Les hommages se succèdent suite au décès du chef de l’Etat Vénézuélien. C’est le ministre des outremers Victorin Lurel qui représentera la France à la cérémonie organisée vendredi à Caracas, pour « transmettre un message d’amitiés aux autorités et au peuple ».
Ci-après les témoignages qui nous sont parvenus à ce sujet.
Raymond Saint-Louis-Augustin, Maire de Fort-de-France
Le décès du Commandant Hugo CHAVEZ, Président de la République Bolivarienne et Socialiste du Venezuela, nous attriste grandement.
Avec nous, c’est toute la Caraïbe qui salue l’œuvre immense et essentielle accomplie par ce chef d’Etat en lutte contre l’analphabétisme, l’illettrisme et contre les maux multiples et divers menaçant la santé de nos peuples.
Nous présentons au peuple Venezuélien nos très sincères condoléances, mais espérons que perdurent les actions entreprises par le grand révolutionnaire que fut Hugo CHAVEZ.
Message transmis par le
Rassemblement Démocratique pour la Martinique
à Madame le Consul Général du Venezuela
suite au décès du Président Hugo CHAVEZ
Madame le Consul Général,
Mesdames, Messieurs,
Le Rassemblement Démocratique pour la Martinique tient à s’associer à l’hommage rendu en Martinique au Président Hugo CHAVEZ et à adresser au gouvernement et au peuple vénézuéliens un message de très sincère sympathie et de profonde solidarité.
Le Président CHAVEZ laissera incontestablement une trace ineffaçable dans l’histoire de son pays, mais aussi dans celle de l’ensemble des pays de l’Amérique latine et de la Caraïbe.
Dans son pays, il restera comme le défenseur passionné et déterminé des droits de tous ceux qu’un capitalisme particulièrement inhumain confinait dans la misère et l’exclusion. Comme celui qui a su convaincre les plus désespérés qu’une autre société, moins inégalitaire, plus juste, plus solidaire et plus fraternelle, est possible. Comme celui qui est effectivement parvenu à donner des moyens de travailler et de vivre décemment à des millions de pauvres, parmi lesquels d’innombrables paysans sans terre.
Dans les autres pays de l’Amérique latine et de la Caraïbe, il restera comme l’exemple d’un leader dont la vision politique dépassait les frontières de son pays. D’un leader qui savait se dresser courageusement face aux tenants de la traditionnelle politique impérialiste américaine pour leur dire qu’il importait désormais de respecter la souveraineté de ces pays et la dignité de leurs peuples.
C’est en quoi il apparaissait comme un authentique disciple de Simon Bolivar, le Libertador.
Ce qu’il a accompli en moins de quinze ans relativise certainement les critiques que l’on est en droit d’émettre à l’égard des relations qu’il a cru devoir développer avec certains chefs d’Etat aux convictions et aux pratiques politiques très éloignées des siennes.
En définitive, il restera dans l’histoire comme un grand leader socialiste qui, dans son désir ardent de promouvoir une transformation radicale des rapports sociaux, n’a jamais oublié, dans l’action, que la préoccupation essentielle pour un authentique leader socialiste, c’est toujours, pour reprendre une formule d’Aimé Césaire, « l’homme, ses besoins et ses aspirations », l’homme que l’on ne doit jamais sacrifier avec légèreté sur l’autel d’une quelconque société idéale à venir.
Le meilleur hommage que nous puissions lui rendre ici en Martinique, ce sera de continuer à développer les liens de solidarité et de fraternité qui se sont établis ces dernières années entre la Martinique et le Venezuela, des liens dont nous avons pu ressentir la profondeur lors du drame aérien de Maracaibo, en 2005.
Puisse le souvenir du président CHAVEZ toujours demeurer vivant dans l’esprit des femmes et des hommes épris de justice.
Josette Borel-Lincertin
La présidente de la Région Guadeloupe, Josette BOREL-LINCERTIN, salue la mémoire de Hugo CHAVEZ qui aura présidé aux destinées du Venezuela pendant près de 14 ans.
Par-delà les controverses qui, toujours, accompagnent les jugements sur l’action des hommes d’Etat, Hugo CHAVEZ aura transformé profondément son pays en agissant de façon déterminée contre la pauvreté, contre l’illettrisme, et pour les plus défavorisés.
La Guadeloupe entretient des liens historiques avec le Venezuela. Ce grand pays de la Grande Caraïbe occupe une place importante dans les stratégies de coopération régionale à développer, en particulier en matière d’approvisionnement en pétrole.
Josette BOREL-LINCERTIN témoignera de l’amitié de la Guadeloupe envers le peuple vénézuélien en se rendant, ce vendredi, à Caracas, pour assister aux obsèques nationales de Hugo CHAVEZ.
Patrick Chamoiseau, Ecrivain
Il y a de l’ombre dans cette lumière.
La lumière nous incline, et l’ombre nous force à vigilance.
Amitié et salut au peuple vénézuelien
Eric Jalton, Député-Maire des Abymes
Le député-maire de la Ville des Abymes, Eric JALTON, salue la mémoire de Hugo CHAVEZ, Président de la république bolivarienne du Vénézuéla, grand homme d’Etat, humaniste, qui a œuvré concrètement pour la coopération entre les peuples, grâce à la mise en place de l’ALBA (Alliance Bolivarienne pour les Amériques). Le peuple vénézuélien et la Caraïbes perdent un grand dirigeant.
Le Député Maire adresse ses condoléances attristées au peuple vénézuélien et à ses ressortissants vivant en Guadeloupe.
Hugo CHAVEZ nous a quitté après un combat mémorable contre la maladie, mais sa mémoire demeurera tel un phare pour éclaire tous les humanistes et progressistes de la Grande Caraïbes en devenir.
Jesus CHUCHO GARCIA, Ambassade du Venezuela en Angola
Yoel PEREZ MARCANO Ambassade du Venezuela à Saint-Vincent
Coordination des Comités Populaires de Martinique
Aux ambassadeurs du Vénézuéla en Angola et à Saint-Vincent
Chers camarades,
Nous sommes profondément bouleversés par la disparition du Commandant Hugo chavez.
Nous vous prions de faire part à ses proches et à l’ensemble du Peuple Vénézuelien de notre sincère compassion.
Le mouvement populaire mondial subit aujourd’hui une immense perte.
Tous les peuples dominés lui sont redevables des politiques et des actions novatrices qu’il a initiées pour
la construction d’un socialisme moderne au service de toute l’humanité.
Honneur au Commandant Chavez.
Que vive la Révolution Bolivarienne!
Pour la COORDINATION DES COMITES POPULAIRES DE MARTINIQUE:
Robert SAE, Alain LIMERY et Jean ABAUL
Conseil National des Comités Populaires
Le CNCP exprime son émotion face à la disparition du président du Venezuela, Hugo Chavez Frias et transmet ses plus sincères condoléances à ses proches et au peuple vénézuélien.
Le CNCP exprime son profond respect pour le travail réalisé au Venezuela, sous l’impulsion d’Hugo Chavez afin d’améliorer la situation de la majorité de la population grâce à des avancées politiques et sociales uniques dans l’histoire de ce pays.
Le CNCP salue également l’œuvre réalisée par Hugo Chavez Frias pour l’unité, le respect de la dignité, l’intégration économique et politique des peuples d’Amérique latine et de la Caraïbe. Nous pensons, parmi d’autres, aux initiatives telles que l’Alba, Petrocaribe, la Mission Miracle.
Le CNCP considère que le peuple vénézuélien, les peuples de l’Amérique latine et de la Caraïbe ont perdu en la personne du président Hugo Chavez, un ardent défenseur des causes populaires en même temps qu’n dirigeant d’une stature internationale incontestable.
Le CNCP exprime sa conviction que l’équipe conduite par le Vice président Nicolas Maduro, le PSUV et le Grand Pôle Patriotique pourront encore compter sur le soutien de la majorité de la population dans la poursuite de l’œuvre entreprise par le président Hugo Chavez pour la transformation des rapports sociaux et la mise en place d’un modèle de développement de type nouveau.
Miguel Laventure, Secrétaire général des FMP
HUGO CHAVEZ AVAIT CHOISI L’EXIGENCE DEMOCRATIQUE ET LA SOLIDARITE CARIBEENNE
Hugo CHAVEZ s’est éteint.
Cherchant d’abord à conquérir le pouvoir par la force, il accepte ensuite de se soumettre à l’exigence démocratique. Exigence, pour nous, non négociable.
Il quitte ce monde après sa réélection indiscutée, il y a 5 mois, saluée par ses adversaires, comme Président du Vénézuela pour un quatrième mandat.
Ce leader caribéen hors norme avait souvent des pratiques très controversées et parfois manipulatrices.
Les FORCES MARTINIQUAISES DE PROGRES souhaitent retenir qu’Hugo CHAVEZ a activement milité pour une plus grande solidarité et prospérité caribéennes et latino-américaines , et aussi qu’il a su témoigner sa compassion envers les martiniquais si douloureusement frappés par le crash aérien de 2005 au Vénézuela qui a endeuillé tant de familles
Serge Letchimy, Président de la Région Martinique
J’ai appris avec émotion la mort du Président Vénézuélien, Hugo Chavez.
Je salue une volonté indéniable de lutter pour la justice sociale et le développement dans son pays.
Hugo Chavez, un grand défenseur de l’identité Vénézuélienne et de l’unité Latino-Américaine, représentait un immense espoir de justice sociale, pour des milliers de pauvres.
Il a contribué à cultiver l’idée qu’un autre monde est possible avec un meilleur partage des richesses, et que le droit à la dignité et à l’égalité n’est pas une formule utopique.
J’exprime au peuple Vénézuélien mes sincères condoléances, en témoignage de mon amitié attristé, dans ce moment difficile.
Pour ceux qui sont touchés pas le départ de Chavez.
4 vidéos de 2-3 minutes
http://www.dailymotion.com/video/xxzzva_raquel-garrido-sur-france-24-au-sujet-du-deces-de-hugo-chavez_news#.UTe6Z44ycaI
http://www.dailymotion.com/video/xxztsb_chavez-la-honte-et-la-colere-de-melenchon_news#.UTe7ro4ycaI
http://www.dailymotion.com/video/xxzo8d_la-disparition-de-chavez-en-moins-de-3-minutes_news#.UTe8KI4ycaI
http://www.dailymotion.com/video/xxzo8d_la-disparition-de-chavez-en-moins-de-3-minutes_news#.UTe8KI4ycaI
Est-ce que Monsieur le Député Marie-Jeanne communique sur la mort de Monsieur Chavez de la manière suivante, à savoir :
« Silence-Radio » et « La parole au peuple » ?
QUELLE HONTE : de tels propos face à un décès -
il faut élever le niveau des écrits si non on fait comme pépé on se se tait
Voyons, ne soyez pas si autoritaire.
Je ne faisais que poser une question à laquelle vous n’avez visiblement pas la réponse.
Cordialement.
Hommage d’un homme de droite :
Ce soir, un lourd silence s’étend depuis le cœur du Venezuela. Une des grandes voix du monde libre s’est éteinte. Le président Hugo Chavez, qui avait si souvent trompé la mort, n’a pas pu gagner son dernier combat.
En 1999, un homme qui se veut « le fléau de l’oligarchie et le héros du peuple » est porté au pouvoir par les suffrages d’une très large majorité des Vénézuéliens.
Ce soutien indéfectible de la nation, Hugo Chavez le trouvera toujours dans le verdict des urnes qu’il a scrupuleusement respecté. C’est bien en tant que président légitime qu’il a surmonté un coup d’Etat attenté par l’oligarchie pétro-militaire en 2002 ; c’est bien en tant que président légitime qu’il a reconnu sa défaite référendaire en 2007. Curieux « dictateur » tant décrié par la pensée unique que cet homme qui s’est toujours soumis au vote populaire quand tant de nos « démocrates » autoproclamés s’en lavent les mains.
Hugo Chavez était une révolte. Une révolte contre la confiscation de la rente pétrolière par quelques uns quand tous n’ont que la pauvreté à se partager. Une révolte contre le défaitisme d’Etat incapable de promettre à ses enfants autre chose que la misère. Une révolte contre la soumission intéressée de dirigeants au parti de l’étranger américain.
On ne bouleverse pas le destin d’une Nation sans erreur. Hugo Chavez en a sans aucun doute commis de nombreuses. L’homme n’était ni un saint ni une idole. Il incarnait pourtant la fierté d’un peuple pour lequel un rêve nouveau avait été dessiné. La pauvreté a reculé, l’accès à l’éducation et aux soins a progressé, la démocratie s’est renforcée. En douze années de réformes, Hugo Chavez a contribué à donner aux Vénézuéliens les moyens de leur propre liberté.
Un peuple n’est pas libre quand il est tétanisé par la misère ; une nation n’est pas libre quand ses dirigeants se couchent devant les intérêts étrangers.
Désormais, les Vénézuéliens sont libres. Ils seront fidèles à l’œuvre d’Hugo Chavez s’ils savent regarder son bilan avec lucidité, préserver ses accomplissements, poursuivre ce qui reste à accomplir, corriger ce qui ne fut pas bien accompli.
Toute légende vivante a ses failles mais elle anime un peuple fier d’être libre. Les défis sont nombreux pour le Venezuela, faire le deuil du bruit et de la fureur n’est pas le moindre.
Nicolas Dupont-Aignan Député de l’Essone Président de Debout la République
http://www.itele.fr/politique/video/jean-luc-melenchon-denonce-les-critiques-contre-hugo-chavez
Chavez..très peu pour moi : Pauvres Vénézuéliens, plutôt oui!Arrêtons avec la langue de bois des marxistes socialistes de tous poils!
Lisons plutôt les triste vérités et réalités qui existent au Vénézuela à cause de Chavez:
Le sombre héritage de Chávez
Publié le 7/03/2013
Hugo Chávez, qui n’était qu’un caudillo autoritaire, laisse derrière lui une économie vénézuélienne exsangue et beaucoup de désordres politiques en Amérique latine.
Par Juan Carlos Hidalgo.
Un article du Cato Institute.
Le nationalisme économique et le régime autoritaire qu’Hugo Chávez laisse en héritage vont hanter le Venezuela et les pays voisins pour de nombreuses années.
Alors que le Venezuela était autrefois l’une des rares démocraties – certes imparfaite – dans une région en proie à des dictatures militaires, il se situe désormais au bas des classements continentaux pour la qualité des institutions et les libertés civiles et politiques. Ironiquement, Chávez a usé d’élections, de référendums et d’outils juridiques pour détruire les institutions démocratiques vitales, telles que la séparation des pouvoirs et l’indépendance des médias – un modèle répliqué récemment en Équateur, Bolivie et au Nicaragua. Même si Chávez l’a nommé « socialisme du 21e siècle », ses principales caractéristiques – un leadership messianique, le contrôle étatique des industries clés et la répression politique – le rapprochent davantage du fascisme qui a entaché certains pays d’Amérique du Sud par le passé.
Réparer le tissu social du Venezuela prendra des années, voire des décennies. Selon Transparency International, c’est désormais le pays le plus corrompu d’Amérique latine. C’est aussi l’un des plus violents, avec un taux de criminalité stupéfiant de 73 homicides pour 100.000 habitants. Et il est permis d’envisager une détérioration de la situation dans le sillage de la mort de Chávez. Le gouvernement a armé et entraîné au moins 25.000 civils pour former une milice résolue à « défendre la révolution ». Aucun des successeurs probables de Chávez ne semble en mesure d’emporter la loyauté (ou même la sympathie) de ces chavistes jusqu’au-boutistes. Ces éléments radicaux mécontents, armés de fusils russes, pourraient perpétrer encore plus de violences dans les mois à venir. En tout cas, la méfiance et la profonde haine qui ont divisé la société vénézuélienne entre partisans et adversaires d’Hugo Chávez vont lui survivre.
L’économie du Venezuela est l’un de ses plus grands méfaits. Le dernier rapport des libertés économiques dans le monde de l’Institut Fraser classe le Venezuela à la dernière place des 144 pays étudiés. Le taux d’inflation est parmi les plus élevés au monde.
Les faits concrets sont encore plus sombres. Le Venezuela souffre d’une pénurie chronique d’électricité et de produits de base. Ses routes, ponts et autres infrastructures sont littéralement en train de s’effondrer après des années de négligence, alors que les capacités agricoles et industrielles du pays ont été décimées par des nationalisations et expropriations répétées. Le pays importe actuellement 70% de sa nourriture, tandis que le pétrole représente 95% de ses recettes d’exportation. La monnaie a été dévaluée de 32% après une frénésie de dépenses du gouvernement qui a précédé l’élection présidentielle d’octobre dernier et laissé un déficit budgétaire impressionnant de 8,5% du PIB. Et cela pourrait ne pas être suffisant : sur le marché noir, la monnaie se négocie au tiers de son nouveau cours officiel face au dollar ; aussi, une dévaluation encore plus importante pourrait survenir prochainement.
Chávez n’aurait pas pu mener son programme populiste sans la manne pétrolière, qui aurait représenté des recettes estimées à 980 milliards de dollars durant son mandat. Environ un tiers a alimenté les programmes sociaux – d’où sa popularité parmi les pauvres. Mais le reste a été gaspillé dans des placements douteux et est allé grossir les comptes bancaires d’une nouvelle classe privilégiée appelée les « boligarchs » – nommés ainsi parce qu’ils ont énormément profité de la soi-disant révolution bolivarienne de Chávez pour prospérer.
Des dizaines de milliards ont aussi permis d’alimenter ses ambitions dans la région : financement de partis politiques et de gouvernements d’extrême gauche ainsi que des insurrections armées en Amérique latine.
Les États clients du Venezuela seront affectés par le départ de Chávez. Sans l’aide massive du pétrole et autres mannes en provenance du Venezuela, l’économie très fragile de Cuba pourrait s’effondrer. Parce que cela pourrait mettre en péril la dictature de Castro, La Havane tient un rôle actif dans les décisions concernant la désignation du remplaçant de Chávez et la façon dont la succession doit se jouer.
D’autres alliés régionaux tels que l’Argentine, le Nicaragua, l’Équateur et la Bolivie auront sans doute à affronter également les compressions de l’aide économique, mais pas suffisamment pour déstabiliser leurs dirigeants au pouvoir. Aussi, la menace d’une extension du populisme de gauche en Amérique latine sera grandement contenue en l’absence du leadership et du porte-monnaie de Chávez et en raison du visible désordre qu’il laisse derrière lui. Après tout, le groupe des pays alignés avec le Venezuela – l’«Alliance bolivarienne pour les Amériques » et l’Argentine – ne représentent que 20% du PIB de la région. D’autres pays tels que le Chili, le Pérou et le Mexique, qui ont choisi le capitalisme démocratique, se portent beaucoup mieux et représentent un modèle bien plus attrayant.
En dernière analyse, l’histoire retiendra qu’Hugo Chávez n’était qu’un caudillo autoritaire dont les politiques ont fait régresser le développement et les institutions du Venezuela pour des décennies. Souhaitons que le Venezuela et l’Amérique latine tournent rapidement cette sombre page.
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Sur le web.
Traduction : Raphaël Marfaux pour Contrepoints.
Lien raccourci: http://www.contrepoints.org/?p=117352
Une grande perte pour les hommes et les femmes de progrès du monde entier.
Courage au Peuple vénézuelien dans la poursuite de la révolution bolivarienne !
Vénézuela sous Chavez? Bilan catastrophique et désastreux plutôt.
Criminalité galopante (21.000 morts/an, pays devenu le plus dangereux au monde), 2 fois moins d’industries en 15 ans, importations massives qui fournissent 70% de ce qui est consommé dans le pays, toutes les raffineries du pays ont fermées et ce pays producteurs de pétrole, un comble, importe tous ses carburants, corruption, clientélisme social, coupures d’eau et d’électricité plusieurs heures par jour, pénuries alimentaires, inflation de 35 % par an (!), contrôle de tous les médias (Chavez parle 2 à 3 h/ jour sur toutes les Tv en simultané, mais l’opposition 5 minutes), fermetures de TV et de journeaux, intimidation des opposants etc…Drôle de bilan..
Vaux mieux lire autre chose plutôt que d’écouter un seul son de cloche..celui des gens de gauche :
Hugo Chávez mort, le Venezuela pourra-t-il se reconstruire ?
Publié le 6/03/2013
Avec un bilan économique désastreux et un bilan social très mitigé, la disparition de Chávez va à l’évidence provoquer un grand vide tant son omniprésence était importante.
Après 14 longues années de règne sur le Venezuela, Le président Hugo Chávez est décédé à 58 ans mardi à Caracas des suites de son cancer diagnostiqué en juin 2011 et qu’il avait tenté de faire soigner à Cuba. Il laisse un pays à la population déchirée entre ses partisans et ses détracteurs, dans un état économique précaire, après avoir gaspillé les considérables ressources pétrolières dans un clientélisme débridé sans assurer les conditions d’un authentique développement.
Après quatorze années à la tête d’un des pays les plus riches en pétrole de la planète (295 milliards de barils de réserves prouvées), le bilan de Chávez s’avère désastreux. Disparités spectaculaires de revenus, criminalité galopante, le Venezuela est typique de ce gaspillage clientéliste qu’on retrouve chez les États socialistes : le monopole public de pétrole, PDVSA, a servi de distributeur automatique d’argent tant pour le régime que pour Chávez lui-même qui disposait sans aucun contrôle parlementaire de plusieurs dizaines de milliards de dollars dans un fonds, Fonden, destiné à récompenser les régimes alliés et les groupes sociaux « méritants ». Certes, PDVSA devait assurer à l’État les fonds pour ses plans ambitieux d’infrastructure, mais entre planification incohérente et bisbilles entre divers départements ministériels, le nombre de chantiers arrêtés ou bâclés se sont multipliés. L’exemple le plus frappant étant celui des soi-disant 13 nouveaux hôpitaux construits par le régime depuis l’arrivée de Chávez au pouvoir, alors que seules deux adresses pour ces bâtiments sont disponibles et connues.
Le constat est plus sombre encore : au plan économique, l’industrie à présent compte deux fois moins d’entreprises qu’il y a quinze ans. Entre une bureaucratie écrasante et des importations qui fournissent 70% de ce qui est consommé dans le pays, l’industrie locale peine à se développer. À force d’expropriations qui ont touché tant les entrepreneurs locaux (qui n’investissent dès lors que le minimum) que les grandes entreprises multinationales étrangères, les raffineries de pétrole du pays ont fermé les unes après les autres, obligeant ce pays, si riche en pétrole, à importer tous ses carburants. Pire encore, le secteur pétrolier est quasiment la seule source d’exportations du pays (96%) alors que la production s’est effondrée de 22% (de 3,1 millions de barils par jour à 2,4), quand bien même les effectifs de la seule société d’exploitation ont explosé de 23.000 personnes à 120.000.
Hormis dans Caracas, les coupures d’eau et d’électricité se multiplient et dépassent souvent plusieurs heures par jour. Comme d’habitude en régime socialiste, aux secteurs lourdement subventionnés il a fallu ajouter les inévitables pénuries alimentaires visibles dans les magasins d’État (les Mercal), dont les prix sont subventionnés. Et ces prix sont d’autant plus subventionnés que l’inflation explose régulièrement des records, avec près de 35% en 2011.
Au-delà du plan économique qui est, comme on peut le constater, franchement pas brillant, Chávez s’est aussi illustré par une conception très personnelle de la démocratie, de la liberté d’expression et du pouvoir. Bien que n’ayant pas ouvertement basculé dans la dictature absolue (les partis d’opposition fonctionnent presque librement), le président n’a pas hésité à se lancer dans quelques manipulations constitutionnelles afin de conserver le pouvoir et assurer une continuité de son propre régime. Il a en outre régulièrement travaillé afin de contrôler les médias, ce qui lui a permis, lors de la dernière élection par exemple, d’intervenir chaque jour deux à trois heures sur les ondes là où son adversaire, Henrique Capriles, ne disposait que de cinq minutes.
Soutenant financièrement tout ce qui s’opposait de près ou de loin à la politique américaine, Chávez s’est retrouvé à distribuer une partie de la manne pétrolière à des pays comme l’Équateur, la Bolivie ou le Nicaragua, ou, plus équivoque, Cuba, tout en apportant son soutien à la répression en Syrie, en accueillant à maintes reprises le président iranien, Mahmoud Ahmadinejad, ou proposant d’héberger Mouammar Kadhafi pendant les interventions militaires en Libye.
La disparition de Chávez va à l’évidence provoquer un grand vide tant son omniprésence (médiatique, politique) était importante. Bilan économique désastreux, bilan social très mitigé (les disparités sont toujours énormes), inflation, pénuries multiples… Devant ce tableau peu glorieux, que restera-t-il des années Chávez ?
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Votre « anti » de tous ce qui oeuvrent pour un meilleur devenir des peuples n’est désormais un secret pour personne!
Vaut mieux être anti ennemis de la liberté de pensée que pro fachiste de tous poils.
Etre contre la dictature, la pensée unique, le parti unique (qui sait, lui, ce qui est bon pour le peuple sans lui demander son avis) , la mainmise de l’état et le contrôle d’une nation par un groupe de « camarades »armés jusqu’au dents, les élections truquées, les pressions sur les opposants, les goulags, les assassinats, la misère du peuple qui a peur, ce n’est pas bon et bien ?
Vive Kadhafi, Assad,Moubarak, Pol pot, Castro, Hitler, Staline, Honecker, Pinochet, Duvalier, Mussolini, les colonels Grecs, la junte Argentine, Mugabe, Kim jong Il, et les autres , passés, présents et avenir…
Tous, selon EUX MEMES ont oeuvré ou oeuvrent pour le meilleur devenir de leur peuple dans la démocratie populaire nationale socialiste communiste etc…sauf que le peuple doit fermer sa gueule!
Connaissez vous le Vénézuela? J’y suis allé plusieurs fois, et la première en 1964. Quand on ignore…ou ferme les yeux par fanatisme politique buté alors que tous les démocrates du monde , les journalistes, les associations de défense des droits de l’homme vous disent que là bas se met en place une dictature communiste, quand tous les économistes vous disent que c’est une catastrophe économique…c’est être anti que de le constater et d’écouter des témoins?
J’ai eu l’occasion de parler avec un viel homme Vénézuélien de 86 ans, frappé d’un coup de crosse sur la tête, simplement parce qu’il passait dans une rue ou des gardes armés défenseurs de leur révolution populaire passaient, et qu’ils les regardaient..Et vous, avez vous jamais discuté avec des Vénézuéliens?
Oui il faut être anti dictature, de droite de gauche ou de tout ce que vous voulez. Pas vous?
Connaissez vous le Vénézuela ? J’y suis allé plusieurs fois, et la première en 1964. Quand on ignore…ou ferme les yeux par fanatisme politique buté alors que tous les démocrates du monde , les journalistes, les associations de défense des droits de l’homme vous disent que là bas se met en place une dictature communiste, quand tous les économistes vous disent que c’est une catastrophe économique…c’est être anti que de le constater et d’écouter des témoins ?
J’ai eu l’occasion de parler avec un viel homme Vénézuélien de 86 ans, frappé d’un coup de crosse sur la tête, simplement parce qu’il passait dans une rue ou des gardes armés défenseurs de leur révolution populaire passaient, et qu’ils les regardaient..Et vous, avez vous jamais discuté avec des Vénézuéliens ?
Ha! Ce cher Hoazin qui vit en permanence dans un passé qu’il croit être le présent , qui croit que 1964 est 2013 .Lle temps passe ami et les choses ne sont pas pareilles , Chavez c’est de 1999 à 2013 , il a donné au peuple vénézuélien sa légitimité.
Attention quand on commence à amalgamer sur les dates ; c’est la mémoire qui se met involontairement en veille , fais gaffe ami.
Un lecteur ayant posté un commentaire titré « Les hommages d’un homme de droite », on pouvait croire qu’il parlait de Miguel Laventure dont l’hommage fait parti du sujet. Non. Il a préféré aller chercher Dupont-Aignan, en France. C’est un réflexe qui n’est pas rare même si l’on se dit de gauche et Martiniquais avant tout.
Aucun homme de droite et de gauche martiniquais n’a produit, à cette heure, une belle page sur Chavez.
Une vidéo sur cet homme profondément humain et internationaliste:
http://www.youtube.com/watch?v=uWki38PyqUQ
Le code du travail vénézuélien du 30 avril 2012
-Egalité entre hommes et femmes
- Conseils des travailleurs (ceux-ci ne se substituent pas aux syndicats qui voient leurs prérogatives renforcées par la loi). Leur fonction bientôt développée par une loi spéciale: Promouvoir la participation des travailleurs et de la communauté vivant autour des centres de travail, dans la gestion des entreprises. Lutter contre la spéculation, l’accaparement des produits de premières nécessité. Cette loi s’accompagne d’une nouvelle augmentation du salaire minimum qui est en fait le plus élevé d’Amérique latine (Zò li-y?). Une augmentation du pouvoir d’achat protégée par la baisse continue de l’inflation depuis 5 mois consécutifs (0,8% en avril 2012), par une loi des contrôles des prix pour les produits de première nécessité, et par l’offre concomitante de biens bon marché produits par les entreprises nationalisées.
- Indemnités aux salariés licenciés : A la fin ou lors de la rupture d’un contrat, elles seront calculées en fonction du dernier salaire. Le travailleur y a droit de manière immédiate, tout retard dans le paiement entrainant des intérêts supplémentaires à lui verser. Ce calcul d’indemnités a un effet rétroactif à partir de juin 1997, date à laquelle le gouvernement néo-libéral de Rafael Caldera et de Teodoro Petkoff avait modifié la loi au détriment des travailleurs. A présent, le patron devra verser pour chaque trimestre et à chaque travailleur une somme équivalente à 15 jours de salaire (Art. 141 et 142).
- Retour à la double indemnisation, comme l’avait annoncé le président Hugo Chavez peu avant la promulgation de la loi. Ce mécanisme vise à sanctionner le patron qui effectue un licenciement injustifié, et à compenser la perte de l’emploi pour le travailleur en doublant ses indemnités de licenciements (Art.92)
- Le patron paiera plus s’il licencie : Tandis qu’en Europe les politiques d’ajustement visent à rendre plus faciles et moins chers pour le patronat, au Venezuela, la nouvelle loi en élève le coût.
- Durée du travail : Elle était jusqu’ici de 44 heures par semaine, ce qui obligeait à travailler les samedis. Désormais, elle se réduit à 40 heures hebdomadaires (Art.173). L’idée est d’avancer progressivement vers plus de temps libre (Art.174)
- La sous-traitance du travail est interdite : Cette pratique s’était étendue à toute l’Amérique latine depuis les années 90 avec la néo-libéralisation du continent. On estime qu’au Venezuela, 1,2 millions de travailleurs en sont victimes.
-Travailleurs précaires fixés dès le premiers mois : Les travailleurs de durée indéterminée (comme de durée déterminée, ou à la tâche) seront considérés comme fixes par la loi dès le premier mois et non à partir de trois mois (en fin de période d’essai) comme auparavant. Dans la loi antérieure, le patron pouvait rompre le contrat en payant simplement la valeur de celui-ci au salarié, ou s’appuyant sur les causes du licenciement (Art.87)
- Six mois de congé pré et post-natal : Six semaines avant l’accouchement et vingt semaines (Art.336 et 338). Les pères auront droit, de leur côté, à 14 jours de congé à partir de la naissance de leur enfant (Art.339). Les parents sont désormais protégés contre toute forme de licenciement durant deux années à partir de l’accouchement. La loi prévoit des avantages semblables en cas d’adoption. L’idée est de permettre à l’enfant d’être mieux accueilli, mieux entouré affectivement par ses parents. Des repos quotidiens sont prévus pour l’allaitement des nourrissons (Art.335-330-345).
- Santé et éducation gratuites qui protègent le revenu du travailleur (Art.97)
- 15 jours d’indemnités de vacances, c’est ce que devra payer à présent le patron au travailleur en plus du salaire normal (Art.192).
- Vacances obligatoires : Le travailleur devra jouir de ses congés de manière effective et obligatoire (Art.197)
- Plus de jours fériés : La nouvelle loi prévoit 4 jours fériés supplémentaires en faveurs des travailleurs (Art.184)
- Davantage de bénéfices non salariaux : La loi crée des avantages nouveaux (non décomptables des cotisations et des épargnes déjà établies en faveur des travailleurs) : notamment le remboursement de soins médicaux, l’octroi de bourses ou le financement de formations, de spécialisation (Art.105)
- Le calcul des dividendes et autres bénéfices de fin d’années dus au travailleur se fera à présent sur la base de 30 jours au lieu de 15. La fourchette va donc ) présent de 30 jours minimum à 4 mois maximum de salaires (Art.131-132). Les organisations syndicales pourront ainsi inspecter les comptes de l’entreprise (Art.133-138)
- Sanctions pénales contre les patrons délinquants avec de possibles peines d’emprisonnement : Nouveauté introduite par la loi, la détention comme mécanisme de sanction en cas d’infraction à la loi par un patron. Exemple d’infractions : le refus de réembaucher un travailleur, la violation du droit de grève, le refus d’appliquer ou l’obstruction aux actes des autorités du Travail. Ces infractions seront sanctionnées par une mesure de détention de 6 à 15 mois (Art. 512, 538).
- Entreprises sous contrôle ouvrier : C’est le mécanisme établi par la loi pour faire face à la fermeture illégale ou frauduleuse d’entreprises et de centres de travail. Si le patron ne se soumet pas à l’ordonnance de reprise des activités productives, le Ministère du travail réunira les travailleurs pour former une instance d’administration et réactiver la production. Dans ce Conseil d’administration spécial est prévue la participation du patron. Si celui-ci s’y refuse, le contrôle revient totalement aux travailleurs. La loi prévoit la possibilité que l’Etat offre son assistance technique et participe à la gestion à travers les ministères compétents (Art.149).
- En cas de défaillance, ce n’est qu’après le paiement des travailleurs et quand ceux-ci s’estiment pleinement satisfaits que les tribunaux peuvent désormais procéder à la déclaration de faillite. Le paiement des salaires est prioritaire par rapport à tout autre engagement de l’entreprise. (Art. 150-151)
- Contre le harcèlement moral et sexuel au travail : La loi les interdit tout autant et établit les sanctions. Elle définit le harcèlement au travail comme la pression constante et la conduite abusive exercée par le patron ou ses représentants ou un salarié portant atteinte à la dignité ou à l’intégrité bio-psycho-sociale d’un collègue. Le harcèlement sexuel est défini comme l’imposition d’une conduite sexuelle non désirée et non demandée, exercée de manière isolée ou de manière répétée par le patron ou ses représentants. La norme légale établit à présent que l’Etat, les travailleurs, leurs organisations sociales, les patrons sont dans l’obligation de promouvoir des actions qui garantissent la prévention, l’enquête, la sanction ainsi que la diffusion, le traitement, le suivi et l’appui aux dénonciations de harcèlement (Art.164-166)
Sources :
http://www.actuchomage.org/2012050720672/Mobilisations-luttes-et-solidarites/nouvelle-loi-du-travail-au-venezuela-un-pas-de-plus-vers-la-vraie-vie
Comment voulez-vous après qu’Hugo Chavez fut aimé par les fachos capitalistes pro-américains?
Merci SHAKA
un autre hommage vibrant, hélas il ne vient pas de Martinique…
http://www.dailymotion.com/video/xy1fnu_hommage-a-hugo-chavez_news#.UTpwf44ycaJ
Un grand homme, une lumière éclairant le chemin de la justice sociale des hommes s’est éteint , il a travaillé uniquement pour faire grandir son peuple comme rarement un chef d’état l’a fait , ses détracteurs le désignent comme un tyran , mais à voir ses réalisations et l’avancée de la société vénézuélienne à tous les niveaux de sa nouvelle construction , on se demande si le monde ne devrait pas avoir que des tyrans de cet acabit pour que les milliards de d’euros qu’ils viennent des revenus du pétrole ou de la spéculation ne profitent et fassent progresser l’humanité.
Chavez a démontré que la politique ne doit servir strictement, uniquement, exclusivement , qu’au bien des peuples et , n’en déplaise à tous ceux qui façonnés par l’idéologie égoïste du système actuel qui ne profite qu’à seulement 1% de la population mondiale font de longs articles pour discréditer cet homme dont la reconnaissance de son travail commence à éveiller les consciences des peuples du monde au grand dam de ses contempteurs qui n’ont eu cesse de le cataloguer sans succès comme tyran , qualificatif que reprennent tous ceux qui sont en permanence manipulés sans qu’ils ne peuvent au moins une fois bénéficier du peu de lucidité qu’ils pourraient encore avoir , si tant est toutes fois qu’ils en ont encore juste un peu pour comprendre qu’ils sont aveuglés par la puissance de manipulations de ceux qui ont tout à perdre en créant une société plus égalitaire.
Mais bon , on ne peut pas demander trop à ceux qui ont des visières d’avoir une acuité plus grande que le périmètre restreint de leur champ vision.
Il est malheureux de voir que l’on qualifie celui qui sort son peuple de la pauvreté , de l’analphabétisme, du malheur social soit considéré comme tyran alors que dans un autre système ou des millions de personnes sont envoyés à la rue, on déifie le système spoliateur à la base des maux qui gagnent de plus en plus les nations du monde sans vouloir remette en cause les nuisances des financiers cupides responsables des millions de crimes sociaux et des multiples exactions qui condamnent les nations à la paupérisation de leurs populations au profits de spéculateurs qui n’ont cure des afflictions de ceux qui sont shootés à la rue sans ménagement. Les gouvernants complices sont incapables de les en empêcher.
N’est-ce pas la tyrannie de l’argent- roi qui opère brutalement et qui force même les plus intelligents à croire que défier le pouvoir mondial dénote de crime de lèse -majesté et de tyrannie?
Si tyran il y aurait , il ne serait pas difficile à celui qui souffre des méfaits du système individualiste de désigner celui qui en est .
Chavez a démontré au monde qu’un système politique différent de l’actuel doit impérativement être accepté comme meilleur principe de gouvernance pour le bien être de toutes les couches de la société et par là même l’équilibre de la planète .
http://www.legrandsoir.info/Les-pauvres-des-Etats-Unis-beneficient-pour-la-sixieme-annee-du-gasoil-de-chauffage-Venezuelien.html
Il est le modèle qui tôt ou tard ouvrira des perspectives nouvelles de vraie démocratie pour les peuples soumis au dictat des financiers maitres actuels du monde pour encore peu de temps.
http://www.legrandsoir.info/n-est-il-pas-temps-de-commencer-a-respecter-la-democratie-venezuelienne.html
Vive Chavez
Un tyran ? Quelle plaisanterie ! Dans une Zone géostratégique largement inféodée à la politique de l’Empire Nord-Américain et par ses méthodes de déstabilisation, le Commandante Hugo Chavez et son gouvernement connaissaient certainement les risques et avaient « en tête » le « syndrome Allende » -
Le Président Salvador Allende du Chili fût assassiné le 11 Septembre 1973 pour avoir voulu mener une politique sociale, et entre autres un programme radical de lutte contre la pauvreté dont voici un aperçu :
- Augmentation des salaires de 40 à 60%
- Nationalisation à grande échelle de certaines industries, notamment le cuivre, principale exportation du Chili -
- Réforme du système de santé -
- Blocage des prix -
- Réforme du système d’éducation (pour aller vers plus d’alphabétisation des couches populaires ou totalement démunies) -
- Des mesures diverses dont un programme de lait gratuit pour enfants (A raison d’un demi-litre par jour et par bébé) -
- une tentative de réforme agraire -
- Un nouvel impôt sur les bénéfices, notamment des societés à grands rendements
capitalistiques -
- Un moratoire sur les remboursements de la dette extérieure et la cessation du paiement des dettes auprès des créanciers internationaux et les gouvernements étrangers -
On peut faire un parallèle avec le programme qu’a réalisé en quatorze ans les gouvernements « chaviste » au Venezuela :
- L’extrême pauvreté y a été éradiqué à 72% -
- La couverture des allocations sociales (Vieillesse, handicap) a été ramenée de 1,7 à 4,4 millions de bénéficaires entre 1998 à 2008 –
- Le taux d’habitants vivant sous le seuil de pauvreté (indice basé sur les ménages) a diminué de moitié -
- L’accès à la nourriture a été amélioré de manière significative : la consommation calorifique moyenne a progressé des 91% recommandés en 1998 à 106% en 2007 – (En l’espace donc de seulement… neuf années)
- Les décès liés à la malnutrition ont chuté de 50% (de 4,9 à 3 décès par 100 000 habitants) -
- La « rente pétrolière » a donc été redistribuée à la population, et PAS « confisquée » par les requins voraces des « bulles spéculatives des places financières » -
Voilà donc de fulgurantes progressions sociales et societales dans un pays Latino-Américain, situé dans une Zone que les Yankes qualifient de « Back Yard », et influencent par leurs officines de déstabilisation et leur politique « féodale » -
- Comment vouliez-vous que Chavez et son gouvernement ne soient pas sur « leurs gardes » ? Il y a peut-être eu quelques dérives « autoritaires », toutefois largement compensées, contre-balancées par le bilan SOCIAL -
Hugo Chavez a donc démontré (Le post d’eiley est en cela, judicieux) que la Zone Latino-Américano-Caraibes pouvait s’extraire de sa vassalité à la politique « féodale » de l’Empire Nord-Américain –
ANACONDA
Un peu de lecture sur Chavez le grand
http://www.legrandsoir.info/50-verites-sur-hugo-chavez-et-la-revolution-bolivarienne.html
http://www.legrandsoir.info/mon-temoignage-sur-hugo-chavez.html
Alors quand j’entends Chantal Maignan dire sur une télé que Chavez est un tyran on est en droit de se demander si le bon sens dont elle est sensée détenir est une caractéristique qui lui soit propre ou celui qu’un système de pensée corrupteur fait partager aux personnes suggestibles par de diverses et permanentes manipulations.
C’est à croire que l’objectivité n’est pas une constante de l’intelligence de ceux qui se le prétendent .