Communiqué | L’intersyndicale des syndicats de retraité/es et associations de personnes âgées de Martinique, en réunion plénière le jeudi 14 juin, décide d’apporter leur total soutien à la lutte du personnel de l’Ehpad « Le temps de vivre » du Carbet ainsi qu’à leur syndicat CDMT pour la satisfaction de leurs revendications et pour une prise en charge digne des personnes âgées.
L’intersyndicale des syndicats de retraité/es et associations de personnes âgées de Martinique estime que les difficiles conditions de travail, l’insuffisance des salaires et des moyens humains nécessaires au bon fonctionnement de l’Ehpad, ne peuvent que déboucher sur une prise en charge imparfaite, voire générant de la souffrance pour les résidents qui méritent comme toute personne, respect, dignité, empathie.
L’intersyndicale des syndicats de retraité/es et associations de personnes âgées de Martinique, indignée, condamne l’attitude irresponsable de la direction de l’Ehpad et exige l’ouverture immédiate des négociations pour que soit mis un terme à ce conflit qui n’a que trop duré !
Pour L’intersyndicale des syndicats de retraité/es et associations de personnes âgées de Martinique
Michel LARRIBE
A quand une remise en question des syndicats en Martinique ? Dans ce pays, il ne se passe pas une semaine sans grève, j’ai du mal à penser qu’il n’existe que des patrons très méchants qui veulent toujours le mal au détriment de bons et loyaux employés. Soyons sérieux, on voit bien que beaucoup de monde n’est pas au niveau ou pas très sérieux à son poste de travail (tous métiers confondus)
Pour ma part, je n’ai aucun mal à m’imaginer les patrons dans leur rôle: faire des profits, quels qu’en soient les moyens.
Il n’y a aucune méchanceté ni de volonté de nuire, je vous rejoins sur ce point.
Ce n’est que de la cupidité et l’espoir que leur activité les rendra multi-milliardaires.
Si on veut œuvrer pour l’intérêt général, on ne devient pas patron au sens « d’investisseur dynamique » usant de ressources dans la bordure plus ou moins floue d’une législation ayant tendance à autoriser l’ignominie.
Ces temps -ci, c’est plutôt le milieu associatif qui pallie les travers d’une société où les gens sont considérés comme inutiles et coûteux, dès lors que leur force de travail n’est pas, ou plus exploitable.
A votre place, je pointerais plutôt l’indifférence d’une majorité pour qui ce n’est pas le problème: il n’y a pas de place pour l’altruisme ou l’empathie quand on est soi-même en difficulté, car on espère juste ne pas faire partie du wagon qui emmène les « rebus » à la déchetterie.
Espoir toujours déçu à un moment donné: l’immense majorité vieillit et meurt sans avoir été riche.
Mais tout le monde finit par s’éteindre, dans une société où on refuse à beaucoup l’accompagnement descend et la dignité due à ces derniers instants.
Les vieux n’ont plus de place dans une civilisation où ils « coûtent trop cher », dans un contexte de maximisation du taux de profit.
Vous avez l’élixir de jouvence qui évitera d’être vieux ou vous et vos parents êtes des milliardaires qui peuvent avoir une équipe de soignants à vos ordres pour vous évitez d’aller dans une telle structure.
tant mieux pour vous!!
Toutes les EPHAD de France ont aujourdhui les mêmes problèmes, les grèves s’y succèdent, au point que le gouvernement se penche dit il sur le problème.
et vous partez sur un discours anti-syndicats des plus basiques
C’est au Carbet cela?
http://www.lepoint.fr/societe/ehpad-la-colere-du-personnel-soignant-30-01-2018-2190713_23.php
http://www.rtl.fr/actu/debats-societe/ehpad-retraites-les-raisons-de-la-greve-et-de-la-mobilisation-ce-jeudi-7792611573
https://www.ladepeche.fr/article/2018/03/14/2759532-malaise-ehpad-contient-rapport-deputee-haut-garonnaise-monique-iborra.html
nous sommes piégés non pas par amj qui lui même est tout aussi piégé comme nous et donc, de fait, avec nous, par précisément le fait que nous avons un pourcentage trop important de fonctionnaire parmi la population active … « cet état d’esprit » sous tend tout le développement économique et gangrène l’attitude de nos pseudo intellos qui ayant compris le truc, garde l’arme aux pieds, en attendant la prochaine pleine lune … j’ai un bon ami, pas idiot du tout, loin s’en faut, à qui je demande dernièrement, que penses tu de la situation sociaux économique du pays et de la ctm ??? il m’a répondu vertement et quelque peu agacé, » amj était et est toujours mon choix politique » j’ai compris … « tchoué cozé ya, pa fè mwen ché épi sa » … si je vous dis que monsieur mène grand train, « 4X4, bateau de luxe, maîtresses, yich déwô, il est complet … vous comprendrez que soit je suis jaloux, soit il n’a rien à foutre des autres dans le genre « zafà tchou mèl qui pwan plon », sa ki pri … pri » ou « celui ki pige … cri » qui caractérise la posture mimiste et même au de la ! ou soit c’est moi qui volontairement fait un mauvaise analyse à charge, alors que la réalité c’est … le contraire de tout ça !!! comprenne qui pourra ! mais, je me comprends !!!
Pourtant dans le processus du vieillissement ultime l’économie Sylver prend de plus en plus de place et fait travailler beaucoup de jeunes.Ce sera aux assurances de prendre le relais de la défaillance sociétale pour humaniser autant que faire se peut les fins de vie.
Cela fait bien 10 ans que l’on parle de silver économy en Martinique ….. et il ne se passe rien ou presque ! Et pour cause, ce marché n’est guère solvable chez nous, les intervenants ne sont pas organisées et bricolent en dehors de toute rationalité économique, et ce ne sont certainement pas les assurances qui vont prendre le relai à fonds perdus de la bien réelle « défaillance sociétale » que vous signalez.
L’effort d’imagination et d’innovation attendu des acteurs locaux publics et privés se limite à une très vague prise de conscience qu’il va y avoir un problème, et à la fable de la niche d’emplois.
Une fois de plus, l’inertie locale au delà des belles paroles va nous conduire demain à tendre la sébile à l’Etat pour financer du social urgent en guise de silver économy, et à délaisser les rares segments rentables au profit d’opérateurs extérieurs ou de groupes familiaux vautours locaux, dont on ne manque pourtant pas de fustiger la mainmise sur l’économie locale tout en faisant tout ce qu’il faut pour la renforcer.
Sans le dire la Martinique institutionnelle et la Martinique autoproclamée « entrepreneuriale » bien qu’enfermée dans une mentalité de délégataire de services publics, ont fait un choix : vivre au présent, attendre la solution de l’extérieur sans agir et en attendant le pire, tout en se gaussant de concepts d’avenir certes à la mode mais compris de travers (je ne parle pas de vous).