Tribune – Yves-Léopold Monthieux | La chose est sérieuse, c’est le président de l’exécutif, Alfred Marrie-Jeanne, lui-même, qui l’annonce : on s’acheminerait vers une crise politique à la CTM. Et son principal adversaire, Serge Letchimy, a repris la balle au bond. Curieusement, le point de départ ne se situerait pas quelque part entre les partis de l’entente du Gran sanblé pou ba péyi-a an chans (GSBPAC), mais au sein du Gran sanblé lui-même et d’abord dans le mitan du MIM, le parti dont le chef du conseil exécutif est le président-fondateur. Alfred Marie-Jeanne ouvre lui-même la guerre en désignant ses nouveaux ennemis politiques. Il prend aussitôt une attitude victimaire en usant d’un argument surprenant. Selon lui, des amis politiques, au sein de la CTM, oeuvreraient à sa condamnation à une peine de prison. Donc à sa disparition politique.
La nature des démocraties, de part leur mode de gestion par des partis politiques et des coalitions qu’elles suscitent, est de porter en elles des germes de crises politiques, lesquelles sont généralement absorbées par leurs institutions. Ce n’est que dans l’hypothèse où celles-ci se révèlent incapables de les contenir que les crises politiques se transforment en crises institutionnelles ou de régime. Généralement, cette situation advient au bout d’une durée raisonnable de fonctionnement de ces institutions. Aujourd’hui, les bouleversements entraînés au sein des partis politiques par le macronisme a conduit, en France, à une crise politique larvée. Mais les institutions de la Vème République qui rejoindra en 2018 la IIIème république dans la longévité, 70 ans, paraissent être en mesure de contenir cette mini-crise qui est avant tout celle des partis politiques. Il ne peut en aucun cas s’agir d’une crise institutionnelle. En Allemagne, on est en présence d’une vraie crise politique qui se prolonge. Les partis politiques ne parviennent pas à former une nouvelle coalition majoritaire, mais cette crise politique ne devrait pas elle non plus se transformer en crise institutionnelle.
S’agissant de la collectivité territoriale de Martinique, on pourrait s’étonner que tous les observateurs et journalistes ne parlent que de crise institutionnelle alors qu’il ne s’agirait que de désaccords survenant au sein de la gouvernance. On connaît la tendance martiniquaise à se gargariser de mots. Il s’agirait donc, pour l’instant du moins, d’une crise politique et non une crise institutionnelle. Cependant, pour des causes structurelles contenues dans le texte de la loi du 27 juillet 2017, que peu d’observateurs évoquent, la crise politique (si elle advient) pourrait dans un second temps se transformer en crise institutionnelle.
Il n’est pas interdit de penser qu’au terme normal d’une mandature paisible ou moyennement chahutée, il soit possible d’élire une nouvelle équipe et faire se prolonger un système politique bancal que je qualifiais il y a deux ans de « monstre institutionnel ». En effet, aucun des protagonistes n’a intérêt sans se déjuger à dénoncer des dispositions statutaires qu’ils ont contribué de concert à inscrire dans la loi, même si ces mesures imparfaites, inappropriées, voire parfois fantaisistes, continueront de se mettre en travers d’une gouvernance efficace de la collectivité martiniquaise. C’est pourquoi, en dépit de la violence des échanges verbaux entre la majorité et l’opposition, aucun recours juridique n’a été formé contre des décisions litigieuses de la CTM, qui seraient nombreuses, de l’avis d’élus et d’observateurs avertis. Ainsi, fidèle à l’esprit et la lettre des statuts de la CTM, Serge Letchimy s’inscrit résolument dans le cadre de la crise politique.
Aussi bien, le président de l’assemblée est seul à préconiser une nouvelle écriture de la loi du 27 juillet 2011 qu’il affirme ne pas avoir voté. Il souhaite que la présidence de la CTM soit revue, notamment par la mise en place d’une commission permanente comme en Corse et en Guyane. On n’a jamais entendu la moindre réserve de la part du PPM, du MIM et des juristes qui ont inspiré le texte de la loi. De même que les élus de droite sont muets sur le sujet qui paraitrait devoir les concerner au premier chef.
En évoquant sa possible condamnation en justice, Alfred Marie-Jeanne lève malgré lui, peut-être, un coin du voile méticuleusement maintenu sur le sujet majeur de la transmission du pouvoir exécutif en cas d’indisponibilité de son président. On ne dit pas aux Martiniquais qu’au cas où ce dernier viendrait à être relevé de sa fonction, la totalité des membres du conseil exécutif serait démissionnaire d’office. Car, comme il avait fallu à ces derniers, pour accéder au conseil exécutif, renoncer définitivement à leur statut d’élu, ils ne pourraient plus demeurer au sein de la CTM, à quelque titre que ce soit. Rappelons que dans l’organe de décision de la collectivité se trouvent tous les cadors de la coalition, sauf Claude Lise et Yan Monplaisir. Le patron du PALIMA, Francis Carole, qui, comme ses collègues du conseil exécutif aurait tout à perdre d’une invalidation ou une démission du président, aurait-il senti venir le vent ? Au cours d’une récente intervention, il prend date en revenant ouvertement à ses fondamentaux indépendantistes, ce qui lui permettrait de rebondir à tout aléa survenant au sein de la majorité. Sauf que cette saillie pourrait se révéler une cause supplémentaire de difficultés pour AMJ, pas seulement à l’égard de Ba péyi a an chans.
Dans le débat intense que se livrent les principaux leaders politiques, le président de l’assemblée a su garder son calme et résister à ceux qui voudraient qu’il s’oppose au président de l’exécutif. Avec l’arrière pensée, souvent, que la coalition explose. Mais en le désignant ouvertement comme l’un de ses adversaires de l’ombre, AMJ oblige Claude Lise à sortir de sa réserve pour se justifier et à réapparaître dans ses habits d’ancien président du conseil général où il avait atteint des sommets de popularité. En sabordant sa majorité, y compris au sein de son propre parti, AMJ pourrait avoir lui-même indiqué un recours possible en la personne du président de l’assemblée.
Fort-de-France, le 12 décembre 2017
Yves-Léopold Monthieux
Quel salmigondi inaudible pour justifier des ratés de cette c tm qui de toute facon ne tient que par le colonisateur ….(donc la mendicite) …..Cette cuisine locale si tortueusement servie ne donne pas envie d’y goûter.
Mi déba, la Martinique est à la dérive.
J’espère que les martiniquais pratiqueront eux aussi le dégagisme que la métropole à connu avec l’élection de Macron.
Je pense que cette vieille génération d’hommes politiques a vécu, il faut un renouvellement profond de la vie politique en Martinique.
Moi, je trouve que ce qui se passe est plutôt bien. Bien pour la salubrité publique.
Que les accusateurs montrent les preuves de leurs allégations et que les accusés argumentent leur défense.
Les élus en mis cause ne sont ni des saints ni des anges.
Que Clause LISE ose prétendre qu’il n’a jamais descendu en flamme des membres de son parti d’avant , le PPM, quand il y était . Pendant une certaine campagne électorale de 2001, il n’hésitait pas à « critiquer » ouvertement son « frère » d’armes qu’était S. LETCHIMY alors qu’il était censé le défendre, dans l’étroite unité. Il a changé depuis???
Moins loyal que NILOR , difficile à trouver! Gilles DEGRAS de Bondamanjak attend visiblement avec impatience d’être traduit devant les tribunaux pour diffamation.
Plus égocentrique et de plus mauvaise foi qu’AZEROT, difficile à dénicher! Il croit même que ce qui se passe à la Martinique, intéresse « le Monde », qui du coup ,en rit . Cet homme ne sait pas que « le Monde » n’en a rien à cirer de la Martinique! SEULS LES MARTINIQUAIS DOIVENT se préoccuper de ce qui se passe sur ce territoire. Que ce dernier coule ou qu’il brûle, » le Monde » ne risque pas de s’en rendre compte puisque déjà il ne représente rien aux yeux du « Monde ». Par contre, il serait bon de savoir si la Martinique intéresse les Martiniquais, avec les yeux en face des trous.
Que les élus qui ont des choses à dire , le fassent pendant les plénières, osent les dire en public et ceux qui seront interpellés, répondront. Jouons cartes sur table et assainissons le climat entre membres de la majorité. En sont-ils capables?
La perfection n’est pas de ce monde et ils ont tous des choses à se reprocher. Toutefois, on sait qu’AMJ ne fonctionne qu’avec des dossiers « matures ».
D’un point de vue institutionnel, l’Etat français devra « plancher » sur une organisation plus démocratique et plus équilibrée de la Collectivité Territoriale de Martinique. C’est une évidence qui ressortait déjà de façon théorique mais qui saute aux yeux en pratique, depuis 2 ans .
freddy ! ou tro cho … il faut franchement remercier YLM pour son travaille . on ne se réveille pas comme ça un matin et se dire qu’on va tribuner un tel sujet, sans réfléchir un tout petit peu … en effet, il n’y aura pas de crise institutionnelle tout comme il n’y en a pas eu, à la municipalité de ste marie. il se passe tout simplement du monde que ti ponse a eu l’honnêteté de faire comprendre à amj qu’il sortira de son affaire, au mieux, comme un cheval à trois pattes . la nouvelle a fait les faits d’une bombe puante dans le nez du récipient d’erre … ce dernier qui se croit encore premier, c’est dit : si mwen néyé … an ka néyé yo tout’ osi ! si je vous dis, on va rigoler, traduisez, préparez vos mouchoirs … mon scoop c’est « amj ne terminera pas son mandat . « pa di …an pa té di zôt’ sa » zôt là pou wè !!!
Même les lecteurs assidus du best-seller le plus célèbre, le plus simpliste, le plus binaire, le plus manichéen du monde savent que Jésus de Nazareth ne serait rien sans Judas Iscariote. Le mis en examen pour faux et usage de faux, prise illégale d’intérêt lui monte la mise historique. Il ne lui faut pas moins de trois Judas pour espérer se blanchir aux yeux des martiniquais dans l’éventualité d’une condamnation pour des faits antérieurs et sans aucun lien avec sa situation présente. De toute évidence le martiniquais qui semble le moins douter de la culpabilité de ce mis en examen semble le mis en examen lui-même. A moins qu’il ne s’agisse une fois de plus d’une de ces pirouettes de ridicule absolu, que les oblats et autres abrutis folkloriques fanatiques qualifient de haute stratégie politique. Le scénario semble désormais habituel localement dans un pays où confondre intérêt personnel et intérêt général est devenu d’une telle banalité que l’on ne se rappelle même plus s’il s’en fut jamais autrement. C’est devenu l’usage, la règle. Tout comme les référendums truqués où les résultats peuvent servir à justifier tout et n’importe quoi, et même le contraire de ce qui était prévu initialement. Ou encore ces alliances improbables prétendument de gestion alors que tous nous savons très bien qu’il ne s’agissait que de manœuvre à visée électoraliste qui ne tiendrait pas le temps d’une mandature, les batailles d’égo étant ce qu’elles sont en pays Martinique. Mais il s’en trouve encore certains çà et là pour tenter de justifier le n’importe quoi en le qualifiant de stratégie. Et ces nécromanciens de la vie politique locale n’en finissent d’y trouver des fins d’époques, des combats douteux et des situations injustes… et pourquoi pas réssuciter Claude Lise tant qu’on y est. Alors que de tous les acteurs du « piège à c… » … du marécage dans lequel l’électorat martiniquais n’en finit pas de barboter Claude Lise est la charnière centrale, parfois même la cheville ouvrière. Plus que tout autre Claude Lise savait les irrégularités, pour ne pas dire les singularités de la CTM. Et il n’a rien dit… ou si peu. Il savait que celà ne fonctionnerait pas, ne pourrait pas fonctionner, et plutôt que d’informer la population il a préféré se vendre au plus offrant en échange de son silence. Silence coupable qu’il qualifie aujourd’hui de réserve. Décidément on a l’art de qualifier tout et n’importe quoi de stratégie politique en Martinique… même lâcheté et l’impuissance.
Sinon YLM il s’agit de la loi du 27 juillet 2011 et pas 2017.
« Un recours possible en la personne du président de l’assemblée ».
Vous n’y pensez pas ! On reprend les mêmes bonimenteurs de la funeste bipolarisation MIM/PPM et on recommence comme en l’an quarante ?. Il faudrait un grand coup de pied dans la -fourmilière- et ensuite bien nettoyer les écuries d’Augias. L’illégitimité de ces gens paraît au grand jour. Moins d’un tiers de l’électorat inscrit s’est exprimé le 13 décembre 2015. Cette déliquescence était donc prévisible par les singularités des votes -référendaires- des 10 et 24 Janvier 2010, le faible taux de participation de l’électorat aux deux tours des territoriales, et enfin le caractère iconoclaste de l’attelage improbable qui gagna les élections du 13 décembre 2015. Le mariage burlesque en grandes pompes de l’autre piège à abrutir à la droite .
La peste ou le choléra. En ce pays qui compte un intellectuel tous les demi- centimètres carrés mais aussi quelques porteurs d’encens à la solde de charlatans dit -politiques-, le peu d’électeurs qui s’est exprimé à l’occasion de ces consultations territoriales n’avait que ce sempiternelle choix entre MIM et PPM, ou si l’on personnalise à outrance entre Marie-Jeanniste et Letcnymiste. Une démocratie donc à la stricte portion congrue. Si les Marie-Jeannistes furent beaucoup plus rusés que les autres en affichant au dernier moment la surprise d’un accord fusionnel avec la droite, en réalité celui-ci (l’accord) courait depuis plus d’un an en catimini. Il fallait tout faire pour -déchouker- l’autre mâchoire du piège en élaborant toutes les alliances, tous les alliages possibles.
Aujourd’hui on pourrait se poser la question non pas du recours mais au contraire du maintien du président de l’assemblée territoriale dans ses fonctions, alors qu’il est -gentiment- complimenté de -comploteur- par l’autre cador de la majorité en l’occurrence le président du conseil exécutif. N’en déplaise aux thuriféraires et autres béotiens, au delà de la crise politique il s’agit d’un véritable imbroglio qui pourrait s’avérer être -institutionnel-. Le tandem officiant à la CTM : « Un président de conseil exécutif percevant le président de l’assemblée territoriale comme un félon et donc comme une potentielle menace à son pouvoir ».
La légitimité des institutions réside dans la capacité des hommes à en faire des -outils- démocratiques. Force est de constater que ces hommes ont confondu leurs ambitions carriéristes personnelles au détriment de l’intérêt général. Par leur puérilité et leur manque de maturité, ils fragilisent l’efficience d’ une -institution- coloniale que l’on pouvait transformer en véritable -autonomie- puis préparer l’indépendance du pays.
L.G
Je ne dirai pas pourquoi mais après bien avoir réfléchi, je suis paradoxalement optimiste. J’ai une impression qui semble corroborée par de multiples faisceaux d’indice. Peut-être que …
la lèche très sensuelle, sera quasi érotique, à la prochaine plénière … pour rien au monde, je ne voudrais louper ça .l’attention com, la tension, seront détournés de sorte que l’essentiel se transformera en superficiel …et, vice est vers ça ! dans le genre nou wèy noupa wèy mais, ce qui se couve là, va éclore … quoi qu’ils fissent ! c’est juste une question de semaine . sauf si le vieux vois un bon psy !!!
Mi kankan mi pawol initil crise institutionnelle?un souhait morbide et jouissif?une eventualite? Je me demande si l’assemblee connait son role n’a t elle pas la possibilite de faire des propositions a voter en pleniere?l’executif n’est il pas cense appliquer les decisions de l’assemblee?
Alors assemblee proposez et votez le reste n’est que politique politicienne ceci dit on a tendance a gerer en solitaire quand on n’a pas confiance peut etre que amj devrait revoir son equipe mais tout ca c’est la vie crise institutionnelle n’imprte quoi non mais tu prends tes reves pour la realite non mais lol
A observateur 972
La fantasmagorie politique existe et certains déconnectés de la realite sy vautrent avec delectation .Prevoir une crise institutionnelle a la ctm releve d’une affligeante betise.N’est ce pas les mêmes qui prévoyaient il y a une bonne paire d’années la fin d’une époque pour Marie Jeanne. Il est toujours la. Bien entendue on devrait s’habituer à ces rengaines secessionistes absurdes qui alimentent le fait politique martiniquais .Mais on a du mal…..
Les paroles inutiles ne parviendront pas à combler la vacuité du propos.
J’ai écrit un livre intitulé « Alfred Marie-Jeanne, la fin d’une époque ». Je re-signe. Ce livre continue d’emmerder certains, surtout ceux qui ne vont jamais au-delà du titre d’un ouvrage. Ce n’est pas la première fois qu’un livre serait contredit par les faits. Cela ne risque absolument pas d’arriver à ceux qui ne pensent que par les autres, et qui ne sont que dans l’adulation, voire la reptation. Et qui, en conséquence, ne se trompent jamais.
Pour ceux qui ne parviennent pas à dépasser le premier degré de la lecture, le fait qu’il soit arrivé un petit miracle en décembre 2015 n’empêche pas que l’analyse se soit confirmée. Depuis, il suffit qu’AMJ se montre auprès d’un candidat pour être assuré de la défaite. Cela a commencé depuis Ste Anne.
Mais ce n’est pas à ce niveau que se situe mon livre qui a essayé de démontrer que la phase active du marijeanisme est passée. Et j’ai indiqué que la fin du mariejeannisme a pu se voir par son intervention contre Malsa, un indépendantiste comme il dit l’être, son comportement à Rivière-Pilote où son candidat a été battu, ce qui a pu aider à la défaite de Nilor à Ste Luce, etc… Je n’ai pas manqué de souligner les succès et ses contradictions de ce qui constitue le système Marie-Jeanne. Qu’il m’ait copieusement insulté sur RLDM (c’est dans son système et on voit qu’il a fait école ), il excelle dans le genre. Comme récemment contre Lise et Nilor. Cela ne m’a pas empêché de croire qu’il demeurait la solution en décembre 2015.
J’ai pu me tromper, là encore, croyant qu’il en restait encore quelque chose. C’est vrai, son ère était déjà bel et bien terminée lorsque s’est produit le miracle de décembre 2015 !
« le fait qu’il soit arrivé un petit miracle en décembre 2015 n’empêche pas que l’analyse se soit confirmée ». Petit miracle, hein !!! Rien que ça ! Et puis un autre petit miracle en Claude Lise comme seul recours, ressuscité et venant au secours de la démocratie en Martinique. C’est plus de la nécromancie… c’est de la science fiction ! Mais je vous rassure ça n’emmerde personne… ça amuse tout au plus. Surtout les acrobaties et autres cabrioles pour tenter de justifier… quand il ne s’agit pas de légitimer à l’occasion… l’injustifiable. Claude Lise en sauveur de la Martinique… vous n’y allez pas avec le dos de la cuillère quand vous vous y mettez YLM ?
je comprends l’électorat de trump … il est blanc, vieux, inculte et, par voie de conséquence, raciste et haineux … mais, j’ai besoin d’un bon psy, pour comprendre la typologie de l’électeur conscient, ma rijeanniste ! est ce que pp pourrait me trouver ça ??? merci .
Ambroise, sois logique : si tu es « culte », tu dois tout comprendre.
Tout simplement de la méchanceté nègre .
« Méchanceté nègre » ? C’est pas un peu raciste ça ? Moi je ne connais que la bêtise universelle !
@ HADNEVER
« la bêtise universelle !» Avons-nous pas nos spécificités ?
la méchanceté nègre , zavè tchou mèl ki pren plon , si la pli ka tombé mwen pa ka mouyé , mwen en ba bra chabin.
Sauf que ……. il en a décidé autrement…… la pli ka mouyé tout moun !
il connait très bien le côté sombre du petit peuple,qu’il utilise pour les rallier à sa cause.
L’explication est pourtant simple : le PPM a lourdement failli entre 2010 et 2015 et menaçait de plonger durablement dans une dictature à la mode foyalaise, 70 ans de pouvoir sans opposition possible, il y a donc des gens qui ont estimé qu’il fallait by any means necessary le dégager, et pour cela laisser une dernière chance au MIM, seule alternative possible.
Aujourd’hui le MIM déconne ? Nous allons donc le dégager, sans laisser la place libre au PPM déjà condamné, il ne peut plus être question de remplacer une des deux mandibules de la machine à abrutir par l’autre.
Il n’y a pas à regretter d’avoir mis le MIM au pouvoir. Ce qui se passe actuellement est bien mieux pour l’avenir de la Martinique que ce qui serait advenu si nous avions eu le PPM aux manettes. Pas à court terme peut-être, mais dans le maintien d’un souffle démocratique à la Martinique. Il faut juste pouvoir trouver ou bâtir en 2 ou 3 ans l’offre politique à la mesure des enjeux martiniquais, et enfin donner le coup de pied salutaire dans la fourmilière PPMIMiste qui nous plombe depuis trop longtemps. En ne tombant pas dans le piège d’un renouvellement interne à ces partis, leur « jeunes » sont aussi condamnables que leurs « anciens ».
Vous voyez, c’est très simple.
YLM ! si je considère avoir pris inconsciemment conscience, à l’âge de trois ans, je peux donc dire sans me tromper que ça fait soixante ans que j’associe au mot miracle, que du positif … que tu puisses qualifier ce fait politique du 13 décembre 2015 en martinique de « démonstration miraculeuse, est à mes yeux d’une grandiosité qui me laisse … sans voie . mais, tu as su atténuer mon hébétude par cette mise en place en règle d’un observateur … au sommet de son art !!! sa rivéy ! « an nou pa moli ba yo !!!
Tu te désolais du silence de ton ami. Tu vois combien il est facile de le faire bondir. C’est comme le félin lorsqu’il sent la chair fraiche. Tu devrais me remercier … Sinon comment discuter lorsque chaque hypothèse est réputée être un parti pris ? S’agissant de Claude Lise, je renvoie aux nombreux articles que j’ai écrits sur lui depuis une quinzaine d’années.
« chaque hypothèse est réputée être un parti pris ». Ah bon ? Vous êtes sûr de cela ? Peut-être est-ce une fausse impression que vous vous faites ?Qu’en est-il de la liberté de contester vos allégations ? Une hypothèse peut-être tout à fait contestable au même point qu’une conviction réelle exprimée. Vous aussi, vous faites dans la victimisation comme AMJ ? C’est une véritable épidémie ! Personnellement votre capacité à trouver des hypothèses parfaitement contestables n’a de cesse de m’étonner. Je me demande s’il n’y aurait un peu de malice là dessous. C’est trop gros pour être vrai ! Je n’irai pas jusqu’à dire que vous faites tout pour attirer l’attention… mais votre imagination me laisse tout de même perplexe. Franchement YLM… Claude Lise en « recours possible », vous n’êtes pas sérieux là ? Ça ressemble foutrement à de la provocation votre hypothèse. Après Serge Letchimy et Alfred Marie-Jeanne, c’est le troisième sur la liste à faire dégager impérativement et définitivement de la vie politique en Martinique.
Soyons sérieux. Si pour une raison ou une autre l’actuel président du conseil exécutif quitte son poste, il y aura une nouvelle élection au sein de l’assemblée. C’est prévu par la loi, cela ne sort pas de l’imagination. Lise ne sera pas-t-il pas un PE possible ? A moins que vous préfériez Yan.
Est-ce un argument partisan ?
Oh ! Yan ou Claude peuvent peuvent toujours tenter le diable… pourquoi pas ? Mais de là à espérer qu’ils parviennent à leurs fins… Je crois sincèrement que tout comme moi vous n’êtes pas plus partisan de qui ou de quoi que ce soit, sinon d’un avenir plus serein et productif pour l’intérêt général de tous les martiniquais, ce qui ne pourrait se concevoir sans l’éradication totale de chacune des mâchoires du « piège à cons » et de leurs serviles obligés. Mais une forme de désespoir et d’incapacité à voir plus loin que ce qui existait déjà, brouille vôtre capacité à percevoir à quel point l’électorat en a marre de ces gens là YLM. Yan ne pourra pas reproduire le coup de décembre 2015 et Lise non plus… leur marge de crédibilité est désormais en dessous de zéro. D’ailleurs pour être tout à fait sincère qui pourrait évaluer le poids réel qu’a eu Claude Lise dans cette affaire. Le prétendu « miracle » que vous évoquez… et je vous accorde qu’à défaut de vous suivre sur cette définition, il fut salutaire… ne pourra pas se reproduire. C’est une analyse dont j’assume pleinement la responsabilité tout comme vous les « fins d’époques, les combats douteux et les situations injustes » mais je pense que les électeurs ont été tellement secoués par le séisme de la trahison du référendum de janvier 2010, trop confiants qu’ils étaient dans l’idée qu’à défaut de sagesse de leurs élus locaux, l’état français et ses institutions était une garantie contre cette forme de dérive que constitue cette CTM, que la claque du largage dont la droite s’était si longtemps faite sans grand succès électoral le ténor, a laissé l’électeur non fanatisé par le MIM et le PPM, KO debout, hébété… ne sachant plus à quels saints se vouer. Il existe un grand vide désormais… et 70% des électeurs n’ont pas plus confiance en l’état français qu’en leurs élus locaux. Et la Martinique est loin d’être un cas isolé en la matière concernant la claque de la décentralisation… beaucoup de régions françaises sont dans le même cas. Les séparatistes martiniquais ont beau citer la Corse en exemple à grand renfort de publicité, les résultats du dernier référendum pour une collectivité unique dépendant de l’article 72 (petit détail pas tout à fait insignifiant) le oui ne l’a emporté qu’à peine 56% des suffrages exprimés, mais l’abstention frisait les 48% des inscrits au premier tour malgré une coalition des autonomistes et des indépendantistes… configuration totalement inenvisageable en pays Martinique. Le temps n’est plus à faire du prosélytisme pour tel ou tel individu, pour telle ou telle chapelle, nous avons besoin d’efficacité et de réalisme. On ne peut pas se permettre de reconduir les mêmes une fois encore au pouvoir.
‘Un petit miracle « voilà que la divinité s’en mêle pour contredire sa saintete porteur de la parole divine et nous transposer au troisième degré d’une interprétation originelle aussi saugrenue……qu’ inexacte. La repentance est ces jours ci de sortie je vois que certains n’hésite pas à prendre le train en marche…
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Rien de neuf sous le soleil. Ce n’est pas chez vous qu’on verra un miracle : toujours les mêmes rengaines inspirées des mêmes rancoeurs.
ambroise avait prédit le victoire de epmn en décembre 2015 et il prédit maintenant que AMJ ne finira pas son mandat continue comme cela ……. j’aime.
qui avait prédit Macron, qui avait prédit cet idiot de Trump? un peu de maturité arrêter vos prédication à la noix………
La Martinique a besoin d’hommes politiques efficaces pas de blabateurs dépensiers comme la précédente mandature ou le PPM de la ville de Fort de France pas de journalistes ou autres grands grecs qui croient l’être qui au premier pet de travers du système crie à la crise institutionnelle.
je le répète au lieu de pleurnicher AMJ dirige seul etc….. que l’assemblée fasse des propositions et les vote c’est sont ROLE. ALORS PROPOSEZ ET VOTEZ……. ASSEZ PLERE AN NOUS ……. VOTE LOL
EMPMN A MIS LE NAVIRE CTM SOUS LA LIGNE DE FLOTTAISON….. AVEC PLUS DE 4000 AGENTS…… IL FAUDRA AVOIR LE COURAGE DE REDUIRE LA VOILE ET UNE EQUIPE PLUS PROCHE DU PRESIDENT… TOUT EN EPONGEANT LES DETTES
Pour le reste…… économie sociale etc…… les politiques faites votre boulot mais vous avez le droit de péter comme tout le monde ca alimentera les prédications de faux prédicateurs….. mais bon on s’en fout non?
je ferais observer à observateur qu’au soir du premier tour, je tenais encore la route et que tout comme lui, je n’aurais pas pu envisager qu’un revanchard aurait la démence comme principe fondamental … analysons ensemble le résultat partiel pour notre économie au fin de savoir si ça peut continuer ! encore longtemps … merci tout de même de répondre si directement à ma question sur la typologie du mimiste primaire !!! ça fait réfléchir …
MIMiste primaire = PPMiste primaire. Ensemble, ils forment un groupe minoritaire au sein de la population, mais ils s’entendent pour monopoliser le débat politique avec leurs querelles de frères ennemis et faire croire qu’ils sont incontournables. Chacun des deux se renforce des défaillances de l’autre et y trouve sa raison d’exister. La Martinique en est étouffée, mais n’a pas encore trouvé le moyen d’installer le cordon sanitaire qui la sauvera.
- En lisant cette phrase tombée au beau milieu de cette tribune : » On connaît la tendance martiniquaise à se gargariser de mots » ; Les plus hardis diraient que Florence Foster Jenkins ou que la baronne Marguerite Dumont se sont réincarnées dans notre tribuneur-patenté.
https://www.youtube.com/watch?v=AZsgWFITTu8
- Quoi qu’il en soit et pour tous ceux qui ne peuvent supporter les longs bains de bouche de notre castafiore tropikal… Voici ce qu’il faut retenir :
« On ne dit pas aux Martiniquais qu’au cas où ce dernier viendrait à être relevé de sa fonction, la totalité des membres du conseil exécutif serait démissionnaire d’office. Car, comme il avait fallu à ces derniers, pour accéder au conseil exécutif, renoncer définitivement à leur statut d’élu, ils ne pourraient plus demeurer au sein de la CTM, à quelque titre que ce soit ».
Autrement dit : » Je te tiens, tu me tiens par la barbichette, le premier qui… »
mémé a compris le truc … moïse aussi … YLM aussi … Hadneverbeen aussi ! probablement albert aussi assurément les senseurs de pp aussi … si je m’appuie seulement que sur tous ceux qui savent, j’appelle très fortement epmn à ne pas se laisser surprendre par un mauvais coup de dms à travers amj . j’exhorte moïse à ne pas croire que JV est la seule solution et, YLM, que la famille monplaisir est encore crédible … dany chomet a des choses à nous apporter, il passe partout … tout comme conconne, donnons lui sa chance !
L’essentiel comme dit Stéphane c’est d’éviter la dictature sournoise epmn et ppm évitee ouf en 2015 poursuivons sur notre lancee d’une manière ou une autre surtout que le pays est petit
obs ! ni le mim ni le ppm, ne peuvent imposer à court terme terme, une dictature en martinique … à tort ou à raison, on vote ! je n’ai jamais raté un vote depuis que j’ai eu l’âge de voter . tu abuse trop facilement des mots pour camoufler tes maux …
Parce que le vote protège du risque de dictature ?
J’estime très pertinentes les analyses de Stéphane Didier sur ce sujet.
Bien entendu, on voudra prendre à la lettre le mot « dictature », en se référant aux dictatures, certes les vraies, telles qu’elles existent dans les pays indépendants. Mais il peut y avoir une forme de dictature rampante durable à l’intérieur d’une démocratie surtout lorsque les espaces où elle se déroule sont géographiquement loin du pouvoir régalien qui consubstantiel à toute démocratie. S’il n’est pas possible à l’Etat de fermer les yeux pour des entorses à la démocratie qui se dérouleraient en Île de France ou en Rhône-Alpes, on peut bien tolérer que le pouvoir régalien ne s’exerce que par éclipses dans le lointain domien, surtout que lorsqu’il s’exerce il est souvent accusé d’être « colonial ». Accusation que supporte de moins en moins la France.
Dans cet entre-deux où le pouvoir régalien se révèle être finalement un leurre, il peut se dérouler une dictature rampante avec la quasi assurance pour leurs auteurs de n’être pas dérangés par le gouvernement. Un mot est apparu au cours de ces dernières années, qui paraît parfaitement convenir à cette situation : « démocrature », une manière de démocratie Canada Dry.
Si une franche dictature soulève assez facilement la réprobation, la démocrature peut traîner en longueur sans qu’il y ait emprisonnement ou mort d’hommes. Cette situation me rappelle un comportement que, dans l’imagerie populaire, on affublait à la police, celui de ne se déplacer que lorsqu’il a du sang. Le pouvoir régalien de contrôle ne s’exerce vraiment que lorsqu’il y a le feu, comme en février 2009, ou lorsqu’il est saisi par des forces puissantes. Aussi, jamais le président de l’exécutif n’aurait connu ses soucis judiciaires si le camp opposé n’avait pas eu intérêt à le faire. L’Etat régalien est resté neutre dans cette affaire (qu’il a provoquée quelque part) et interviendra éventuellement que si la CTM se scratche. De plus en plus, l’Etat refuse de s’autosaisir ni même de donner suite à des décisions de justice lorsque celles-ci sont contraignantes. Tout individu en infraction en mesure d’aligner 10 camions en mode molokoy sur l’autoroute est quasi assuré de voir « ses affaires s’arranger ».
Je souscris cette fois d’autant plus volontiers à votre réflexion ci-dessus YLM, qu’on entend de plus en plus ces temps-ci, une petite musique récurrente en métropole (toutes chapelles politiques confondues) que la Martinique et la Guadeloupe, « c’est » pas tout à fait la France après tout et leurs habitants pas tout à fait français. Pourquoi ne pas se libérer la conscience à moindre coût en les laissant aller aussi loin qu’ils pourraient le souhaiter dans un processus d’indépendance, par paliers progressifs d’évolutions institutionnelles en évolutions statutaires. Pourquoi se priver d’une telle aubaine d’économie financière tout en jouant les bons offices d’accompagnement aux yeux du monde.
Evidemment pas question de réparation ou de dédommagement… évidemment. Il ne s’agit que de livrer ces gens à l’incompétence de leurs élus… surtout en Martinique. Pas question de revenir en arrière… on pousserait plutôt à la manœuvre… quitte à fermer les yeux sur quelques irrégularités antidémocratiques comme ce fut le cas pour la CTM. C’est tout bénéfice puisque la population ne pourrait s’en prendre qu’à ses propres élus. Aucune responsabilité de l’état colonial, plus colonial que jamais, qui joue faussement la carte de l’auto-administration. Cette « démocrature » selon votre expression, n’est qu’une politique coloniale colbertiste pernicieuse sous des airs de fausse démocratie avec la complicité des élus locaux.
Il est plus que certain que le mis en examen pour faux et usage de faux prise illégale d’intérêt, qui dirige actuellement la CTM, use et abuse de cette circonstance en faisant monter les enchères. L’acquittement pour ses exactions ou le chaos en Martinique. D’ailleurs il la joue coudées franches. Pas le moindre mot pour tenter de se disculper aux yeux de la population. Plus populiste que jamais, avec un culot sans limite, d’accusé il se place en accusateur, entrainant dans son réquisitoire tout ce qui pourrait lui faire de l’ombre, même le très pâle et insignifiant Claude Lise en fait les frais. Quand à son parti, il fait le ménage de l’intérieur, les reproches fait à Nilor auraient pu être fait depuis belle lurette, mais comme par hasard, c’est juste avant son procès qu’il invite celui qui n’aurait pas pu être député s’il ne lui avait pas laissé cette chance, a quitter le parti… a quitter Son parti.
On ne saurait faire plus caricatural en termes de populisme et de ridicule. Et pourtant cela plait, et plait même beaucoup à une certaine frange des électeurs. Un électorat minoritaire chez les inscrits… mais hélas un électorat qui vote, qui lui n’est pas abstentionniste, bien au contraire. C’est cela qu’il faut entendre par la formule « le particularisme du paysage politique martiniquais ». Comme pour l’exemple de la police que vous évoquez YLM, l’autre frange majoritaire de l’électorat attend que le sang coule en Martinique pour enfin réagir.
Ce qui ne saurait tarder compte tenu de l’intensité et de la surenchère que se livrent les deux mâchoires du « piège à cons » MIM et PPM. Mais surtout compte tenu du mental « tonton macoute » affligeant des abrutis folkloriques qui composent les militants de base de chacune de ces mouvances. La Martinique doit être débarrassée de ce couple mortifère pour la démocratie que constitue ces deux mouvances, faussement indépendantistes et faussement autonomistes, dont les seules raisons d’exister sont purement électoralistes, bien loin de la recherche de solutions pour les problèmes réels du pays et l’intérêt général de la population.
C’est une mentalité de macoutes de Bantoustan qui anime les deux frères ennemis, qui se battent pour le pouvoir qu’ils obtiennent en nous poussant hors du droit commun avec comme vous le signalez l’accord tacite de ceux de l’hexagone qui ne verraient pas d’un mauvais œil que ces effrontés d’Antillais sortent du cadre national sur lequel ils n’ont de cesse de cracher par la voix de leurs élus.
Les Bantoustans avaient en effet été créés par le régime raciste sud-africains pour sortir une partie des Africains de la citoyenneté sud-africaine, et les confier sur certains territoires à une élite nouvelle incompétente, corrompue et vite enrichie. La fin de l’apartheid a réintégré ces Bantoustans dans le droit commun sud-africain et ce fut perçu comme un progrès.
Ils se battent entre eux comme des chiens au sein du PPMIM pour les lambeaux de pouvoirs qu’ils rognent sans avoir la moindre esquisse de début de projet de quoi que ce soit pour la Martinique sinon leur contrôle direct. Avec une violence verbale digne des échanges entre Hutus et Tutsis d’avant le génocide de 1994. On n’arrivera pas à ce niveau, mais cela ne doit pas nous dispenser de prendre la mesure de la violence de la vie politique actuelle de la Martinique, ni de se méprendre sur la nature foncièrement réactionnaire du projet PPMIM de bantoustanisation en vue d’une gouvernance basée sur la peur, la seule question pendante étant celle de savoir laquelle des deux mâchoires du piège à cons régnera.
mais non steph ! ne sois pas ridicule, je t’en prie … c’est le principe démocratique et, l’oeil de boeuf de la france qui nous protège au point de ne pas nous en rendre compte ! sinon, je serais déjà, au mieux, en prison, au pire, mort !!!
C’est sans doute au nom des mêmes principes démocratiques qu’on a voté en Haiti en 1957.
Vous êtes par ailleurs en train de suggérer que c’est ce que vous appelez » la France » qui protège notre démocratie. Même un départementaliste forcené des années 70 n’aurait pas été si loin. On vit décidément de curieux retournements en ce moments.
Cher Ambroise
Vous m’avez cité plus haut, parlant de ma démarche juridique comme solution pour sortir de ce piège CTM où le « piège à cons », comme on dit sur PP, nous a conduits. Et vous semblez douter que j’y parvienne.
Vous avez bien raison de nourrir ce doute. Car l’ensemble de la filière judiciaire s’est arcboutée pour trouver toutes sortes de motifs parmi les plus inattendus, pour éjecter mes requêtes.
La dernière en date vient du Conseil Constitutionnel (CC), qui vient de trouver « tardive » ma requête contre les Sénatoriales –qui , comme vous le savez se sont déroulées dans le cadre illégal de la CTM, avec des grands électeurs CTM – Bien sûr par ce biais j’avais atteint le CC directement, et j’en avais profité pour aborder le dossier de fond de la CTM, accompagné d’une QPC sur l’illégalité de la procédure ( 2 Questions ; 2 consultations) utilisée en janvier 2010.
En réalité, il n’y avait aucune tardiveté, puisque j’avais posté mes requêtes le 2 octobre, soit bien avant le 4 octobre, 18 h. Au surplus les DOMIENS disposent, selon le code de justice administrative d’un mois supplémentaire pour faire parvenir à Paris leurs écrits.
Ainsi, après le Conseil d’Etat, qui avait refusé de faire suivre une QPC en janvier 2016, après 3 mois sans décision (article 23-7 de l’ordonnance du 7 nov 58), c’est le CC qui sort un argument qui dénonce le désarroi du système judiciaire Français devant l’amoncellement des irrégularités juridiques dont émane la CTM.
Pourtant le 6 juin dernier, la Cour d’Appel de FDF avait déclaré que « cette affaire est très grave, car elle pourrait conduire le CE devant une cour d’Assises », mais elle avait néanmoins rejeté mon appel. Et ce n’est pas tout.
Donc , cher Ambroise, vous avez parfaitement raison : je n’obtiendrai rien de la justice Française…mais il y a l’Europe, avec sa Cour de Justice ; Attendons patiemment la suite…car le CC vient de m’offrir une belle carte avec son improbable « tardiveté » .
Je mettrai sur internet la Réponse du CC et un article que j’avais écrit sur cette nouvelle péripétie
JV
Merci JV pour ce moment de détente. Deux tirades m’ont particulièrement amusé :
« l’ensemble de la filière judiciaire s’est arcbouté pour trouver toutes sortes de motifs parmi les plus inattendus, pour éjecter mes requêtes ». Lol.
« elle pourrait conduire le CE (*) devant une cour d’Assises ». Re-lol.
Une carrière de comique est toujours possible !!!
(*) Conseil d’Etat, je suppose.
Il y a quelque temps un illustre penseur de ce forum a popularisé une notion tout droit sortie d’un de ses rêves nocturnes : le piège à cons. Comme si le piège à cons était une spécificité locale mise à jour par quelque chercheur chevronné de l’Université des Antilles.
Et voilà que d’autres posteurs s’empressent de reprendre en coeurs ce refrain composé à la va-vite par un musicien frustré, en tentant de faire croire qu’ils seraient au dessus du lot : une sorte d’élite qui regarde le peuple avec une sotte condescendance.
Je me pose la question de savoir à quoi cela sert il de dénoncer un système alors qu’on est incapable de proposer la moindre alternative. Car ce système quel est-il ? C’est le système démocratique. Cette critique du système démocratique a été soulevée en France par les populistes qui dénonçaient UMPS et a permis l’avènement de Macron. Cette critique a débouché en Italie sur l’émergence de Pépé Grillo. En Espagne sur l’impasse Podemos.
Tout cela pour dire qu’il ne suffit pas de recycler sous les tropiques des notions inventées dans les pays tempérés. Si vous voulez être crédible, tentez d’innover avec des productions locales.
« La démocratie c’est le pire des gouvernements à l’exception de tous les autres » W.Churchill.
Il semble évident Cher Hadneverbeen, Annick Passouvant ou encore René Gossier, au gré des pseudos plus imaginatifs les uns que les autres dont vous faites un usage immodéré, que la formule « piège à cons » vous dérange. Ce dont je me félicite. Serait-elle sortie tout droit du chapeau de Confiant ou de DMS, que vous l’auriez aussitôt adoptée… indépendamment de ce qu’elle aurait pu désigner. C’est à cela que l’on reconnait un fidèle partisan du MIM ou du PPM, à son esprit militant-supporter de match de foot. Pas besoin de comprendre pour adhérer. Et contrairement à vous je suis certain que ceux qui l’utilisent ici savent ce qu’elle reflète de l’ambiance politique en Martinique, ou plus exactement du « particularisme du paysage politique martiniquais ». La rivalité mortifère pour la démocratie en Martinique du MIM et du PPM. Que vous fassiez partie de la minorité qui ne comprend pas ou n’adhère pas, est donc parfaitement rassurant et je vous remercie de cette prise de position qui par bien des aspects rend un hommage inespéré à la formule.
L’illustre penseur a juste mis des mots sur une réalité qu’il n’est pas seul à percevoir, c’est pour cela que son concept prospère, et non du fait d’une sorte de mépris du peuple qui se gausserait d’un recyclage sous les tropiques de « notions inventées dans les pays tempérés ».
C’est votre mépris de toute idée d’opposition qui se lit à votre analyse, et vous vous enfoncez encore plus en vous attribuant le rôle de seul dépositaire de la démocratie en sous-entendant que ceux qui ne sont pas avec vous quoi que vous fassiez sont contre la démocratie.
Vous n’imaginez sans doute pas à quel point vous travaillez à discréditer votre propre camp du PPMIM. Merci pour votre contribution !
cher JV, pour ce que je sache,les feux follet chargés de t’embrouiller jusqu’à te faire tourner « bourik » on choisi le plus étroit contre le plus grand. rien de bien étonnant . ce n’est pas à toi que quiconque apprendra que s’il y a une loi de la jungle, c’est bien dans ce « milieu » qu’elle s’exprime le mieux …autant j’étais au départ, pour la démarche et, du courage, de l’abnégation qui seraient nécessaires, pour ce faire, autant aujourd’hui, je suis conscient de l’énorme coup d’épée dans l’eau que ça va être ! je ne saurais donc trop t’encourager à perdre un temps si précieux, même eu égard aux coup de boutous que prendra, tout au long, ton égo … leurs chamailleries à quatre sous peuvent nous rendre toutou, notre gourou est au bout ! notre loulou devient fou et, l’opinion fait la moue … autant d’ingrédients qui me laissent penser que ça va bouger .
ne le prend donc surtout pas pour une provocation à deux balles, si je te souhaite … bon courage .