Michel Branchi, économiste, leader du Parti Communiste Martiniquais, répond au « plaidoyer » de Kinvi Logossah et Hector Elisabeh : « Oui à une autre stratégie ou un autre modèle de développement en Martinique. En tirant les leçons du passé et en allant de l’avant ».
Kinvi Logossah, professeur des Universités, et Hector Elisabeth, ancien professeur associé à l’UAG, ont publié un « Plaidoyer pour une autre stratégie de développement à la Martinique »
S’il s’agit d’argumenter pour la mise en œuvre d’un autre modèle de développement en Martinique, nous ne pouvons qu’exprimer notre accord sur cet objectif. Et le colloque du Ceser (Conseil économique et social régional) sur le thème « l’économie de la Martinique : rupture et mutations » était le bienvenu. Encore faut-il faire un bon diagnostic de la situation économique et sociale martiniquaise en 2014.
La départementalisation dévoyée
Le modèle que Logossah et Elisabeth appellent, à mon avis, abusivement « césairien », est effectivement issu de la départementalisation voulue par les communistes martiniquais et Aimé Césaire non seulement pour éradiquer la vieille misère coloniale en arrachant par la lutte les acquis sociaux de la classe ouvrière française, mais surtout pour briser le cadre colonial et engager la Martinique sur la voie du développement (cf Thélus Léro, Sénateur martiniquais communiste en 1946).
C’est une erreur que d’écrire que « Césaire fit de la départementalisation les jambes de la stratégie de développement susceptible de booster le bien-être des plus démunis ». La vérité est que la mise en œuvre de la départementalisation rapidement échappa pour l’essentiel à Aimé Césaire, aux communistes martiniquais et d’une manière générale aux acteurs locaux nonobstant la décentralisation-régionalisation après 1981 qui introduisit une très relative capacité d’initiative locale. Dès les années 1950 les communistes, puis Aimé Césaire, récusèrent le nouveau système départemental-colonial qui, à leurs yeux, avait maintenu et renforcé le cadre colonial et ses rapports de domination économique et politique.
Césaire d’abord marxiste et communiste
Dans des formes et avec un calendrier propre, communistes d’abord et césairistes ensuite revendiquèrent l’instauration d’un pouvoir local inséparable d’un autre modèle de développement. Cela il ne faut pas l’occulter. Ce fut comme une autocritique précoce de la voie de la départementalisation-assimilation.
Sur le plan de la philosophie, le désir de Césaire et des communistes d’œuvrer pour « les plus démunis » correspond peut-être au « courant doctrinal de John Rawls ». Mais il faut rappeler l’adhésion d’Aimé Césaire aux Jeunesses communistes en France dès 1935. Et ce qui inspira alors et longtemps après la pensée et l’action d’Aimé Césaire- et cela au moins jusqu’en 1956- c’est la pensée marxiste, c’est-à-dire le courant doctrinal du socialisme scientifique prônant ce qu’on appelle aujourd’hui le développement endogène ou autocentré avec pour moteur la justice sociale dont on retrouve des éléments dans la « Lettre à Maurice Thorez » se référant au marxisme.
Un nouveau mécanisme d’exploitation coloniale : les transferts publics transformés en profits privés
Cela précisé, c’est l’inverse qui s’est produit. Certes, c’est grâce à l’action publique, comme l’a reconnu le très néolibéral Olivier Sudrie dans ses divers rapports pour la Chambre de commerce sur les effets de la départementalisation, que cette dernière a produit des avancées sociales indéniables aux plans de l’éducation, de la santé, du logement, etc. Mais au vieux système de l’exploitation coloniale à partir de produits d’exportation(sucre, rhum, banane, etc) s’est substitué au tournant des années 1960 un mécanisme nouveau de création de profits au bénéfice des lobbys locaux et de la métropole branchés sur le flux des transferts publics et sociaux ainsi que de son double l’importation. Le chômage n’est pas seulement « persistant », comme le regrettent Logossah et Elisabeth, mais consubstantiel au système lui-même qui produit et reproduit le sous et mal développement et la mise en jachère de la force de travail.
Selon le rapport DME (Didacticiels et modélisation économique) dirigé par le Pr Olivier SUDRIE «50 ans de progrès économique et social en Martinique» (juin 2004) un euro de transfert public net en 2000 engendre:
– D’un côté, 0,34 € d’importations en France, 0,46 € de valeur ajoutée (richesses supplémentaires) en France, 0,21 € de prélèvements obligatoires au bénéfice de l’État français ;
– D’un autre côté, 1,46 € de valeur ajoutée (richesses supplémentaires) en Martinique, 0,59 € de prélèvements obligatoires au bénéfice de l’État français.
– Au total :
• l’État récupère 0,80 € (0,21 € + 0,59 €);
• les capitalistes français 0,46 € ;
• les capitalistes martiniquais une part évaluée à 7,3 % des 1,46 € de valeur ajoutée locale, soit 0,11 € ;
• le déficit n’est que de 0,20 € sur 1 € de dépenses publiques.
Les DOM ne sont donc pas un fardeau pour la France et loin de là. Depuis 2000 structurellement rien n’a changé. Une autre voie de type néolibéral a pourtant été tentée : celle de la stimulation du secteur privé par l’abaissement du coût du capital (défiscalisation Pons en 1986) et la réduction massive du coût du travail (exonérations de charges patronales avec Perben en 1994 et surtout Girardin en 2003 ). Cela a donné l’euphorie passagère et destructrice de la bulle immobilière des années 1990 et 2000.
L’ascenseur social « en panne » au passage de l’an 2000
Ce modèle est entré en crise précisément au passage des années 2000. Et « l’ascenseur social est tombé en panne » (Victor Vaugirard, Pr d’économie). Les inégalités sociales se sont à nouveau creusées. Les pauvres sont deux fois plus pauvres qu’en France et les riches sont deux fois plus riches. Entre un cinquième et un quart des Martiniquais (ses) vivent en-dessous du seuil de pauvreté. Un retraité sur deux est en dessous du seuil de pauvreté avec 540 euros en moyenne par mois.. Les profits se sont mis à augmenter deux fois plus vite que la croissance du PIB(Produit Intérieur Brut), etc. Le partage de la richesse globale s’est réalisée au profit des détenteurs du capital local et diminué la consommation, moteur principal du système (cf Rapport Olivier Sudrie-juin 2010, études Insee-Caf de 2011,etc) ). Cela a été à l’origine de la grande crise sociale et sociétale de février-mars 2009 et, preuve d’un crise systémique, cela dans tous les DOM à des degrés divers.
Cette crise s’inscrit dans un contexte structurel de dépendance à l’égard des importations, de faiblesse de la production locale concurrencée durement par l’importation. À cela s’ajoutent la non-implication des banques dans la production locale qui orientent le crédit vers la consommation importée et la spéculation foncière et immobilière, la fragilité financière des entreprises, le recul régulier de la surface agricole utilisée (700 Ha par an de perdus) et la dépendance alimentaire accrue, les effets pénalisants des monopoles des transports aériens et maritimes, la vie chère et une croissance largement artificielle parce que tirée par la consommation importée et les transferts publics et sociaux, etc.
L’existence du peuple martiniquais aujourd’hui menacée
L’arrêt actuel et même le recul de la croissance entraînée par la baisse de la consommation et le désinvestissement continu du secteur privé montrent à l’envi que ce système est à bout de souffle. De plus, en raison des effets différés de la politique d’émigration massive des années Bumidom 1960/1970, la population vieillit et baisse de façon accélérée depuis 2006. Le génocide par substitution se poursuit à bas bruit. Un Martiniquais sur deux n’est pas en emploi provoquant un regain d’émigration de la jeunesse. L’existence même du peuple martiniquais est mise en cause. La décroissance frappe à notre porte.
Et c’est pour tout cela qu’il faut impérativement changer de modèle économique. Oui il faut opérer une « rupture », mais en tirant tous les enseignements de la crise du système néo-colonial départemental.
Notamment celui-ci : Il n’y a pas de développement véritable sans implication des principaux concernés. Si le secteur privé doit être stimulé en exigeant des contre-parties, le secteur public avec comme fer de lance une banque publique de développement doit encore être la locomotive du changement vers une économie diversifiée, sociale et solidaire et pas seulement high tech. Le développement ne peut se faire de Paris à coups de lois-programmes, si pertinentes soient-elles, mais conçu et pensé à Fort-de-France en disposant sur place d’un minimum de leviers d’action. Cela s’appelle la responsabilité.
La collectivité territoriale de Martinique constitue, à l’évidence, un pas dans cette direction. Suffira-t-il ?
Michel Branchi
Economiste, ancien enseignant associé à l’Université Antilles-Guyane
Cela fait du bien de lire ça, il y a des économistes encore dans la même Martinique que moi.
Merci Michel de cette intervention hautement constructive.
Vous écrivez : « s’il s’agit d’argumenter pour la mise en œuvre d’un autre modèle de développement en Martinique, nous ne pouvons qu’exprimer notre accord sur cet objectif. » ; Sachez que tel est exactement notre objectif. Et je ne vois que très peu de divergence entre cette réflexion et la nôtre.
Même lorsque vous croyez que nous sommes en désaccord, cela n’est pas le cas. Par exemple, vous écrivez : « C’est une erreur que d’écrire que « Césaire fit de la départementalisation les jambes de la stratégie de développement susceptible de booster le bien-être des plus démunis. » Or, dans le même temps, vous soutenez que
« Le modèle que Logossah et Elisabeth appellent, à mon avis, abusivement « césairien », est effectivement issu de la départementalisation voulue par les communistes martiniquais et Aimé Césaire non seulement pour éradiquer la vieille misère coloniale en arrachant par la lutte les acquis sociaux de la classe ouvrière française, mais surtout pour briser le cadre colonial et engager la Martinique sur la voie du développement.»
Si les communistes martiniquais et Césaire ont choisi (volonté) la départementalisation pour éradiquer la misère, … pour briser le cadre colonial et pour engager la Martinique sur la voie du développement, c’est qu’il leur est apparu évident que c’est sur la départementalisation qu’ils comptent s’appuyer pour atteindre leurs objectifs. Les communistes martiniquais et Césaire ont donc conçu que la départementalisation représente les jambes de leur stratégie. Que cette départementalisation leur ait échappé après, comme vous le soutenez, c’est un autre débat.
Petite anecdote enfin : si vous estimez qu’il faille qualifier le modèle de la départementalisation de Césairo-communiste au lieu de césairien, cela ne me gêne nullement !
Ces quelques observations n’enlèvent rien à la valeur de la réflexion.
@ Ti sonson : Si seulement on pouvait en dire autant des créolistes. A leur décharge, si ils passent leur temps à commenter tous les articles qui passent sur internet, il leur en reste peu pour la réflexion dans leur domaine. Ce qui se répercute évidement sur leur (absence de) production scientifique. Ou : balayer devant sa porte avant de dire à son voisin que sa cour est sale.
Article très intéressant et constructif, qui prolonge la réflexion entamée par KL et HE…
créolistes économistes ??
je ne comprends pas bien le propos qui me semble un hors sujet manifeste
Je ne crois que les auteurs associés ici sont à ce niveau de kankan, à moins que je n’ai pas saisi un éventuellement message subliminale ou un sens secret
Pourriez vous nous éclairez avec vos outils alors !!
( Si le secteur privé doit être stimulé en exigeant des contre-parties, le secteur public avec comme fer de lance une banque publique de développement doit encore être la locomotive du changement vers une économie diversifiée, sociale et solidaire )
Sauf que dans ce cas particulier, le secteur publique et à la merci du secteur privé
( libéralisme )
« L’existence du peuple martiniquais aujourd’hui menacée » -
Heureuse d’apprendre qu’il existe encore un « peuple » dit martiniquais ! Pensant malencontreusement que ne « persistait » juridiquement par l’Alinéa 3 de l’Article 72 de la constitution du « pays dominant », qu’une « population martiniquaise composante du peuple français » – Demeure donc en Martinique un peuple digne de ce qualificatif ! Bien !!!!
Ce pauvre « peuple » cocufié une première fois par les… césairo-marxistes avec une « départementalisation » dont on ne pourrait faire aucun distinguo de l’assimilation et, dont le but fût paraît-il d’éradiquer la misère ou de « briser » le cadre colonial, l’a été une seconde fois par le moratoire criminel de 1983 – Comment ne pouvait-on pas comprendre à ce moment là, que ce moratoire signait « l’arrêt de mort » de cette population et la condamnait à une disparition lente mais unéluctable par un arrimage-assimilation à l’ordre colonial ?
Un communiste martiniquais, authentique défenseur de l’intérêt général avait compris le danger de cet arrimage « départementalisation-assimilation-consumérisme » même avant le moratoire « césairien » : Il s’agissait de Monsieur Pierre ZOBDA-QUITMANN ! Prenant son « bâton » de pèlerin, il parcourait les communes de l’île fin des années soixante-dix pour expliciter à la population ce qui allait en découler dans un futur pas très lointain – J’avais eu l’occasion de lui poser cette question : « Monsieur ZOBDA, les revendications sociales de votre parti, ne sont-elles pas une forme « d’assimilation » ? Le grand homme me recadrant par cette réponse laconique : « Mademoiselle, n’employons pas les mots qui fâchent ! » -
Quant à cette future Collectivité Unique de prime abord plutôt « Assemblée Unique », elle ne sera même un demi petit pas qui sauvera ce « peuple » de son fourvoiement ou de sa disparition programmée – Une Collectivité « française » régie selon l’Article 73 très encadrant, ne peut pas faire office de « gouvernement local » encore moins « d’Etat martiniquais » – Le « salut » sera (ou ne sera pas) une rupture brutale et sans préavis avec la « métropole » (puisque la Martinique n’est autre qu’une colonie) et, le plus tôt eut été le mieux !
Lydie GILBERT
Par cette analyse Monsieur Branchi , vous identifiez et répertoriez les causes des blocages de l’évolution économique de la Martinique , en incluant implicitement les spécificités dues à notre insularité et , les mécanismes commerciaux particuliers spécifiques et historiques hérités de la colonisation , votre analyse est juste, mais elle ne prend pas en compte , les causes profondes de nos particularismes qui sont la cause de notre empêchement à progresser. je ne crois pas détenir une quelconque vérité , loin s’en faut , j’ ‘essaie de définir les causes profondes de nos incapacités à progresser .
La situation économique et sociale en Martinique est malgré les différences que vous avez évoquées comparable à celle des départements français au regard de la progression actuellement difficile , voire impossible des départements de France soumis à la rigueur de la politique économique mondiale qui détruit plus les petites unités de production plus qu’elle ne les favorise.
La France étant membre influent de l’Europe ne peut que subir les effets pervers de la mondialisation manifestée par la politique européenne. De ce fait la croissance de l’économie française jusqu’à lors induite par les effets d’une consommation élevée se trouve incapable de se relever à cause de la principale son principal moteur de progression, sa croissance étant subordonnée avant la crise en plus grande partie à la consommation .
Elle est obligée de se soumettre à toutes les directives européennes majeures déstabilisatrices des politiques publiques des nations membres. Le MES ( mécanisme européen de stabilité) restreignant encore un peu plus la souveraineté et le champ d’action économique des pays membres (indépendamment de l’Allemagne qui sait tirer son épingle du jeu) vient encore s’ajouter à la longue liste de directives qui enracine sur le long terme , voire presque définitivement une austérité insidieusement néfaste à la croissance créant ainsi un e cycle perpétuel. Le grand marché transatlantique TTIP en gestation , espérons qu’il ne voit pas le jour , réduira encore de manière plus conséquente les champs d’application des politiques publiques déjà limitées par la pression européenne favorable à la totale libre concurrence des administrations et services publiques à part les fonctions régaliennes .
La fonction publique est conçue dans l’organisation de la politique sociale française comme une garantie de l’emploi à vie, elle ne pourra résister encore longtemps la mise concurrence débridée des services publics qui se fera plus agressive et réductrice d’emploi . Cette lutte contre les acquis sociaux et la stabilité de l’emploi déjà fort menacée depuis l’avènement de l’AGCS en 2003 se décline actuellement sous plusieurs formes aussi insidieuse les une comme les autres.
Ces directives européennes sont appliquées petit à petit et progressivement en France pour ne pas créer une désapprobation populaire comme fut le cas de la grève de l’éducation nationale de 3 mois en 2003 .
Il est donc à exclure toutes possibilités de stimulation des services publics comme vous le préconisez , vous n’avez pas à l’évidence encore considéré l’ampleur et l’impact négatif de ces directives qui contribuent à la dislocation et au démantèlement des services publics dans un court terme je vous cite :
« Si le secteur privé doit être stimulé en exigeant des contre-parties, le secteur public avec comme fer de lance une banque publique de développement doit encore être la locomotive du changement vers une économie diversifiée, sociale et solidaire et pas seulement high tech »
Il est de ce fait clair qu’en Martinique , toutes tentatives d’innovations ou de positionnement sur un marché productif de richesse ne peuvent être conditionnées qu’à la politique Européenne qui au départ réduit le champ production de toutes idées nouvelles par la rigueur administrative de tous ordres qu’elle impose, inflexibilité de la fiscalité , coûts largement supérieurs aux pays innovateurs , droits de douanes élevés, attraction nulle pour les investisseurs , intérêts bancaires et coûts des transports élevés , etc..
Tout cela ne peut que limiter le champs de visions des réalisations technologiques aussi prometteuses qu’elles puissent apparaitre.
Quelle que soit la politique mis en place en Martinique pour booster l’économie , les effets seront négatifs , notre pays est subordonné à l’Europe par la forme statutaire qui le lie à la France , elle même tributaire de l’Europe , de ce fait quelle possibilité d’évolution peut-on espérer quand l ‘ordonnateur de politique est lui même embourbé dans une spirale de décroissance économique qui tôt ou tard aura des répercussions sociales importantes .
Sur quelle base statutaire doit-on alors construire une société qui pourrait créer de la plus –value ? Penser que la Higt -Tech est une possibilité de stimulation ^pour l’économie de la Martinique dénote d’une forme de rêve irrationnel, les pays en pointe de la higt tech souffrent de la grande concurrence des nouveaux pays qui se battent pour s’implanter sur le marché . La Chine avec ses prix défiant toutes concurrence ,le Vietnam qui commence à émerger dans le domaine caresse les investisseurs avec des traitements préférentiels , une fiscalité attirante , des dons de terrains optionnels etc.. Sont déjà positionnés sur un marché de plus en plus restrictifs au regard de âpre a concurrence des prix pour s’affirmer sur le marché .
Comment pourrait-on trouver des ingénieurs martiniquais compétents dotés de patriotisme qui leur ferait prendre conscience qu’il faut travailler dans et pour leur pays , de surcroit bien payés puisque les salaires seront sauf changement indexés sur le coût du travail Français, ? Quelle fiscalité avantageuse, quels investissements productifs, de qui , quels intérêts feraient entrevoir une raison d’investir en Martinique ?
Cette idée de création de services et d’innovation Higt tech relève d’une utopie difficile à admettre même comme utopique , elle dénote d’une idée simpliste conduisant à penser qu’il est possible dans un cadre statutaire bien défini , contraignant sur bien des aspects quand bien même il pourrait être sensiblement modifié et de surcroit imposant ses règlements et conditions rédhibitoires , comment dans ces conditions pouvoir mettre en œuvre des mécanismes économiques productifs durables en Martinique
Rien ne se fera si l’on ne conditionne pas les martiniquais à se prendre véritablement en main pour se forger avec ses acquis sociaux , éducatifs , économique et ses compétences en ingénierie une nouvelle vision de la seule réalité qui peut engendrer une conception élevée de ses capacités à assumer un futur générateur de croissance .
Pour cela il faut absolument que soit forgé chez nous une forte de la cohésion que seul peut faire naitre le patriotisme , idée top abstraite et trop conditionnée au rapport patriotique français.; il faut que la notion travail –rendement –progrès soit acceptée comme une condition sine qua none à toutes volonté d’évolution et de croissance productive de biens être et de richesses pour que soit possible une prise de conscience et une mise en œuvre des capacités inventives et innovatrices des martiniquais dans une société solidaire dont l’économie profiterait à tous .
Est-il possible de rentabiliser des idées si les efforts ne sont pas partagés afin de créer le dynamisme inhérent à la construction d’une société différente ?
Alors comment faire naitre ces conceptions matricielles sinon que par un changement radical de notre état de dépendant pour forger au fil d’un temps une personnalité dynamique prête à assumer son futur . C’est seulement dans cette condition que nous martiniquais prendront conscience de l’importance de faire en sorte qu’il est possible de mettre notre capacité créatrice au service de notre pays.
Seulement La cohésion , la nécessité et l’obligation d’avancer créeront l’énergie nécessaire à mettre en œuvre la volonté nécessaire pour s’élever au niveau des pays créatifs et créateurs de richesses et ôter tous doutes d’impossibilité de construire une Martinique qui pourrait affirmer que : » La chance des martiniquais, c’est le travail des martiniquais ».
Tout autre idée sans tenir compte de l’effort à faire pour transcender les capacités indubitables que détiennent les martiniquais ne seront que paroles et sempiternels colloques , débats , symposiums , conférences et autres lieux et moyens de déblatération d ‘intellectuels qui ne veulent point voir les modèles autres que ceux imposés par les sociétés occidentales dont tout doit relever d’elles , alors que tout près de chez nous , un modèle égalitaire fait son chemin et prouve qu’une autre politique adaptée aux réalités tant sociales qu’économiques peuvent s’interpénétrer pour créer un meilleur bien vivre ensemble dans une société plus juste.
IL est alors à se poser la question de savoir jusqu’à quand gardera t-on le voile manipulateur qui obscurcit la vision d ‘un système fait pour le bien être de l’homme.
Laissons le débat économique aux économistes.
Sinon, les arguments politiques qui l’accompagnent ont de quoi laisser pantois.
1) D’abord une chatte n’y trouverait pas ses petits. Tout est dit, tout et son contraire, avec une assurance qui ferait frémir plus d’un ti-sonson martiniquais, s’il parvenait à en comprendre quelques bribes. Mais à quoi bon se fatiguer ? Ce peuple a bonne conscience que tous les prêcheurs de l’apocalypse martiniquaise ainsi que les anti-assimilationnistes de tous poils se baignent au quotidien avec voracité dans l’assimilation. Ce peuple le sait, les prend comme modèles et fait comme eux : il consomme, en attendant le grand soir.
2) L’exemple de M. Zobda, c’est celui d’un dirigeant du parti communiste. Cet exemple prouve quoi ? Il prouve que ce que le PCM disait dans les mornes les samedis et le dimanches, après la messe, ce n’est pas ce qu’il disait le mercredi dans les manifestations syndicales. Mais, comme tout le monde, le citoyen martiniquais n’a qu’une seule tête et sait ne pas perdre le nord. Maisqu’il est difficile à certains d’admettre qu’en matière d’assimilation le PPM a été l’auxilliaire de l’UMP de l’époque.
A votre question, Mme Lydie (si vous traduisez sa langue de bois), votre « grand homme » vous a simplement répondu : « Vous avez raison, Mademoiselle. Nous, au PCM, nous sommes des assimilationnistes lorsque nous exigeons à la Maison des syndicats et dans les rues de Fort-de-France, la parité des avantages sociaux avec la France. Mais ici (c’est toujours M. Z qui parle), en cet endroit et au moment où je vous parle, ne mélangeons pas, ne nous fâchons pas ; il s’agit de dénoncer cette assimilation que nous demandons en semaine sous notre casquette syndicale ».
Mme Lydie, M. Z ne vous a pas précisé ce qu’il pensait sans doute ardemment, à savoir que la main gauche du PCM doit ignorer ce que fait la main droite de la CGTM. C’est l’illustration du paradoxe martiniquais et, en l’espèce, une évidence : le PCM/CGTM, presque autant que la DROITE, a été l’acteur déterminant de l’assimilation en Martinique. Ils ne pourront pas s’en sortir, même s’ils se débattent. C’est l’un des paradoxes martiniquais que les acteurs les plus déterminants de l’assimilation en sont les détracteurs les plus virulents.
3) Seules les décisions politiques modérées ont permis à la Martinique d’évoluer. En 1946, en choisissant le département plutôt que l’indépendance. Par ailleurs, justifié par le score de 80,56% de Giscard, le moratoire a permis l’arrivée de la gauche au pouvoir, presque miraculeusement. Enfin, c’est la question du 24 janvier 2010 ( un 73 plus) qui permet cette fameuse « petite avancée » dans laquelle AMJ, lui aussi, s’est engouffré sans hésitation.
Les Martiniquais ont sanctionné le 74 qui avait perdu d’avance. Or on reproche à Serge Letchimy d’avoir fait échouer la question alors qu’il n’a fait qu’échapper à la sanction qui l’eût frappé comme les autres.
Ces hommes et ces femmes, dont vous peut-être, Mme Lydie, qui, dès le lendemain de sa défaite de décembre 2003, ont conseillé à AMJ de monter d’un cran, de s’arc’bouter au 74 et de poser la question le plus tôt possible, c’est-à-dire avant les régionales suivantes, ont conduit leur leader dans le mur. Ils semblent persister aujourd’hui dans cette erreur (perseverare diabolicum) en oubliant que si AMJ disparaît politiquement, plus personne ne parlera de 74. Même pas vous peut-être, Mme Lydie !
Si AMJ ne remporte pas l’élection de la CTM, les intellectuels qui l’entourent seront responsables de sa disparition et de leur propre disparition. C pri fin.
4) L’absence du moratoire, ce serait peut-être le maintien durable d’une majorité de Droite. Ce n’est pas en maintenant le discours qui a conduit à la défaite en 1981 que la Gauche gagnerait à la Région, dès l’année 1983, puis le conseil général.
5) Qu’on n’oublie pas, enfin, que les Martiniquais sont parmi les hommes vivants les plus nantis de la terre. Le vocabulaire funèbre utilisé ici et là pour le décrire ne l’élève pas, et ne le guérira de rien. Certes, nous sommes des petits-fils d’esclaves mais nous n’y pourrons rien, hélas !
Ne nous fourvoyons pas !
En estimant que « suite à ces deux tribunes, j’ai commandé un livre, « L’imposture économique » de l’économiste australien Steve Keen, pour faire le tri sur cette « science »…. Grace à PP, je vais essayer de comprendre…… sans intermédiaire..», Ti Sonson a certainement des intentions louables et, personnellement, je ne peux que l’encourager à persister dans sa démarche d’investigation.
Toutefois, la convocation de Steve Keen dans le débat que nous avons ici introduit des non-dits et comporte un risque de fourvoiement. Il importe donc que certaines ambiguïtés soient levées.
1) La réflexion de Steve Keen est une critique de l’économie ou du modèle néo-classique. Il est important de noter que la science économique ne se réduit pas au modèle néoclassique. Rappelons en effet que l’économie néoclassique, réduite à sa plus simple expression, n’est rien d’autre que la théorisation du libéralisme économique. En clair, c’est la théorisation et la justification théorique de l’idéologie du « laisser aller, laisser faire », du « non-interventionniste étatique », de « l’individualisme », et de l’égoïsme. Les critiques de cette économie néoclassique par les économistes ne datent pas d’aujourd’hui et sont en réalité récurrentes. Ces critiques témoignent d’ailleurs plus de la vitalité de la science économique que de son étiolement. Mais, des débats de ce genre ne manquent pas dans les autres sciences.
2) Il serait totalement erroné de croire et conclure que « parce que les économistes n’ont pas prédit et empêché la crise des années 2010, la science économique et les économistes sont inutiles ». En effet, ce n’est pas parce que des humains tombent malades et meurent quotidiennement, même au nez et à la barbe des médecins les plus réputés de la planète, qu’il faille conclure que la médecine, les médecins, la recherche médicale etc. ne servent à rien ! D’ailleurs, Stève Keen fait bien partie des économistes qui ont parfaitement prédit la crise des années 2010 ; et ils l’ont fait en usant de la science économique !
3) Ces précisions étant faites, il importe de souligner que l’économie néoclassique n’est pas l’objet du débat que nous menons ici. Ce débat est relatif à la pertinence ou non d’une autre stratégie de développement à la Martinique ; il est aussi relatif à la vision qui devrait sous-tendre le nouveau modèle de développement économique s’il est pertinent d’opérer une rupture : vers quel projet de société devrons-nous nous orienter ? On peut justifier théoriquement les propositions à faire, cependant il importe de ne pas perdre de vue que le fait de prince est aussi un aspect important du développement. Le développement est aussi une croyance : il faut une volonté; il faut croire en ses objectifs, croire en sa capacité de les atteindre, se donner les moyens de les atteindre. C’est en cela aussi qu’il est une utopie. Par définition, ce qui est facile à réaliser n’est jamais une utopie.
Césaire comme les communistes n’ont jamais penser à un développement économique propre puisqu’ils n’étaient pas dans la rupture avec la France, ils demandaient simplement d’avoir les mêmes droits sociaux que le reste des Français et laissaient le développement économique à l’Etat Français.
Il ne faut pas modifier l’Histoire et tomber dans un révisionnisme
Pour penser développement économique il aurait fallu que cela s’inscrive dans le cadre d’une indépendance et ce n’était pas le cas c’étaient tous des assimilayionostes
Ce n’est qu’avec les premiers mouvements « gauchistes » locaux qu’est apparu la notion de développement économique bien sur avec leurs lunettes « révolutionnaires » pleines d’utopies
les communistes et Césaire ne s’intéressaient pas à la chose économique , mais simplement aux abus du patronat local béké.
la rupture de Césaire avec les communistes était celle de la petite bourgeoisie noire et mulâtre qui voyait qu’il y avait un espace dans le système de départementalisation pour qu’ils puissent prospérer sans changer le système et pour cela elle s’appuierait sur les masses populaires foyalaises en plus grand nombre en jouant tant tôt, sur des avancées effectives avec un savant dosage de populisme et de négritude teinté de négrisme de circonstance.
Donc la « pensée économique césairienne » est faite surtout d’opportunisme et les héritiers semblent avoir bien compris cela à l’ombre du Courbaril.
@ YLM
« Laissons le débat économique aux économistes.
Sinon, les arguments politiques qui l’accompagnent ont de quoi laisser pantois.
1) D’abord une chatte n’y trouverait pas ses petits. Tout est dit, tout et son contraire, avec une assurance qui ferait frémir plus d’un ti-sonson martiniquais, s’il parvenait à en comprendre quelques bribes. »
En ce qui me concerne puisque n’étant pas économiste, cette cette exhortation est valable pour moi , si tant est qu’elle ne m’est pas uniquement adressée , et par politesse je réponds toujours lorsque l’on s’adresse à moi.
Laisser le débat aux économistes dites -vous . je vous fait remarquer que tout ce qui est écrit sur PP est sujet au débat et nul besoin d’être économiste pour comprendre une analyse qui tient plus de l’argumentation que de la science économique et donner son point de vue.
Il serait bon pour la clarté des discussions que chacun précise sa pensée en indiquant clairement l’adresse du propos pour éviter les flous qui dénotent de la parabole ,soit par une phrase de l’auteur ou par le pseudo de celui à qui l’on destine la pique , histoire d’éviter les ambiguïtés , cela permet de d’être rassuré sur la destination .
ET puis, étant donné que vous êtes de ceux qui ont le don de comprendre le sens des choses cachées , essayer de traduire pour les ti sonson qui aimeraient bien comprendre ce qui peut se dire , peut être qu’ils se feront eux même leur idées sur ce qu’ils ne comprennent pas .
pas vous Elley, non pas vous
« ET puis, étant donné que vous êtes de ceux qui ont le don de comprendre le sens des choses cachées , essayer de traduire pour les ti sonson qui aimeraient bien comprendre ce qui peut se dire , peut être qu’ils se feront eux même leur idées sur ce qu’ils ne comprennent pas »
Elley, vous avez convonqué* Ti sonson ?
* Inviter, convier à venir.
@ ti sonson
« pas vous Elley, non pas vous »
ah non! pas vous ti sonson , il y a une trop grande probabilité de danger de discussion.
Je n’ai rien contre qui que ce soit ,ni contre ceux que j’apostrophe de manière rude , au contraire , je suis plus caustique avec ceux qui me semblent être intéressants et réfléchis , il ne doivent pas à mon avis être en dehors du cadre de leur convictions affirmées.
suite à ces deux tribunes, j’ai commandé un livre , « L’imposture économique » de l’économiste australien Steve Keen, pour faire le tri sur cette « science », il est ainsi présenté sur Mediapart:
Les économistes néoclassiques ne vivent pas dans le monde réel, mais dans un univers parallèle, basé sur des hypothèses hasardeuses et non démontrables, qui empêchent une vraie réflexion sur l’état de nos sociétés. Telles sont les conclusions ravageuses de « L’Imposture économique », un livre iconoclaste de l’économiste australien Steve Keen, qui retourne contre la pensée dominante les armes de l’analyse économique la plus traditionnelle…..
« Plutôt que démarrer par un phénomène qui nécessite une explication, comme le ferait une science, les économistes commencent avec une opinion sur la façon dont devrait être la réalité. Par exemple, avec leur abstraction favorite, le marché où devrait régner une “concurrence pure et parfaite”. Aucun marché sur la planète n’a jamais approché cette abstraction, mais ils tentent de modéliser l’économie entière “comme si” elle était principalement constituée de ces phénomènes non existants », rappelle Steve Keen……..
…..« Les économistes néoclassiques utilisent des équations et des modèles qui paraissent compliqués à quiconque n’est pas spécialisé en physique ou en mathématiques, et ils semblent donc posséder un savoir plus grand que le simple mortel, explique l’auteur à Mediapart. Il faut une profonde connaissance des maths et de la science pour comprendre qu’il s’agit d’une pseudo-science. »……
« La prétendue science économique est un agrégat de mythes qui fait passer l’ancienne conception géocentrique du système solaire de Ptolémée pour un modèle puissamment sophistiqué »……
« L’une des nombreuses raisons qui ont permis aux économistes de réussir à prendre le contrôle des politiques sociales, c’est l’affirmation d’une certaine légitimité intellectuelle face à quiconque s’oppose à leurs recommandations, l’objet de ce livre est de montrer que cette affirmation est fallacieuse. »…..
« le principal facteur qui avantage la théorie néoclassique est que, pour faire marcher une économie, on n’a pas besoin de la théorie économique au sens où on a besoin d’une science de l’ingénierie pour construire un pont : si l’économie était aussi nécessaire que l’ingénierie, ses défauts auraient été identifiés et corrigés il y a bien longtemps, parce que les économies de tous les pays se seraient effondrées comme des ponts mal construits »……
« Les économistes sont si engagés en faveur de leur méthodologie de prédilection qu’ils ignorent ou banalisent les points où leur analyse dévoile ses plus grandes faiblesses. Pour que l’économie mérite vraiment la noble appellation de “science sociale”, ces échecs devraient la conduire à abandonner cette méthodologie et à en rechercher une autre, plus solide. »
L’imposture économique, Steve Keen, éditions de l’Atelier.
Grace à PP, je vais essayer de comprendre…… sans intermédiaire
27 euros chez Amazon, un lambi grillé, un punch, un flan coco à la Baraque Obama en moins
vous éliminez dar dar le citoyen lambda de vos discutions… est ce inconsciemment voulu? on peut se le demander. hors mis les élucubrations de la lydie, vos réflexions se tiennent et, surtout le réalisme de YLM me donne l’espoir d’échapper aux théoriciens de la théorie. j’hésite donc à donner un avis de base forgé à l’université de la vie et un vécu que vous ne pourrez imaginer compte tenu de votre embourgeoisement assumé, respectif…le salut viendra d’un des nôtres, genre Emile CAPGRAS avec un peu de bon sens et un brin d’humilité. d’une manière générale, l’élu se veut au devant du peuple mais s’il n’avance pas au pas du peuple, il se fait lourder… j’ose tout de même croire que vous n’ignorez pas que les critères qui seront pris en compte par l’électeur, une fois la campagne lancée, n’auront rien à voir avec vos objectivités d’une naïveté un peu trop déconcertante à mon goût.
« le salut viendra d’un des nôtres, (genre Emile CAPGRAS avec un peu de bon sens et un brin d’humilité. d’une manière générale,) l’élu se veut au devant du peuple mais s’il n’avance pas au pas du peuple, il se fait lourder… »
Si un élu se résumait à ça, l’action politique et les hommes politiques et même la démocratie n’ont plus de sens.
on tombe dans l’immobilisme, le populisme et la régression.
Son rôle c’est de proposer, d’imaginer, d’avoir une vision de la société à partir de ses convictions et d’en faire un projet qu’il soumet au peuple pour être élu et essayer d’en réaliser une partie au moins en fonction de la réalité du monde , de la conjoncture, qui changent sans cesse.
Après à la fin de son mandat il est sanctionné ou pas.
CEla arrive souvet qu eceux qui ont fait avancer la société, ce sont fait « lourd »-é », mais cela n’empêchera pas qu’ils ont fait évoluer la société et que quelques années plus tadr on reconnaît que ce fut une bonne décision.
cest ainsi que beaucoup d’avancées ont pu être fait à l’encontre de la volonté du peuple qui souvent sont conversateurs et figé dans un confort intellectuel ou des traditions….droit de vote des femmes, peine de mort, droit social, fin de guerres, décolonisation, avortement, pilule, grands travaux, technologie, coopération, etc….
on a besoin d’hommes politiques volontaires et peut être qu’ici justement on a trop souvent des gens qui veulent marcher au pas du peuple pour assurer leur réélection
Navré EILEY,
Je ne vise personne. En tout cas pas vous.
Il s’agit d’une formule qui me permet de me recentrer sur l’aspect politique.
Bien à vous.
ylm
@YLM
Je ne vois rien en ce que vous me contredisiez ,même que vous me tanciez ,si vous estimez qu ‘un propos est exagéré, seulement je n’apprécie pas les personnes qui ,par je ne sais quel grand courage inexprimé, lancent des piques en visant les posteurs qu’ils veulent atteindre tout en ayant l’air de ne pas s’adresser à eux .
Merci de me faire savoir que vous n’êtes pas de ceux là.
Je poste deux vidéos sur des débats de l’économiste français Etienne Chouard qui donne un point de vue différent de la démocratie que l’on veut nous faire admettre comme vraie.
La démocratie telle qu’elle devrait être vécue se rapproche exactement de celle qui est mise en place au Venezuela, et pourtant il n’a aucune sympathie particulière pour l’ALBA. Pour ceux qui veulent comprendre comment doit fonctionner un vraie démocratie:
http://www.amara.org/en/videos/GHnNaj21BEVm/info/etienne-chouard-chercher-la-cause-des-causes-tedxrepubliquesquare/
http://www.vineyardsaker.fr/2014/10/14/elus-doivent-rien-aux-electeurs-systeme-nu-pression-monte/#more-5924
Le passé me semble être une source inépuisable pour certains d’entre nous
Le ressasser n’apporte plus rien, aujourd’hui nous avons des problèmes identifiés à résoudre, et qui font consensus, qui sont le résultat d’un passé auquel nous TOUS à un niveau ou un autre avons contribué, d’abord l’état Français et ses différents gouvernements de droite et de gauche, nos hommes politiques locaux de droite comme de gauche, nos intellectuels, nos békés, nos entrepreneurs et aussi l’ensemble des électeurs.
Est ce notre manque de volonté à aller de l’avant, nos peurs, nos impuissances, la peur de perdre les artifices de notre statut social, nos constructions de personnalité avec les postures, qui nous font avoir ce réflexe ?
je constate que tous les peuples qui avancent ont connu des périodes troubles, des guerres civiles, des dictatures, des guerres, du terrorisme et autres atrocités et ils se sont reconstruits sur les déchets, les décombres mais ils sont dans un projet dynamique et non pas dans la dépression, les lamentations, les regrets.
A chacun de faire le deuil de ses propres frustration, personne n’a quasiment pu réalisé pas ses rêves d’enfance, mais il faut passer à une vision positive des choses, puisque nous sommes par essence les acteurs de notre propre existence et avons obligations à relever des challenges tout le temps
Cette île devient « anxiogène » à cause de certains et d’ailleurs beaucoup de nos jeunes qui en veulent la fui de plus en plus.
Nos enfants trouvent leur « parents » négatifs, pessimistes, sombres, dépressifs alors qu’ils devraient leur communiquer un enthousiasme, mesuré peut être, avec un amour de cette île, une envie d’y participer, alors que c’est le conformisme et la démission qui prévalent.
Halte à la dépression
ti sonson ta réflexion est plein de bon « sens inverse » les économistes auto proclamés et qui sont avec toi dans votre monde doré, pensent comme toi, qu’en démocratie, on peu diriger sans être élu. ou du moins, sans utiliser le langage chatoyant qui peut attirer aveuglément l’électeur…nous avons avant tout, besoin de rêver. mais si tu as confiance en ton génie, explique moi où tu trouves une différence entre toi et le principe de l’imposture économique…si tu te grattais la tête pour savoir que vont manger tes enfants ce soir, tu comprendrais que :
sa mèl ka di anlè bout’ branche sé pa say ka di amba zatwap’…
je ne sais pas ce qu’est le monde doré en étant arrière petit fils d’ »esclave san ayen », je connais juste celui de ceux qui sont nés au sortir de l’esclavage , qui ont pris le départ en même temps que les autres et qui ont su saisir les opportunités tout en poussant leurs enfants à aller à l’école, à faire des études, à prendre des risques, à ne pas s’arrêter aux difficultés, à trouver des solutions et à pas se lamenter quand il y a des problèmes et à les pousser à faire au moins aussi bien qu’eux, à leur apprendre à ne pas avoir de frustrations.
Il y a un crédo dans la famille, « il n’y a pas de problèmes , il n’y a que des solutions »
A partir de là, quelque soit le système, tu sais que tu auras des ressources pour t’en sortir et si tu as un talent pour te retrouver dans le groupe de tête
L’être humain est dans l’inégalité dès la naissance.
Après il faut savoir et accepter que nous n’ayons pas les mêmes capacités, la même intelligence.
A ceux qui sont plus intelligents et qui réussissent de trouver des règles pour que ceux qui n’ont les mêmes atouts puissent aussi s’en sortir, c’est normalement la raison d’être de l’engagement politique, social, associatif, etc….ce n’est pas pour se servir mais servir les autres pour combler les inégalités.
Donc à partir de là:
-tu ne culpabilises pas de ce que tu es et que tu as, car c’est le fruit d’un travail personnel, c’est ton mérite, que ce soit peu ou pas beaucoup, « sé taw sèl, ou pa dwé pèsonn »
-si tu n’as rien ou peu, c’est que tu n’as pas su te battre pour avoir plus donc c’est que tu as fait les mauvais choix et tu dois l’assumer sans jalouser ceux qui ont plus. » sé fot mwen, sé pa ta pèsonn »
-si tu sens que tu n’es rien, indépendamment de ce que tu as, là tu as un travail à faire sur toi, « tèt mwen pa bon »
Ta sortie de diriger hors la démocratie n’est pas dans ma vision des choses.
L’Homme politique est pour moi celui devrait avoir uniquement cette idée d’améliorer les chances des plus démunis pour corriger les inégalités
par contre en Martinique, beaucoup y voit une possibilité de s’enrichir en faisant carrière politique donc en soignant leur réélection dès leur élection, populisme et immobilisme, et ils ont dans leur sillage une foule d’individus, opportunistes, requins, pseudos intellos, pseudos économistes qui vivent à nos dépens en fait.
MAis la démocratie nous permet de sanctionner tout ce petit monde, mais il faut aussi accepter que d’autres personnes votent selon leur ventre, selon leur affectif, selon leur bêtise.
c’est la démocratie.
On confie un mandat limité dans le temps à un homme (l’élu) et une équipe ( les techniciens non élus) pour faire un boulot, pour apporter des idées, pour un projet, pour une vision de la société.
Je ne connais pas d’autre façon de fonctionner d’un groupe humain, sauf dans les royautés, les dictatures.
donc ma différence avec les autres c’est que je n’attends rien des autres pour manger, mais la juste rétribution de ma production matérielle ou immatérielle, c’est à dire que l’on me respecte, « rèspekté travay mwen » et aussi cela me permet de gagner ma liberté TOTALE, pas mwen pa dwé pèsonn; ki do,k an pé ouvè djol mwen kon mwen lé é boug mwen sa pa ni pri.
cela vous a t il éclairé cher monsieur ?
An sé an élektron lib, papa!!
tisonson,ma parole, tu marches au wonder ou tu n’es pas un terrien??? un électron libre pro mimiste, ça ressemble à quoi ? le développement économique n’est pas la tasse de thé d’AMJ. mais, si tu es sincère, tu serais autrement plus productif dans un groupe de réflexion politique, que sur la toile. j’ai envie de te croire mais, tu me parraîs tellement irréel, que j’hésite…
la réflexion politique se fait aujourd’hui sur le net aussi et c’est un média qui touche beaucoup plus que monde que le petit noyau d’un parti où tu es mis à l’index dès lors que tu es quelque peu « iconoclaste ».
La politique ne se résume à l’élu, le citoyen a une grande de part et on dit bien que l’on a les élus qu’on mérite.
Formons plutôt les citoyens qu’ils soient plus exigeants avec nos élus.
Et PP est un outil intéressant dans ce contexte.
pro mimiste? c’est quoi ce truc.
Moi, j’ai des convictions, indépendantiste de gauche, car on peut être indépendantiste de droite, elles ne rejoignent pas celle du MIM de façon automatique, bête ou méchante et encore moins l’idée d’un leader charismatique,
Donc je peux dans certains cas leur accorder mon bulletin quand je partage avec eux certaines choses qui vont ou iraient dans le sens de mes convictions, comme je suis aussi critique sur d’autres points.
Quelles ont été les ruptures ou les tentatives de rupture du MIM avec le système local ? qu’ont ils expliqué au peuple durant leur passage aux affaires ?
Ils ont géré les choses comme de bons français et plus comme des autonomistes.
électron selon les psys
« Pour eux, priorité à la liberté d’action pour aller à la recherche d’un bonheur personnel avec ses propres valeurs, sa propre religion, sa propre synthèse. Dans la société, ils savent s’adapter et jouer le jeu, mais sans se laisser embrigader. Ils sont paradoxaux : reliés à tous par un maximum de technologies modernes, mais gardant leurs distances psychologiques. Ils peuvent se mobiliser pour des causes ponctuelles (y compris sur Internet), mais refusent d’adhérer à un mouvement idéologique quelconque. Ils sont curieux d’idées nouvelles, mais veulent rester leur propre maître à penser. Ces urbains, trentenaires ou quadragénaires, sont des leaders en matière d’innovation et de mode et en ont les moyens. Ils se voient comme des électrons libres qui assument une vie sans modèle. Mais ils s’intéressent aux autres et aiment savoir comment vivent ces derniers. »
clair, net et je ne saurais pas décrire mieux la chose !!
Difficile à appréhender par beaucoup, l’électron libre s’en fout par essence
d’accord tisonson !!! du moment que tu n’es pas avec eux, tu es déjà à moitié sauvé. je te lirai dorénavant avec une indifférence, moins culpabilisante.les nouveaux en politique sont exactement comme toi…pourquoi les critiquer? ils sont dans l’air du temps.
ton propos est incompréhensible
être citoyen, moi et être politicien c’est autre chose.
chacun sa place dans la société
On est citoyen d’emblée et politicien par choix et élu par un certain nombre de citoyens.
un politicien qui penserait et donc réagirait et agirait comme un citoyen cela ne peut pas exister.
Et quand on est citoyen, ce qui est différent que d’être un militant, un encarté donc, on est à mon humble avis avec personne.
sinon là encore, il n’y a pas de démocratie si on est que des encartés, rêve de certains politiciens.
Par contre je n’ai pas besoin de vous soyez sauvé de qui ou de quoi que ce soit, cela vous appartient et en plus je m’en fous complètement.