Tribune – Yves-Léopold Monthieux - « Comme en amour, en politique il trompe qui peut », j’ai souvent repris cet aphorisme qui fut le titre de l’une de mes premières tribunes. Le rapport a un caractère personnel et concerne un homme ou une équipe et un électorat. Mais il est très rare, en démocratie, que la conjonction d’hommes et d’institutions, politiques et judiciaires, nationales et locales, moyennant un usage biaisé de la démocratie, ait permis de donner à un pays une orientation que sa population n’a pas souhaitée. C’est pire lorsque celle-ci a refusé le changement de statut par une réponse clairement exprimée à la question qui lui a été clairement posée. C’est le cas de la Martinique. La méthode du forceps a donc été utilisée, qui a toujours servi et permis la déconstruction méticuleuse du libre-arbitre des Martiniquais. Il n’est pas aisé de reconstituer des cerveaux après que ceux-ci ont été manipulés, pendant des décennies. Le Martiniquais a été considéré comme atteint par une aliénation qui avait déjà précédé l’acte assimilationniste de la départementalisation. La désaliénation entreprise depuis pourrait bien avoir abouti à une aliénation inverse, celle qui conduit à s’abandonner à des sentiments et comportements proches de l’hostilité.
De la déconstruction du tourisme…
Pendant plus de cinquante ans, on a enseigné aux Martiniquais que le tourisme était une activité de laquais s’inscrivant dans la continuité de la colonisation et de l’esclavage. Les cerveaux ont été durablement formatés à cette fausse évidence, unanimement reconnue comme telle aujourd’hui. Le résultat de cette politique d’anéantissement a malheureusement réussi. Le tourisme a été ramené à une activité résiduelle au regard du niveau qu’il avait déjà au moment où le démantèlement a été entrepris. Au cours de ces dernières années, d’indéniables efforts ont été entrepris et des dizaines de millions d’euros, consacrés à son rétablissement. On mesure au quotidien les difficultés que rencontrent les responsables politiques pour reconstruire une industrie qu’ils avaient pris le temps de déconstruire. Il est singulier que ce soit les responsables de la mort du tourisme qui soient chargés de lui insuffler une nouvelle vie. Même avec une vraie professionnelle aux manettes. Une déconstruction, donc : déconstruction matérielle, par la suppression ou l’abandon de la plupart des outils que l’activité s’était donnés ; déconstruction psychologique par la manipulation d’hommes et de femmes partagés entre le désir d’exercer un métier et la crainte de se voir renvoyer l’image de la servilité.
…à la déconstruction de l’électorat martiniquais
De même, pendant plus de cinquante ans, on a enseigné aux électeurs martiniquais qu’il ne devait voir aucun lien entre l’autonomie et l’indépendance, d’une part, et l’élection à tous les niveaux de pouvoir de candidats autonomistes et indépendantistes, d’autre part. On leur a répété, et ils en ont été apparemment convaincus, que ceux qui prétendaient le contraire n’avaient qu’un seul but : tromper le peuple. Et voilà comment, en l’espace de trente ans, le département d’outre-mer peut-être le plus attaché à la république française a été transformé en celui qui voudrait le plus s’en éloigner. Des quatre députés martiniquais deux sont indépendantistes, un autre est autonomiste, tandis que le dernier flotte entre les deux tendances. Les deux sénateurs doivent leurs mandats au Parti progressiste martiniquais (PPM), le navire amiral de la revendication autonomiste, aujourd’hui mâtinée d’une nébuleuse Troisième voie. Bien malin est celui qui pourrait vraiment trouver de véritables éléments de différences entre ces six parlementaires, qui se disent tous nationalistes. La Martinique est en effet le seul département de l’Outre-Mer qui n’est représenté par aucun parlementaire issu d’un grand parti français (LR, MODEM, UDI, PS ou autres). Les électeurs se présentent aux urnes comme soumis à une manière de somnambulisme politique, avatar de la déconstruction de l’électorat.
Les gagnants-perdants du 10 janvier 2010 rejoindront-ils Yan Monplaisir ?
Aussi, peut-on constater un fossé entre le vote des Martiniquais qui ont refusé à 80%, le 10 janvier 2010, le projet de statut de l’article 74, l’article de l’autonomie, et celui exprimé 3 mois plus tard lors de l’élection de la région, encore à 80%, en faveur des élus autonomistes et indépendantistes. La plupart des spécialistes martiniquais, élus, journalistes, sociologues et politologues, toujours prompts à savonner la pente populiste, y voient généralement la preuve d’une grande maturité de l’électeur martiniquais. Ce janus bifrons (électeur à deux têtes) saurait ainsi faire la distinction entre les enjeux des différentes consultations électorales. Les soirs de résultats électoraux, le mot « schizophrénie » n’est jamais utilisé, ce qui apparaît quasiment comme un défi à l’évidence. Il ne vient jamais non plus à l’idée que la partition de l’acte de vote procèderait de la déconstruction de l’électorat martiniquais, et que cette cécité pourrait être l’une des raisons de l’abstentionnisme galopant. Une fenêtre est ouverte aux gagnants-perdants du 10 janvier 2010 par Yan MONPLAISIR et sa liste BA PEYI-A AN CHANS.
La rencontre de deux volontés contraires à la volonté du peuple
C’est un truisme, il existe une évidente volonté de rupture, qui vient d’en bas, qui émane des autonomistes et indépendantistes : celle qui consiste à prendre de la distance à l’égard de la France dans tous les secteurs où il est possible de le faire, sans risques visibles par le peuple. Le rythme et la perspective d’inéluctabilité rappellent l’allégorie de la grenouille. Mais la volonté de rupture vient aussi d’en haut, une « odeur de largage », ose Victorin LUREL. Cette volonté de mise au clair est bien entendu souhaitée par des anticolonialistes français qu’on peut qualifier d’intégristes. Lesquels paraissent sincèrement regretter le passé colonial français et voudraient en effacer les stigmates. En revanche, une franche volonté de largage s’exprime par les vrais racistes. Des événements comme les controverses autour de Marine LE PEN ou Christiane TAUBIRA renforcent leur détermination. Enfin, cette volonté vient aussi des dirigeants français qui ont du mal à gérer les DOM, en particulier la Martinique qui lui adresse des signaux politiques contradictoires et dont les véritables aspirations de la population leur échappent. Pourquoi, se demande l’Etat, répondre aux vœux de ceux qui disent vouloir rester français si ces derniers, pour les représenter à Paris, désignent systématiquement des élus qui exigent le contraire ? C’est en quelque sorte une manière de déclinaison de la fameuse phrase de François HOLLANDE : « ils ne demandent rien mais exigent tout ».
Prompt à distinguer son département de la future collectivité territoriale de Martinique, l’ancien ministre croit devoir réaffirmer d’un air entendu au président de la république que la Guadeloupe ne demande ni l’autonomie ni l’indépendance. Victorin LUREL, dont le discours sur les institutions est partagé avec Les Républicains de Gwada, reconnaît, en effet, qu’une prise de distance s’est faite. « L’opinion publique hexagonale est un peu désabusée, dit-il. J’ai le sentiment que l’on nous dit : « OK, on s’occupe de vous, mais foutez-nous la paix ». Et le moindre mouvement social est mal pris. Finalement, la Corrèze avant le Zambèze, cela fonctionne toujours ! », paroles d’ancien ministre de l’Outre-Mer ! Sont-ce ces évidences qui conduisent le président de la région de Guadeloupe, à enraciner son pays et son peuple dans la république ? Son challenge : mieux faire que la Martinique sans changer de statut.
Yves-Léopold Monthieux, le 28 juin 2015
si les électeurs sont comme moi, ils auront compris qu’ extrême droite ou gauche, gauche droite centre, centre gauche ou droite, sont des termes vides de sens tandis que développement économique, formation, aménagement, sentiment d’appartenance, unité, leurs parlent mieux… il n’y a pas photo entre les positions EPMN et le mim pas lima. on verra ce que décidera la population qui lui, aura toujours raison. je ne sais pas encore précisément pourquoi, mais je suis réalistement confiant. ( de quelque bord politique que pourrait se trouver letchimy et son équipe, il aurait ma confiance ) .
On met des politiciens de bords divergents dans un »Rassemblement » hasardeux, et on voudrait nous faire croire qu’ils se regroupent derrière une tête de file autonomo-indépendantiste, sans arrière-pensée opportuniste, carriériste, et pécuniaire. Maignan, Rapha, Dulys, et les autres, se sentent en harmonie avec Serge Letchimy, et le PPM; alors qu’ils votent Sarkozy lors des élections présidentielles. Tous ces comportements relèvent de la tromperie manifeste, parce qu’en espérant se cacher derrière un leader dont le charisme reste à constituer, sinon son art manifeste pour la communication, ils se préservent de dire la vérité aux Martiniquais. L’élection présidentielle est dans deux ans, alors nous verrons quel sera leur candidat, et qui sera candidat aux législatives dans le Nord.
Déconstruction de l’électorat : Il n’est pas aisé de reconstituer les cerveaux après que ceux ci ont été manipulés pendant des décennies. Cette vérité confirmée est toujours d’actualité. Et, la manipulation continuera. Pourquoi? Parce que l’on dirait que le peuple aime à se faire manipuler. Il attend trop que la solution , toute faite, lui soit donnée. Il n’utilise jamais son libre- arbitre. Certains manipulateurs, l’ont compris et y jouent. La démocratie participative, dans toutes les bouches, dans tous les discours. Mais qu’en est-il dans la pratique? Tout est décidé et imposé au peuple. Il laisse faire car, le chantage du ventre, le semblant de proximité avec l’élu,les promesses d’une vie meilleure, ont raison d’une réflexion véritable et salutaire. Quand une timide introspection, le ramène à la raison, il est trop tard. L’élection est terminée. Il prend conscience qu’il s’est fait avoir… Il s’abandonne à des sentiments et des comportements proches de l’hostilité. Malheureusement, mauvaise méthode, puisqu’elle ne permet, aucune réflexion d’ensemble, sur son authentique participation promise et, qui en fait n’est qu’un leurre. En effet, a t-on vu ,une place réservée, à un groupe de citoyens, avec de réels pouvoirs de décisions, dans l’organisation et le fonctionnement de la futur CTM?
Le tourisme se fait dans des bas de maisons ou dans des logements en sous-sol, par des propriétaires, cherchant à améliorer leurs fins de mois et dont la sympathie n’est pas pour le touriste, mais, pour son argent. Le plus pour le pays est nul mais… normal , puisque les hôtels disparaissent.
La déconstruction de l’électorat: On a enseigné à l’ électeur martiniquais , qu’il n’y avait aucun lien entre autonomiste et indépendantiste. A qui la faute? Lorsque ceux qui brillaient (les représentants de la droite), avaient la possibilité de développer ce pays, n’avaient , pour véritables arguments , que la peur du largage, la perte des avantages acquis. Alors, l’électeur, s’est rendu compte, des mensonges, répétés à chaque campagne électorale et, en son âme et conscience, a transcendé cette peur,sans doute, encouragé par l’arrivée de François MITTERRAND au pouvoir, en votant pour les autonomistes et indépendantistes. Son sort, s’est-il amélioré? Il continuera , je reste persuadé, à voter pour les mêmes; quand il voit les votes favorables de la droite martiniquaise aux différents projets du groupe majoritaire, en donnant l’impression que tout marche, tout va dans le bon sens. Alors, pourquoi changer? Quand, toujours les mêmes, timorés,n’ osent même pas donner leur point de vue, sur la situation du pays?…
Quelle aberration de dire qu’avec la CTM, la Martinique sera plus éloignée de la France. Puisque celle-ci , conservera son droit de contrôle et ses pouvoirs régaliens. Les sénateurs, s’offrent-ils ou s’offriront-ils aux plus offrants? Quant aux différents groupes, LR, Modem, UDI, qu’ils clarifient leurs positions et surtout, qu’ils (pour certains) arrêtent de zanzoler et ils retrouveront, peut-être, la confiance de l’électeur? Ce dernier, a l’impression que cette droite, foule aux pieds ses convictions? Et a peur, de mener le combat en « solo » et se dilue dans des groupes en vogue? Quant aux gagnants-perdants, il me semble que , pour certains, en politique, tous les coups sont permis. Pourvu que l’on sorte vainqueur est la seule chose qui vaille…..
La situation des Départements d’Outremer, et singulièrement la Martinique, est stagnante depuis de nombreuses années.
Pour faire court, il y a lieu de comprendre que les Martiniquais ont été rendus coupables de cette situation, en recherchant à tout prix le rattachement à la France.
Ceux qui ont imprimé cette notion ont touché la corde sensible, puisque les Martiniquais sont persuadés que ceux qui préconisent cette idée là détiennent la vérité.
De plus, les politiques de droite n’ont pas senti venir le danger, car en réalité, il y a danger, puisque les Indépendantistes n’ont jamais exposé leur programme d’accession à l’indépendance estimant que le moment n’est pas encore venu, depuis plus de 30 ans que cela dure, les autonomistes ne savent plus à quel saint se vouer, voguant selon les courants et tentant de rester en surface.
Entre une population qui se sent coupable de n’avoir pas encore choisi la fierté promise par une virtuelle indépendance, une autonomie dont on ne voit pas les contours, et les opposants à tout cela qui ne trouvent pas grand chose à proposer, on comprend mieux cet immobilisme, et cet acharnement à s’invectiver, se calomnier, au lieu de pousser le pays vers l’avant
Je viens d’élaborer un plan des plus diaboliques pour détruire le monde : le laisser tel qu’il est, ne rien faire et attendre.
http://ecole.org/fr/podcast/SEM740
Sinon doit on etre plus exigeant envers un « serviteur » étranger qu’en envers un proche pour la même tâche ?
C’est une bonne question car elle ramène à celui qui est servi et à ses exigences du fait que l’argent est introduit dans la relation avec le « serviteur »
Je connaissais un vieux qui me disait refuser d’aller dans les grands restaus à Paris pour ne pas avoir à être servi comme un prince qu’il n’était plus dès lors qu’il sortirait du restaurant pour redevenir d’un coup un sale negre.
le Martiniquais qui confondrait la servitude et le service, ce qui à mon avis est un mythe, prendrait sa source dans notre passé esclavagiste nous dit on et par la même permet de nous dire que nous sommes enfermés dans l’esclavage.
Mais étrangement quand je lis le livre de Barnu, on retrouve cela chez le français de France qui n’a jamais connu l’esclavage, qui est blanc comme le touriste.
Industrie du tourisme : le mythe du laquais
Julien Barnu, Amine Hamouche
http://www.la-fabrique.fr/Point_de_vue/tourisme-le-couteux-mepris-francais3
Et si nous avions pris cela, si il existe chez nous, comme colonisé français chez le français, puisque les ressortissants des autres îles ayant eu une colonisation différente tout ayant subi l’esclavage comme nous, ne seraient pas atteints de la même maladie, de la même tare, du même syndrome, sé silon jou a
Serions nous plus français et moins nègre fils d’esclave dans les faits?
Paradoxalement, de quoi satisfaire certains!!
Votre tribune monsieur YLM éclaire en partie sur les causes d’une stagnation de l’évolution de la Martinique que l’on prétend faire avancer à grand coup de publicité et de communication alors que tous les indicateurs d’une progression de l’économie virent au au rouge . Le chômage qui augmente, le tourisme qui bafouille , les affaires de tous bords qui font peser un doute sur la sincérité et du président de région , les plaintes des hôteliers quand à l’inefficience des plans de redressement du tourisme qui comme les promesses d’emplois ne font que générer dans l’ile que de brèves incursions de touristes sans dynamiser la profession sans apport conséquent de retombées bénéficiaires etc.
Tout cela participe à la déconstruction de l’électorat à qui l’on fait croire par manipulation qu’une troisième voie sans aucune politique claire et sans programme serait la gouvernance idéale pour faire avancer la Martinique.
Cette politique de gouvernance de troisième voie a pour unique principale base de développement le recours à l’endettement qui n’est autre que l’assujettissement aux méthodes mercantiles du libéralisme qui comme on le constate génère l’austérité dans les pays qui y ont recours.
La Grèce en est à un plus haut niveau l’exemple , car le but final de ce système est de propager son influence dans toutes les strates administratives de quelque niveau qu’ils soient des pays et de leurs collectivités .
Le TTIP ( grand marché transatlantique) sera le propagateur de l’expansion de la financiarisation des sociétés par justement le principe d’endettement .
Il est donc nécessaire de ne pas entrer dans une spirale d’endettement dont on ne pourra jamais sortir si on met le pied dans cet engrenage sans fin.
Cette politique engendre un asservissement total aux organismes financiers dont l’intérêt est de créer un mécanisme perpétuel de résorption d’une dette par un emprunt nouveau ..
Ce mécanisme insidieux profitable uniquement à la haute finance dont les banques sont les seuls bénéficiaires implacables dans leurs sanctions est considéré par la gouvernance actuelle comme le moyen indubitable pour faire avancer la Martinique en vantant en plus les bienfaits futurs tout en dénigrant l’équipe précédente menée par Alfred Marie-jeanne qui n’a pas répondu l’appel de cette sirène infernale.
Dans cette condition l’évolution annoncée ne peut en fait qu’être un leurre , une catastrophe annoncée , une mort assurée d’une collectivité naissante si cette option choisie par la gouvernance en place se réalise et s’installe un peu plus encore qu’elle n’a déjà commencée depuis l’accession à la direction de la région par l’équipe EPNM. .Il est encore possible de changer le cours des choses par une réflexion objective pour que la Martinique ne suive pas le chemin inconnu même de tous ceux qui en font leur cheval de bataille, cela pour le bien de la Martinique.
Il est nécessaire d’éviter que la première direction de la CTM soit confiée à un directeur dont tout semble penser qu’il a hérité de la méthode de son instructeur politique Camille Darsières dont on connait la profondeur du gouffre financier que sa politique d’endettement a crée à la région dont il avait la charge. Ne dit-on pas que tout ce qui se rassemble s’assemble ?
La permanence du slogan La Martinique avance véhiculé à tout va par des médias vassalisés masquent les difficultés actuelles de la gouvernance qui tripatouille en tous sens les chiffres d’un budget pour essayer de rendre cohérent les chiffres et la gabegie grandissante afin de compenser quelques erreurs de calculs de gestion dus à une mauvaise gestion.
http://www.latribunedesantilles.net/index.php?option=com_content&task=view&id=4672&Itemid=1
L’inexpérience en matière de gestion des fonds publics actuelle commence déjà à peser t sur le budget de la future CTM par l’hypothèque des sommes déjà engagées sur des emprunts actuels dont elle subira les contraintes pénalisantes de la dette qu’elles occasionneront inévitablement..
La déconstruction de l’électorat s’analyse aisément par la difficulté de la population à faire la différence entre les ce qui est annoncé et ce qui est réellement fait. Il n’y a rien de tel pour susciter l’incompréhension et la méfiance des hommes politiques martiniquais que cette population considère comme des girouettes animés par le vent qui comme la poule change la direction .de leur queue.