Motion du Comité d’Entreprise de l’Association pour la Formation Professionnelle des Adultes de Martinique, adoptée le mardi 11 octobre 2016.
- Devant la gravité de la situation du Personnel de l’AFPA Martinique au regard de l’orientation prise pour la liquidation de la structure existante
- Devant l’absence de consultation du Personnel et de ses Instances Représentatives sur la structure à mettre en place en remplacement de l’AFPA Martinique (EPIC, SPL…),
Le Comité d’Entreprise décide d’interpeller les élus et la population sur le précédent dangereux que constituerait le licenciement de 127 salariés dédiés à la Formation Professionnelle par une structure vivant principalement des subventions publiques.
Au moment où tous les discours officiels soulignent, à la fois le rôle déterminant de la formation pour toute politique de développement durable et l’importance du capital de compétences et d’expérience représenté par l’AFPA Martinique, le CE considère que d’autres choix sont possibles au lieu de la catastrophe annoncée.
En conséquence, le CE reprend avec force l’exigence d’une rencontre de toutes les parties concernées (CTM, AFPAM, EPIC, ADMINISTRATION JUDICIAIRE, PERSONNEL) avant l’audience du 18 octobre au Tribunal de Grande Instance avec les objectifs suivants :
- Obtenirleprincipedel’emploiduPersonnelactuelparl’affirmationclaire et ferme d’une priorité pour ce Personnel
- Obtenir une négociation sur les conditions à venir de l’ensemble du Personnel
- Obtenir la prise en compte des analyses et réflexions du Personnel sur les formations professionnelles des adultes en Martinique
MOTION VOTEE A L’UNANIMITE PAR LE CE.
Encore une usine à gaz au frais de la collectivité.Un audit devrait être effectué afin de déterminer l’utilite de cette association et par la meme son avenir.
Je te trouve un peu approximatif sur ce coup. Je te signale que la CTM a du assumer la création du nouvel établissement et que normalement il devrait y avoir un basculement vers cet institut. Au stade judiciaire où en est l’AFPA après avoir été étouffée pendant 6 ans, je doute que la question d’un audit soit très pertinente.
Pour une fois, je suis d’accord.
Moi, je persiste et dis que les syndicats sont là pour défendre les causes indéfendables avec des risques graves pour les stagiaires (quand il s’agit de formation) pour les élèves (quand il s’agit d’enseignants).
Nous avons dans l’ex structure AFPA parmi les formateurs, un nombre CONSIDERABLE, de sœurs, frères, parents, amis et alliés sans une véritable qualification qui n’ont rien à faire dans cette structure.
Honnêtement si on trouve 50% de bons formateurs c’est le maximum !
Mais les syndicats vont se battre pour que l’on garde tout le monde, aux mépris des stagiaires, sous prétexte que ce sont des pères et mères de famille qui seront au chômage, le reste on s’en fou !
Il y a toujours un incompétent qui est parent d’un syndicaliste qui défendra son maintien en poste. Les stagiaires en pâtissent et ne disent rien !
Dans l’éducation c’est le même problème mais le nombre d’incompétents est plus acceptable et puis on peut faire jouer le filon car on connait, de bouches à oreilles, le mauvais prof et on demandera que son chérubin ne soit pas avec cet enseignant.
Même chose pour la direction du lycée agricole.
En un mot les syndicats en Martinique contribuent grandement à la médiocrité des résultats scolaires, à la médiocrité des résultats universitaires et à la médiocrité de la réussite professionnelle de tout un chacun depuis des années.
A l’instar du Lycée Schoelcher, la gestion de ce dossier par l’administration Letchimy a été catastrophique : on crée un nouvel organisme dans des conditions épiques, vitement pressé à la veille de la mise en place de la CTM, sans jamais intégrer la structure existante dans la réflexion, comme s’il fallait laisser pourrir une vieille branche !
La gestion Letchimy c’est la catastrophe ! Imaginez un peu s’il avait été élu à la CTM !
Il nous faut des hommes politiques mûrs et non pas des enfants prodigues qui ont toujours un ministre, un préfet, un fonctionnaire venu de Paris afin de rattraper leurs bêtises !
Letchimy ou Marie-Jeanne, à chacun ses problèmes. Si certains ont besoin de ministres, de gouverneurs ou de juridictions administratives financières pour rattraper leur couardise ; d’autres misent sur un procès dans l’antre du colonialisme pour être blanchis de leurs présumés errements en « prise illégale d’intérêts ». Bon ! A un moment donné, faudra peut-être arrêter la mauvaise foi ridicule et stérile. La métaphore de Mr Moise sur je cite « les deux mâchoires du piège à c… » n’est pas un euphémisme mais bien une triste réalité.
s’ils ont bien votés en décembre dernier, je les comprends … mais s’ils ont mal votés, exprès pour s’amuser à jouer avec le feu, juste pour dire « même pas peur », je suis prêt à avouer publiquement que, je ne les comprends pas. le mim ne va pas leur faire de cadeau, pour la simple raison qu’il n’a pas été élu pour ça ! je me sens impacter par l’angoisse qui ne manquera d’accompagner au quotidien tous ceux qui ont une idée précise de ce qui fatalement les attendent à l’ex afpa …
Bien voté, mal voté, tu n’en démors pas ! Est-ce que ça a un sens tout ça ? En tout cas, seuls les ABC ne changent pas d’avis !
En ne proposant pas une solution via un plan de cession, la CTM représentée par DMS a fait un choix clair : je ne reprendrais que les gens que je veux bien.
En nè répondant pas aux Appels d’offres de Pole Emploi sur ordres, l’AFPA a rendu inéluctable sa liquidation.
S on se place d’un point de vue syndical, cela est vécu comme un vrai cynisme.
Si on se place d’un point de vue de chef d’entreprise, c’est une logique de saine gestion.
A vous de vous faire votre propre analyse !!!
Si les syndicats veulent retrouver un peu plus de crédibilité, ils doivent gérer ce dossier avec intégrité et discernement. Ils doivent mettre en avant la qualité et non la quantité. Mais on dirait qu’une fois de plus , on est mal barré.
Les Européens traitent souvent les gens du Sud comme des enfants. Ont-ils vraiment tort de nous considérer comme tels ?
En pleine mer, un bateau est en train de prendre l’eau de toutes parts, un sauvetage est proposé aux passagers mais il y a des gens qui continuent à discuter sur les bagages à emporter avant de rejoindre l’autre embarcation . S’ils montent aussi chargés qu’ils l’étaient sur le nouveau bateau , on peut leur prédire, sans être devin, un futur naufrage rapide et total. C’est loin d’être un cas d’école.