Intervention de Claude Lise, conseiller général de Fort-de-France X, et Secrétaire général du RDM, à la plénière du 25 juin 2015 du Conseil général de la Martinique.
« Comme d’habitude, je vais vous donner mon point de vue sur le compte administratif qui est soumis à l’examen de notre Assemblée ; un compte administratif qui, cette année, prend un relief particulier puisqu’il s’agit du dernier sur lequel nous allons nous prononcer ici, compte tenu de la mise en place, à la fin de l’année, de la Collectivité Territoriale de Martinique.
J’interviens évidement comme un élu de l’opposition dont la responsabilité est de procéder à un examen critique d’un document aussi important. Mais, pour moi, critique s’entend au sens noble que doit revêtir ce terme dans le cadre d’un débat démocratique entre élus qui ont – et c’est tout à fait normal – des points de vue différents sur un certain nombre de questions de fond.
C’est dire qu’il ne s’agit pas de critiquer des personnes. Il s’agit de donner un point de vue sur des politiques mises en œuvre par ceux dont c’est la responsabilité. Mais, ce que j’estime devoir dire, je vais le dire sans complaisance.
Tout d’abord, et même si beaucoup n’ont pas eu ce minimum de faire play à mon égard, je tiens à dire que je reconnais que vous subissez, dans la conduite des affaires du Département, les contraintes d’une conjoncture très difficile. Et je suis bien placé pour en connaitre les conséquences puisque je me suis trouvé confronté pratiquement à la même situation pendant plusieurs années !
Je veux seulement croire que certains ont enfin pris la mesure de ce qu’ils feignaient d’ignorer et que tous savent désormais qu’on ne peut, à la fois, répondre à une demande sociale considérable, assumer des obligations légales (mal compensées) mais aussi nombre d’obligations contractuelles résultant d’engagements antérieurs et parvenir à consacrer à l’investissement les moyens nécessaires pour doter la Martinique d’équipements indispensables mais aussi – il ne faut pas l’oublier – assurer la maintenance de l’énorme patrimoine du Conseil Général.
Ceci étant posé, ce que je vous reproche avant tout, à vous les responsables de l’actuelle majorité, c’est de donner le sentiment, une fois de plus, que vous parvenez, malgré tout, à atteindre tous vos objectifs et que vous êtes pleinement satisfaits des résultats de votre politique.
On est là en présence d’un déni de réalité que je trouve assez ahurissant ! Et il est particulièrement criant, ce déni, en ce qui concerne l’investissement ! C’est ainsi qu’à la page 21 du rapport de la Présidente, on lit : « l’investissement départemental continue ainsi d’augmenter en 2014 pour la quatrième année consécutive, depuis l’inversion de tendance constatée à partir de 2011 ». Le titre du chapitre ne donne d’ailleurs pas dans la nuance, c’est, je cite : « la dynamique de soutien à l’investissement : une priorité pour préserver l’activité économique ».
C’est fort, ça sonne bien ! Mais, je ne sais pas si vous imaginez la réaction que pourraient avoir des artisans, des patrons de très petites entreprises ou de petites et moyennes entreprises si cela leur tombait sous les yeux, alors qu’ils sont confrontés à un effondrement de leur secteur d’activité, avec à la clé de plus en plus de liquidations d’entreprises et de nouveaux chômeurs.
En réalité, votre effort d’investissements est des plus modestes depuis quatre ans !
C’est la conséquence d’un choix que vous avez fait et que vous devez assumer clairement. Votre vraie et unique priorité, et l’on peut même dire le seul marqueur de votre politique a été jusqu’ici la réduction, beaucoup plus rapide que celle que nous avions amorcée en 2008, de l’encours de la dette. Oui, vous avez réduit le stock de dettes d’environ 66 millions d’euros en quatre ans. A ce sujet, le premier Vice-Président ne m’en voudra pas de lui rappeler que l’encours de la dette, fin 2010, était de 351 millions euros et non de 400 comme il l’a indiqué sur une chaine de télévision. Cela fait quand même une différence de près de 50 Millions, donc il a vraiment chargé la barque ! L’encours étant, fin 2014, de 285 millions, cela fait bien une réduction de 66 millions d’euros que vous avez opérée en quatre ans.
Mais, était- il indispensable d’aller aussi vite pour atteindre un niveau de réduction qui fait passer la capacité de désendettement – qui était en 2010 de 8,8 années (donc au-dessous du seuil d’alerte qui est de 10 ans) – à 6,6 ans ! Était- il indispensable d’aller aussi vite en sacrifiant à ce point la politique d’investissement du Département ?
Je connais votre réponse, nous avons déjà eu ce débat qui oppose en fait deux visions : l’une on peut dire « technocratique » où ce qui prime c’est de répondre à des impératifs comptables et de se voir ainsi décerner des brevets de bonne gestion par des technocrates (en l’occurrence des financiers). L’autre vision, que l’on peut qualifier de politique, au sens noble du terme, où ce qui prime c’est de s’efforcer de répondre aux besoins de la population en assumant pleinement les responsabilités que celle-ci vous confie. Et assumer ses responsabilités tout en accordant, bien sûr, l’attention nécessaire à des critères prudentiels, ne pas s’enfermer dans une conception rigide et s’avoir, quand il le faut, arbitrer entre différents impératifs : entre, par exemple, un taux d’endettement et un taux de chômage, ou encore un taux d’endettement et un taux de personnes vivant au-dessous du seuil de pauvreté ! C’est également avoir une vision prospective des choses : ne pas confondre un emprunt vertueux, c’est-à-dire générateur d’investissements productifs (en terme d’équipements) et un emprunt nocif car n’étant pas au service de l’investissement productif. Ne pas oublier non plus que le fait de ne pas réaliser certains investissements indispensables, le fait de laisser se dégrader un patrimoine, c’est transférer à plus tard un endettement que l’on a cru pouvoir éviter et qui va, en définitive, coûter beaucoup plus cher : c’est ce que l’on appelle l’endettement différé ou l’endettement invisible.
Eh bien, la vision que vous avez privilégiée a abouti, je l’ai dit, à sacrifier l’investissement. Et tout l’art de la communication que vous possédez bien – je vous l’accorde- s’avère là impuissant devant la dure réalité des chiffres.
Rappelez-vous : en 2011, premier exercice budgétaire de votre majorité, vous avez ramené le budget d’investissement (hors remboursement du capital de la dette) à 56,5 M€ contre 76,5 M€ votés par la précédente majorité. Mais, en réalité, vous n’avez effectivement réalisé que 50,8 M€ de dépenses d’équipement. Une somme supérieure d’à peine 1,8 M€ à celle constatée au compte administratif 2010, année où l’investissement a atteint son niveau le plus bas, suite à la décision prise en 2008 de réduire l’encours de dettes. Mais il importe de se rappeler que l’on partait auparavent d’un niveau d’investissement très élevé (qui faisait du Conseil Général de la Martinique, de 2003 à 2008, le 3ème département de sa strate de population pour le niveau de dépenses d’équipement par habitant, ce qui explique le nombre important d’équipements – notamment d’équipements majeurs et structurants -réalisés pendant des années).
Ainsi le budget d’investissement (hors dette) était d’environ 129 M€ en 2007, environ 90 M€ en 2008 et 65,7 M€ en 2009. Donc la dynamique d’investissement dont vous faites état à partir de 2011 part d’un assez bas niveau (50,8 M€) et, en quatre ans, vous n’avez augmenté les crédits effectivement dépensés pour équiper la Martinique que d’environ 13 M€, puisque vous en êtes à 63,9 M€ en 2014 ! A comparer avec les 90 M€ de 2008 et surtout les 129 M€ de 2007 !
Il n’est donc pas étonnant que vos réalisations, en matière équipement, soient plutôt modestes en dehors de la construction des locaux de l’Etat Major du SDIS (dont les études avaient été lancées et le choix du terrain arrêté sous ma présidence)
L’annonce répétée, année après année, de la réalisation prochaine de certains grands projets, le plus souvent déjà conçus précédemment, peut relever d’une bonne stratégie de communication, mais ne peut valoir réalisation ! Pas plus que la pose de premières pierres ! Pas plus que la mise en place de crédits d’études (en crédits de paiement comme en autorisations de paiement)
Les conséquences de cette atonie en matière d’investissement sont de deux ordres :
1) sur les entreprises du BTP, et en tout premier lieu sur les TPE et les PME de ce secteur, l’impact est particulièrement négatif. Les patrons de ces entreprises se plaignent de plus en plus de la réduction du volume de travaux offert par le département.
2) sur le patrimoine du Conseil Général (plus de 120 bâtiments administratifs, plus de 630 km de routes départementales, des ports de pêche, des appontements, des forêts etc..) des signes de dégradation se font jour ou s’accentuent. L’on peut donc prévoir que la future Collectivité Territoriale de Martinique doit devoir faire face, d’ici deux ou trois ans, à d’énormes problèmes et procéder à des réparations en urgence qui coûteront évidemment beaucoup plus chère que ce qu’auraient coûté des travaux en quelque sorte préventifs. L’on saura alors ce que l’endettement différé signifie concrètement.
Je veux ajouter, à propos de cet endettement différé, qu’il profite indirectement au Conseil Régional. En effet, le Conseil Général s’imposant des restrictions importantes en matière d’emprunt, le Conseil Régional, peut se permettre, lui, de ne pas s’en imposer. Son encours de dettes a déjà atteint, en quatre ans, 300 M€, une somme représentant pratiquement les 3/4 de son budget annuel.
On ne peut que regretter l’absence d’une vraie coopération entre les deux collectivités – administrées pourtant par une même majorité – qui aurait pu, qui aurait dû permettre au Conseil Général de bénéficier de l’aide de la Région pour au moins assurer l’indispensable maintenance de son énorme patrimoine, lequel va constituer la part essentielle du patrimoine de la future Collectivité Territoriale de Martinique.
J’ai volontairement tenu à insister sur ce qui me paraît critiquable dans la politique que vous menez en matière d’investissement. Mais avant de passer très rapidement à quelques autres observations que m’inspire ce compte administratif, je ne peux pas ne pas dénoncer le traitement très particulier que vous avez réservé à l’emprunt inscrit au budget 2014.
Il était inscrit à hauteur de 37 M€. Mais, vous n’avez souscrit en réalité, auprès de l’AFFD, qu’un emprunt de 25 M€. Cela n’aurait rien d’étonnant compte tenu de votre politique restrictive en matière d’emprunt, si le contrat n’avait pas été signé en fin d’année, le 15 décembre 2014, avec la mobilisation d’une tranche de 15 M€ le 22 décembre ! Comment , dans ces conditions, comprendre que vous ayez osé inscrire ces 15 M€ en recettes de l’exercice 2014 ? Sauf à considérer que ces 15 M€ n’ont été mobilisés que pour masquer un déficit de votre compte administratif. On est de ce fait en droit de s’interroger sur la réalité de l’excédent dont fait état ce compte, d’autant que celui-ci comporte un volume important d’annulations de crédits sur lesquelles je n’ai pas le temps de m’étendre mais qui ne peuvent manquer de susciter des interrogations.
Je vais terminer mon intervention sur deux dernières observations. L’une concerne les charges de personnels. Elles augmentent de 7,31%, un taux que l’on n’a pas connu depuis des années et sur lequel on aimerait d’avantages d’informations que celles qui sont données. Qu’est-ce qui justifie ce qui est pudiquement qualifié d’ajustements des services ? Et en élargissement la question: comment expliquer les quelques 300 recrutements effectués depuis le changement de majorité, alors que : premièrement aucune compétence nouvelle n’a été dévolue depuis au Conseil Général ; deuxièmement que vous vous plaigniez d’une insuffisance de recettes de fonctionnement ; troisièmement que des engagements avaient été pris par les exécutifs précédents des deux collectivités de ne pas accroître les effectifs de celles-ci, afin de ne pas grever le budget de fonctionnement de la future CTM !
Avec, depuis 2011 quelque 300 recrutements au Conseil Général et, depuis 2010, quelque 400 recrutements au Conseil Régional, il y a de quoi s’inquiéter sur la situation de qui auront à gérer dans ce domaine comme dans d’autres, les futurs responsables de la gestion de cette CTM.
Ma dernière observation concerne les crédits d’insertion. Même s’ils sont en augmentation, ils n’atteignent que 5,5 M€ pour une population de plus 43 000 allocataires, alors qu’il y a quelque années, pour une population inférieure à 30 milles, les crédits entaient deux fois plus importants. Quel est, dans ces conditions, le bilan de la politique d’insertion que vous menez ?
En conclusion, ce compte administratif témoigne de la situation préoccupante dans laquelle se trouve notre collectivité départementale, à l’orée d’une fusion avec une autre collectivité dont la situation ne parait pas plus rassurante.
Ce qu’il faut souhaiter, c’est que les uns et autres se détournent de la politique du déni de réalité et de l’autosatisfaction, pour essayer, en conjuguant leurs efforts dans un sursaut salvateur, d’éviter, autant qu’il est encore possible de le faire, que la Collectivité Territoriale de Martinique ne naisse dans les pires difficultés. »
Photo d’illustration / ©PP
Ce sont à travers les écrits et surtout d’une attitude de grande correction que l’on reconnait les vrais héritiers de Césaire.
Claude LISE est le seul, et de loin, le digne héritier de Césaire, mais constatons que celui ci fait son chemin, sans citer Césaire ni faire comme certains, créer une secte, avec à la tête un grand gourou, qui déterre Césaire matin et midi soir, alors que celui-ci aspire à dormir en paix, de l’autre côté du miroir.
« Claude LISE est le seul, et de loin, le digne héritier de Césaire »
Mouais… Les enfants du défunt apprécieront.
Plus sérieusement, Tous le monde sait que monsieur Lise ne figure pas dans le testament politique d’Aimé Césaire.
A moins de vouloir le transformer en une sorte de « ich konn ».
Dénomination peu appréciable pour ce politique qui possède une famille bien identifiée : le M.I.M et un vrai papa : Marie-Jeanne.
il est consultable où ce testament politique?
ça m’intéresse !!
Votre intérêt me surprend car vous n’êtes pas de la famille.
De plus, ti sonson aka lariya se transformant en ti sonson aka lamakrel…ça fait moins crédible.
Sinon, concernant le discours de monsieur Lise, qui est dans son rôle d’opposant un peu raide-comme-un-balai-de-latanier, rien de nouveau sous le soleil : La majorité est dans l’autosatisfaction, le déni de la réalité et lui verse dans les prédictions macabres concernant la future collectivité, tel saroumane le sorcier terrifiant du « seigneur des anneaux ».
au nom du peuple… il semble bien que lise aussi mérite un grand et long repos. ce à quoi nous travaillons avec tout aussi grande conviction. le trop grand écart qu’il a fait avec AMJ m’a laissé quelque peu circonspect . je n’ai pas compris et donc, pas admis ce revirement.
Patat sa ! Ambwas, tu me fous les boules !
Tu dis » ce à quoi NOUS travaillons ».
Donc vous êtes plusieurs Capgras ? Purée de nous autres, des clones de notre ami et frère Ambwas.
NOU PARÉ !
Un grand et long repos pour Claude Lise ??
Ce texte explicatif concernant le compte administratif du Département, émanant du président Lise est empreint d’une dignité certaine et d’une tenue que l’on peine à retrouver dans le débat public -,
Ceci étant, sans faire affront au président Lise (ou donner raison à cette gouvernance dont un des principaux « marqueurs » aura été la malhonnêteté intellectuelle lors de l’affaire « Fanon »),! le désendettement du pays est une donne cruciale a la veille de l’installation de cette future CTM -
Les budgets réunis des deux collectivités actuelles afin de constituer celui de la CTM, représenteront en tout environ 1,57 Milliards d’euros – Budget brut dont il faudra bien « extraire » les remboursements des intérêts (taux prohibitifs) et des capitaux des emprunts réalisés par la mandature régionale actuelle – Si le Département réduit son encours de 66 millions d’euros en quatre ans, c’est plutôt une excellente nouvelle dans la conjoncture défavorable du système politico-économique français – Rappelons que « l’identité législative » stricte, inclue des engagements inscrits dans le Code des Collectivités et qu’un endettement trop lourd de la Région actuelle les annihilerait pratiquement concernant la CTM – Peut-être la « naissance » dans les pires difficultés à laquelle fait allusion le président Lise – Toutes les obligations, prérogatives, et tous les engagements des deux collectivités actuelles ne seront probablement pas remplis par la CTM, tout au moins à ses débuts – Merci qui ? La majorité régionale et sa gouvernance nouvelle !!! Eut-il fallu que le président Lise le précise clairement à la fin de ce texte hautement pédagogique –
L.G
Pauvre et défunte CTM !!!
Une fois de plus, certains de mes compatriotes,sont obsédés par des conflits intérieurs qui les rongent. Leur douleur, plutôt que de les amener à réfléchir pour une analyse d’une situation; elle active chez eux, le goût pour la polémique et une préférence pour l’amalgame.
Ici, l’auteur qui est conseiller général, nous donne son analyse de la situation, sur la gestion du conseil général. C’est une chose qu’il vit de l’intérieur. Comment pourrais-je dire, que son analyse est fausse ou non? Si je n’ai aucun document, pour me permettre de comparer? Après cette analyse, ce qu’il me reste à faire, c’est de me procurer des documents du CG pour affiner l’analyse et me faire une idée.
Comment des posters puissent donner une si mauvaise impression d’eux mêmes, en portant des commentaires, de mépris et de dénigrement de l’autre? On comprend, très bien, qu’ils en veulent à cet homme, pour ses idées et ses choix. Leur parti pris, transpire, à travers leurs commentaires. Et , l’amalgame est présente, tout en évitant de porter un commentaire sur l’analyse elle même. Au lieu de cela, certains se livrent à des commentaires peu amènes sur l’homme. Ô combien, mon pays y gagnerait si au lieu de déverser notre aversion pour quelqu’un, quand, cette personne fait un travail salutaire et indispensable pour son pays…
N’allez pas croire qu’en m’exprimant ainsi, je suis d’accord ou en désaccord avec cette analyse… J’appelle ,pour le bien de mon pays que certains, sachent, parfois se poser et réfléchir, pour enfin permettre , à travers leurs idées, aux décideurs de trouver les meilleures solutions pour le bien de notre Martinique!
PS: Il me semble que CESAIRE, en quittant la politique a dit: « je m’en vais mais, je ne désigne pas de dauphin. » A méditer…….
En matière de gestion il faut dire que d’un côté le conseil général diminue sion endettement de l’autre côté le conseil régional augmente sans retenue l’encours de la dette qui sera assumée par la CTM.
A propos de l ‘emprunt toxique une ville de commune de France donne une leçon à la ville de fort-de France de ce qu’il y avait lieu de faire que de capituler face à la banque Dexia Comme quoi nos politiciens de la mouvance PPM ne se cassent pas trop la tête quand il s’agit se battre contre une spoliation l’argent du contribuable .
aux mêmes problèmes , deux solutions différentes . jugez en vous même .
http://www.franceinfo.fr/actu/justice/article/emprunts-toxiques-saint-cast-le-guildo-fait-condamner-dexia-698870
Au conseil municipal du 6 mai 2014 on avait eu connaissance d’un prêt toxique avec Dexia. La Ville de Fort-de-France avait souscrit le 20 mars 2012 auprès de la banque Dexia Crédit Local, pour une durée de 17 ans, un emprunt de 15 millions d’euros pour- tenez-vous bien- refinancer le reliquat d’un prêt du 21 mars 2011 lui-même ayant refinancé un prêt du 19 avril 2006.
http://politiques-publiques.com/martinique/emprunts-toxiques-fort-france-piegee/
Les gestionnaires des fonds publics issus du groupe PPM et compagnie ont-ils le niveau de compétence pour gérer une collectivité dont ils veulent assurer la direction?
Il semble que tout indique le contraire.
Donner la gestion de la CTM à ceux qui comme cet exemple le démontre en matière de prise de décision efficiente peut être très toxique pour la Martinique.
Le protocole d’accord proposé au conseil municipal avec Dexia envisage de procéder à un nouveau prêt de 2 3,2 millions d’euros pour financer un investissement de 10 millions d’euros et refinancer le capital restant dû des autres prêts à hauteur de 13,2 millions d’euros aux taux respectifs de 3,80 % et 4,46 % l’an. Même observation que pour le Crédit agricole sur ces taux qui sont élevés par rapport aux taux actuels pratiqués. Les échéances impayées de 1M€ et 1,095 M€ des 1/04/2013 et 1/04/2014 devront être payées, est-il rappelé lourdement.
LE PRIX DE L’OMERTA
En contrepartie, la Ville renoncera à continuer à poursuivre Dexia de toute « instance, actions, demandes réclamations ou voies de recours ». Il est édicté :
«Désistement d’instance et d’action.
La Commune s’engage, dans un délai de quinze (15) jours à compter de la signature du présent Protocole par les Parties, à déposer les conclusions de désistement sans réserve et irrévocable d’instance et d’action des procédures enregistrées sous le n°13/04216 et 13/03375 pendantes devant le Tribunal de grande instance de Nanterre s’agissant des demandes formulées à l’encontre de Dexia. »
http://politiques-publiques.com/martinique/emprunts-toxiques-fort-france-piegee/
L’intervenant EILEY nous gratifie la, d’excellentes analyses qui ne. Peuvent laisser indifférent(e) – Reste la problématique de la fiscalité locale et « nationale » – La CTM récupérera les attributions de la Région en termes de prérogatives liées à la construction ou la gestion de lycées – L’amateurisme de la Région EPMN inhérent à la gestion du dossier épineux du lycée Schoelcher, peut vite faire grimper la facture fiscale (fiscalité locale), dans le cas où la CTM. Souhaite remplir ses obligations afférentes dans des délais acceptables –
Quant à la fiscalité « nationale », le gouvernement français lui-même n’a pu échapper à la règle de la stricte vérité – La dette est passée de 92 à 95% du PIB, et a augmenté de 5000 euros\habitant – Soit 31000 euros/habitant au lieu de 26000 en l’espace d’une année –
JJe terminerai par cette remarque décelée dans le discours du président Lise : » il réclame un complément d’information sur un taux (7,31%) de charges de personnels, jamais connu (selon ses dires) depuis des années – Les explications, viendront-elles avant ou après l’installation de la CTM ? Et qu’en sera t’il concernant la Région ? Le citoyen(n)e a le droit de savoir comment ont été imputées les finances de la CTM durant les dernières mandatures des deux collectivités existantes aujourd’hui -
L.G
Quelques soient le niveau des investissement:… Ni LISE… Ni MANIN… c’est du…. [kif / KIF] Pourquoi… Par à port du budget alloué et le fond de dotation et de fonctionnement:… !!!
Entre 10% et 15% seulement des sommes sont investies pour l’économie du Pays c’est très peu au regard des dépenses du budget de fonctionnement… !!! ???
[« IL y a trop de personnes employées dans les collectivités de Martinique… Ou souvent sont des doublons pour compenser les absentéismes devenus légions et les horaires à ressort selon le cocotier Notamment durant les mois de…. Juillet et Aout….
Ou ces gens ne travaillent que les MATINS….!!! ???
Souvent ce sont des embauches ELECTORALISTES…!!! ???
Et d’autres commodités genre:… sièges des berlines de fonctions et droits de cuissage….!!! ???
Ces problématiques existent depuis les Années 1950 sans exception et d’où on assiste des maires et autres fonctions de gouvernance avec de progénitures à ne plus savoir les compter voir même les reconnaître… !!! ???
Budget… dites VOUS… !!! ??? Gestion dites… VOUS…. ???
Comment demander à de simples administrés biens souvent en dessous des revenus moyen du Pays et sans un niveau intellectuel requis de gérer des Millions et des Milliards et répartir des marchés à des entreprises et autres Multi Nationale souvent en concurrences entre eux en permanence sans se laisser charmer… [corrompre]…. Par:… X… Ou …Y…!!! ?
Alors, qu’il serait plus simple à…. l’ETAT…. Complice de créer un bureau d’ Investissement:….
Départemental…. Régional…. et autres collectivités… (« hôpitaux… CGSS… CAF…)
Bref tout ce qui concerne les Marchés Publics et autres bons de commandes de travaux et achats pour le compte des collectivités….!!!! ???
Vous verrez… Les affaires et dépenses inutiles vont diminuées d’aux moins de 80% à tous les niveaux…!!! ???
Et l’argent du contribuable sera moins dispendieux, ce qui va ramener le déficit de l’ETAT à de plus juste proportion et donc un adoucissement de nos:… IMPÔTS… !!! ???
Alors, vous remarquerez également lors des échéances électorales moins de candidatures de tous bout de champs et hilarantes…!!! ????
Mais, rassurez vous je les mets tous dans le même sac… Car ici des ELUS de Martinique ne peuvent se dire avoir eu un parcours de gestionnaire ou des études adéquates….!!! ???
Les pseudos gestionnaires genre style ceux qui sont à la Région Martinique sont des adeptes de la prébende… !!! ???
Pour corroborer mes déclarations, après avoir consulter et étudier les résultats, du Conseil Général et du Conseil Régional:… [2013 / 2014...] De Martinique, ce qui me conforte dans mes propos après avoir éplucher les balances financières…!!! ????
selon la loi en vigueur, aucune collectivité ne doit pas présenter un:…..
[BUDGET en DEFICIT... !!! ???]…
Ah Cloclo, ou pa mantché toupet. Quand certains jours sur KMT, je regardais les plénières du Conseil Général du temps de ta présidence, une telle déclaration de ta néo-opposition aurait déclenché un tel courroux chez toi….Mais bon, tan fè tan ! Comme on dirait en créole « pou moins ki sa ou té ké brilé vaval ». Vivement que tu arrêtes tout court,…ça commence à faire genre… gaga.
je pensais aux électeurs qui ont compris que s’ils ne mettent pas leur grain de sel, on risque fort de voir les deux têtes du dragon démissionner dès la première plénière CTM, afin de signifier à leur électorat tout le mépris qu’ils ont de la chose votée…je sais que tu ne peux pas te laisser ainsi abuser. mais ne me répond pas (pou moun’ pa con nèt zafè nou).