Par Yves-Léopold Monthieux
Le flot des critiques négatives émises à l’endroit des gérants de stations service surprend. Ces derniers ne sont soutenus par personne, comme ont pu l’être en leur temps les dockers ou autres acteurs ayant procédé à des grèves dures. Il convient de se méfier de ces unanimismes qui finissent par faire moutonnier. Ces professionnels se trouvent au bout de la chaîne des patrons du pétrole. Ils sont les plus petits et les plus proches de l’usager. Même s’ils ont leur part de responsabilité dans le grippage de la distribution, ces petits chefs d’entreprises apparaissent donc comme des boucs émissaires. On les dit solidaires des pétroliers alors qu’il est difficile de voir l’intérêt qu’ont ces derniers à les protéger.
Mais à cause de cette stigmatisation ils pourraient, par un retournement de l’opinion, catalyser le mécontentement des usagers envers l’Etat et la compagnie Total. Ce risque devrait conduire le gouvernement à un règlement rapide quoique sans doute ponctuel de cette affaire. Ce différend pourrait finir par une augmentation de l’essence alors parfaitement consentie par les adeptes du culte de la voiture que nous sommes devenus.
On sait que l’addiction de l’Antillais à la voiture a été puissamment facilitée par la désorganisation, voire la dérèglementation de fait des transports en commun à la fin des années 1950 – début des années 1960. Les taxis collectifs se sont imposés dans un court laps de temps, issus d’initiatives sauvages face au caractère figé des taxis traditionnels qui sont entrés dans le folklore sous le nom de « taxis pays ». Pour plusieurs raisons, notamment de clientélisme politique, on n’a pas entrepris à temps une nouvelle organisation des transports collectifs. On ne tente de réagir qu’après l’essoufflement du système et que la plupart des acteurs sont partis à la retraite. Le hiatus dure depuis un demi-siècle avec les taxis collectifs – « collectifs », a minima, mais surtout « taxis », par le confort. Ce système hybride a servi de point de passage entre le transport en commun d’antan et le transport individuel qui tend à être la règle aujourd’hui. Le carburant en est devenu un produit de première nécessité dont le moindre aléa dans la distribution conduit à une réaction aussi forte que si le pain venait à manquer.
En effet, la vie s’est pratiquement arrêtée depuis hier à midi du fait de la seule annonce d’une grève de distribution prévue pour ce soir. On se rappelle que les stations d’essence s’étaient révélées parmi les points les plus chauds de la grève de février 2009 et que le coût des pièces détachées auto avait été l’un des principaux sujets de frictions. Moyennant quelque compensation de la part du gouvernement, les patrons du pétrole pourraient renoncer à une part, après tout limitée, de leurs profits au regard de leurs gains immenses au plan national et international. Il demeure que la suppression des gérants de stations service n’arrangerait pas durablement les choses. Après, ce serait le tour des pompistes, puis de la SARA elle-même avec ses 200 emplois confortables. N’est-il pas admis, en effet, que le pétrole déjà raffiné venant d’Europe coûterait moins cher que le pétrole raffiné sur place ?
Mais plus généralement, la vraie question tient à l’inéluctabilité des changements de pratiques et des mises aux normes internationales de l’économie locale. Déjà, le petit commerce a disparu et presque tous les enseignes antillaises, cédé aux grandes marques mondiales. Le phénomène n’est pas sur le point de s’arrêter, qui, dans bien des domaines, devrait se manifester et heurter notre confort. Plus on se rapprochera de la réalité économique de nos territoires, plus les soubresauts de cette nature se multiplieront. Cependant ce passage incontournable aidera sans aucun doute à la réalisation de notre aspiration à être nous-mêmes. Et ceux qui souhaitent voir réorienter nos activités vers la Caraïbe seront servis.
29 janvier 2014
mr YL M
1 « quel intérêt ont les petits patrons des stations à protéger les pétroliers » ?
tout simplement parce qu’ils n’ont plus le choix et que la majorité d’entres eux sont devenus les esclaves des pétroliers de par le contrat qui les lie .
c’est comme un contrat de location gérance d’un franchisé , auprès d’un mastodonte international. Les clauses sont tellement draconiennes que le malheureux doit travailler 3 fois plus que les autres s’il veut gagner sa vie .
2 « cela peut finir par une augmentation de l’essence » ?
certainement car certains pensent que sous couvert d’un soit disant meilleur contrôle du système et d’une baisse des prix , il y a un plan pour trouver de nouvelles ressources pour les collectivités d’outremer car , l’octroi de mer ne suffirait plus , et il risque de disparaitre pour apparaitre sous une nouvelle forme moins avantageuse.
Les collectivités sont tellement mal gérées qu’elles ont augmentés leur budgets de façon totalement inconsidéré .
Le gouvernement doit baisser les budgets alloués aux collectivités; C’est prévu.
l’octroi de mer est presqu’à son maximum
ils craignent d’augmenter les impôts de peur de se faire virer électoralement
Ont ils l’intention de baisser sérieusement leurs budgets, ce qui passerait par des non titularisation , des mises à la retraite sans embauche , des baisses des frais de représentation et des budgets alloués au multiples parasites qui gravitent autour d’eux ?? certainement pas , car ils risqueraient de perdre les élections.
ou vont ils donc trouver les ressources nouvelles ?
tiens tiens !! pourquoi pas dans la manne pétrolière !!
ceci n’était qu’une fiction !!!!
Il n’y aura pas de nous memes, parce que nous sommes et avons toujours été contre nous memes. Soyer un humain propriétaire de ce vaste monde, et vous verrez que tous ira beaucoup mieux, plus de problème existentiel,d’identité,de reconnaissance futile et bidon, mai pour cela il faut disposer d’un mental d’acier. Si vous ne voulez plus subir les pétroliers acheter un véhicule électrique.
Cher ami, avec la fantasmée voiture électrique on n’est pas mieux servi. Il nous faudra encore davantage de vaseline pour supporter les heures de recharge sur le réseau EDF. Avec une dizaine de taxes ajoutées sur le hors taxe de chaque facture à s’élevant à hauteur de près de 40%, le problème du coût de revient ne serait que déplacé mais pas pour autant résolu. Quand à la future voiture solaire, il ne faut pas non plus rêver car les « intouchables » qui nous gouvernent mettront des taxes telles sur le produit que son prix de vente fera réfléchir plus d’un avant toute décision d’achat…
La seule solution qui devrait être satisfaisante repose sur le transport en commun bien organisé. Mais le bon fonctionnement de cette option suppose un changement des mentalités or, ce n’est pas gagné d’avance sous nos latitudes.
Tu oublis cher ami, en plus du prix du véhicule électrique, pour l’instant pas à la portée de toutes les bourses, le prix de la location des batteries soit de 90€ à 130€/mois et ce, pendant toute la vie du véhicule…!
soit bien de plus, que le prix de deux pleins, pour un retraité qui se déplace peu…!
La voiture électrique est une bonne solution, associée à:
1- à la production d’électricité sans pétrole donc en Martinique par la géothermie profonde. (voir en Dominique la centrale de 120 MW en construction)
2- à la rénovation des transports en commun qui doivent être totalement gratuit.
La gratuité est un aspect fondamental.
Pour les mentalités, laissez tomber, un transport Organisé et Gratuit, permettra de diviser par 2 la facture pétrolière.
Nos mentalités sont le produit de l’environnement matériel qui nous domine.
M. Monthieux vit-il réellement en Martinique ? À l’évidence, il fait partie de ces Martiniquais qui opinent sur les les transports publics sans les emprunter. A-t-il entendu parler du réseau MozaÏk ? Car malgré ses insuffisances, il représente un réel progrès dans ce domaine. A-t-il entendu parler des réseaux inter-quartiers mis en place dans plusieurs communes de l’île ? J’ajoute qu’au lieu de se fourvoyer dans la pseudo bataille de la « transparence » des prix du carburant – je trouve absolument hallucinant qu’un ministre cherche à limiter les profits d’une entreprise capitaliste dans une société française régie par l’économie de marché -, on ferait mieux d’intensifier et de généraliser à l’échelle de la Martinique toute entière le mouvement positif enclenché par Mozaïk.
ce n’est pas de la compétence du ministre des Dom de s’occuper du transport
pourquoi cet amalgame de choses qui n’ont rien à voir
par contre l’essence moins cher intéresse le transport, tout le transport et peut augmenter sa rentabilité
Cette formulation de YLM n’est pas terrible.
« On sait que l’addiction de l’Antillais à la voiture a été puissamment facilitée par la désorganisation, voire la dérèglementation de fait des transports en commun à la fin des années 1950″.
De mon point vue , les 1% qui dominent l’économie antillaise avaient intérêt à ce que le transport en commun soit et reste désorganisé, afin de vendre leurs bagnoles et tout ce qui va avec à savoir: pièces détachées, infrastructures routière, transport maritime, réparation et produits pétroliers.
Les quelques mouvements actuels, préfigurent la crise profonde qui arrive, à savoir: non pas la hausse des prix des carburants mais bien plus grave la pénurie.
Nous devons tout mettre en oeuvre pour « décarboner » toutes nos activités.
Je propose les pistes suivantes:
1- géothermie profonde
2- monorail électrique
3- petites voitures électriques
Cela permettra de décarboner la production d’électricité et de se transporter électrique, les 2 grands postes de dépenses.
Indépendance, balance commerciale redressée, bilan carbone au top…
De mon point vue , les 1% qui dominent l’économie antillaise avaient intérêt à ce que le transport en commun soit et reste désorganisé, afin de vendre leurs bagnoles et tout ce qui va avec à savoir : pièces détachées, infrastructures routière, transport maritime, réparation et produits pétroliers.
c’est une évidence que tout martiniquais sait et qui ne peut être ignoré dans un tel sujet
Tout comme nos élus ont vu ensuite dans les taxes engendrés par l’automobile une manne
On connaît dans l’île certains politiques qui savaient bien que la manne se trouvait au FIR et qui étaient aussi des défenseurs du système, comme Michel Renard, le shérif du Marigot.
entièrement de ton avis la Riya.
TOUS mangent au râtelier…!
Peut être qu’un voudrait bien se détacher du lot…? Mais Est-ce, en toute bonne fois, en toute franchise, sans arrières pensées…???
Je vous observe Mr. Nestor AZERO…!
cessons de faire des spécifités de comportement existant sur la planète entière, en ce qui concerne le citoyen et la voiture.
Le culte de l’automobile est il plus grand ailleurs qu’au USA, dans un pays où le Ford 150 est le véhicule le plus vendu?
L’automobile est un objet de fascination chez les pauvres, réussite et liberté, comme chez le riche où il a une fonction statutaire
Deux exemples parmis d’autres sont très intéressants pour voir que se sont des actes POLITIQUES qui peuvent réguler les choses: Singapour, le Japon
ces deux pays ne sont pas passer par des discours pseudos psychologique ou culpabilisant.
Singapour: surcouts sur tout ce qui touchent la voiture: importation, permis, assurances, parking, ce qui rend la possession d’un voiture trop cher
Japon fiscalité très favorable au Kei car, micro véhicule, et prix élevé pour les plus grosses et surtout taxes élevées sur les parkings.
Le transport collectif ne changera rien au problème, il n’y a que le porte monnaie et la volonté politique qui changent les choses, pas la morale ou la stigmatisation et la culpabilité.
la passion automobile frisant l’irrationnel comme toutes les passions.
J’aurais plutôt parlé de lobbies et de dictature de l’automobile en contexte insulaire.
Nous sommes par ailleurs, à peu de chose près, dans la même situation que la banane, les 1% qui contrôlent l’économie, y compris celle de la voiture, peuvent se cacher derrière un « tcholé » de moyens (stations, garages, pièces détachées, BTP…) et de petits (petit artisans tôlier, mécanicien et électricien auto, employés salariés…) intégrés dans le système. Les politiques, toutes tendances confondues, ont opté pour pour ce qui leurs paraissait, d’un point de vue électoral, le moins risqué: une régulation naturelle. Elle a abouti aujourd’hui à un niveau de saturation extrêmement préoccupant pour l’économie (l’espace-temps n’en finit pas de se démultiplié) et l’environnement.
Tout a fait exacte…!
Mais comment renverser la vapeur…??? Même les nouveaux, semble se faire capturer par les mirages du diable, et se frottent à ses ailes…!
De plus les manipulations, vont jusqu’à faire tout le nécessaire, afin de maintenir les taux d’abstentions au plus haut…!
Résultat les MINORITES ELUES…! Sont TRES loin d’être… la représentation du peuple…! Mais celle des MAÎTRES…Le Grand Capitale….
Exemple flagrant:
Sarkozy 2007 : Inscrits 44 472 733 , Elu avec 18 983 138 Voix
Hollande 2012: Inscrits 46 066 499, Elu avec 18 004 456 Voix
Tableau parlant, plus il y a d’inscrit, moins il y a de voix pour être élu….!
C’EST LA DEMOCRATIE TOUTE ENTIERE, QUI EST BAFFOUE, PAR LES MANIPULATIONS DU GRAND CAPITAL, ET CHEZ NOUS PLUS QU’AILLEURS…!
Les quelques posteurs ont une vision de la réalité assez proche.
Hong Kong, 7 millions d’habitants 1000 km2 comme la Martinique, le matin à 7h les rues sont rouges de taxi Toyota, et vers de bus, en plus il y a un métro et un train.
Très peu de voitures privées et pas d’embouteillage.
Le monde m’intéresse mais surtout la Martinique. Comment trouver les solutions aux problèmes du transport et à la dépendance aux hydrocarbures pour la production d’électricité ?
Ras le bol des plaintes, vite des pistes de solutions…
le transport collectif en Martinique ne peut être présenté comme étant la solution miracle, car dans tous les discours sur ce sujet, on ne parle jamais de notre urbanisme disséminé et clairsemé qui rend le transport collectif difficile et pas satisfaisant.
L’histoire de notre foncier a fait que les Martiniquais « nèg » se sont installés, jardin créole oblige, selon la volonté du maître de l’habitation dans les hauteurs, difficile d’accès, d’où notre forme d’habitat dans des fonds et mornes, et ne constituant pas des villages structurés et denses.
ensuite le morcellement opéré avec ou sans déclassement des terres a donné une installation quasi anarchique le long des voies routières, traces, impasses.
ensuite les maires ont souvent installés des poches d’habitats sociaux et des lotissements en dehors des bourgs ou de la périphérie immédiate.
Tout cela donne une quasi impossibilité d’avoir un transport collectif rentable, fréquent, étalé tard dans la journée avec des arrêts précis et régulier
Cela donc oblige c’est le mot d’avoir une voiture individuelle pour sortir de sa « campagne ».
Cette donnée est quasiment jamais pris en compte par ceux qui parlent de transport collectif, et donc il ne peut fonctionner qu’avec des personnes qui ne travaillent pas et qui ont moins d’impératifs horaires.
Le calcul est simple, combien de temps passerai je dans les transports en commun majoré de celui entre son domicile à la campagne jusqu’à l’arrêt le plus proche, ensuite ce transport passera toutes les combien de minutes, combien de temps jusqu’au bourg, combien de temps entre deux passages de celui qui m’amènera à FDF gare routière, puis maintenant combien de temps entre deux passages de celui qui m’aménera à mon lieu de travail situé à la périphérie de Fort de France.
En face j’ai une voiture qui me libère des contraintes.
Le transport collectif dans notre territoire avec notre habitat spécifique présente malheureusement peu d’avantages.
Il est valable dans les centres urbains et leurs proches périphéries.
Le développement de l’auto en Martinique a apporté des solutions et les gens, niveau de vie augmentant, se sont convertis à la voiture individuelle
Il ne faut caricaturer le martiniquais en le présentant uniquement comme un addict à l’auto.
Nous ne devons pas être comparé à des grands pays où la densité dans les centres urbains, villes, banlieues petites et grandes, rend les choses plus simples
Nous sommes en face de 2 évolutions:
1- la première pas de changement au cours des 15 prochaines années, nous avons des carburants à moins de 1,5 € le litre et en quantité infinie.
On va continuer à augmenter le trafic, faire des ronds points, etc…
et dépenser au moins 5 000 euros par an pour une voiture.
Les femmes, les jeunes et les plus pauvres prendront ce transport collectif mal foutu.
2- on fait l’hypothèse que l’approvisionnement en carburant ne sera pas assuré dans 15 ans (peut être dans 15 jours en cas de conflit majeur avec l’Iran, Chine, etc…) et dès maintenant nous devons concevoir une perspective d’indépendance énergétique.
Cela est possible car nous sommes dans une zone de volcanisme intense.
Nous avons besoin actuellement de 9 téra watt heure TWh en énergie primaire. La moitié pour faire de l’électricité , l’autre pour les transports.
La géothermie haute température peu donner ces quantités.
3- le mitage des habitations n’a rien d’exceptionnel.
Les route nationale peuvent très bien être doublées par un monorail électrique.
Les personnes descendent des mornes, à pieds, en petites voitures électrique, en taxi co communal. L’ensemble fonctionne 24 h sur 24 h.
Les climato-septiques et ceux qui pensent que les réserves de pétrole sont infinie, doivent travailler la question et abandonner des croyances plaisantes mais mortifères à terme.
à lire pour voir comment un changement s’opère aux USA chez les JEUNES
causes: environnement, urbanisme, internet, coût d’utilisation
http://www.slate.fr/story/22475/automobile-etats-unis-amerique-fin-culture
un peu hors sujet…culte de la voiture…oh..que oui…il m’arrive de lacher ma voiture et faire un petit km , volontairement à pied, pour aller faire mes courses. les gens me regardent comme si j’étais une pauvrette « à pied ». c’est sûr;..c’est abandonner un signe extérieur de richesse..
L’article que propose La riya dit : « En revanche, le fait que les jeunes roulent moins est considéré par le mensuel comme un meilleur indicateur du fait que l’économie américaine a pris la bonne direction ». C’est drole que la ryia prend pour exemple l’Amérique. Avec son Hummer il monte au créneau chaque fois qu’on parle voiture. Il a un vrai problème avec la voiture.
????????
tu as un problème avec quoi là ?
Il est où « le modèle » alors que je viens d’expliquer que notre implantation de l’habitat dans une petite île pose des problème spécifiques.
nous sommes à l’opposé des USA et justement pour qui sait lire et comprendre un article, il exposait justement le fait que la concentration urbaine favorise le transport collectif et donc l’abandon de la voiture.
C’est encore plus chaud que je le pensais !!
cela me semblait évident de pouvoir y lire les choses essentielles en regard de mes propos précédents sur le lien entre urbanisme et transport collectif, et aussi sur le coût d’utilisation du véhicule comme moyen d’arrêt de l’utilisation du véhicule individuel
« Il faut y ajouter la contrainte économique et le coût du carburant mais aussi le fait que les métropoles américaines commencent à mieux s’équiper en transports collectifs et que la densité plus grande de la population dans certaines villes et de commerces de proximité permet de se passer plus facile »
tout était là, mais on doit faire avec malheureusement avec une certaine forme de pollution ¡¡¡¡
Je me suis fait la même remarque.
Personnellement je déteste les voitures et pour aller à FDF, je sors de mon morne en bâché, je le gare sauvagement vers Brasserie Lorraine et prends un taxi co.
10 minutes en voiture, qui pourraient se faire avec une toute petite auto électrique ou avec un réseau étudié de taxis co communaux.
Le voyage vers FDF, 30 à 45 minutes. Le taxi est plus rapide que les voitures aux heures de pointe.
Le conducteur du taxi conduit mieux que moi, je peux lire, bavarder avec la voisine ou penser à autre chose.
Un seul reproche: beaucoup de chauffeurs vont trop vite dans les passages réservés, trop de freinage et accélération peu écologiques.
Pour « l’addiction », mettez les taxis gratuit et on en reparlera…
Pour la référence aux USA, en effet curieux, ce pays est à la ramasse, désindustrialisation, existence au détriment du monde entier, classes moyennes
paupérisées, dollar qui ne vaut même pas le prix du papier et qui existe seulement par ce qu’ils sont armés jusqu’aux dents et qu’ils terrorisent de nombreux peuples dans le monde.
Je pensais que ce peuple avait des ressors insoupçonnés, maintenant j’ai l’impression que le capital financier les a définitivement détruit.
c’est vous qui n’avez aucun ressort , et êtes toujours à la recherche d’une solution de » bobo gauche caviar »
la solution ne viendra certainement pas de gens comme vous qui avez fait un arrêt sur image .
si vous étiez sorti de votre idéologie ringarde , et que vous aviez voyagé un peu , vous auriez réalisé que dans une ville comme New York , cela fait 40 ans que ceux qui y travaillent prennent en grande majorité des transport en commun et laissent leurs voiture dans des parking au NJ .
Alors , sortez de votre nombrilisme débile et posez vous la question : pourquoi c’est seulement maintenant que nos élus y songent ?
vous avez les élus que vous méritez
Merci de modérer vos propos de manière à ne pas verser dans l’insulte
et voilà que l’on compare New York avec sa densité extrême dans un espace réduit complètement urbanisé, aux activités qui ne s’arrêtent jamais avec un habitat diffus et clairsemé d’une île.
Grave !!
il faudrait comparer avec une île équivalente, en topographie, en répartition de l’habitat dans l’espace, en pouvoir d’achat, en couches sociales, et surtout en activité économique.
Et à partir de ça, on pourra discuter sérieusement.
Manhattan, qui est pas New York d’ailleurs, c’est déjà 1.700.000 hab. sur 47 km2
Martinique, c’est 380.000 hab. sur 1000 km2
il faudrait construire aussi un JFK airport équivalent à Dillon, un Madison Square Garden à la Savane, et même 1000 tours, au lieu de notre unique » tourette », puisque la Martinique est comparable à New York
On n’est vraiment hors du monde, en dehors de toute échelle, et c’est aussi cela notre drame, se croire le nombril du monde.
triste, risible, affligeant?
L’auto n’est pas une spécificité locale. Nous sommes victimes de choix faits par de puissants intérêts privés,industrie pétrolière, automobile, qui ont commencé leur combat dans les années 30 contre les transports collectifs, au détriment de l’intérêt public.
http://carfree.free.fr/index.php/2010/12/14/lobby-automobile-et-disparition-du-tramway/