La mobilisation se poursuit autour de la problématique des emplois aidés. Près de 3000 personnes, employées dans les associations, l’éducation nationale et les collectivités territoriales voient leur parcours brutalement interrompu par la décision du gouvernement, intervenue en août dernier. L’éducation nationale et les collectivités sont en pointe dans la mobilisation pour le maintien.
Dans un contexte de budgets réduits, les emplois aidés se sont révélés indispensables au fonctionnement du secteur public, et des associations. Si la sortie de la précarité pour ces salariés doit représenter un objectif pour tous les acteurs publics, la rupture brutale de ces contrats représente un risque important d’explosion sociale dans nos territoires fortement touchés par le chômage et les difficultés économiques.
Plusieurs municipalités, dont Le Lamentin et Fort-de-France, seront totalement à l’arrêt ce lundi 25 septembre. Le Maire de Fort-de-France Didier Laguerre a adressé une lettre au ministre de l’éducation nationale. Dans sa missive, l’élu rappelle que pour la seule éducation nationale, le projet du gouvernement fait tomber le nombre de contrats de 920 à 380. Avec les nombreuses autres suppressions programmées dans les autres secteurs d’activité, c’est également le risque d’un nouveau « février » 2009 que pointe du doigt l’édile foyalais.
@polpubliques
On a tout dit sur les emplois aides .Un mal nécessaire .Une sociabilisation des desociabilises.Une béquille indispensable pour certains ménages.Un gouffre financier pour l’état.Une paix sociale acheté au prix fort .Serait ce déjà avec la loi travail le début de la fin pour notre jeune président.
Il ne faut quand même pas exagéré.Février 2009?Il y en a qui prennent leur désir pour des réalités.
Le problème des emplois aidés prouvent que nos décideurs n’approfondissent pas les textes.Les emplois aidés dès le départ , même s’ils permettaient à certains de mettre le pied à l’étrier et obtenir une expérience professionnelle, d’autres ont profité de l’aubaine puisque c’est l’Etat qui payait de charger la barque et faire du clientélisme en embauchant à l’excès. De plus, ces jeunes ont-ils bénéficié des formations liées à ces emplois? Certainement pas partout?
Le comble dans tout cela c’est que ces mêmes maires qui veulent mener la vie dure au gouvernement, acceptent-ils de revenir sur leurs décisions de fermer une école quand c’est la cas?
Si le travail d’informations et de pédagogie avaient été correctement fait en amont, les choses auraient été mieux appréhendées. Même si je reconnais que l’arrêt fût brutal…..
La vérité c’est qu’il nous faut produire, produire et encore produire.
Tant que nos élus ne mettront pas en place les conditions pour que la Martinique devienne un lieu de production, nous serons toujours à la merci des décisions nationales et par conséquent des petits roitelets locaux qui captent les flux financiers. Du gros exploitant agricole, au syndicat de fonctionnaires, nos regards seront toujours tourné vers Paris et non vers l’avenir.