Réunis en séance plénière le jeudi 13 novembre 2014, les conseillers régionaux ont adopté à l’unanimité (mais en l’absence des élus du groupe « patriote » sortis de la salle suite à un débat houleux sur l’AFPA sur lequel nous reviendrons) une motion relative au navire le « Cosette », coulé au large de Saint-Pierre et du Prêcheur le 4 novembre dernier. Si cette dernière ne reprend pas la condamnation de l’action de l’Etat telle qu’elle figurait dans la motion proposée par le groupe « patriotes », elle insiste en revanche sur la nécessité de mettre en place une nouvelle filière de démantèlement des navires. Enfin, dans un large consensus, les élus exigent de l’Etat qu’il assure la surveillance de la zone d’immersion.
Motion
- Considérant l’arrivée le 16 janvier 2010 en rade de Fort de France, du navire le COSETTE, navire roulier de 99 mètres de long , battant pavillon bolivien, propriété d’un armateur américain, affrété par l’association haïtienne de Martinique pour un chargement de voitures d’occasions à destination d’Haïti
- Considérant que le navire le Cosette a été mis le 20 octobre 2014 sous surveillance pour des raisons sanitaires.
- Considérant que sa situation s’est dégradée en dépit d’une volonté des services de l’Etat, de la Région, du Grand Port de Martinique et des industriels de permettre un démantèlement du navire.
- Considérant que dans ce contexte, les services de l’Etat ont mis en demeure le propriétaire de faire cesser l’état d’abandon.
- Considérant que le 1er novembre 2014 la règlementation internationale a prononcé la déchéance des droits de propriété.
- Considérant que la dégradation rapide du navire a nécessité une intervention d’urgence de maintien à flot
- Considérant que l’état de pollution du navire était constaté et que les préconisations règlementaires ont été mises en place et exécutées.
- Considérant que le Préfet de Martinique avec tous les experts et acteurs ont décidé de mettre en œuvre la procédure d’immersion contrôlée, ultime recours en cas de péril grave imminent.
- Considérant le risque de naufrage imminent que représentait ce navire dans le port de Fort de France,
Les élus du Conseil Régional
Regrettent l’absence d’une filière de démantèlement sur le territoire martiniquais conduisant au choix de l’immersion, pour éviter le blocage du port
Soutiennent la mise en place d’une filière de démantèlement de navire initiée en avril 2013 par le conseil régional par le biais de chantiers d’insertion
Exigent la surveillance sanitaire du site, et une évaluation des conséquences de l’immersion sur l’environnement.
Votée à l’unanimité
https://www.facebook.com/pages/Contre-Limmersion-Du-Cosette-Martinique/376316289199676?ref=hl
Allons allons, vous vous égarez mesdames et messieurs les élus…
N’avez vous pas entendu, comme nous tous, le préfet annoncé que le cosette sera démantelé en France, transporté par un bateau qui était en route ?
A quoi ressemble cette résolution ? une absolution de l’état pollueur ? franchement, franchement, ne passez pas trop près de miroir ces prochains jours…
LARGE CONSENSUS ?
Il n’y a pas eu de « large consensus » sur la motion publiée par PP. En réalité, seuls les élus du PPM et ceux de la droite ont voté cette motion rédigée par la majorité, au dernier moment, pour tenter de contrer le texte que nous avions adressé aux services de la région, 24 h avant la plénière.
Le Groupe des Patriotes Martiniquais et sympathisants ne se serait jamais permis d’apporter une telle caution à la décision de la préfecture, dans les conditions de tromperie de l’opinion publique que nous connaissons.
Nous avions, au contraire, proposé une motion condamnant clairement l’océanisation du Cosette.
Au moment où est intervenu (sans quorum), le vote de cette motion, notre groupe avait quitté l’assemblée pour protester contre le comportement inqualifiable du président de région.
En effet, nous avons apporté la précision. Nous avons reçu la première motion avant le communiqué indiquant le départ de la salle autour du débat de l’AFPA, que nous traiterons d’ailleurs ce samedi.
Merci PP d’avoir bien voulu donner à vos lecteurs cet élément de contexte qui montre que les élus de notre groupe n’ont donné aucune caution à la motion publiée ci-dessus.
« Procédure d’immersion contrôlée » – Non, non et non ! Comment un Etat ayant adossé à sa constitution en 2005 (LOI Constitutionnelle 2005-205), une Charte de l’environnement rédigée par lui-même en 2004 peut-il commettre une telle forfaiture ?
Par ailleurs, la dite motion n’est qu’une « douce plaisanterie » ! On s’aperçoit après coup et, donc quand le mal est fait, que n’existe pas de filière de démantèlement en Martinique ?!!!
Cette île de 1000 Km2 compte six parlementaires français (4 députés et 2 sénateurs), un seul a réclamé en son nom pour l’instant une commission d’enquête parlementaire ! Si ces six parlementaires payés grassement par le contribuable, s’étaient entendus en amont au mépris de tout électoralisme ou politique politicienne, ils auraient eu certainement du poids pour opposer une fin de non-recevoir à cette décision du représentant de l’Etat Français !
Le pays de la motion inutile ou de la requête en commission parlementaire pour faire le « buzz », reconnaitra les siens et ses élus !
ma pauvre lydie… c’est pas là que tu feras le buzz !
Il vaudrait mieux rire que pleurer quand on lit une telle motion qui donne quitus au préfet, de sa « malpropreté ». C’est pathétique. C’est l’intérêt des groupes économiques du port qui a primé, grâce à l’incompétence du directeur du port et du « je m’en foutisme » du préfet qui ne bouffe certainement que des aliments made in France. Ces intérêts ont primé plutôt que l’intérêt général des Martiniquais et des autres caraïbéens. Les fonds marins de la mer des Caraïbes sont de plus en plus pollués par les méfaits de ces hommes qui affichent, sans vergogne, leur volonté de vouloir créer une zone marine protégée au large du Prêcheur. An atandan sé an simitjè bato yo ka ban nou. C’est lamentable.
A la Martinique…! ?
Un Préfet en méprise ou simplement méprisant la :…!
[Du préambule de la Constitution de la République Française Du: 27 octobre 1946 et de la Charte de l'Environnement de 2004....!!! ? (Les Articles:.. )]
Charte de L’Environnement de 2004…
» Le peuple français,
Considérant:
Que les ressources et les équilibres naturels ont conditionné l’émergence de l’humanité;
Que l’avenir et l’existence même de l’humanité sont indissociables de son milieu naturel;
Que l’environnement est le patrimoine commun des êtres humains;
Que l’homme exerce une influence croissante sur les conditions de la vie et sur sa propre évolution;
Que la diversité biologique, l’épanouissement de la personne et le progrès des sociétés humains sont affectés par certains modes de consommations ou de production et par l’exploitation excessive des ressources naturelles;
Que la préservation de l’environnement doit être recherchée au même titre que les autres intérêts fondamentaux de la Nation;
Qu’afin d’assurer un développement durable, les choix destinés à répondre aux besoins du présent ne doivent pas compromettre la capacité des générations futures et des autres peuples à satisfaire leurs propres besoins, …
…/… Toujours au Préfet de Martinique….!!! ?
La Constitution de la République française;
Charte de l’Environnement de: 2004…
PROCLAME:
Article 1er. – Chacun a le droit de vivre dans un environnement équilibré et respectueux de la santé.
Article. 2. – Toute personne a le devoir de prendre part à la préservation et l’amélioration de l’environnement.
Article. 3.- Toute personne doit , dans les conditions définies par la loi, prévenir les atteintes qu’elle est susceptible de porter à l’environnement ou, à défaut, en limiter les conséquences.
Article. 4- Toute personne doit contribuer à la réparation des dommages qu’elle cause à l’environnement, dans les conditions définies par la loi.
Article. 5. – Lorsque la réalisation d’un dommage, bien qu’incertaine en l’état des connaissances scientifiques, pourrait affecter de manière grave et irréversible l’environnement, les autorités publiques veillent, par application du principe de précaution et dans leurs domaines d’attributions, à la mise en œuvre de procédures d’évaluations des risques et à l’adoption de mesures provisoires et proportionnées afin de parer à la réalisation du dommage.
Article. 6.- Les politiques publiques doivent promouvoir un développement durable. A cet effet, elles concilient la protection et la mise en valeur de l’environnement économique et le progrès social.
Article. 7. – Toute personne a le droit, dans les conditions et les limites définies par la loi, d’accéder aux informations relatives à l’environnement détenues par les autorités publiques et de participer à l’élaboration des décisions publiques ayant une incidence sur l’environnement.
Article. 8 – L’éducation et la formation à l’environnement doivent contribuer à l’exercice des droits et devoirs définis par la présente Charte.
Article.9. – La recherche et l’innovation doivent apporter leur concours à la préservation et à la mise en valeur de l’environnement.
Article. 10. – La présente Charte inspire l’action Européenne et Internationale de la France.
Voilà pas besoin de chercher midi à minuit… Messieurs les Politiques, les Juristes…! En Guadeloupe, un simple envahissement d’aéroport à fait valser la Préfète…!!! ?
Avec nous plus de bla bla bla.. Cela ne marche plus…!!! ? Les élus qui ne suivent pas doivent savoir, qu’est-ce qui leur restent à faire…..