A l’antenne sur RLDM ce samedi, le président de la CTM a accusé l’équipe administrative du lycée Schoelcher, en particulier son gestionnaire, de n’avoir pas pris les disposition pour la protection des livres récemment retrouvés dans le chantier de démolition.
Sans le nommer, Alfred Marie-Jeanne a désigné Marcellin Nadeau, gestionnaire de l’établissement et « aussi Maire d’une commune du Nord », comme responsable de cette négligence qui aurait pu voir disparaître des éléments du patrimoine de la Martinique.
Accusation fondée ou nouveau coup politique dans la bataille qui oppose le MIM et Nou Pep La ? Les réactions ne devraient pas tarder à cette nouvelle polémique.
@polpubliques
Si les archives du Lycée Schoelcher sont de la responsabilité de la CTM, cela signifie que nous avons accédé à l’indépendance sans le savoir.
Nouvelle instrumentalisation venant du clan Letchimy. Ce dernier n’a pas manqué de soulever ce problème du haut de sa « magnanimité » sans pointer du doigt les responsabilités. Ses sbires, les « Johnny », comme d’habitude se chargent des basses besognes…
On vous a fait un essorage longue durée du cerveau, c’est pas possible autrement.
Alors que l’article indique que monsieur le président du tcsp accuse clairement le chef de file de NouPepLa, vous trouvez le moyen d’en imputer la faute à un seul parti politique. Ce parti qui révèle votre taux, toujours plus aiguë, de paranoïa.
Quoi qu’il en soit, monsieur le président du tcsp, ce genre de cancan dérisoire n’arrivera pas à masquer votre incompétence en la matière. Allez faire un ti rond de chouval-bwa pour vous calmer et mettez vous au travail !!!
Mémé, sais-tu au moins ce que signifie le mot « instrumentalisation ». C’est par exemple réussir à parler du TCSP dans un sujet relatif aux archives du lycée Schoelcher.
Vous avez raison. Je rectifie : Président du kankan initil.
Tiens, les propos d’AMJ n’ont d’intérêt que par rapport aux polémiques qu’ils seraient susceptibles d’engendrer. Chaque fois , c’est pareil. le Peuple Martiniquais n’existerait-il qu’à travers les polémiques, les cancans (mieux, les kankans), les cris , les ricanements, les sous-entendus, les mensonges, les non-dits, les approximations …? Le Professeur JEHEL, qui voudrait enrayer le nombre de suicides sur ce territoire, a du souci à se faire.
D’après ce que j’ai entendu, le Président du Conseil Exécutif de la CTM n’a pas dit que cela ce samedi sur RLDM et chaque samedi, il parle sur RLDM.
Quand un problème se pose , la Presse, qui se voudrait au taquet, ne devrait-elle pas chercher, logiquement, qui aurait dû faire le nécessaire pour que l’incident ne se produise pas? Oui , partout dans le monde sauf en Martinique où l’on désigne d’abord et on cherche ensuite…. si finalement, on cherche vraiment.
Et puis, que faisaient des journalistes sur un chantier de travaux publics? Ne savent-ils pas que c’est un lieu dangereux où seuls sont autorisées des personnes au fait des précautions à prendre? Si l’un d’eux avait vu atterrir sur son crâne un morceau de de mur ou s’était cassé la jambe en l ‘enfonçant dans un tas de gravats friables , il se serait empressé de rechercher le véritable responsable… autre que lui.
Les politiques n’arrêteront jamais leur petite » guéguerre ».
Si , nous , observateurs, les simples citoyens, les journalistes et autres, plus qualifiés, se mettent aussi
à attiser cette polémique et, sans doute en n’accusant eux mêmes.Nous ne sortirons rien de bon pour nous, pour la Martinique.Son organisation, son fonctionnement et la pacification souhaitée par un grand nombre.
Il me semble que AMJ n’accuse pas mais, dit ce qui aurait dû être fait, en préparation de cette démolition et désigner le responsable à qui il incombait de le faire ou le faire faire? Est-ce le vrai responsable? Néanmoins, protéger les livres, me semble t-il, ne peut et ne doit incomber à la CTM. Question de bon sens.
Sans doute,le climat n’est-il pas au beau fixe entre AMJ et le maire cité? Pour autant,les choses, ne doivent-elles pas être dites ou désignées? Où serait donc la clarté?…
Et , à tout ceux qui pourraient penser que je prends parti pour l’un ou pour l’autre, devraient, en toute objectivité, réfléchir dans cette affaire, de la responsabilité de chacun…
A un niveau strictement technique , l’opération de démolition-reconstruction du Lycée SCHOELCHER a été hiérarchisée puisque :
1°/ déléguée par mandat à la SODEM
2°/ La SODEM s’est chargée des appels d’offres pour choisir les entreprises
3°/ les ou l’entreprise ayant remporté le marché sont/est censées avoir les compétences et des références pour effectuer des travaux de démolition
4°/ se trouve à la tête de l’équipe choisie de techniciens, un conducteur de travaux. Ce dernier n’était-il pas contraint de VISITER EN DETAIL LES LIEUX AVANT DE COMMENCER les démolitions??? N’est-ce pas une démarche NORMALE avant l’abattage d’immeubles ou d’arbre, que de repérer les lieux avant d’agir , de repérer les obstacles afin de les contourner ??? surtout pour des bâtiments restés inoccupés pendant plusieurs mois où n’importe quoi aurait pu être entreposé après le départ des élèves???
Si une visite minutieuse avait été faite par la personne responsable du chantier, n’aurait-elle pas dû avertir ses donneurs d’ordre, donc remonter toute la hiérarchie, avant d’agir, sachant que l’on déconstruit les lieux, en triant les déchets dans le cadre du développement durable ( verre, métal, bois etc)? Depuis quand des livres ou autres documents papier sont-ils assimilés aux murs?
En conséquence de quoi, le responsable des travaux de démolition est :
- soit un incompétent (il ne connaît pas son travail)
- soit une personne mentalement dérangée (qui a sciemment laissé les choses en l’état pour en faire une « affaire » puisqu’au lieu de se rapprocher de sa hiérarchie et attendre qu’elle fasse le nécessaire, il a préféré convoquer la Presse)
- soit une personne sans autorité car l’un de ses subalternes s’est permis de convoquer et DE FAIRE ENTRER DES PERSONNES ETRANGERES AU CHANTIER ALORS QUE C’EST INTERDIT) .
Si cela avait été des objets non identifiés, pouvant être explosifs, les choses se seraient-elles passées de la même manière? Assurément non . Cela aurait été le branle-bas de combat pour éviter le pire.
Seules des sanctions PERSONNELLES exemplaires pourraient calmer ce jeu dangereux de vouloir détruire ce pays parce « ses amis » ne tiennent pas les rênes du pouvoir.
Y a t il un conservateur ou une médiathèque territoriale en martinique ou l’on pourrait conserver nos archives.S i oui pourquoi l’archivage n’a t il pas été fait avant la démolition.
Oups…..
Il existe effectivement des Archives Territoriales anciennement Archives Départementales. Mais là n’est pas le problème. Chaque collectivité doit collecter ses archives de façon à ce qu’elles soient versées aux Archives Territoriales. Ici, il appartenait à ceux qui ont en charge de gérer le Lycée Schoelcher, de préserver ces archives avant et pendant le déménagement, s’il y en a effectivement.
Une analogie qui peut paraître de mauvais goût à des personnes simplistes mais qui résume bien les responsabilités : les ordures doivent être triées avant d’être collectées par la voirie.
Ce n’est ni le travail des Archives Territoriales, ni à fortiori le travail de la CTM de s’occuper des archives du Lycée Schoelcher qui n’ont pas été triées et versées aux Archives Territoriales !
Il est salutaire que la presse relève cette défaillance incontestable. Mais il n’est pas normal qu’elle laisse dire ou suggérer que la CMT devrait en porter la responsabilité car il lui est impossible d’ignorer que les auteurs de la faute doivent être recherché D’ABORD au sein de l’administration du lycée. Même si la Martinique était indépendante c’est l’administration du lycée qui serait responsable. En revanche, le RLDM est la radio d’un parti politique qui porte donc une parole militante. Il n’est pas normal que cet instrument partisan soit considéré comme le journal officiel de la Martinique, qui, chaque samedi, porterait la parole de la collectivité. Le président de la CTM devrait prendre congé de la radio de son parti durant sa mandature, sauf en période électorale. Les mises au point relatives aux affaires de ce genre devraient faire l’objet de communiqués officiels sans caractère polémique à la télévision. Il n’est pas besoin de viser un fonctionnaire en particulier comme moyen de défense. Ce mélange des genres attise la polémique, dévalue la parole et l’action publiques et met la Martinique dans une étrange situation au regard de la démocratie. Qu’en pensent les politologues ?
Héhéhé…
Ce qui semble inquiétant, c’est que les preuves des turpitudes de certains ex-lycéens risquent d’être étalées au grand jour…
Qui sait ce que contiennent lesdites archives, pour qu’un tel tollé soit fait à ce sujet ?
A-t-on retrouvé les livres des surveillants généraux de l’époque ?
Certains sur ce forum, ou parmi la classe politique, ont-ils du souci à se faire ?
C’est pour ça que tout le monde est nerveux ?
HUMOUR:
Un agent de la fonction publique, archiviste, est complètement envahi de souris dans son dépôt.
Il fait passer un dératiseur qui, après avoir fait le tour de la question, lui dit :
- Je vais vous laisser un chat pour quelques temps. Ce sera plus simple.
Le chat est donc laissé pour quelques jours dans le bâtiment et, très vite, on ne voit plus aucune souris.
Le fonctionnaire, très content des services du chat demande au dératiseur si il peut l’adopter définitivement.
Comme le dératiseur est d’accord, le chat reste dans les locaux.
Quelques mois plus tard, les souris font leur réapparition dans le bâtiment…
Le gars refait passer le dératiseur et lui demande ce qui a pu se passer.
Le dératiseur répond :
- C’est le chat… Maintenant qu’il est titularisé…
C’est bien de faire de l’humour mais on a l’impression qu’ici , tout doit être dramatique « rien ne va , rien ne va jamais ». Alors , quand les choses pourraient aller mieux, avec la bonne volonté de tous , on se complaît tellement dans la médiocrité qu’on la crée de toutes pièces.
Tous les chefs ont des subalternes sinon ,ils ne seraient pas « chef ». Ils donnent des consignes qui parfois ne sont pas respectées. Avant d’accuser qui que ce soit, on fait une enquête. C’est la moindre des choses. Et l’erreur commise, si elle peut être réparée à temps, on la répare en prenant soin de faire en sorte qu’elle ne se répète pas et en faisant une mise au point avec le maillon défaillant.
Il semble désormais acquis que les Martiniquais préfèrent faire le buzz que d’aider ce pays à évoluer. Bientôt, on aura des images de noyades et autres accidents jusqu’à leur point ultime parce que les témoins seront trop occupés à filmer les évènements pour penser à sauver la victime. Avoir filmé la mort en direct sera le nec plus ultra. Le buzz n’ a semble -il d’intérêt que dans le négatif.
« le maillon défaillant. »
C’est le chat, on vous dit !
De telles accusations aussi indignes qu’inacceptables venant de Monsieur le Président de l’Exécutif de la CTM, Alfred MARIE-JEANNE, relèvent de la diffamation.
Pour essayer de détourner l’attention des Martiniquais des vrais problèmes et des carences flagrantes et persistantes de la CTM, que sont le faux déficit des comptes de la CTM, le non fonctionnement du TCSP, l’absence d’entretien de nombreuses routes, l’arrêt de la commande publique (BTP) etc… et pour faire diversion, de façon malhonnête, Monsieur Alfred MARIE-JEANNE n’hésite pas à faire du maire du Prêcheur, Marcellin NADEAU, le parfait coupable.
J’ose espérer que Monsieur Alfred MARIE-JEANNE au lieu d’accuser sans preuve, saisira la Justice pour faire la lumière sur ce qu’il s’est passé au lycée Schoelcher, et qui a entrainé la destruction de nombreux ouvrages .
Les Martiniquais attendent de connaître la vérité, celle des juges, pas celle de la radio RDLM.
Jacky ESPARTERO
M. ESPARTERO, votre niveau d’entendement fait craindre le pire pour la gestion de la commune dont vous êtes l’élu.
Que n’aurait-on entendu si celui que vous avez laborieusement battu avait laissé, pour rendre son compte administratif excédentaire, un chèque en bois de 15 millions d’euros ? Parce que c’est de cela qu’il s’agit. Démontrez moi la réalité de ces 15 millions d’euros dus par la CACEM !
Vous êtes de ceux qui persistent à prétendre que Serge Letchimy est un bon gestionnaire en dépit de toutes les magouilles qu’il nous a servies pendant toutes ces années.
Je vous trouve un peu approximatif pour vous plaindre de l’entretien des routes, alors que par très loin de chez vous, la route de « deux choux » a été enfin réouverte. Vous ne vous étiez pas plaint alors de l’incurie de l’ancien président de Région !
Pour en revenir à notre affaire, Marie-Jeanne se défend plus qu’il n’accuse. Jusqu’à preuve du contraire, Nadeau est le gestionnaire du Lycée Schoelcher. Il est donc plus concerné par les archives du Lycée Schoelcher que le président de la CTM.
Votre subite solidarité nord caribéenne est aussi ridicule que toutes ces accusations politiciennes venant des perdants du 13 décembre.
Monsieur le « Touloulou »,
je suis obligé de vous identifier de cette manière, puisque vous avancez masqué derrière votre pseudo.
Je ne fais que reprendre les conclusions de la CRC, et c’est à vous qu’il revient d’en contester sa véracité, et surtout d’apporter la preuve du contraire.
Dois-je vous rappeler que ce sont les Pierrotins qui ont mis fin au mandat de l’ex-maire; pas moi.
Concernant l’entretien des routes, je persiste et signe qu’ il y a un abandon manifeste des responsables de la CTM.
J’en veux pour preuve, l’état délabré de la N2 qui traverse Saint-Pierre (rue V. Hugo), et le triste état de la route qui relie Prêcheur et Saint-Pierre, pour ne citer que ces deux exemples.
Un vrai scandale!
Quant à ma subite solidarité nord-caraïbéenne, à laquelle vous faites allusion, vous me faites « pleurer de rire »!
Jacky ESPARTERO
M. ESPARTERO, il ne faut pas vous contenter de lire bêtement les conclusions de la CRC qui ne se prononce pas sur la réalité de ces 15 millions mais sur la promesse de ces 15 millions.
Vous qui êtes élu, pouvez vous vous contenter d’une promesse qu’un débiteur de la mairie de Saint-Pierre ? Votre ami Athanase est incapable d’honorer cette dette. Il n’a même pas proposé un échéancier ! Dans un avenir proche, le président de la CTM et le Payeur Territorial, parce qu’ils sont dans la vraie vie, devront inscrire cette somme en perte et profit alors que Letchimy crie sur tous les toits qu’il n’y avait pas de déficit. C’est ça la réalité. Pour moins que ça on condamne des chefs d’entreprise !
Ne vous obstinez pas. Ne buvez pas les Fake News de Letchimy. On vous prendra pour ce que vous n’êtes pas !
Pour la route qui relie Saint-Pierre au Précheur, attendez au moins que le pont du Précheur soit terminé ! Ne soyez pas agoulou !
Si les archives du Lycée Schoelcher sont de la responsabilité de la CTM, cela signifie que nous avons accédé à l’indépendance sans le savoir.
Dixit Hadneverbeen (premier post ci-dessus),
Et il a raison, ce monsieur ou cette dame: La Martinique est devenue indépendante sans le savoir, et surtout sans que les martiniquais l’aient demandé.
Lisez, relisez l’article 72-3 alinéa 2:
La Martinique, comme Collectivité CTM-ayant- perdu -le- statut- de- Département, ne peut revenir dans le 73, que si cette CTM a été créée « en application de l’article 73 alinéa 7″. C’est ce que dit cet article 72-3 qui relie tous les territoires outremer à la République Française :
Il se trouve que la CTM n’a pas été créée selon ce processus de l’article 73 alinéa 7.
Car , en effet ce 73 alinéa 7 renvoie au 72-4 alinéa 2. Et que dit ce dernier?
Il dit que le Président ne peut solliciter le « consentement » de la population que
- sur la « proposition du Gouvernement »
- lors de 1 consultation
- au moyen de 1 question
Hors, la question posée était celle de Sarkozy (collectivité exerçant les compétences) qui différait notoirement de celle du Gouvernement(collectivité se substituant). ensuite il a été posé dans un même décret !!) deux questions reliées l’une à l’autre…lors de 2 référendums, les 10 et 24 janvier 2010.
Les 3 conditions ci-dessus ont donc été violées.
Il en ressort que la Martinique, en tant que CTM, n’est pas renvoyée par l’article 72 -3 dans le 73, ni nulle part ailleurs:
La Martinique est donc juridiquement indépendante de la France. Vous avez parfaitement raison Monsieur ou Madame Hadneverbeen !!
Le problème est que la plupart des martiniquais ne s’en sont pas encore rendus compte, car le bon vouloir de la France, tient encore la Martinique comme si c’était un Département, et lui verse une DGF (dotation globale de fonctionnement) en conséquence.
Mais qu’un dirigeant en vienne à appliquer les textes, et pschittt !!, disparus les DGF et les subsides de l’Europe. Et on fait comment pour financer nos besoins? Comme la Dominique …peut-être !!!
JV
Tiens ! Voilà notre Champollion (toutes catégories) de la constitution française !
J.V., c’était de l’ironie. Il ne faut pas tout prendre au pied de lettre. On ne peut peut plus utiliser de second degré ici ?
Avec des « professeurs d’université » de cet acabit, ça vous ôte toute velléité d’accéder à l’indépendance, j’ai bien peur !
On a beau se présenter sous son vrai nom, cela n’empêche pas de sortir des nullités!
Et, démontrer une haine et un parti pris qui n’honorent pas.
On aurait pu penser que ces détenteurs de la vérité nous apporteraient des arguments indubitables , indiscutables et irréfutables.Au lieu de cela, on impute l’état d’une route à un seul homme sous prétexte qu’il est un adversaire politique et qu’il faut le discréditer? Alors que tout le monde sait que l’état des routes en question, ne date pas d’aujourd’hui. Mais, quand ce sont nos amis, nous fermons les yeux pour faire croire que l’on ne voit pas et par conséquent, on ne dit rien!
J’aurais aimé plus de véracité , de neutralité et de bon sens dans les propos de ceux qui se décrètent détenteurs de la vérité vraie et que …..finalement emploient des moyens encore plus infantiles que ceux qu’ils veulent atteindre!
Il semble qu’on ait déjà oublié un scandale qui avait éclaté sous la précédente mandature où les archives régionales avaient été retrouvées dans un vide sanitaire de l’UAG. En son temps, l’ancien président de Région avait signé une convention avec le CEREGMIA (encore lui) qui devait s’occuper de ces documents. Au lieu de ça, ils se sont retrouvés dans un lieu où il n’avaient rien à y faire.
Letchimy n’avait donc pas réussi à régler le problème des archives de sa collectivité.
Aujourd’hui, auréolé de sa brillante réélection, il adopte un ton consensuel qui tranche avec la hargne de ses aficionados et voilà ce qu’on lit sur sa page Facebook :
« A travers des documents retrouvés, abandonnés sur ce lieu emblématique qu’est le lycée Schoelcher, c’est l’urgente nécessité de lancer une réflexion globale et commune, autour de la question des archives à la Martinique, qui nous interpelle. Cette triste découverte , nous oblige à faire face à la situation des archives en Martinique, ciment de notre Mémoire, afin d’en assurer la protection définitive, et leur valorisation comme patrimoine historique. C’est pourquoi j’encourage tous les responsables politiques et administratifs, à se pencher sur ce chantier d’avenir et créateur d’emplois qui concerne non seulement les archives de nos communes, mais aussi celles de nos écoles, collèges, lycées , ainsi que toutes autres administrations susceptibles d’écrire notre histoire, individuelle ou collective. Cette question nous concerne toutes et tous. Nous devons nous y atteler, collectivement. C’est l’héritage que nous avons à léguer à nos enfants, aux générations de demain, mais dont nous devons soutenir l’implication dès aujourd’hui . Hors de tout clivage politique, je souhaite que la CTM réussisse à relever ce défi pour le bien de notre pays. »
Alors non seulement, Letchimy s’est lamentablement ensablé dans ce projet quand il s’agissait de sa propre administration, mais il prodigue à tout va des recommandations !
Voilà encore un nouvel exemple de pays qui « avançait » sous l’ère de Letchimy.
Mé ou sé di ni anlo ki inmin brè dlo mouchass’ pou lèt !
Le marché MAX RANSAY et ses abords dégueulasses (restés occupés jusqu’à la veille du 2° tour des Législatives par des SDF et leur mobilier) devraient retenir l’attention qui ceux voudraient préserver l’héritage de la population foyalaise. L’endroit est libre d’accès mais LA PRESSE S’EN FOUT.
Ce marché, rénové, devait être livré fin 2016. À la mi 2017, c’est encore un lieu sale et désorganisé , que fuient même certaines marchandes. Sans les véhicules en fond de plan et les habits des gens présents, on serait crû en plein dans les années 1960. Plus de 50 ans de retard en terme d’infrastructures! Pour preuve , voir les cartes postales de ces années-là
LA SANTE EN HERITAGE, avec une proposition de lieux de vente favorisant la consommation de la production (saine) locale est un chantier d’avenir auquel devraient s’atteler les grands communicants.
HAD (Madame ou Monsieur)
On peut tout à fait faire du second degré…même en ce qui concerne l’indépendance de la Martinique. Sauf que cette indépendance, n’est pas du second degré, mais une réalité juridique…si vous prenez la peine de suivre mon raisonnement.
Malheureusement, comme vous, les gens préfèrent ne pas croire qu’on a eu l’indépendance ,tellement c’est loin de leur demande, et tellement ça parait invraisemblable…qu’ils préfèrent, comme vous, reléguer cette réalité jusqu’au fond d’un second degré ! et peut-être même d’un troisième degré.
Mais prenez un peu de temps pour refaire mon raisonnement, en vous laissant guider par l’article 72-3, puis remontez au 73 alinéa 7, puis au 74 -4 alinéa 2. Ces articles vous fixent la procédure constitutionnelle qu’il fallait suivre pour créer une CTM revenant dans le « droit commun du 73″. Et si vous n’avez pas suivi cette procédure constitutionnelle, votre CTM ne peut être rattachée à une quelconque accroche à la France.Or le décret du 17 novembre 2009 qui organisait la consultation a proposé totalement autre chose:
- ce n’est pas la » proposition du gouvernement » qui a été mise aux voix
- ce n’est pas 1 question lors de 1 consultation qui a été organisée, mais 2 questions- gravement reliées l’une à l’autre par une probabilité conditionnelle- lors de 2 référendums.
- « collectivité exerçant les compétences » ça n’existe pas dans la constitution, et donc ça ne pouvait pas « demeurer » dans le 73. Donc la question était inconsistante.
voilà, madame ou monsieur « second degré »
PS: petite confidence: la commission européenne vient , ce 15 juin dernier, à la suite de ma requête de février (article 258 du TFUE), de déclarer « recevable » ma plainte contre le processus ci-dessus décrit. Voilà un début bien concret !!
Savez-vous ce que cela veut dire, HAD ? la fin prochaine de la CTM, et le retour obligatoire du Conseil Général et du Conseil Régional.
Et, à partir de là, je prendrai le temps de parler en direct avec l’électeur de base… après avoir averti les grands électeurs en septembre, à l’occasion des sénatoriales.
JV
JV
J.V., j’espère seulement qu’il n’y pas de médecin en Martinique qui pratique la médecine comme tu pratique le droit constitutionnel !
Pour la énième fois, le droit a été élaboré pour palier la bêtise humaine. Il ne descend pas du ciel comme tu t’évertues à nous le dire !
Et pense aussi à remettre ton passeport, puisque tu n’as plus la nationalité française !
« Savez-vous ce que cela veut dire, HAD ? La fin prochaine de la CTM, et le retour obligatoire du Conseil Général et du Conseil Régional. »
A l’heure où parlons, le gouvernement français ne néglige aucun -bout de chandelle- pour pouvoir boucler les fins de mois de l’Etat dont il a la charge de la gestion. Il lui faut trouver 4,2 Milliards d’Euros sur le fonctionnement des ministères publics . L’application stricto sensu, des Lois françaises ou européennes est donc le -cadet- de ses soucis à ce gouvernement. Pourquoi rétablir sur une île de 100 000 Hectares, deux collectivités administratives françaises, enfonçant de nouveau et encore plus les Martiniquais dans le colonialisme de gestion exogène ?
Il faut parvenir dans un premier temps à un fonctionnement plus démocratique de la CTM, tout en préparant (nonobstant les peccadilles et autres bisbilles entre -mouvements dit indépendantistes), une sortie progressive des institutions françaises. Le Vanuatu a pu s’extirper en 1980 d’un condominium colonial franco-britannique qui datait de 1907, juste par une simple pétition élaborée sous l’égide d’un parti indépendantiste et expédiée à l’ONU sous forme de dossiers programmatiques d’accession à la souveraineté nationale.
L.G
Aaah, le gouvernement français doit trouver des milliards d’euros mais aucun de ceux qui veulent l’indépendance de la Martinique ne nous parlent des milliards que NOUS devrons trouver, en cas de souveraineté obtenue.
Personne ne propose rien.
L’argent pour entretenir nos routes, ponts, tunnels et viaducs, lycées, collèges, écoles et université, hôpitaux, reseaux d’eau, infrastructures portuaires et aéroportuaires etc tombera magiquement du ciel, en remplacement des dotations françaises et européennes.
Nous ferons en effet mieux que Grenade, Sainte Lucie ou la Dominique.
Car nous on a du pétrole. Du gaz. Du cuivre et de la bauxite (comme en Jamaïque).
Mais après tout, pourquoi poser ces questions « bassement » pécuniaires ?
La baisse de notre niveau de vie dans une île vieillissante et où le poids des retraites deviendra explosif n’est rien comparé à l’objectif ultime et gratifiant entre tous : on pourra se branler sur une carte d’identité plastifiée « République de Martinique ».
« Personne ne propose rien »
Aujourd’hui nous pouvons dire que depuis plus de deux décennies, -l’indépendantisme incantatoire- sur fond de culte exacerbé de la personnalité a quasiment annihilé la cause. Toutefois, la Martinique comme certainement la Guadeloupe, la Guyane ou voire même la Réunion ne pourront faire l’économie d’un débat sociétal puis économique sur leurs appartenances à la république française.
L’argent pour -entretenir- nos infrastructures ne tombe pas non plus, telle la manne biblique du ciel de la France. Cet argent, c’est aussi la contribution des Martiniquaises/Martiniquais qui sont une entité partie prenante du grand -panier-fiscal français et donc de la dette globale de cet Etat. D’ailleurs ou par ailleurs, un euro investi par la France dans ses colonies -institutionnalisées- à -identité législative- et c’est entre trois et cinq euros qui retournent à leurs sources sous forme de bénéfices privés.
Pour un niveau de vie superficiel et consumériste inégalitaire, les Martiniquaises/Martiniquais sont -embrigadés- dans un Etat français qui s’endette à hauteur de 2665 euros de plus chaque seconde. En 1978, cette dette annuelle était de 72,8 Milliards d’euros (près de cinq cents Milliards de francs), elle avait déjà atteint en 2013, le montant rondelet et exponentiel de 1952,3 Milliards d’euros. Aujourd’hui elle culmine, cette dette à plus de 2200 Milliards d’euros. La question de l’impact de cet endettement de l’Etat français sur des économies insulaires, et par conséquent celle d’un choix sociétal pour sortir de cette superficialité du niveau de vie et de ce consumérisme se posera inéluctablement tôt ou tard.
Grenade, Sainte-Lucie, la Dominique. A t’on déjà entendu parler de famines dans ces petites nations -indépendantes- ? Et Barbade ? Indépendante depuis les années soixante et dont le PIB est supérieur à ceux réunis de la Martinique et de la Guadeloupe. Et le Vanuatu ? Perdu dans le Pacifique Sud mais Indépendant depuis 1980. Ses habitants ont-ils été frappés par la foudre ? Lorsqu’ils mirent fin au condominium franco-britannique, ils ont fait des choix sociétaux, socio-économiques et surtout politiques.
Nous sommes en 2017, soixante et onze ans après la départementalisation, au bout de trois-cents quatre-vingt-deux ans de colonisation française. D’autres formes juridiques , (y compris aucun lien juridique) peuvent et doivent être recherchées dans les rapports avec la France.
L.G