Combat Ouvrier - Déclaration politique | Chirac décédé, tous les politiciens, de toutes les couleurs politiques, jusqu’à Mélenchon et Le Pen, se sont déchaînés pour faire l’éloge du personnage à la télé comme à la radio. Macron n’a pas manqué d’y aller de son couplet.
Aux Antilles, idem : de Blaise Aldo, Michaux Chevry en passant par Chaulet, de la droite à Lurel du PS jusqu’à Ary Chalus. Yann Monplaisir a fait lever pour une minute de silence à la CTM en Martinique aussi bien les membres du parti communistes que les élus de droite.Claude lise non plus n’a pas tari d’éloge.
Tous ont vanté le fait qu’il aimait l’outre mer.
Il aimait l’outre-mer surtout en chef de l’impérialisme français comme il aimait l’Afrique exploitée jusqu’au sang et laissée pauvre.
En mai 1967 Chirac est secrétaire d’état chargé des problèmes de l’emploi dans le gouvernement de Georges Pompidou avec De Gaulle comme président. C’est bien en mai 67 que ce gouvernement est responsable du massacre de plus d’une centaine de personnes en Guadeloupe. Chirac est donc aussi comptable de ce massacre et personne ne l’a entendu sur ce sujet à l’époque ni après.
Il a cautionné pour le moins par son silence le massacre de mai 67. Il fut solidaire de son gouvernement colonialiste d’assassins.
Chirac, ministre de l’agriculture de 1972 à 1974 a autorisé en toute illégalité le chlordécone aux Antilles accédant à la demande des békés producteurs de banane. Il nous laisse ce poison ravageur pour des siècles. Entre temps les békés ont réalisé des millions et des millions de profits. Oui, A Chirac, les riches békés reconnaissants !
Pour les travailleurs, Chirac fut un homme politique comme tous les autres gouvernants, multipliant les attaques : contre les retraites, vol d’un jour férié aux salariés sous prétexte de jour de « solidarité » envers les retraités, etc. Il fut aussi celui qui flatta les préjugés racistes les plus odieux en parlant « du bruit et de l’odeur » pour désigner les familles immigrées.
Bref, un digne représentant de la classe des bourgeois qu’il a servie quand il était au pouvoir et qui, aujourd’hui, lui rend l’oraison funèbre qu’il a méritée de cette même classe.
Vendredi 27 septembre 2019
toute vérité n’est pas bonne à dire mais en sus … j’y souscris ! ils ont tous fait le sermon d’hypocrite !!! rien n’est vrai, rien n’est sincère dans leur posture ! ils n’ont qu’un seul d’yeux … … le suprématisme blanc !
L’éternel combat entre le mythe et l’histoire… le mythe l’emporte toujours. Au final l’homme grotesque et ridicule du « bruit et des odeurs » s’efface au profit de l’icône mythique qui a su dire non aux américains pour la guerre en Irak. Et on passe aussi à la trappe les scandales des emplois fictifs à la mairie de Paris, le financement illégal de son parti politique, les scandaleuses contre-parties et immunités de toutes sortes attribuées à ses amis politiques et même le fait que la justice avait quand même réussi à le faire condamner à minima à seulement deux ans de prison avec sursis pour des faits de détournement de fonds publics, abus de confiance, prise illégale d’intérêts et délit d’ingérence. Mais il faut croire que les mots n’ont pas de sens… puisque malgré qu’il ait été reconnu comme initiateur et auteur principal de tous ces délits… sans compter ceux qu’il a pu couvrir pour le compte de ses amis… la nation reconnaissante lui offre des funérailles dignes d’un saint empereur romain germanique. Avec tout le tralala qui va avec… caution d’autorité morale, politique, militaire… y compris religieux. Ben voyons… ceux-là aussi devaient lui devoir quelques menus services. Épouvantable cirque !!!
Oui, on peut comprendre et entendre ce qui est dit dans cette tribune. Mais, si la mort d’un être humain, qui plus est un ancien président de la république,fait monter en nous, un affect à un haut degré qui, parfois, nous envahit au point de nous faire en retenir que le « bon »? D’autant plus que la mort devient une sorte de sacralisation qui interdit toute critique.Et, nous oblige à rejeter tout ce qui pourrait dévaluer le mort? En tous les cas, sacrilège ou pas, Jacques CHIRAC est le seul « Dirigeant » de la France qui n’a pas cherché à dénigrer Alfred Marie-Jeanne. Tous les autres, de premiers ministres à anciens présidents de la république, n’ont pas caché, leur préférence pour SL. Il n’était pas normal que le conseil régional ou la CTM soient dirigés par un indépendantiste. Même s’il gérait en respectant les règles définies et sans opacité puisque le peuple savait ce qui se passait.Alors, J CH savait lui, respecter les opinions des autres!… Et, on peut dire que les politiques dits de droite ont mieux compris AMJ si bien que leur contrat de gestion, malgré quelques caprices d’égo pour certains, ne peut étonner…