Les couleurs sont des symboles forts, des marqueurs puissants de l’Identité d’une communauté historique, politique ou/et culturelle (peuple/nation, région/province), ayant conscience de son existence et ayant la volonté de l’exprimer au monde. Leur association en drapeau est l’étape la plus élevée et la forme la plus significative de leur importance.
Sous l’effet de luttes menées depuis cinquante-cinq ans et de leur intensification depuis 2009, l’Etat français est en train d’abandonner l’emblème négrier bleu et blanc aux quatre serpents. C’est une grande victoire collective des combattants de la dignité martiniquaise (partis, associations, personnalités, anonymes) qui, de manière unitaire ou en ordre dispersé, quelles que soient leurs options, ont entamé en pionniers ou rejoint ce combat. Aujourd’hui, la lutte continue pour la disparition totale de ce pavillon infamant.
Il existe, depuis peu, un nouvel emblème, abusivement dénommé « drapeau » que, sous l’effet des mêmes luttes, la direction de la CTM a mis en place « pour les déplacements culturels et sportifs de la Martinique à l’international ». Il ajoutera, à n’en pas douter, à la confusion. En effet, du fait des conceptions et conditions qui ont présidé à sa mise en place, il ne peut acquérir la dimension de symbole de notre histoire culturelle, sociale et politique et être le drapeau incarnant l’identité de notre pays, ni en Martinique, ni à l’extérieur. Il s’agit, en réalité, d’un fanion sportif territorial.
Tous ceux qui se sont opposés et s’opposent à l’émergence de nos symboles historiques ont suivi et suivent la même stratégie :ghettoïser le rouge-vert-noir, le présenter comme l’emblème d’un seul courant politique, d’un seul parti, voire d’une seule personnalité.
Qu’en est-il, en réalité ?
- Le Rouge symbolise la volonté de vie, de progrès social et de liberté. Le Vert symbolise le lien à la terre et à la nature de notre pays, l’espérance d’une vie meilleure, la solidarité avec les peuples en lutte. Le Noir est symbole d’humanité et de culture, de lien à la civilisation africaine matrice, de solidarité avec la lutte des peuples noirs.
- Ces couleurs ne sont pas reconnues par un seul parti, mais par plusieurs partis qui ont d’ailleurs leur propre emblème (intégrant ou non le rouge-vert-noir).
- On dit qu’il s’agit d’organisations du mouvement nationaliste (autonomiste ou indépendantiste). C’est vrai ! Mais ces couleurs sont aujourd’hui brandies, au-delà de sensibilités politiques très diverses, par nombre d’associations (culturelles, écologistes, sportives), d’artistes, de personnalités, par de nombreux militants de partis n’ayant pas pris position sur la question, par de nombreux particuliers sans parti.
- Elles ont été reconnues, à différents moments de notre histoire, par des figures émérites de notre peuple. Parmi bien d’autres, les regrettés Aimé Césaire, Edouard Glissant, Jean Bernabé, Marcel Manville, Guy Cabort-Masson…Elles ont aussi accompagné les funérailles de plusieurs de ces combattants.
- Elles ont accompagné des moments historiques de la lutte martiniquaise pour l’Identité, la Justice sociale, la Responsabilité. Parmi eux : l’affaire de l’OJAM (à l’occasion de laquelle elles ont été associées en drapeau pour la première fois par Victor Lessort), le mouvement de janvier-février 1974, celui de 2009, le combat pour le retrait du pavillon bleu et blanc aux quatre serpents…
- Ces couleurs, prises séparément ou en association, sont enracinées dans la culture martiniquaise depuis plusieurs siècles : carnaval, lasotè, kay bèlè, fwomajé, vidé des vainqueurs, grenn réglis, grenn kalennda, mawo nwè, couleur de la terre de la ligne des mornes (Tras des neg mawon)…
- Bien sûr, ces couleurs ont été mises en valeur et associées en drapeau par le courant nationaliste. Mais cela est vrai de la plupart de nos marqueurs identitaires depuis le début des années 1960 : histoire, 22 Mai, littérature, langue créole, danmyé-kalennda-bèlè… A l’évidence, aujourd’hui, comme cela s’est passé pour la plupart de ces marqueurs identitaires, elles ont dépassé le cadre du mouvement nationaliste. Elles interpellent désormais une grande partie de ceux qui œuvrent pour l’affirmation de l’Identité martiniquaise, quelles que soient leurs opinions politiques. Révélées et portées par les dynamiques de l’histoire martiniquaise, elles incarnent l’essence même de l’Identité martiniquaise : le mouvement historique de notre peuple pour son Existence, l’Énergie ancestrale de notre communauté. Quels autres emblèmes sont aussi « chargés » de nous-mêmes ?
- On entend bien : « rouge-vert-noir ne fait pas l’unanimité, il ne fait pas consensus ». Oui, mais comme le 22 Mai, et d’autres marqueurs identitaires, ne faisaient pas consensus et unanimité ! A-t-on jamais vu un drapeau, à ses débuts, faire l’unanimité ? Il a toujours rassemblé un camp ! Aujourd’hui, c’est celui de l’Identité martiniquaise ! Et qu’il faut travailler à élargir le plus possible !
- On entend dire aussi qu’il ne peut être que « le drapeau des seuls Afro-descendants ». S’il est vrai qu’il tire ses racines de la civilisation matrice africaine, rouge-vert-noir peut parler, symboliquement, à toutes les composantes de notre peuple : rouge et noir renvoient à des symboliques très fortes des civilisations d’Extrême-Orient (indienne et chinoise), noir et vert opèrent de la même façon pour les influences du Moyen-Orient, le rouge pour les civilisations arawak/kalina (roucou) et européenne (syndicalisme, socialisme…).
Dans les conditions actuelles, nous réaffirmons que les couleurs et le drapeau Rouge-Vert-Noir sont les symboles les plus à même de représenter l’Identité de la communauté, la nation, le peuple martiniquais (chacun privilégiant tel ou tel terme selon ses convictions).
Martiniquaises, Martiniquais,
Honorons et prolongeons l’esprit de dignité qui animait nos ancêtres,
Manifestons, sous la forme qui convient à chacun(e), notre soutien aux couleurs et au drapeau Rouge-Vert-Noir !
Signez et faites signer cette déclaration ici !
AKSION RÉAKSION – IKIMA
LIANNAJ RVN – NASYON MATNIK
Dans tout ce que vous décrivez, il n’y a pas la symbolique d’un territoire et son fondement. C’est-à-dire sa composition, ses diverses langues et cultures. Gardez votre drapeau pour votre association. C’est très frustrant quand on fonctionne sans les avis de la population. C’est pour cette raison qu’on ne vous pas choisi. Vous avez une violence intérieure et vous ne représentez en aucun cas la Martinique. La preuve est là, vous piétinez un morceau de tissu au lieu de dialoguer.
On reprend la phrase en choeur : c’est pour cette raison qu’on ne vous a pas choisi. Maintenant, il faut grimper la Montagne Pelée et allez hisser votre drapeau au sommet, il sera plus haut que le bâtiment de la CTM, puis vous aurez le pouvoir.
Un peu de respect pour l’histoire du péyi Martinique.
Le monsieur de la CTM a dit pas de couleur rouge vert noir : il faut lire le règlement.
Vérifier le drapeau de CONCH REPUBLIC de key West de puis 1928.
Vous verez à quoi il ressemble ??!!!!
Hé bien quoi ? Un drapeau fantaisiste pour représenter un micro état fantaisiste avec une CTM fantaisiste dirigée par un président qui est un sosie tout à fait saisissant du non moins fantaisiste colonel Sanders… tout cela est parfaitement cohérent… il est où le problème ? La Martinique n’a rien à envier à la Conch Republic de Key West… qu’on se le dise ! Je trouve cet épilogue de l’épisode du drapeau et de l’hymne tout à fait… comment dire ? Pas totalement ridicule mais pour le moins très facétieux. Ce drapeau surtout… avec ce magnifique coquillage… sied merveilleusement à la nation fantaisiste de Martinique. Vous avez dit caricature… ? Non… ! C’est bien plus que cela ! Bien plus profond !
Je suis de ceux qui pensent que si un jour l’objectif exprimé par les porteurs de ces 3 couleurs est atteint, celles-ci seront adoptées sans coup férir. Mais, sauf pour les farfelus, cet objectif est l’indépendance ou la souveraineté (comme on veut) de la MARTINIQUE.
L’adoption de ce drapeau par ceux qui représentent le peuple martiniquais (les élus) doit être la conséquence d’une victoire et non l’expression d’un besoin de victoire, d’une envie de victoire : une victoire dans les urnes ou par la révolution. Cet emblème peut se porter en tête de cette envie de victoire, pas sur les édifices publics. Mais si on veut se faire passer pour des MAL KAN-NA, la république le tolère aussi.
Ces couleurs rappellent quelques coups de menton, mais ne symbolisent aucune victoire réelle contre le colonisateur. Le texte rappelle des faits d’armes qui remontent à quelques années dont le nombre met en évidence son incapacité à réussir son objectif pendant une si longue période. Depuis, de nombreuses nations ont déjà obtenu cette indépendance, la plupart en étant revenues. Le RVN aurait remporté un succès collectif en 2009. Il y eut de la couleur, en effet. Mais quel succès réel quand on sait que la situation s’est surtout aggravée après 2009 et que les idées représentées par ce projet de drapeau ont toujours été désavoués dans les urnes, de façon expéditive, par le peuple.
L’usage de ce drapeau ici ou là ne tient pas à la volonté populaire mais à une permissivité démocratique laissée à une petite minorité de s’exprimer.
Mais avec toutes ces affaires, il n’y a pas mieux pour occuper la galerie et faire oublier que la MARTINIQUE s’enfonce. Avec ou sans drapeau martiniquais.
Alfred Marie-Jeanne,
L’adoption par vous-même de -votre- étoffe au lambi prouve que vous n’avez jamais été -souverainiste- au sens de rupture avec l’ordre colonial, mais, simplement -agitateur- réformiste au sein du système. Vous avez caché des décennies durant votre véritable vocation : « saboter la cause » en étant bien dissimulé au milieu de l’ennemi.
Votre Marie-Jeannesque -flottant-, fanion, étoffe au lambi ne peut représenter une Nation. Il est vide de sens car dénué de fondements historiques. Vous, vos complices silencieux avez le toupet de vouloir faire d’une étoffe désigné par un jeu-concours, la représentation d’une Nation . Une hérésie. Une Nation ne quémande pas ! Elle n’est pas un groupe culturel ou folklorique ! La Nation se doit d’avoir du respect d’elle même ! A moins que vous vous et vos sbires suiveurs ne considériez les martiniquais comme une Nation mais comme des pions, un jeu de quilles manipulables à souhait.
Le jugement de l’histoire est toujours implacable avec ce type de comportements. Dès 1999, vous adoptiez ouvertement votre position sur l’avenir du pays. Celui-ci devait se situer dans l’ensemble colonial français par quelques réformes inscrites dans la -Déclaration de Basse Terre-. Conciliabules entre vous-même, Michaux-Chevry et Karam.
Le fanion au lambi aussitôt -salué- par un de vos amis de la -caste- qui le trouvait -beau-, n’est que l’aboutissement logique de votre parcours. Est-ce un hasard si d’aucuns affirment que le logo et le sigle de ce qui fût le MIM vous appartiennent en -Marque déposé-. Un non-sens, un scandale lorsque l’on sait sur quelles bases fût porté aux fonts baptismaux en 1978 ce -mouvement-.
La désinvolture de ce jeu-concours anti-démocratique, à contrario des fait historiques qui entourent le R.V.N précipitera rapidement votre étoffe au lambi dans les limbes de l’histoire. Par cette incartade, vous devenez malgré vous le meilleur -promoteur- du R.V.N .
L.G
YLM fait bien de souligner la superficialité de ce tissus … de mensonge morale, en disant ceci : occuper la galerie et avec ou sans drapeau ! après avoir salué ce service que nous rend amj, je vois bien que n’importe quel bout de chiffon, pour peu qu’on le charge d’émotion peut pousser n’importe quel bon citoyen à tuer, pour le promotionner, le défendre ou pour l’avoir brûlé. tout comme les religions ou autres superlatifs de même acabit, genre alcool, drogue cigarette, ont été pensé d’abord pour maintenir le petit peuple dans un état second, et en deuxième lieu, faire du fric et maintenir en laisse les politiques . le fait que … exemple « lydie gilbert », plus on était proche du gourou de la secte et plus on est vénère contre lui, est très intéressant à analyser . je suis très distant de tout ce mauvais cinéma, même sous forme de télé … réalité amateur. je n’y imprime aucune forme d’émotion et je me plie en quatre en vous lisant et pour ça, MERCI amj !
n b ! d’aucun pense que loin d’être fermée comme une huître, le lambi représente avantageusement une partie l’anatomie de la gente féminine comme un lieu de naissance. et si inconsciemment amj souhaiterait que ce peuple des générés renaisse de ses cendre ??? et si c’était ça ? l’idée serait pour le moins … novatrice ! si dans la première compète dans la caraïbe, pour une raison ou une autre, les joueur, pour jouer, refusent de porter ce fanion … « pas d’amalgame avec un drapeau », s’en est fini pour toute polémique !!!
D’ailleurs, il faut tout changer dans notre pays et j’énumère :
1- Le sens de la circulation,
2 – Le plan urbain de Fort-De-France et certaines communes,
3- L’architecture des bâtiments publics ( CTM, concours ),
4- Un plus grand marché public qui rassemble tous les marchands de la rue à Fort-De-France. Le marché doit terminer sa course jusqu’au bord de mer en forme de U.
Un plan d’aménagement de taille pour pénétrer le 21e siècle pour sortir du magma esclavagiste ( la petitesse ). Yo tout pris an ça, comme une toile d’araignée et ça se répète, se répète, se répète, et se danse, et se danse, et se danse…. mes doigts sont fatigués. Regardez la robustesse du fromager avant d’entreprendre.
Vive notre nouveau drapeau !
Je vous réponds la personne concernée se reconnaîtra. Mr Marie-Jeanne, en faisant ce concours pour ce nouveau drapeau a voulu mettre le peuple Martiniquais en phase de collaboration et de décisions.
Il y a des peureux qui étaient obligés de l’adopter par peur de représailles et ça se lit dans leur visage. J’appelle à une association de tous nos parties politiques avec ce drapeau pour cesser les affrontements qui deviennent de plus en plus ridicules pour le bon déroulement de notre petite démocratie.
Pour terminer, je demanderai au ministère de la justice par le biais d’un courrier, de revoir les peines de condamnations pour les délits et infractions dans les espaces publics, comme les braquages et autres violences à la Martinique. Je n’hésiterai pas à aborder la peine capitale pour certaines infractions parce qu’agrandir une prison, toujours agrandir une prison est un échec de la justice. Il faut croire d’après les dernières actualités, il y a des individus qui s’amusent avec la liberté des autres en imposant une violence gratuite à la Martinique; on vous arrange ce comportement en un laps de temps.