La partie néerlandaise de Saint-Martin accueillait le jeudi 18 décembre, en simultané, 7 bateaux de croisière. Soit plus de 18000 passagers (auxquels il faut ajouter environ 8000 membres d’équipage) déversés dans les rues commerçantes de Phillipsburg. Une véritable manne pour les commerçants, excursionnistes et autres taxis.
Le territoire qui reçoit quasi quotidiennement des bateaux, avait mis les petits plats dans les grands, et averti la population : « Quand vous verrez les croisiéristes ce jeudi, montrez leur la vraie hospitalité St Martinoise, particulièrement à la lumière de ces fêtes de Noël. Le tourisme est notre business à tous. Bonnes vacances !« . [ndlr : nous n’avons pas traduit le mot business« ]
Une étude conduite en 2009 indiquait que les croisiéristes dépensaient en moyenne 109 dollars à chacune de leurs escales dans les « zones franches » de la Caraïbe. Des escales avec lesquelles les départements français d’Amérique peinent à rivaliser, du fait notamment d’une culture économique, d’une fiscalité et d’un coût du travail très différents.
@polpubliques
Si une telle recommandation est faite aux Martiniquais, on en a pour une année de polémiques.
YLM arrêtez de taper sur les martiniquais !!
Il y a une masse de gens qui travaillent ici dans le tourisme, qui investissent dans le tourisme: transports, loisirs, restauration, hébergement, personnel, encadrement,etc…
Tous ces gens ils sont anti tourisme?
Votre discours fait toujours croire que le martiniquais est un inconscient et vous seriez donc le seul conscient, alors puis je vous demander si vous êtes un martiniquais?
Toutes les enquêtes montrent que les touristes sont globalement satisfaits de leur séjour.
LE sujet ici est rien d’autre qu’ECONOMIQUE : une île,plutôt juste une partie de l’île, qui fonctionne en port franc avec une législation particulière face à un département Français sous lois européennes, ce qui permet de faire des prix attractifs sur des produits de luxe dont raffolent ces touristes.
Cela montre plutôt les limites de notre statut de français dans un environnement caribéen qui est notre concurrent naturel dès lors que nous faisons les mêmes produits qu’eux.
Donc ce sujet c’est plutôt l’occasion de pousser un peu plus loin que les sentiments personnels sur son propre peuple et donc de s’interroger sur la validité de notre statut dans un monde économique libéral avec une France qui devient elle aussi réaliste dans ses rapports avec nous.
Un intellectuel est celui doit justement aller plus loin qu’un Ti Sonson dans une analyse et surtout avoir comme objectif que ses compatriotes ne restent pas dans l’affectif.