Monsieur le Président de l’Assemblée de Martinique,
Mesdames et Messieurs les Conseillers Territoriaux,
Mesdames et Messieurs les Conseillers Exécutifs,
Mesdames, Messieurs,
Lors du débat d’orientations budgétaires qui s’est tenu le 01 mars dernier, vous avez souhaité que le budget primitif 2018 de la Collectivité Territoriale de Martinique, dans un environnement juridique et budgétaire fortement contraint, privilégie en matière de dépenses, la protection des plus nécessiteux et bien sûr l’investissement.
Croyez-moi, la tâche est loin d’être aisée, car comme vous le savez la Collectivité Territoriale de Martinique cumule les déconvenues des départements et des régions de France, en sus des difficultés héritées et inhérentes à notre pays.
Notre capacité à emprunter est bordée, voire bloquée à la fois par la loi de programmation des finances publiques 2018-2022 et par le niveau de notre épargne.
Notre population diminue de façon inquiétante, entraînant inévitablement une baisse des recettes potentielles qui sont liées à cette donnée.
En même temps, nos besoins en matière de dépenses augmentent sans cesse, chaque année.
Nous sommes pris dans un étau qui ne dit pas son nom, mais dont les mâchoires sont difficiles à desserrer.
Pour autant, je ne suis pas homme à baisser les bras ; l’actualité récente vient de le rappeler.
Collègues, Mesdames et Messieurs
Le projet de budget primitif, que je soumets à votre examen est d’un montant de 1 143 862 624 €.
La répartition est la suivante :
- 917 555 911 € pour un fonctionnement incompressible ;
- 226 306 713 € pour l’investissement.
Dans ce contexte inextricable, j’ai pu, malgré tout, obtenir de l’Agence Française de Développement un prêt de 60 M€ pour financer l’investissement, tout en réduisant notre ratio d’endettement de 13 ans à 11 ans. C’est déjà deux ans de gagné !
Ce budget prend en compte 402,7 M€ au titre de l’aide sociale, dont près de 70% pour le RSA (revenu de solidarité active), l’APA (allocation personnalisée d’autonomie) et la PCH (prestation de compensation du handicap) ; sans compter les nombreux transferts de charge non compensés.
Ce faisant, j’ai répondu aux urgences des différents secteurs du budget, en garantissant le bloc compact de nos dépenses obligatoires, sans oublier, autant que faire se peut, nos nouveaux besoins.
Mais au-delà de ces montants et de la pertinence des choix que nous serons amenés à faire, lors de l’exécution budgétaire 2018, se profilent de véritables défis que nous devrons relever.
Le premier défi, est celui de la recette.
Il ne faut plus se voiler la face. Le volume de nos recettes est structurellement insuffisant face à celui de nos dépenses. Comme je viens de vous le démontrer.
Devant une situation aussi dégradée, j’ai pris le parti, contrairement à ce qui est allègrement colporté, de geler les taux de notre fiscalité directe et indirecte, pour ne pas alourdir la charge qui pèse sur les ménages et les entreprises.
Toutefois, se pose fermement, et avec acuité la question du reste à notre charge de plus de 620 M€ en cumulé à ce jour, sur les Allocations Individuelles de Solidarité, et de l’absence totale d’accompagnement financier de l’Etat lors de la création de la Collectivité Territoriale de Martinique.
Cette exception prend l’allure d’une punition sans fondement, sauf celui de l’imaginaire infécond.
C’est vous dire que tous les efforts que nous pourrions entreprendre, en rognant et par-ci et par-là, ne nous permettront pas de sortir de cette impasse.
Il faut donc absolument, un ajustement par le haut des moyens et des ressources permettant à la Collectivité Territoriale de Martinique d’assumer efficacement les responsabilités qui lui sont dévolues de par la loi.
A cet égard, la Martinique n’est pas différente de la Guyane, de la Guadeloupe ou de la Réunion. Nous devons, comme elles, bénéficier de mesures exceptionnelles de soutien.
Dans le cas contraire, ce serait une discrimination injustifiée.
Le deuxième défi est celui de l’équilibre. Il consiste à améliorer de façon acceptable, les équilibres fondamentaux de nos finances publiques.
Les contraintes qu’impose l’Etat dans le cadre de l’application de la loi de programmation des finances publiques 2018-2022, en matière de plafonnement ou d’endettement, viennent corroborer la nécessité que nous avons proclamée, depuis notre arrivée à la tête de la CTM en 2016.
Il urge de retrouver une capacité d’épargne pour être en mesure de soutenir durablement nos actions au bénéfice de la Martinique.
J’ai toujours considéré qu’une bonne gestion des deniers publics n’est pas dans la thésaurisation, ni non plus dans la recherche systématique au Compte Administratif, d’un excédent budgétaire.
- C’est le surendettement qui nuit ;
- C’est le sur-engagement sans compensation qui détruit ;
- C’est l’embauche pléthorique qui alourdit les charges de façon démesurée ;
- C’est le choix d’outils informatiques non adaptés qui empêche une harmonisation plus rapide et performante, allant jusqu’à perturber et bloquer.
Drôle de conception !
Drôle de méthode !
Drôle de mentalité !
Drôle d’héritage !J’ai honte pour ces donneurs de leçon.
Collègues, Mesdames et Messieurs,
Ne nous laissons plus abuser.
N’écoutons plus ceux qui croient que l’on peut, impunément et pour longtemps, dépenser plus que ce dont on dispose réellement.
Dans une entreprise, ces comportements irresponsables conduisent tout droit au règlement judiciaire, puis à la liquidation, laissant sur le carreau et dans le chaos, les travailleurs désemparés.
Dans une Collectivité, le résultat de la cavalerie budgétaire est profondément dommageable, avec l’abandon de projets porteurs et l’établissement d’une fiscalité insupportable.
Cette pratique n’a jamais été la mienne ! Car elle est sciemment démagogique, et à la limite, cynique et inique.
Et je l’annonce déjà : plombé par les dépenses non honorées des gestions précédentes, mais réglées sous ma mandature, le Compte Administratif 2017 est en déficit conséquent.
Le troisième défi coule de source. Il réside dans notre capacité et notre volonté, à repenser, à refonder nos comportements pour privilégier la pertinence des choix, des choix innovants, écartant les doublons inutiles et les opportunismes de mauvais aloi.
En ce sens, il faut davantage encore solliciter les fonds européens, les crédits du Contrat de Plan Etat- Région, et les modes de financements alternatifs.
En conclusion, ce Budget Primitif 2018 se veut être sensé, réaliste et ambitieux dans ses perspectives.
Il est une invite à aller à l’essentiel, afin que la Responsabilité Martiniquaise tant prônée, ne reste pas une vaine et démagogique incantation.
Mèsi An Pil
Mèsi An Chay.
Alfred MARIE-JEANNE
Président du Conseil exécutif
Collectivité Territoriale de Martinique
Il faut encore tenir combien de temps avant qu’on puisse enfin changer de président ?
si quelqu’un a vu là, une ambition politique pour la martinique, … c’est moi qui ai un problème
Mr Alfred Marie-Jeanne,
Voilà un peu moins de trois ans que vous et vos comparses de droite d’un -imaginaire- et -tronqué- contrat de gouvernance, êtes aux commandes de cette Collectivité Territoriale de Martinique installée en forçant la main au peu d’électeurs martiniquais qui ont voté les 10 et 24 Janvier 2010.
On connaît la chanson. La Région EPMN a -plombé- les comptes de cette collectivité par un endettement, qui -culminait- à environ 475 euros/Habitant fin 2013. Ces comptes administratifs -dégradés- ont ensuite -intégré- ceux de la CTM comme le stipulait la Loi du 27 Juillet 2011. Oui, début 2016, vous avez -hérité- de -marges de manœuvres- très réduites suite à l’explosion de l’en-cours d’endettement léguée par la Région EPMN. Il eu été de mauvaise foi de soutenir le contraire.
Toutefois, allez-vous à chaque proposition de budget, nous rabâcher cette propension à -l’endettement- de vos -ennemis- politiques ? Vous êtes gestionnaire de la CTM depuis son installation en Janvier 2016. Quid de l’ingénierie financière mise en place par votre -gouvernement- issu du contrat paraphé entre -Gran Sanblé- et -Pou Ba Peyi a An Chans- ?
Restons dans le strict cadre du prisme franco-français. D’ailleurs, en avez-vous jamais manifesté ne serait-ce que quelque velléité autrement que par ce -paradigme- auquel vous tenez tant : « l’Etat français et son -pendant- supranational : « l’Union Européenne ». * Aucune allusion dans votre texte au Fonds national de péréquation des ressources communales et intercommunales – Le FPIC – Il permet pourtant d’apporter des -aggiornamento- et des corrections en terme d’inégalités. N’est-ce pas là des « modes de financements alternatifs » somme toutefois, assez relatifs ?.
Des marges des manœuvres existent contrairement à vos assertions. Autre exemple, le déplafonnement de la cotisation à la valeur ajoutée des entreprises (CVAE). La part déplafonnée ne serait pas reversée à la CTM, mais mise à la masse en péréquation, ce qui permettrait d’avoir deux sources de financement et serait -indolore- pour l’ensemble des contribuables qui sont déjà en dessous du seuil de plafonnement. Votre -ministre délégué aux finances- n’a peut-être pas un tel dessein en perspective ? Le poids de -Ba Peyi a An Chans » dans le contrat de gouvernance ???
Vous vous -gargarisez- comme à l’accoutumée de vos exploits : « Geler les taux de la fiscalité directe et indirecte ». 1) Expliquez-nous comment vous faites pour tout ce qui est inhérent à la fiscalité indirecte. 2) La fiscalité directe a -accusée- une inflation scandaleuse en terme de taux au -royaume- de votre ami de l’Espace Sud.
« Le compte administratif 2017 est déjà en déficit conséquent ». Vous êtes aux affaires sous le régime de la décentralisation -coloniale- française Acte III au sein d’une entité -territoriale- expérimentale qui atteindra les trois années de -vie- fin 2018. Quelles sont les initiatives de votre -gouvernement- en matière d’innovation ? Quel est le chiffre de ce déficit conséquent ? Allez vous faire référence sans discontinuer jusqu’à la fin de cette mandature à la gestion 2010/2015 de vos -adversaires- à la Région, dès que vous -proposez- un budget primitif à votre -majorité- ? Vous n’êtes plus en campagne électorale, mais bien à la conduite des affaires publiques d’une collectivité les deux défunts – Région- et -Département-. L’auriez-vous compris ???
Attendons impatiemment de savoir ce que vous entendez par « modes de financements alternatifs » .
L.G
Un air de responsabilité
Si l’on ne va pas fouiller dans le détail – là où, dit-on, se cache le diable – cette déclaration de AMJ, sonne comme une analyse réaliste et de bonne gestion.
Mais allons dans le voisinage du diable, au bord du détail qui fait mal :
- Comment rechercher de la finance internationale quand on présente un bilan et des perspectives aussi sombres ? Les investisseurs sont tout, sauf des fous, avec leur argent; Comment les rassurer sur la pérennité de la structure quand on la sait juridiquement contestée?
- Où est donc passé le financement de ce fameux cyclotron de remplacement, depuis que la France a préféré le donner cash à la fidèle Guadeloupe, la même qui a cessé de crier indépendance, indépendance, et qui se tient sagement dans le giron de la « puissance colonisatrice ». Tous les spécialistes de ce matériel disent que un seul cyclotron suffit pour les 2 « départements », Guadeloupe et Martinique. Mais AMJ avait, fier comme un coq de combat, décidé du haut de ses petits ergots, qu’il irait, batte-manman, financer tout seul ce cyclotron. Ouille !!
- Notre fier Président attend des financements de L’Union Européenne. Mais il oublie que la Martinique – sous forme CTM – ne fait plus partie de l’Europe…et qu’au lieu de recevoir des fonds, elle devra rembourser les 800 millions d’Euros perçus entre 2011 et 2017. Car pour rester RUP et émarger à l’article 349 du TFUE, encore fallait-il avoir été créé « conformément à la loi, à la Constitution ». Ce qui n’a pas été le cas. Nous rappelons que s’il y a eu CTM c’est au prix de la violation: des articles ( 73 al 7; 72-4 al 2; 4 ; 72-3 al 2) de la constitution Française; puis violation du droit européen (Directive 2000.78.CE ; Principe de « sécurité Juridique », principe de « confiance légitime »; principe de « primauté ») ; Violation de la jurisprudence de la CJUE (COSTA c. ENEL; Brasserie du Pêcheur; Köbbler…) …Faux et usage de Faux….etc
- Qu’on ne peut pas , à la fois vouloir l’aide de la France et militer dans un mouvement indépendantiste.
Constater qu’il manque des sous, pour simplement « garder » le niveau de vie d’avant CTM, c’est juste pleurnicher comme un enfant, après avoir fait des effets de manche, et reporter sur les autres ce qui n’est que structurel. Car, où voyez-vous que la Martinique ait les ressources, par elle-même, pour financer ses besoins?
Dans le chapeau d’un magicien?
JV
emprunt obligataire, constitué par des obligations … voilà L G, la trouvaille panacée de ces messieurs dames du mim , en terme d’innovation intellec tue elle et lui , en même temps . je ne te suis pas pas quant à l’orientation de epmn qui, demandait plus d’une mandature pour prouver sa fiabilité … mais sang pour sang des chefs d »entreprises qui ont réussis, ont procédés ainsi ! ce qui me laisse sérieusement à penser que tu ne peux être que « fonctionnaire » dans l’état d »esprit . amj fait le chemin inverse mais il me semble pour l’instant qu’il a du mal à te donner satis … moi, ça me semble en conformité écologique, si tu vois ce que je ne veux pas encore te dire … L G !!!
Déjà créer, lancer une entreprise nouvelle est un bat maman ceux qui entreprennent effectivement et qui ne blablatent pas comprennent de quoi il s’agit
Donc démarrer une nouvelle entreprise CTM politico socio économico bando cocologico EPMNO blabato endetteurs il faut être fort et avoir les reins solides…..
On ne doit pas et physiologiquement on ne peut pas pété plus haut que son c…….
La commandant marie jeanne tient la barre en avant toute………………………
Copié-collé
« ….
C’est vous dire que tous les efforts que nous pourrions entreprendre, en rognant et par-ci et par-là, ne nous permettront pas de sortir de cette impasse.
Il faut donc absolument, un ajustement par le haut des moyens et des ressources permettant à la Collectivité Territoriale de Martinique d’assumer efficacement les responsabilités qui lui sont dévolues de par la loi.
A cet égard, la Martinique n’est pas différente de la Guyane, de la Guadeloupe ou de la Réunion. Nous devons, comme elles, bénéficier de mesures exceptionnelles de soutien.
Dans le cas contraire, ce serait une discrimination injustifiée.
…… »
Ainsi donc :
AMJ nous prévient: ce serait une discrimination » in-jus-ti-fiée »
Ben voyons: qui envoie des Députés et Sénateurs indépendantistes et Autonomistes au Parlement Français?
La discrimination , c’est nous qui la faisons !!!
Alors tant pis pour les électeurs qui votent MIM et EPNM. Il commencent à avoir leur Dû, ainsi que je n’ai cessé de le dire à la population et aux grands électeurs.
Et la logique financière de ces comportements ne fait que commencer, exactement à la date que j’ai toujours annoncée: 2018.
Alors, après avoir tant mis la population en garde, tant protesté , tant gueulé, la voilà cette population qui dit de plus en plus souvent: C’est ce monsieur -là qui avait raison !!
Roulez, bonnes gens !!
JV
COPIE-COLLE 2
« ….
Il ne faut plus se voiler la face. Le volume de nos recettes est structurellement insuffisant face à celui de nos dépenses. Comme je viens de vous le démontrer…… »
Le mot important est « plus » dans : il ne faut plus se voiler la face.
Car enfin qui a voilé la face de qui?
messieurs-dames les politiciens professionnels et autres grands électeurs, répondez?
L’autre mot important est « structurellement insuffisant » : Dans ces conditions, où le MIM veut-il emmener la population? Vous ne saviez pas que la Martinique était « structurellement « insuffisante à assurer le niveau de vie actuel de la population?
C’est maintenant que vous découvrez tout ça? après avoir raconté plein de bobars à la population !!
JV
Hélas…! Une pertinence du propos malheureusement limitée au seul sujet de la légalité de la CTM et qui se trouve gravement décrédibilisée par d’autres prises de position particulièrement scabreuses sur d’autres. Peut-on indéfiniment défendre tout et son contraire ?
deux choses ! … 1- J V tu n’auras jamais un retour au C G C R et 2- tu ne va jamais percer en politique ! tu es trop sérieux « sous entend, tu es en inadéquation » avec notre époque ! le top de la loufoquerie politique c’est amj … pour te dire ! à quel point tu en es … loin !!!
que J V assimile la situation, qui donc, la gestion de la CTG, à celle de la CTM, il y a comme qui dirait, de l’ignorance, volontaire … aggravée !
Ambroise
je connais parfaitement la différence de structure entre CTM et CTG. n’ayez aucun souci là dessus.
Pour votre petite information, il y a eu une requête en contestation de la dernière législative du mois dernier en Guyane auprès du CC, avec une QPC.
Devinez qui les a rédigées.
Et toujours pour obliger le CC à se prononcer sur les violations du 24 janvier 2010 !
Et on a bien pris soin cette fois de déposer en préfecture, avant la fin des dix jours….mais il a fallu forcer la préfecture à prendre la requête…alors qu’elle est obligée de la prendre !!
Ils en sont presque venus aux mains; Il a fallu écrire une lettre au Préfet de Guyane, afin qu’il oblige son chef de service du bureau des élections à prendre la requête au nom du CC !!
C’est vous dire la résistance de l’ETAT devant notre action, et cette résistance indique par elle seule, que nos arguments sont, pour le moins, gênants pour cet Etat tricheur.
Nous attendons la nouvelle combine du CC pour refuser d’ouvrir la QPC. Ce sera très amusant !!
JV
Comment peut-on accorder le moindre crédit aux déclarations d’un homme mis en examen pour faux, usage de faux, prise illégale d’intérêts et recel ? Des faits pour lesquels il n’est en aucune manière innocenté par la justice, son procès n’étant que reporté et pour lesquels il existe toujours des indices graves et concordants. Des faits particulièrement crapuleux puisqu’il ne s’agissait ni plus, ni moins, sous couvert d’une bonne action, que de profiter de l’occasion pour favoriser les siens.
Comment un tel individu peut-il encore être en charge de finances publiques et une nouvelle fois à la tête d’une collectivité ? Tout ceci est parfaitement grotesque… surréaliste.
Et qu’est-ce qu’il dit ce justiciable en sursit ? Ses seules paroles sensées peut-être !
« Nous sommes pris dans un étau qui ne dit pas son nom, mais dont les mâchoires sont difficiles à desserrer ».
Sur PP et depuis belle lurette, nous sommes de plus en plus nombreux à appeler ça autrement qu’un simple « étau »… n’en déplaise à tous les abêtis de fanatisme du « chaben » folklorique.
Copié-collé n° 3
« ……..
pour privilégier la pertinence des choix, des choix innovants, écartant les doublons inutiles et les opportunismes de mauvais aloi.
………. »
Pour écarter les « doublons inutiles », et « les opportunismes de mauvais aloi » voici une suggestion que j’ai déjà faites pendant la campagne des Sénatoriales, et qui amènera une sévère réduction des « doublons inutiles »:
Il s’agit de regrouper les communes les plus petites, et les plus proches:
A) Grand-rivière -Macouba-Basse -Pointe -Ajoupa -Lorrain = La Commune du grand Nord- Atlantique
B) Morne Rouge – Saint Pierre -Prêcheur -Fond- Saint -Denis -Carbet = La Commune du Grand Nord-Caraïbe
C) Trois-ilets -Diamant- Anses d’Arlet – Rivière Salée = La Commune du Sud-Caraïbe
D) Rivière -Pilote – Sainte-Luce = La Commune des 2 mers
E) Marin -Sainte Anne = La commune du grand sud
F) Vauclin -François = La commune sud Atlantique
G) Gros-Morne -Saint-Joseph = La Commune de l’intérieur
H) Robert-Trinité = la Commune du centre sud-atlantique
I) Sainte-Marie -Marigot = La Commune du centre Nord-atlantique
K) Belle -Fontaine -Case-Pilote = Commune du Centre Caraïbe
L) FDF- Schoelcher -Lamentin = la ville du centre
M) Ducos-Saint -Esprit = Commune du centre-sud
Cela fait qu’on diviserait par 3 le nombre des communes…et autres EPCI. Imaginez les économies, imaginez les regroupements des moyens dont bénéficieraient ces nouvelles entités. Les gens, avec les nouvelles technologies ont de moins en moins besoin de se déplacer en mairie. Il faudrait améliorer les axes de communication routiers entre les communes devenues » les nouveaux quartiers », pour les intégrer à ces nouveaux espaces. Dans le même temps, plus besoin des 3 EPCI que sont la CACEM, l’ESPACE-SUD, CAP-NORD.
Pour le coup, les » doublons inutiles » fondraient comme neige au soleil. Cette rationalisation, même si elle est redoutée par les » opportunismes de dessous les bulletins de vote », devient une évidence !! Quand je l’ai expliqué aux grands électeurs, ça ne leur a pas plu. Tant pis. C’est inévitable.
JV
une question quand un procès est renvoyé aux calandes grecques pour irrégularités des magistrats et procureurs la mise en examen de marie jeanne est elle toujours valable?
Je suis sûr qu’il y a des gens compétents en droit pour m’éclairer sur ce forum
Jv sans entrer dans le détails du regroupement des communes et des maires il est effectivement temps de se demander à quoi ils servent. Il est pertinent d’envisager un regroupement en accord avec les élus et aussi la population
Je complète également en disant que 4 députés ca fait trop ainsi que 2 sénateurs vu ce à quoi ils servent effectivement
Je propose 2 députés un du nord et un du SUD et par principe 1 sénateur, poste qui devrait à mon avis disparaitre à l’échelon national
je ne sais de quoi observateur est fait mais, je doute qu’il soit « bio » … il n’y a que du biberon au chlordécone, pour lui faire croire aujourd’hui, que si un procès a été reporté c’est que le mis en examen est innocent et blanc comme …chaben !
« Pour autant, je ne suis pas homme à baisser les bras ; l’actualité récente vient de le rappeler ».
Entre fanfaronnade inutile et mièvrerie stupide, ce petit couplet pourrait résumer à lui seul l’essentiel de tout ce long discours. Car c’est le message cardinal de cette déclaration : Tout repose sur moi et moi seul.
Tout le reste n’est que poudre aux yeux, ou au vent, c’est selon. Incriminer la gestion de la mandature précédente, se plaindre du surendettement, de la chute de la démographie… on connait. Pourquoi pas de la pluie et du beau temps tant qu’on y est.
Mais entendre un soi-disant indépendantiste se plaindre du désengagement financier de l’Etat dans un processus de création d’une Collectivité Territoriale qui n’a d’autre objectif que de s’éloigner durablement sinon définitivement du droit commun, ou l’entendre évoquer de surcroît qu’on ne peut plus se voiler la face… que ça ne va pas être possible… ça c’est fort de café !
Et pourtant il ne devrait pas se plaindre tant que ça le « mis en examen », de cette démission de l’Etat dans ses tâches régaliennes. Dans quelle autre « région » de France un élu pour lesquels il existe des indices graves et concordants de corruption pourrait-il s’en sortir moyennant une parodie de procès sous prétexte que les statuts de la collectivité qu’il dirige garantissent son invulnérabilité judiciaire ?
Car qu’on veuille l’admettre ou pas, c’est bien de cela qu’il s’agit. Qu’il soit coupable ou innocent c’est du pareil au même. La loi qui établit la CTM rend impossible une condamnation d’un président de l’exécutif en exercice sous peine de déstabiliser complètement l’édifice déjà scabreux de cette structure administrative. Autant dire qu’il s’agit du « Saint Graal » pour tout élu corrompu qui sait que tôt ou tard il devra rendre des comptes à la justice. Donc le plus tard possible… c’est toujours ça de pris… et peut-être jamais.
Les sites de lobotomisation fanatiques de la cause du « mis en examen » ne s’y trompent pas puisque certains de leurs patients… pour ne pas dire innocentes victimes… viennent « naïvement » sur PP se renseigner pour savoir si la mise en examen de leur idole est toujours d’actualité. Il faut croire que la stratégie d’abrutissement des masses a tout de même des limites. C’est rassurant !
« Les contraintes qu’impose l’Etat dans le cadre de l’application de la loi de programmation des finances publiques 2018/2022, en matière de plafonnement ou d’endettement, viennent corroborer la nécessité que nous avons proclamée, depuis notre arrivée à la tête de la CTM en 2016″.
Voilà ce à quoi les martiniquais sont confrontés, d’une part des gestionnaires adeptes de l’indiscipline -frivole- budgétaire et de la gabegie (la dernière mandature régionale), et de l’autre les champions de la thésaurisation (les actuels dirigeants de la CTM) qui disposant d’un -pouvoir- élargi n’ont aucune vision pour le pays.
La CTM, n’est-ce pas une méga-collectivité expérimentale décentralisée ? Elle peut donc développer des comportements stratégiques comme la législation l’y autorise. On a vu des collectivités en France, à un échelon moindre de la CTM, contourner les règles qui leur étaient dictées afin d’optimiser, au vu de leurs objectifs propres, leurs ressources et l’usage qu’elles en faisaient.
L’on ne perçoit dans ce texte aucune ambition, aucun projet politique, aucune vision digne de ce nom pour la Martinique. Toujours ce sacro-saint -paradigme- : « la peur bleue de l’Etat français ». Les contraintes budgétaires des collectivités liées aux réductions des dotations de l’Etat français ne débutent pas avec -l’avènement- de la CTM. Elles ont été programmées progressivement sous les gouvernements Ayrault. Et aujourd’hui près de trois ans après l’installation cette -méga collectivité-, et que l’on est aux affaires pendant ce délai, on fait mine de découvrir les -plafonnements-, les réductions de dotations et le devoir -d’innover- en profondeur pour mener à bien les missions d’un tel -paquebot-.
Et le fin mot de la farce : « Il urge de retrouver une capacité d’épargne pour être en mesure de soutenir durablement nos actions au bénéfice de la Martinique ». SIC
L.G
Urgeons urgeons braves gens … c’est tout ce que nous demande amj ! Et après. On verra !!!
c’est super d’observer de lire sur ce forum très enrichissant ……….. mais dites moi qui avait prévu la dette colossale laissée par EPMN et confirmée par le TPG?………
……. non merci pour les cours de soutien de comptabilité notamment sur un bilan qui peut parler anglais Français chinois créole…… abrutis folklorique…….. abrutissement de masse ou particulier selon ce qu’on veut lui faire dire…..
Que celui qui a la réponse lève le doigt………. oups
sinon pour la mise en examen de marie jeanne et les montages des magistrats locaux jugés irréguliers par des magistrats parisiens je suis toujours sans réponse je continue donc à chercher…..
La quadrature du cercle
Certains , sur ce forum, ont souvent parlé de l’étau MIM-PPM, pour signifier que si la Martinique est arrêtée, c’est par la faute des mâchoires de cette machine infernale électorale.
Mais peu ont eu le courage d’affiner l’analyse, et de signaler que la stagnation de la Martinique est aussi due à un autre étau ,autrement plus rude, qui met un véritable plafond de verre sur l’évolution de notre société insulaire. Il y aurait tant à dire sur les deux mâchoires de ce broyeur omniprésent: d’un côté les békés pour l’écrasement économique, de l’autre la religion pour l’hypnose mentale.
Songez qu’on a fait croire aux gens qu’il existait des dieux, puis qu’il n’y en avait qu’un, puis qu’il était blanc, puis que nous devions aller tous les dimanches dans des maisons de croyance pour l’adorer. Allez parler après ça d’émancipation !!
Même SPINOZA avouait qu’il ne comprenait rien au dogme de la « Trinité », un drôle de machin !
Ce deuxième étau serre si fort, il est si ancré dans les mentalités, que personne ne songe à le désigner. Il est comme intériorisé.
Deux et Deux ça fait quadrature, de quatre mâchoires.
Alors ….chuttt !! On idiotise en silence.
JV
Que le diable nous emporte tous, si parmi ces certains-là, vous ne trouvez pas dans les archives de PP, quelque référence à cet autre aspect d’hypnose collective. En particulier au sujet de la chabinisation du sosie local du Colonel Sanders, qui exploite avec un rare cynisme cette faille psychologique pour l’abrutissement des masses populaires.
Pour quelqu’un qui demande le retour à la normalité republicaine je trouve le propos bien révolutionnaire même sedicieux. A juste titre devrais je dire L’evangelisation l’un des bras idéologique majeur de la colonisation est le ciment partagé et défendu par la majorité de la population .La remettre en cause relève des travaux d’hercule……
woy woy woy woy ! … j’y vais, J V me fait de plus en plus plaisir ! il aborde les vrais sujets avec un réalisme à nul autre pareil . voilà là l’explication de la dite « supériorité du blanc sur sur le noir » !!! la magie du mysticisme qui pousse le dominé à se remettre à un pseudo dieu qui aurait sur lui, droit de vie ou de mort … même si chacun sait que nous allons, quoi que nous fassions, tous mourir, certains sont formatés mal gré tout, à la peur de cette mort et pire, demande à ce dit « dieu » d’éloigner l’échéance … comme si il y pouvait quelque chose ! le pauvre … et d’autres « béké quai » prient ce même dieu, voir tous les dieux donnés, de tous les cieux où il y auraient des anges qui passent , pour maintenir le plus possible cet esclavage psychologique . ce dieu, étant chacun de nous, ou n’étant pas, si nous ne n’en sommes pas conscients, la quadrature du cercle vertueux J V , sera inenvisageable à terme … il faut donc « fatalitas », faire avec ! s’il n’y a plus d’hommes sur terre , il n’y aura du coup plus de dieu mais, les plantes et les animaux poursuivront leur route sans nous, car, ils n’en ont rien à foutre de tout ça !
Gérer la Martinique par le MIM, c’est comme supprimer la Montagne Pelée avec un jet d’eau. Les Martiniquais vont tirer une leçon de cette gestion. Dans la déclaration ci-haut mentionnée de l’exécutif, il n’y a pas un sou alloué au TCSP. Vous avez un outil financier à l’arrêt en plus les gestionnaires réclament encore plus de budget. Il faut que la population martiniquaise se demande dans quelle siècle faisons-nous partie sur ce petit territoire. Il faut que l’état reprenne la gestion de l’espace publique.
soleil ! n’ait pas peur ! dévoile toi … c’est comme une délivrance ! le pseudo c’est comme une prison psychologique . avoir une analyse somme toute ,aussi juste et être caché (e) , ça me dézingue … réfléchis y !!! … une sacrée aventure !