A 40 ans, Alexis Tsipras va devenir le plus jeune Premier ministre grec depuis 150 ans. Il porte l’espoir de la gauche européenne antilibérale, et remporte la victoire en devançant largement le parti conservateur du 1er ministre sortant, et le parti néo-nazi « Aude dorée », dont la troisième position inquiète néanmoins nombre d’observateurs.
Enfant de la petite bourgeoisie athénienne, Alexis Tsipras fait ses premières classes politiques au lycée, dans les jeunesses communistes. Des études d’ingénieur à l’Ecole polytechnique, puis un retour en politique. Il devient secrétaire de la jeunesse du principal parti radical grec, Synaspismós, avant d’en prendre les rênes en 2008. Alexis Tsipras a alors 33 ans. Il devient le plus jeune responsable jamais élu à la tête d’un parti politique parlementaire en Grèce.
Afin de pouvoir bénéficier de la prime majoritaire (50 députés en plus de ceux élus à la proportionnelle intégrale) accordée aux partis politiques, et non pas aux coalitions, la nécessité de former un parti unitaire apparaît alors. Le 10 juillet 2013, la nouvelle SYRIZA décide d’une nouvelle organisation en fusionnant ses différentes composantes. Le Synaspismós est alors dissous.
Alexis Tsipras, est le patron du parti anti-austérité Syriza. Il a fait du chemin depuis ses jeunes années communistes . Anti-conformiste , il garde une certaine aversion pour les cravates et admire Che Guevara. Leader charismatique, doué d’un talent oratoire incontestable, il s’exprime avec emphase et sans notes lors des meetings. Lui aussi a le sens de la formule. «Si François Hollande ne tient pas ses promesses, il deviendra Hollandréou et la France deviendra la Grèce», lâche-t-il en mai 2012 lors d’une visite à l’Assemblée nationale.
C’est lors d’un mouvement lycéen sur un plateau de télévision en 1990, que le public grec a découvert Alexis Tsipras, du haut de ses 17 ans … Sa revendication de défenseur de la jeunesse lycéenne a fait écho : « On veut avoir le droit de choisir quand on va en cours ».
Après son engagement initial dans les Jeunesses communistes grecques (KNE), il rejoint le Synaspismos, petit parti eurocommuniste et altermondialiste. A 33 ans, il est élu président de cette formation qui devient la même année, en 2008, une coalition de plusieurs organisations et partis de gauche, sous le nom de Syriza.
En trois ans, le score électoral de Syriza s’est multiplié par cinq
C’est la crise de la dette en 2010 qui a accentué encore plus sa popularité et lui ont donné une nouvelle audience, renforçant ainsi la gauche radicale .
« C’est une victoire historique », a déclaré Panos Skourletis, porte-parole de Syriza à la télévision grecque Mega TV. « Elle envoie un message contre l’austérité et en faveur de la dignité et de la démocratie. »
Les résultats des elections qui portent au pouvoir Alexis Tsipras marquent l’exaspération des Grecs qui ont payé au prix fort le rétablissement financier de leur pays, excédés par des années de privation , sans la moindre assurance qu’ils verraient bientôt le bout du tunnel. C’est sans aucun doute l’optimisme et l’entrain de l’homme contre l’austérité qui ont séduit les électeurs . « L’avenir commun de l’Europe ce n’est pas celui de l’austérité », a t-il lancé en sortant de l’isoloir.
Sources : Tribune de Genève / Mega TV (Grèce) / Journal letemps.ch
Pas mal le gonze mais pas assez anarchiste a mon gout lol mdrrrrrr
40 ans devenir premier ministre! belle leçon de jeunisme pour le leader maximo du mim qui a le double de son age! belle avenir pour notre pays!
Qui est Alexis Tsipras ?
Lequel fait le poids après la lecture de son parcours? Ci-dessous
Aléxis Tsípras a grandi à Athènes, son père était un petit entrepreneur de construction6. Il poursuit des études d’ingénierie civile à l’université polytechnique nationale d’Athènes (UPNA). Après avoir obtenu son diplôme d’ingénieur en 2000, il continue ses études en aménagement du territoire dans le cadre d’un programme inter-départemental de l’UPNA, tout en travaillant comme ingénieur civil dans l’industrie du bâtiment. Il est l’auteur de plusieurs études et projets sur la ville d’Athènes La compagne d’Aléxis Tsípras est Peristera Baziana, ingénieur en électricité et en informatique. Ils se sont rencontrés en 1987 au lycée d’Ampelokipoi et ont rejoint ensemble les Jeunesses communistes de Grèce.
Le lycéen engagé
Débuts en politique dès la fin des années 1980, il s’engage dans les Jeunesses communistes grecques (KNE). Au début des années 1990, en tant qu’élève du lycée d’Ambelokipi, il est politiquement actif dans la révolte des lycéens contre la loi controversée du ministre de l’Éducation et des Affaires religieuses du moment, Vasilis Kontogiannopoulos. Il devient un membre influent du mouvement lycéen après avoir été invité par la journaliste Anna Panagiotarea à une émission télévisée.
L’étudiant engagé
En tant qu’étudiant à l’université, il rejoint le mouvement de rénovation de la gauche et devient membre du bureau exécutif du syndicat des étudiants de l’École d’ingénieurs civils (NTUA) et représentant des étudiants au Sénat de l’Université. De 1995 à 1997, il est membre élu du comité central de l’Union nationale des étudiants de Grèce (EFEE)7.
Tsipras demeure au Synaspismós après le départ de la coalition du Parti communiste grec (KKE). Il devient le premier secrétaire politique de la section de la jeunesse du Synaspismos, Neolaia Syn, de mai 1999 à novembre 2003, avant de laisser la place à Tasos Koronakis. Il parvient de façon très efficace à maintenir la ligne politique du parti, en s’imposant face à ses rivaux politiques de gauche comme de droite. Il prend une part active à la création du « Forum social grec » et participe à toutes les manifestations internationales contre la mondialisation néolibérale. En décembre 2004, lors du 4e congrès du Synaspismós, il est élu membre du comité politique central du parti, puis au secrétariat politique, où il devient responsable des questions de la jeunesse et de l’éducation7.
Les élections locales
Tsipras fait sa première apparition sur la scène politique traditionnelle lors des élections locales de 2006 lorsqu’il se présente à Athènes sur la liste « Anichti Poli » (Grec : Ανοιχτή Πόλη, « Ville Ouverte ») SYRIZA qui obtient 10,51 % des voix7,12. Il ne se présente pas aux élections pour le Parlement grec, la Vouli lors des élections législatives de 2007, préférant poursuivre son mandat de conseiller municipal d’Athènes.
Il est élu président du Synaspismós lors du 5e congrès du parti, le 10 février 2008, après que le président sortant, Alékos Alavános, a décidé de ne pas se représenter pour raisons personnelles13. Il est alors âgé de 33 ans et devient le plus jeune responsable jamais élu à la tête d’un parti politique parlementaire en Grèce.
Les élections législatives
Lors des élections législatives d’octobre 2009, il est élu député de la première circonscription d’Athènes et est élu à l’unanimité président de son groupe parlementaire par le secrétariat de SYRIZA2,3.
Lors des élections législatives anticipées du 6 mai 2012, SYRIZA enregistre le meilleur résultat de son histoire, avec 16,78 % des suffrages, obtenant 52 sièges de députés dont Tsipras, largement réélu dans sa circonscription athénienne. Son parti devenant la deuxième force politique au Parlement, il se voit charger deux jours plus tard par le président Papoúlias de former un gouvernement de coalition dans les 72 heures14, tâche qu’il ne réussit pas à remplir15.
En l’absence de majorité, de nouvelles élections sont convoquées pour le 17 juin 2012. Au courant du mois de mai SYRIZA est donné favori par la plupart des sondages d’opinion pour ces nouvelles élections.
SYRIZA, première force de gauche au Parlement
Lors des élections législatives anticipées du 6 mai 2012, SYRIZA enregistre le meilleur résultat de son histoire, avec 16,78 % des suffrages, obtenant 52 sièges de députés dont Tsipras, largement réélu dans sa circonscription athénienne. Son parti devenant la deuxième force politique au Parlement, il se voit charger deux jours plus tard par le président Papoúlias de former un gouvernement de coalition dans les 72 heures14, tâche qu’il ne réussit pas à remplir15.
En l’absence de majorité, de nouvelles élections sont convoquées pour le 17 juin 2012. Au courant du mois de mai SYRIZA est donné favori par la plupart des sondages d’opinion pour ces nouvelles élections.
La tournée européenne
Le 21 mai 2012, Aléxis Tsípras effectue une visite en France. Il rencontre des dirigeants du Front de gauche, dont Jean-Luc Mélenchon et Pierre Laurent, tient une conférence de presse à l’Assemblée nationale, avant de participer à un meeting commun16,17,18, mais n’est reçu par aucun ministre du nouveau Gouvernement Ayrault, ni par aucun responsable du Parti socialiste, alors que dans le même temps François Hollande reçoit Evángelos Venizélos, le leader du Mouvement socialiste panhellénique (PASOK)4. Le 22 mai, il se rend en Allemagne, où il rencontre le leader de Die Linke, Oskar Lafontaine19. Ce même jour, SYRIZA se transforme officiellement en parti politique, abandonnant son statut de coalition. Il en prend alors la présidence.
La confirmation de juin 2012
Les élections législatives anticipées du 17 juin 2012 confirment la domination de SYRIZA à gauche. Avec 1 655 086 voix, le parti progresse de 60%, remportant 26,9% des suffrages et 71 parlementaires. Il talonne la Nouvelle démocratie (ND) de 170 000 voix seulement et devance le PASOK de 900 000 suffrages.
Les Élections européennes de 2014
Lors des élections européennes de 2014, il est le candidat à la présidence de la Commission européenne du Parti de la gauche européenne. Pour le politicologue grec Anreas Drimiotis « en parcourant les capitales du continent, il a acquis du charisme, de l’éloquence, mais son discours reste toujours empreint d’une idéologie d’extrême gauche. Il promet d’augmenter les salaires, de nationaliser les compagnies privatisées ou de supprimer nombre de taxes mais on ne sait pas s’il veut ou non de l’euro ».
Lequel de nos quinquagénaires???????
Le peuple Grec a résisté à tous les mensonges et donné le pouvoir à un stratège prêt à le défendre, le combat contre les barbares de Bruxelles commence. La matrice métis de la démocratie, du politique, de la comédie, et de la tragédie, est encore féconde…
A l’heure où en Martinique certains rêvent d’un G20 local, même si c’est à pleurer de rire, rêvons un peu avec eux pour ne pas pleurer de désespoir.
Rêvons d’un SYRIZA et d’un Alexis Tsipras en Martinique, parce que par certains aspects, pour nombre d’entre nous la situation des grecs n’est pas loin de ressembler à celle que nous subissons chez nous depuis plus longtemps encore.
Mais voilà la république grecque est une démocratie, et ce qui est valable pour les grecs ou pour les alsaciens n’est pas possible en Martinique. Pour cause d’abstention trop importante une collectivité unique d’Alsace votée par moins de 25% d’alsaciens ne pouvait être imposée à 100% d’alsaciens pour cause d’abstention trop importante.
Par contre en Martinique, malgré un taux d’abstention similaire, curieusement une collectivité unique de Martinique votée par également moins de 25% de martiniquais a été imposée à l’ensemble des martiniquais. Une conception de la démocratie à géométrie variable selon qu’on soit d’un coté ou l’autre de l’atlantique.
Donc le régime qui s’applique à la Martinique n’est pas une démocratie.
Dès lors aucune chance de voir émerger de nos rangs la moindre lueur d’espoir qu’un homme de 40 ans dirige un jour notre pays. La seule alternative au pouvoir en place qui nous est proposée c’est la gérontocratie, quasiment le double de l’âge d’ Alexis Tsipras, un vieillard caractériel grincheux et raide, si raide et borné que certains n’ont pas hésité à le déclarer… vertical.
Le culte de la personnalité à la vie dure sous les tropiques, ont se souvient que les tontons macoutes aussi, avaient des mots doux pour qualifier leur leaders.
le nombrilisme est vraiment la nature de nous autres martiniquais.
Un évènement qui n’est nullement possible dans notre contexte, département assisté avec une tutelle contre pays souverain, sert de support à tous les rapprochements hasardeux et tous les délires
fout nou fô, fout tèt nou pa bon !!!!
j’oserais comprendre une analyse de ce vote avec une projection sur la France, mé nou sé lé pli fô, on ose tout!!
Oui rêvons… rêvons parce que le rêve est dans la nature des hommes, parce que le rêve est dans la « nature de nous autres martiniquais ».
Rêvons parce que l’extrême droite locale réac, xénophobe, absurde et bornée qui passe le plus clair de son temps à mépriser les martiniquais, à nous traiter de ventres, de mendiants, d’aliénés, d’étrons, ces gens qui projettent sur nous toute la haine qu’ils ont d’eux-mêmes, à coups de nègre ceci ou de nègre cela, de martiniquais ceci ou martiniquais cela, ces gens qui passent leur temps à dénigrer leur semblables, ces gens ridicules et sans imagination, sans rêves, ces gens là ne pourront pas nous enlever nos rêves.
Rêvons de notre nombril, rêvons de nos pieds, rêvons pour les emmerder, rêvons qu’on les emmerde comme tout étron qui se respecte.