La chanteuse guyanaise est morte le 20 janvier 2003 à son domicile, près de Dreux, frappée par un malaise cardiaque. A titre d’hommage, nous vous proposons de redécouvrir le clip enregistré avec le groupe Malavoi sur le titre « La sirène », magistralement interprété par la Diva.
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De grâce cessons d’employer des mots de façon abusive.
Edith n’était en rien une diva, mais complètement loin de ce qu’est une diva
Une chanteuse guyanaise de variétés de talent très agréable de compagnie au destin tragique
« diva /di.va/ féminin (équivalent masculin : divo)
(Musique) Cantatrice de grand talent.
(Par extension) Femme ou homme au comportement hystérique qui fatigue son entourage par ses exigences répétées. »
C’est un non sens qui l’a dessert, surtout pour ceux qui ne la connaissaient pas.
Il est vrai que dans notre petit péyi, on n’a pas toujours le sens des proportions, mais pour une fois, je suis tenté de faire preuve de plus tolérance envers mes compatriotes car personnellement, j’estime qu’Edith LEFEL avait un talent extraordinaire en dépit de sa courte carrière même si elle ne donnait pas dans le lyrique.
En matière d’abus de langage, il y en aurait tant à dire sur tous ces « grands » musiciens locaux qui nous servent de la daube sans jamais quitter leur île.
On peut être grand sans n’avoir jamais quitté son île, la reconnaissance internationale c’est autre chose, elle dépend en plus de facteur économique, d’opportunité, de marketing, etc…
Comme passer sur une scène étrangère n’est pas un gage de talent quelconque, nos artistes qui aiment à dire qu’ils sont à l’international alors qu’ils ont simplement dans le cas des USA par exemple joué dans des boites haïtiennes de Miami, New York ou Boston ou ont été idem en Afrique.
Je ne parle pas de reconnaissance internationale, ni même de reconnaissance. Ce que je veux dire, c’est que c’est comme les sportifs. Tant qu’ils restent dans leur île, ils ne progressent pas. Et ce n’est pas parce que l’on a Kali, Mona ou Paulo Rosine qu’il ne faut pas inciter les jeunes à aller là où se trouvent les grandes écoles de musique et les grosses pointures musicales.
je suis un amateur de jazz entre autres musiques, donc je suis le premier à reconnaître l’excellence et la confrontation pour avancer.
Mais je m’élève aussi totalement sur le fait que pour devenir « grand », il soit fait obligation de partir.
On est grand, même très grand quand on excelle dans son genre, dans son art, , fusse la musique traditionnelle, sacrée et rituelle.
Mona fut un grand, comme Sparrow est un grand, comme Burning Spear est un grand, comme Boogsie Sharp est un grand, comme Vélo fut un grand, comme tout plein de musiciens sur la planète……
Ce qui peut être valable pour certaines musiques ( jazz ou classique) ne l’est pas pour toutes.
Voilà le sens de mon propos.