A l’occasion d’un banal contrôle routier le lundi de pentecôte, les gendarmes sont débordés par un groupe de motards, pour la plupart sans casques. Certains franchissent le contrôle sans s’arrêter, les autres font demi tour, poursuivis par les forces de l’ordre impuissantes, qui ont d’abord pour consigne de ne pas mettre la vie des personnes en danger. La vidéo, enregistrée par un témoin de la scène, fait le buzz sur les réseaux. Un « bad buzz » tant pour les auteurs des faits, et pour les motards de manière générale, que pour les forces de l’ordre, dont l’autorité n’aura pas été respectée. Parmi les réactions enregistrées, celle d’Olivier Jean-Marie et Nathalie Jos, animateurs du groupe « Martinique citoyenne ».
Nous, animateurs de Martinique Citoyenne,avons regardé avec stupéfaction et effroi, le reportage de Martinique 1ère (journal télévisé du 25/05/2015 de 19h) sur ce groupe de motards sans casque, qui n’ont pas hésité à foncer sur des forces de l’ordre et les agresser, bravant de façon surréaliste leur autorité. Des faits d’une très grande gravité, qu’il convient de condamner haut et fort, tant il est vrai que notre silence à tous est coupable en la matière. Nous sommes responsables de ce que nous faisons mais aussi de ce que nous laissons faire.
Ces délinquants, car c’est bien ainsi qu’il faut les qualifier, jouissent de ce sentiment grisant d’impunité qui les poussent à monter d’un degré chaque fois dans la transgression de la loi.
Nous devons tous collectivement dire haut et fort notre indignation face à ces actes inqualifiables, apporter notre total soutien aux forces de l’ordre qui ont eu un comportement exemplaire face ces délinquants. Il faut que, l’État, les Politiques, la Justice, fassent leur travail mais il faut aussi que nous, citoyennes et citoyens martiniquais, donnions de la voix pour dire stop, car nous sommes tous concernés par la sécurité de nos biens et de nos personnes. Elle n’est pas négociable et nous devons le faire savoir. Pour que demain il ne soit pas trop tard.
Citoyennes, citoyens martiniquais, prenons la parole, prenons le pouvoir dans notre société, exprimons-nous, ne restons pas silencieux !
Des professeurs d’université aux motards sans casques, indignons-nous, indignons-nous…. et après ?
je ne reste pas silencieux mais… bouche B. depuis la politique décrétée de l’état du » pas de vague « , les jeunes ont compris plein de choses !!! et, pas que les jeunes…
C’est malheureux à dire, mais tant que la société fera en sorte de saper l’autorité parentale en donnant aux enfants un droit de contestation d’un acte catégorique de coercition aucune autorité sera respectée.
Tout ira de mal en pis et l’autorité la plus grande sera de plus en plus méprisée.
On a tort de croire que les enfants peuvent s’éduquer facilement par le dialogue, l’homme est avant tout un animal qu’il faut dresser avant d’éduquer .
Tant que l’on aura pas compris qu’il faut rétablir la notion d’autorité par la punition corporelle et donner force au dicton » qui aime bien châtie bien » rien ne changera.
Il faut agir sur l’instinct primaire de l’homme en agissant dès son plus jeune âge sur le cerveau reptilien qui ne peut être bridé que par l’apprentissage du réflexe de peur d’une sentence coercitive et là seulement le conditionnement fait effet à la manière du réflexe de Pavlov. Tout le reste est sentimentalisme excessif.
il faut arrêter de sortir des trucs de ce genre.
les enfants qui ont ce genre de comportement sont une minorité donc l’effet de la » la société sapant l’autorité parentale en donnant aux enfants un droit de contestation d’un acte catégorique de coercition » n’a que d’effet que sur pas grand monde.
il y a simplement des enfants qui ont reçu une éducation avec des valeurs dans l’amour et d’autres qui n’ont rien reçu de leurs parents, qui n’avaient rien reçu ,dans un environnement violent.
les enfants des familles aisées et intellos ne sont pas élevés dans « la punition corporelle et le dressage » mais dans le dialogue et ils ne deviennent pas pour autant des sauvages.
vous la spécialiste des traumatismes et des mémoires machinchose anciennes des souffrances posez vous la question de savoir si « »la punition corporelle et le dressage »" ne sont pas source de traumatisme engendrant ensuite des comportements « bizarres » adultes sur la confiance, sur l’estime de soi, sur les violences, etc….
« les enfants qui ont ce genre de comportement sont une minorité donc l’effet de la [....] n’a que d’effet que sur pas grand monde. »
C’est justement ce pas grand monde comme vous dites qui gangrène la société et qui doit être considéré comme différent et traité comme tel. Il est pour vous facile d’excuser des comportement déviants arguant du fait que la société à une part de responsabilité , que le chômage favorise la délinquance etc…C’est aussi vrai , mais il faut mettre en priorité la valeur exemple qui n’est plus une obligation morale dans la société d’aujourd’hui et qui peut mieux la symboliser que celui qui représente l’autorité en occurrence le père qui lui même n’a pas été éduqué à respecter les codes de la société. Il y a de nos jours une désaffection du père dans l’éducation de ses enfants du fait qu’il ne dispose plus de sa prérogative d’éducateur prépondérant à cause du fait que l’enfant peut à tout moment récuser ses principes éducatifs, il doute de son entière maitrise et abdique le plus souvent face à l’opposition soutenue de l’enfant.
Comment selon vous faire admettre à ceux là qui n’ont pas eu l’amour ,comme vous dites ,qu’il faut respecter l’autorité étant entendu qu’ils ont déjà pris un mauvais pli et qu’ils sont ou seront les exemples de leurs enfants?
Comment faire en sorte que l’on puisse faire en sorte que soit instauré le respect des règles sociales, quels moyens préconisez vous?
Je crois que toutes les personnes des générations passées à qui leurs parents ont usé d’une méthode coercitive forte pour complémenter leur méthode d’éducation ont permis d’ancrer dans l’esprit de leurs enfants la valeur de respect de l’autorité.
La punition corporelle dont je fais allusion n’est en aucun cas une action brutale ou violente mais un acte punitif sévère où la correction physique toute proportion gardée est ferme et mesurée pour marquer la conscience de l’obligation de se conformer aux règles de la société par le principe de conditionnement .
Ps: « vous la spécialiste des traumatismes etc… »
Vous vous obstinez à vouloir faire de moi une femme qui répondrait peut être à vos fantasmes, sachez malheureusement que mes attributs bien accrochés font de moi un authentique mâle qui n’a pas les accointances libidineuses que vous souhaitez . Je suis donc désolé de ne pouvoir jamais satisfaire vos désirs. Tenez le pour dit une fois pour toute.
je n’excuse rien, mais j’évite simplement de faire des corrélations où il n’en pas, j’évite d’annoncer des choses de façon docte quand il n’y aucun élément statistique pour l’étayer.
Simplement ça on le sait plus les familles sont éclatées, plus le milieux sociales et intellectuel est bas, plus on trouve de la violence, de la marginalité, de la délinquance, de l’échec scolaireet étrangement ce sont aussi dans ses milieux que « le dressage et la punition corporelle » sont les plus pratiqués.
voilça, ça se sont des éléments pour nourrir un débat sur des bases réelles
Si on doit s’interroger ce serait sur ses familles qui produisent des sauvages non pour les stigmatiser, mais pour leur apporter de quoi faire d’eux des parents responsables qui puissent avoir des éléments pour élever leur progéniture.
Cela commence à se faire en France après bien des pays.
aujourd’hui élever des enfants demande un savoir faire car le monde d’aujourdhui, n’est pas celui simple d’hier où le dressage était la règle: l’habitat diffus, l’autorité élargie, l’absence de télé, l’absence de portable, l’isolement relatif, le poids de l’enseignement scolaire, pas de société de consommation exacerbant les désirs et les frustrations, l’argent roi, etc
Nous sommes dans un autre monde donc vos méthodes datent de 150 ans……
« Nous sommes dans un autre monde donc vos méthodes datent de 150 ans…… »
Il n’y a que les bonnes vieilles recettes qui marchent, la société se fourvoie en refusant de considérer qu’elle a tout faux dans le domaine de l’éducation . Constatez à quel point les médecines populaires ont été décriées à une époque ou l’on pensait ici que c’était une affaire de vieux nègres et ailleurs principes dépassés de rebouteux.
Ne revient-on pas à ces médications d’antan ? cela devrait être pareil pour l’éducation . Mais revenir sur une pratique morale ancienne c’est reconnaitre l’échec total d’un système de pensée. Remettre en cause ce principe qui concoure à , que vous l’admettiez ou nom, à une la pédagogie de l’éducation réussie risquerait de perturber la société par le fait que revenir sur une interdiction générerait des troubles d’ordre public à cause de l’impression d’atteinte à la liberté induite.
La société se délite parce qu’elle est incapable de revenir sur un droit octroyé ,non par incapacité politique mais par la désapprobation totale et le rejet du gouvernement qui se serait risqué à légiférer en ce sens.
Nous sommes à une ère de communication où on peut faire en sorte que toutes idées même les plus inadmissibles peuvent être acceptées par la manipulation de la pensée , à l’exemple de la méthode dite « fenêtre d’Overton « et autres moyens subliminaux, il ne serait pas difficile de faire accepter l’idée de conditionnement au respect de l’autorité si les autorités jugeaient nécessaire de le faire . Mais il faut payer le prix qui coute en nombre d’électeurs.
c’est là votre « réponse » ?
un jour vous êtes dans l’anticipation, dans la science fiction même, un autre dans le cerveau reptilien, un autre encore dans les méthodes d’une autre époque.
J’aimerais un jour déceler une cohérence chez vous, pour pouvoir discuter.
apparemment ce jour n’est pas encore arrivé, s’il arrive, donc je vaque à mes occupations
bonne journée avec le fouet et le martinet
Ils ont compris que même pour la délinquance, il y avait une hiérarchie, selon que les auteurs soient des délinquants en col blanc, des motards délinquants, défiant les forces de l’ordre, des politiques qui détournent des fonds, des notables( professeurs, politiques, avocats, huissiers, notaires) qu’il y avait des différences d’interprétation, de jugement, d’absolution qui n’avaient pas lieu d’être et que la justice devait pour tous, être la même. Mais, combien d’exemples , de ces passe droits que l’on feint d’ignorer et qui, au fond sont dévoilés, à tour de bras, comme si de rien n’était surtout lorsque les auteurs sont des notables. Alors oui, cela risque d’aller très loin si, notre société, ne se redresse pas .
Et… même si des moyens doivent être mis en oeuvre pour arrêter ces actes d’incivilité et faire que les forces de l’ordre, les enseignants retrouvent leur autorité. Il serait bon que les animateurs de Martinique citoyenne aient aussi le courage de dénoncer tous les faits de délinquance, et pas seulement ceux, pour lesquels, leurs auteurs sont des voyous certes , mais qui sont plus facilement dénoncés. Tel, ne doit pas être le comportement de ceux qui, comme ils le prétendent de vouloir faire de la politique autrement.
Totalement d’accord avec vous!
Si les délinquants en col blanc continuent à proliférer en toute impunité, il n’y a rien à attendre du reste de la population . Les actes délictueux d’aujourd’hui ne seront rien en comparaison de ceux à venir.
Il n’y a qu’à comparer les délits d’il y a seulement 20 ans et ceux de maintenant : on a bien grimpé des volées de marches. Et on est encore loin du sommet!
Quand les Présidents de République (de France en particulier ) , les Présidents d’Organisations Internationales ET leurs amis pensent que tout est possible, en pavoisant en plus, pourquoi voudrait-on que Monsieur Tout-le- monde puisse voir autrement le cours du Monde?
Pas vu, pas pris! Si vu, pris en fonction de … Alors pourquoi se gêner , tentons la chance!
Les délinquants bouffis de culot, qui justifient l’injustifiable avec des soutiens indéfectibles en plus , n’ont qu’à continuer. ils trouveront en face d’eux, pires qu’eux. Toujours plus haut, toujours plus fort, cela mène loin dans le néant!
Ce qui s’est passé lors de ce contrôle routier, est hallucinant en soi. Mais en matière d’imaginaire, c’est explosif ! Sans un tantinet de raison, on prend carrément le chemin de la Peur ou du Désespoir.
Pas forcement d’accord avec ce qui s’est passé, mais à force de reprimender les automobilistes, et motards, d’inventer toutes sortes de nouvelles choses pour faire de nouvelles infraction donc de nouvelles amendes, attendez vous a ce que ça arrive plus souvent parce que trop c’est trop.
Il faudrait que l’état français prenne ses responsabilités et fasse comme aux USA.
Tolérance zéro, que tous ces délinquants soient poursuivis et payent de fortes amendes.
Un motard serait mort ou gravement blessé ces discours auraient une autre teneur….. Cela fait des années que ça dure et nous sommes tous des Ponce- Pilate … »ego manus meas ».
@ ti sonson
« un jour vous êtes dans l’anticipation, dans la science fiction même, un autre dans le cerveau reptilien, un autre encore dans les méthodes d’une autre époque. »
je constate une fois de plus que lorsque vous n’avez plus fournir d’arguments contradictoires vous vous débinez par une des nombreuses pirouettes foireuses de ce type qui laisse bien supposer un trait de caractère pas des plus courageux.
Merci messieurs de cet échange que nous vous invitons à poursuivre en tête à tête
Bonjour,
Il était un temps où les gendarmes étaient équipés de longues perches pour empêcher les fuyards de passer en aval du contrôle. Ou est passée cette méthode?
Aujourd’hui, le droit français a donné plus de droits au délinquant qu’à la police et gendarmerie réunies en leur interdisant de faire chuter ou même poursuivre le voyou auquel il a été demandé de s’arrêter. Et pourtant, plusieurs actions sont menées par diverses associations de motards. Mais, c’est vrai, ceux-là sont de vrais motards. Les autres ne sont que des utilisateurs de 2 roues qu’ils utilise comme moyen de liberté quitte à mettre la vie des autres en danger. La leur, leur appartenant, il en font ce qu’ils veulent. Quand on constate le nombre de 2 roues qui circulent sans plaque et qu’en cas d’accident vous avez un conducteur sans permis, sans papier d’identité et sans casque et qu’en plus il n’a même pas le courage d’assumer sa responsabilité en vous donnant des références fiables sur sa personne, certains en sont à regretter qu’il ne se soit pas fait plus mal en tombant.
Et pourtant, jamais l’École n’a autant fait pour l’éducation routière de nos jeunes et jamais autant de jeunes, dans la minorité stigmatisée, n’ont eu de comportement aussi répréhensible. Ce nombre pèse de plus en plus du fait d’un nombre croissant de ceux qui parviennent à s’acheter (ou voler) un 2 roues, outil de liberté mais aussi de délinquances variées.
Si, aujourd’hui, les forces de l’ordre paraissent impuissantes, c’est aussi aux familles d’assurer le rôle de « censeur » auprès de leurs jeunes. « Sé pa pas ou ka di ou maléré faudrè ou maléré an tjè’w, an lespri’w ». Qu’ont fait les images télévisuelles de familles et amis éplorés par la perte d’un des leurs? Quel impact cela a-t-il eu sur les contrevenants de la route?
Il est temps de passer au « pani pasé lanmen » pour ce qui est de cet espace routier à partager. Cela passe, dans un premier temps, par un engagement de l’État qui a su, par exemple, diminuer de près de moitié les effectifs à supprimer dans les forces armées après le dernier évènement de Charlie Hebdo.
N’attendons plus les drames, prévenons les!
Pour Déclic972,
JG VOISIN
Il faut savoir que depuis l’accident de Villiers le bel il y a 2 ans ou des policiers avaient heurtes et causes la mort de 2 adolescents, ils leurs est interdit de faire barrage au delit de fuite a moto .Les motards le savent d’ou leur attitude prvocatrice.C’est le meme constat en metropole