Le préfet de la Martinique, le président du conseil régional, la présidente du conseil général et
le président de l’association des maires se sont réunis ce lundi 29 juillet afin d’évoquer les
problématiques de sécurité et de prévention de la délinquance auxquelles la Martinique est
confrontée.
Ils sont convenus de mettre en oeuvre une stratégie conjointe en matière de prévention,
structurée autour d’un nombre resserré d’actions, visant à mieux organiser
la réponse des pouvoirs publics face aux problèmes liés aux violences, à la question de
l’insertion des mineurs et des jeunes majeurs, à la circulation des armes et des stupéfiants, à
l’exercice de l’autorité parentale, au décrochage de certains jeunes du milieu scolaire, ou
encore à la récidive.
Cette stratégie, conçue à l’échelle de toute la Martinique, mobilisera l’ensemble des acteurs
locaux, au premier rang desquels les maires. Son élaboration va faire l’objet de plusieurs
groupes de travail qui remettront leurs premières conclusions pour la mi septembre. Le
conseil de prévention de la délinquance sera saisi pour avis afin de permettre son adoption,
puis son lancement avec l’ensemble des partenaires et acteurs concernés au début du mois
d’octobre.
Les dispositifs d’intervention propres à l’État et aux collectivités seront mobilisés pour en
assurer la mise en oeuvre concrète.
Il était temps que des actions communes soient faites pour tenter de gérer tous ces jeunes dans la rue car sous l’emprise de la drogue souvent et surtout sans emploi donc sans ressources.
Très,très bonne initiative des autorités préfectorales, régionales et départementales.
Quand c’est bon, il ne faut pas hésiter une seconde à le dire!
Pour une fois que l’on ne nous bassine pas avec cette histoire de délinquance routière, en taxant lourdement les automobilistes, alors que la délinquance sur les biens et les personnes, cette délinquance là, atteint des sommets inquiétants pour l’avenir d’un si petit pays.
J’ai toujours eu à penser, que mettre en synergie les forces de polices, de gendarmeries et douanières, étaient la solution à long terme pour juguler la mafia qui semble vouloir gangréner le pays Martinique!
Il ne faut pas avoir peur de mettre en prison les cols-blancs qui font circuler la drogue dans le pays, sans aucune impunité, nous semble t-il!
Nous le répétons, le préfet devra prendre des dispositions pour cela.
Des bateaux, des fois par trois, jettent l’ancre dans la rade de Fort de France, en face des Trois Ilets. On les voit éclairés toute la nuit!
Nous semble t-il qu’il faudra que la douane fasse un travail de repérage et de vérification sur ces bateaux, car il est facile pour des trafiquants d’alimenter ces bateaux amarrés en drogue, en cigarettes et autres produits illicites, et que des canots, en pleine nuit viennent s’alimenter au yeux et à la barbe des douaniers.
Nous pensons qu’il faudra un arrêté, pour interdire à ces bateaux de jeter l’ancre dans la baie et vérifier tout autour de l’île, ce genre de manoeuve.
Il n’est pas normal, que dans une si petite île, que des produits illicites circulent, sans maman!
On nous dit aussi, que le bateau de la douane, intercepte des bateaux remplis de drogue!
Nous Martiniquais, avons le devoir de demander au préfet de nous dire ce que deviennent ces saisies et surtout quel regard ont les autorités régionales et départementales du pays pour vérifier que les drogues ont bien été détruites!
Ce sont nos enfants, mais aussi les leurs!
http://www.martinique.franceantilles.fr/actualite/faitsdivers/escroquerie-a-la-defiscalisation-133446.php
Qu’est-ce qui pousse les jeunes à devenir des trafiquants de drogue ? l’argent facile ,la paresse ,soutirage de l’état qui donne de l’argent sans demander compensation ( fournir au moins une demie journée de travail pour ce que l’état leur verse chaque mois) aussi pas suffisamment de contrôle sur ces jeunes qui ne travaillent pas et qui pour autant possède des voitures de grande classe ,des bijoux ,pour ceux qui ne peuvent attester de la provenance des ressources leur permettant d’avoir ces biens il faudrait faire la saisie immédiate et mettre ces jeunes à la disposition des collectivités pour nettoyer les routes, couper les bambous sur les abords ,cela leur ferait un grand bien car la prison n’a plus de place .Mais pour ceux qui refuserait d’accomplir cette tache ,alors ce serait une double peine de prison .La délinquance droit être pris à bras le corps dans ce département car la population ne supportera pas plus longtemps ces vols et agressions .
Excellente initiative. Il était temps mais il n’est pas trop tard. C’est une affaire de longue haleine, il faudra persévérer.
Par ailleurs, s’agissant de la confection d’un possible circuit pour les motards, il va falloir être prudent. Il ne doit pas s’agir d’un lieu où les jeunes pourront se tuer légalement. Les motards accepteront-ils de se plier à des règles ? N’est-ce pas l’absence de ces règles qui les font b… ?
Attention:
Mettre en synergie toutes les forces de sécurité opérationnelles ou fonctionnelles pour assurer des actions de prévention ou de répression contre l’insécurité, sera efficace à condition de combattre fermement avec bon sens tout ce qui encourage et qui génère cette délinquance sur TERRE et sur MER
Le 30 juillet à 14:58, par quès aco ?
N’est-ce pas l’absence de ces règles qui les font b… ?
Naïvement, je cherche la signification du « b » de qués aco!
Serait-ce bondir? bomber? bruler?
Je donne ma langue à la chatte de ma voisine Ernestine! Mais si! celle qui prend des glissades dans les hauteurs de morne aux bœufs! ..
Qu’importe les moyens mis en place, le principal et quasi seul problème c’est le chômage.
c’est lui qui engendre le désœuvrement, la désocialisation, l’économie parallèle donc les règlements de compte, les addictions avec ses conduites suicidaires et le business lié, les frustrations.
nous sommes sur une île, petite, et malgré les illusions, nous avons les « tares » de notre histoire, violence et trafic.
Jadis, le trafic se faisait entre gens de biens ayant pignon sur rue et « bèl fidji é bel lapo »: cigarettes, whisky, alcools divers, bijoux, vêtements, hifi, etc…
les temps ont changé, le fils de Ti Sonson a compris et s’y est mis à son tour.
Donc leur délinquance gêne car elle est visible, tandis que celle de la couche supérieure est aussi, sinon plus important et varié, mais pas visible.
Il était temps… j’ai l’impression que cela fait une éternité que tous les acteurs publics de Martinique ont tour à tour abandonné, laissé courir, oublié, mis de côté, scénarisé, joué avec (et j’en passe), la prévention de la violence et de la délinquance. J’espère qu’il sortira de cette réunion une prise de conscience de l’état d’abandon total dans lesquels se retrouvent certains professionnels… et surtout les martiniquais ! Nous sommes l’île de tous les records (avec nos sœurs du nord, sans même parler des îles voisines…), il est temps que cela cesse, et surtout que nous réglions en intelligence les causes de ces déviances, de ces souffrances qui se répètent de génération en génération en s’amplifiant. Espérons qu’enfin un dialogue irrigue la Martinique, partout, que nous sortions de cette morbidité de groupe.
Il serait très intéressant de connaître l’avis du maire de Saint-Pierre au sujet de cette initiative, lui qui peut se vanter d’être le seul maire d’une commune de Martinique à réaliser l’exploit de ne pas avoir de police municipale.
Il doit être très fier que Saint-Pierre soit classée 2ème commune où le taux de délinquance pour 2012 est le plus élevé.
Je me délecte par avance des propositions qu’il fera dans ce domaine.
JACKY.E.
J’observe que depuis l’élection à la Présidentielle de F.HOLLANDE, le Préfet de Région s’implique davantage: il est de plus en plus à l’initiative et beaucoup plus présent sur le terrain et dans les médias. Il s’agit là bien entendu, et c’est tout à fait légitime, de faire savoir que le Gouvernement travaille pour améliorer les choses. Restera, et c’est un autre problème, à juger des résultats.
Le fait méritait d’être relevé parce qu’il contraste avec la période SARKOZY où on avait le sentiment qu’une consigne de discrétion avait été donnée aux deux Préfets qui se sont succédés en Martinique pendant cette présidence. Ils laissaient en effet plus volontier le terrain et les annonces – la vedette- à l’ancien Maire de Fort-de-France, par la suite, au nouveau Président de Région. Il faut se rapporter à ce contexte pour comprendre pourquoi on a mis autant de temps à mettre en place ce qui n’a jamais cessé d’être un impératif évident: une stratégie conjointe en matière de sécurité.
j’inistsrais sur la prévention, mais ce que je veux ajouter c’est qu’en général les jeunes délinquants habitent chez leurs parents, il faudrait avoir des actions envers ces parents, soit parcequ’ils manquent de vigilance, soit parce qu’ils sont menacés, soit parce qu’ils sont complices; mais c’est au sein de ces foyers que vivent les jeunes délinquant et c’est donc vers la protection, l’information et les sanctions des familles complices qu’il faut agir, c’est peut-être le plus compliqué
Oui pour des sanctions contre les familles complices ,mais ne pas laisser faire ces jeunes qui ont fait un choix de basculer dans la délinquance .A cause de leur comportement vole et agression en bande organisée ,tout risque de basculer un jour ou l’autre dans ce département vers une vengeance car ,cé pa en sel manman ka fè ych méchan .
Vite, vite, dépêchez vous les élections arrivent à grands pas et on a besoin d’être réélus.
Comme par hasard, c’est à 8 mois des élections municipales que les différents maires se rendent compte qu’il y a un problème de délinquance en Martinique !!!
JACKY, rappelez-vous que le Maire de St Pierre nous a fait le coup en 2008 juste avant les élections avec son CLSPD. Demandez lui où il en est avec ça : 6 ans plus tard, plus de policiers municipaux et 2eme ville martiniquaise au niveau du taux de délinquance.
Heureusement qu’il y a « la riya » pour relever le niveau…..
La délinquance est directement lié au rejet de la jeunesse par la société.
Il faut partager les richesses donc l’activité.
La société dominante est pétrifiée sur ses privilèges, l’espoir que les flics pourraient contenir la pression sociale est dérisoire.
Au mieux, si je peux dire, vous aurez la société US ou une personne sur cent est en prison.
Rappelons qu’en Europe une personne sur mille est en prison.
Si les USA représentent votre modèle, vous pouvez continuer.
quelques fois, même souvent, je désespère quand je vois que des gens veulent « s’attaquer » à un problème sans s’inquiéter des causes et traiter à la base.
c’est bien pour cela que le populisme marche toujours et encore.
Le préfet et ses acolytes élus ne sont pas dupes, mais il faut bien faire croire à Ti Sonson qu’on s’occupe de lui, et ainsi on stigmatise à tout va: les jeunes, les jeunes et ensuite les étrangers
« Ils sont paresseux », « ils aiment l’argent facile », « ils ne veulent pas travailler », « ils aiment les belles choses », et autres affirmations.
Comme c’est étrange, la délinquance est plus grande chez les pauvres, c’est surement génétique, n’est ce pas ?!?!?!
Ah ces pauvres, qui ne s’occupent pas de leurs enfants, « saleté de pauvres »
La cocaine, les déviances, les comportements border-line chez les riches ? papa et maman ont les moyens financiers donc on ne vole pas, papa et manman ont les moyens de faire suivre par un psy, papa et manman ont les moyens de prendre un bon avocat, papa et manman ont les moyens de payer une école privée ici ou ailleurs, papa et manman ont leurs réseaux, leurs fraternelles, les parents amis et alliés pour éviter bien des choses.
Saleté de pauvres…je vous dit
Je ne suis pas riche mais j’ai crée des sociétés pour faire travailler des Martiniquais ,et à ce jour quand on propose un job à certains jeunes ils disent que ce que vous leur proposez pour un mois de travail honnête ils peuvent le gagner dans une journée. Dite moi mieux La riya qu’avez vous fait pour ces jeunes ?rien sauf ce grand pouvoir de critiquer ceux qui ont des raisons valables pour intervenir contre la délinquance ,les vols ,les agressions ,se ne sont pas des métiers ,il y a beaucoup de terre en friche pourquoi ne cherchent-ils pas à faire de la culture ? cette façon de gagner sa vie est peut-être trop difficile surtout lorsqu’il y a des La riya pour les soutirer.
quelle intelligence dans le propos, je ne peux que m’incliner !!
« Ils sont convenus de mettre en oeuvre une stratégie conjointe en matière de prévention,
structurée autour d’un nombre resserré d’actions, visant à mieux organiser
la réponse des pouvoirs publics face aux problèmes liés aux violences, à la question de
l’insertion des mineurs et des jeunes majeurs, à la circulation des armes et des stupéfiants, à l’exercice de l’autorité parentale, au décrochage de certains jeunes du milieu scolaire, ou encore à la récidive. »
la prison en France est l’école du crime pour un jeune délinquant désociabilisé et ne conduit qu’à la récidive.
C’est un constat qui n’est pas le mien mais celui des professionnels.
Sinon il y a longtemps que les prisons fermeraient par manque de délinquants.
C’est vrai qu’ici nous sommes en plein emploi !!!
Jadis il y avait l’immigration qui absorbait les jeunes et qui leur permettait un insertion et les autres vrais délinquants s’exportaient aussi
Pour VERNON
Moi aussi j’ai crée des emplois et dans la production primaire, comme vous le dite si bien. J’ai toujours assuré des « bonnes payes » avec beaucoup de travail en échange.
Encore maintenant je suis régulièrement appelé pour des embauches.
Je prends les auto stoppeurs de nuit comme de jour, se sont des jeunes qui dans la conversation demandent toujours du travail.
Pour votre remarque sur les terres en friche, ne vous moquez pas du monde.
Si nous produisons pas beaucoup en Martinique c’est pour l’UNIQUE raison que les marchés sont bloqués par les importations des pays à bas salaires.
Se mécanisme gave une gamme de classes sociales qui a bien raison de s’inquiéter de la prochaine explosion sociale.
Aucune flicaille ne peut contenir cette pression.
Mais votre rêve est sans doute des salaires à 40 euros par mois, 10 heures par jours, 7 jours sur 7. J’ai vu cela en Chine et se n’est pas le pire.
Le but des progrès techniques est entre autre, est d’avoir des marchandises avec moins de travail. La technologie détruit le travail, c’est le but recherché.
Nos sociétés ne savent pas redistribuer la richesse créée, logiquement elles vont exploser. La concentration de la richesse a atteint ses limites.
déja , il y a une douzaine d’années
http://efus.eu/files/fileadmin/efus/Publications/7_questions_majeures_sur_la_delinquance_des_mineurs_sept_0_.pdf
Les différents types d’adaptation face à la délinquance
Le sociologue américain contemporain Robert Merton a distingué cinq grands types d’adaptation en fonction de l’attitude vis-à-vis des valeurs d’une société et des moyens employés pour s’intégrer ou au contraire se révolter ; le contrôle social n’est pleinement atteint que dans le premier d’entre eux :
- le conformiste s’en tient aux valeurs reconnues et adapte sa conduite aux normes reconnues par son groupe social
- l’innovateur se donne des objectifs socialement valorisés, mais recourt à des procédés qui peuvent être condamnables(ex : celui qui arrache des plants de maïs parce qu’il considère que les OGM sont dangereux pour la santé et l’environnement)
- le ritualiste est davantage respectueux de “la lettre que de l’esprit”(il respecte scrupuleusement les normes sociales mais est indifférents aux valeurs ; ainsi reproche-t-on au bureaucrate de suivre le règlement à la lettre et d’en oublier parfois l’esprit ; de même peut-on vérifier le danger de la force de soumission à l’autorité : “j’ai obéi aux ordres”.
- le marginal est celui qui décide de se retirer du jeu social : c’est le cas des vagabonds, des drogués, des clochards
- le rebelle ou révolutionnaire n’accepte pas les codes prescrits(valeurs, normes) et combat des règles édictées.
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Les facteurs de la délinquance
L’affaiblissement des valeurs : lorsque l’individu ne parvient pas à atteindre ses buts personnels, il vit une frustration d’autant plus grande que les valeurs de solidarité sont affaiblies dans les sociétés individualistes.
La frustration est aggravée par l’effet de démonstration que provoque la publicité. Les individus ne peuvent réaliser leurs désirs personnels sans entrer en contradiction avec les normes et les valeurs de la société : le vol, la violence seront les seules issues trouvées par des individus qui ne sont plus guidés par le système de valeurs collectives.
Les crises, tout autant que les périodes de boom économique, sont des moments propices au dérèglement social : l’écart entre les désirs individuels et la possibilité de les satisfaire y est particulièrement grand.
La contradiction entre valeurs et réalité : le sociologue américain Merton remarque que certains crimes sont motivés par le désir de réussite sociale : or cette valeur est communément partagée par l’ensemble des Américains.
Mais tous les individus n’ont pas les moyens d’atteindre la réussite sociale en respectant la légalité : absence de diplôme, pauvreté, etc. La tentation est donc forte d’y parvenir en employant des moyens illicites, et en s’écartant des normes de conduite. On peut donc être d’accord avec l’idéal de la collectivité et encourir sa réprobation en s’écartant des normes de conduite.
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L’influence du milieu dans lequel vit l’individu
- l’influence de la famille : l’augmentation des divorces, du nombre de familles monoparentales, l’absence du père ou d’un adulte jouant ce rôle peuvent perturber le processus de socialisation(notamment en ce qui concerne les adolescents).
- La mobilité géographique, liée à l’urbanisation, met en contact des populations hétérogènes. Les individus connaissent une situation d’anomie : ils sont écartelés entre différents systèmes de valeurs et ne parviennent pas à s’identifier au modèle dominant
- l’isolement des individus : le contrôle social est affaibli dans les cités-dortoirs, où du fait du travail des parents, les enfants sont laissés à eux-mêmes une partie de la journée.
- La personnalité individuelle : certains individus s’orientent vers la délinquance alors que d’autres, vivant dans les mêmes conditions, ne passent pas à l’acte.
- Le fait d’appartenir à une « sous-culture criminelle » : il existe des sociétés où le crime organisé devient une « sous-culture » avec ses valeurs et un code de conduite très exigent.
- Le fait d’appartenir à une bande : les bandes d’adolescents sont une autre forme d’association différentielle, qui peut, dans certains cas, se livrer à des comportements délinquants.
La violence dans le cadre de la « bande » résulte parfois des « guerres » où s’affrontent des bandes différentes pour le contrôle d’un territoire ; la déviance de la bande peut aller jusqu’aux trafics organisés, elle devient alors criminelle.
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Mais si la plupart des jeunes participent à des « groupes de pairs », au moment de leur adolescence, cela fait partie de la socialisation et non pas de la déviance. Les « bandes » sont éphémères, et se disloquent avec l’âge : on peut donc admettre qu’elles constituent une instance parallèle de socialisation et de transition vers le statut d’adulte.
- L’expérience de la « galère » : les jeunes des banlieues des grandes villes qui vivent l’expérience de la « galère » la décrivent comme une situation de désorganisation sociale extrême, d’exclusion et de « rage » à l’égard de la société. La désorganisation se traduit de façon visible par la dégradation de l’habitat et des services collectifs, mais aussi par l’accumulation des problèmes personnels et familiaux, l’absence d’autorité parentale et de contrôle social.
Le sentiment d’exclusion est fondé sur l’absence de perspectives d’emploi lié à l’échec scolaire, la pauvreté des parents souvent au chômage. La « rage » exprime le refus d’une situation vécue comme une injustice. Les hommes politiques, les élus de la commune et les policiers concentrent l’animosité ; la « rage » peut déboucher sur des explosions de violence collective.
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