
L’admettre est le meilleur service à rendre aux Africains, puisque c’est comprendre et admettre que le blanc comme le noir doivent s’écarter de leur inhumanité.
http://www.slateafrique.com/1933/intellectuels-africains-traite-negriere-responsabilite
« S’appuyant sur l’énorme base de données concernant la traite transatlantique, Trans-Atlantic Slave Trade Database, dirigée par David Eltis de l’Emory University ainsi que sur des études menées par d’autres historiens comme John Thornton qui a beaucoup publié sur le Royaume du Kongo et Linda Heywood de Boston University, il souligne que «l’esclavage était un business, très bien organisé et lucratif autant pour les acheteurs européens que pour les vendeurs africains».
La Transatlantic Slave Trade Database contient des données sur plus de 12,5 millions de personnes transportées vers le nouveau monde de 1514 à 1866 et sur les ports d’où elles partirent. Cette base permet aussi d’établir qu’environ 16% des esclaves des Etats-Unis venaient du Nigeria et 24% du Congo et de l’Angola. On y apprend aussi que la plupart des esclaves venait d’une cinquantaine de groupes ethniques seulement, parmi lesquels les Akans du royaume d’Asante (actuel Ghana), les Fons du Dahomey (Bénin) les Mbundu de Ndongo dans l’actuel Angola et les Kongos (des deux Congo).
La question qui se pose alors est celle-ci: les Africains pourvoyeurs d’esclaves étaient-ils au courant des cruautés pratiquées dans le «Nouveau Monde»? La réponse du professeur Gates est un oui sans équivoque. Pour étayer son argumentation, il rappelle le parcours d’Antonio Manuel, l’ambassadeur du Kongo au Vatican qui, en route vers l’Europe en 1604, s’arrêta d’abord à Bahia au Brésil pour libérer un compatriote asservi par erreur. Il rappelle aussi qu’il y eut des milliers d’anciens esclaves qui revinrent en Afrique pour s’installer au Liberia et en Sierra Leone.
«Dans ces conditions, il est difficile de prétendre que les Africains n’étaient pas au courant et étaient innocents», conclut-il.
Il est certain que pour les Africains, faire reconnaître comme crime contre l’humanité la traite négrière orchestrée par l’Occident a constitué un enjeu idéologique, politique et symbolique important. Il est utile de rappeler une fois de pus que les Africains ne sont pas à l’origine de la traite négrière. Cependant, cela ne doit pas aboutir à faire l’impasse sur la complexité du phénomène. L’histoire nous apprend que pour que des systèmes d’oppression perdurent, il faut une part de coopération ou de collaboration d’un certain nombre d’acteurs sociaux des peuples qui subissent l’oppression.
Pourquoi n’en aurait-il pas été ainsi pour les Africains de l’époque? Le reconnaître ne retranche rien des crimes commis par l’Occident. En outre, cela permet de relancer un dialogue trop souvent évité, à cause de ce honteux commerce, entre les Africains d’Afrique et leurs descendants dispersés dans le vaste bassin de l’Atlantique. »
Oui,
Comme on dit: il faut toujours être 2 pour danser le tango.
Certains, consumés par l’appât du gain (ou la nécessité de survivre), n’hésiteraient pas à vendre leur prochains, et/ou leur famille, pour faire un compte rond.
Devant tant de honte, et de culpabilité, la posture de l’autruche semble toujours la plus confortable, crois-t-on.
Mais l’autruche ignore que sa tête sous terre, on ne voit que son Q…
Pour pardonner il faudrait que les responsables de cette barbarie et leurs descendants montre la preuve de leur volonté d’être pardonnés Est ce le cas? et ce de manière concrète pour le bien du pays Martinique et ses habitants est ce le cas?
+10000
« Concrètement » : rendez l’argent ?!
Il faudrait, au préalable, se mettre d’accord sur le prix qu’on accorde à une vie…
Ce n’est pas au descendants d’esclaves de pardonner, mais à la France qui a favorisé la traite négrière au profit des esclavagistes qui en tiraient bénéfices et les ont indemnisés pour perte de leur main-d’œuvre gratuite.
Une indemnisation fusse-t-elle modique sur la base de la donation de quelques acres de terre aurait été faite après l’abolition , le problème de la réparation ne se serait pas posé aujourd’hui. Cette forme d’indemnisation aurait d’une part démontré la justesse du principe d’égalité et d’autre part elle aurait induit une capacité de résilience dont les effets psychosociaux auraient été dissipés au jour d’aujourd’hui.
Le pardon devra être demandé par l’état responsable des actes au nom de ses citoyens qu’il a favorisé pendant si longtemps.
« Le pardon a deux présupposés. Le premier est que le sujet n’est pas tout entier dans son acte. Sa capacité d’agir n’est pas épuisée par l’acte terrible qu’il a pu perpétrer. Le pardon ne porte pas sur l’acte, mais sur le sujet qu’il délie de ce qu’il a commis pour lui permettre de s’engager vers les autres possibles qu’il porte en lui. »
http://droitcultures.revues.org/1138
http://politiques-publiques.com/martinique/realite-psychosociale-afro-descendants-martiniquais/
Si « l’imaginaire » de l »élite » politique française se traduisait par le fameux « discours » de Dakar écrit par H.Guaino, ce n’est pas demain la veille que l’État français fera pénitence
.
On peut sérieusement se poser des questions sur la « capacité d’agir » de cette entité, qui ne semble nullement convaincue de la nécessité de se délier « de ce qu’(elle) a commis pour lui permettre de s’engager vers les autres possibles qu’(elle) porte en (elle). »
De « beaux » discours ne suffisent pas:
Si la dignité d’un peuple interdit de s’abaisser à mendier réparation, ce peuple est toutefois en droit de l’exiger.
C’est mon avis.
Le pardon intervient toujours en faveur de celui qui a fauté et jamais en faveur de celui qui en a été la victime . Ce concept à la con ne devrait intervenir qu’après … réparation. Je parie qu’il a été inventé par quelqu’un qui a fauté grave et qui avait peur pour ses gesticules !!!
L’esclavage existait depuis des centaines de milliers d’année, il a subitement disparu entre 1800 et 1900.
Pourquoi ?
Pour une seule raison fondamentale, l’arrivée des énergies carbonées, charbon, pétrole et gaz.
Ces énergies non renouvelables, ont remplacé les énergies renouvelables que sont, la force humaine, animale, eau, vent et bois.
Le massacre de millions d’humains depuis 40 ans par nos pays, s’explique par l’approche de la fin de ces énergies non renouvelables et les difficultés de revenir aux énergies renouvelables.
Nos embouteillages sont possibles par notre participation à ce massacre en toute bonne conscience.
LoL
Si l’esclavage avait disparu, ça se saurait: l’immense majorité ne serait pas contrainte de travailler autant, et si durement, pour avoir le droit de vivre.
Entre 1800 et 1900, l’aliénation, et la peur, ont remplacé le fouet, moins efficace: le mieux étant de convaincre les esclaves « modernes » de la nécessité de travailler dur et longtemps, jusqu’à leur pauvre retraite.
C’est la seule différence.
françois, si tu veux dire qu’entre 1800 et 1848, nous étions libres comme l’air et indépendants comme le vent … je bug !!! pour éviter de devenir ababa .
1794 Abolition de l’esclavage dans toutes les colonies françaises.
1802 Rétablissement de l’esclavage dans les colonies françaises.
1808 Interdiction de la traite, par le Congrès des États-Unis d’Amérique.
1813 Abolition de l’esclavage en Argentine.
1833 Abolition de l’esclavage dans les colonies britanniques.
1848 Abolition de l’esclavage dans les colonies françaises.
1860 Abolition de l’esclavage dans les colonies hollandaises.
1865 Abolition de l’esclavage dans l’ensemble des États-Unis d’Amérique.
1869 Abolition de l’esclavage dans les colonies portugaises.
1888 Abolition de l’esclavage au Brésil
13 décembre accentuation de l’esclavage psychologique par amj en martinique … pour au moins 3 mendatures !!!
Mais ça c’est du Letchimy pur sucre ça ? « Esclavage psychologique ? »
Certains mots sont comme des armes à feu. Il ne faut pas les laisser dans n’importe quelles mains.
Que puis-je te prescrire Ambroise, ainsi qu’à ton Lider Ultimo ? Vaseline, huiles émollientes, tisane de feuilles de corossol, ganja (là, il faudrait peut-être attendre la légalisation) pour supporter ces 4 années et demi restantes ?
Je l’avoue. Je peine à trouver la bonne médication. Mon gwopwal n’avait pas duré aussi longtemps !
@ Justina
Pour , A moins de vouloir rester inconditionnellement ancré dans vos certitudes sans vouloir appréhender la réalité rationnelle, je vous convie à regarder ces vidéos pour vous faire une idée du monde dans lequel vous vivez pour prendre conscience de la manipulation exercée sur les masses en permanence.
Michel Desmurget est un chercheur français spécialisé en neurosciences cognitives à l’INSERM, Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale. Il a rédigé un ouvrage, TV Lobotomie – La vérité scientifique sur les effets de la télévision, publié en 2011, qui dénonce les effets de la télévision.
http://www.inexplique-endebat.com/article-tv-lobotomie-la-verite-scientifique-123727727.html
vous pourrez voir aussi d’autres vidéos très instructives sur la question.
hadnevermeen me propose du ganja au vu et au su de tous … parce que son chiffre d’affaire est en baisse. ce futur dépité de fond saint de nie, la réalité , veut être en première ligne pour défendre la légalisation de son ganja pourri que je ne saurais cautionner. ce qu’il ne sais pas et que ne vais surtout pas lui dire, c’est j’ai déjà mis mon ruinart rosé au congèle pour être certain qu’il sera au top le dix au soir … pour fêter le gain de mon pari quant à sa place anecdotique en bas de liste. je veux rire ce soir là tout seul, comme si j’étais un ancien patient très mal soigné, sorti des mains de justina . il aura ainsi participé presqu’à l’insu de son plein gré, à mon bonheur mal sain que j’ai toujours quelques scrupules … à exprimer !