A l’occasion du débat le mercredi 22 janvier 2014 autour de la ratification de la charte européenne des langues régionales et minoritaires, le député de la Martinique a ponctué son intervention de phrases en créole, soulignant les apports importants de la langue et des intellectuels créolophones à la richesse de la diversité française. Une intervention remarquée au coeur de l’assemblée nationale, et appréciée en Martinique, qu’AMJ a ponctuée par l’expression « Tout lang sé lang » (toutes les langues sont égales).
@polpubliques
Bravo Président Marie-Jeanne. J’ai suivi votre intervention à l’Assemblée Nationale francaise. Elle vous honore et vous honorez la Martinique par votre posture. Votre rappel de la liste des grands hommes de notre pays et d’ailleurs qui sont des créoles et qui ont contribué à la richesse de la langue française et anglaise (Dereck Walcott de Sainte-Lucie) tout en étant eux-mêmes nous montre à quel point nous sommes importants dans ce monde en proie à l’uniformisation et à l’ensauvagement. Rappeler la puissance du génie créatif de l’imaginaire créole est un acte citoyen majeur qui à mon sens est source d’enrichissement et défendre la légitimité et le renforcement des moyens juridiques pour que soient protéger les langues et cultures régionales relève d’une des plus belles audaces.
Et puis, Monsieur le Député, an nou di i franchman; ti kout « Tout lang sé lang » lan té bon menm… « Mèsi an chay! Mèsi an pil!!! »
C’EST BIEN! Chabin; tu nous a fait plaisir; tu as montré notre utilité culturelle dans ce monde et surtout tu as fait une liaison très à propos entre tous ces écrivains de la Caraibe; je suis d’accord avec le fait que tu n’aies pas cité nos héraults de la créolité martiniquaise, mais sache qu’il y a toujours une entourloupe de la part de la France; le colonisateur assimilationniste est à l’oeuvre en permanence pour nous égarer; il y a toujours un choix aléatoire qui est proposé; cette charte est celle des langues régionales et minoritaires; figures-toi que notre langue caribéenne, qui est minoritaire en France comme l’anglais ou l’espagnol, le gouvernement va officiellement nous la déclarer langue régionale; c’est un travail de sape qu’ont contribué à faire nos créolistes, contents de voir enseigner notre langue à l’université, mais sous l’option de langue régionale, comme le breton, et non minoritaire comme l’anglais.TU N’AS PAS VU CET ASPECT ET POURTANT TU DIS TOI-MËME QUE « CE COD YAM KI MARE YAM »: le gouvernement profite des moindres occasions pour nous induire en erreur à son avantage; tu ne veux pas entendre parler de la tromperie du 74; on nous a fait prendre l’eau moussache de l’autonomie régionale CUL DE SAC? pour lèt ( l’Autonomie du Peuple, étape éventuelle vers l’indépendance.Mais ne retournons pas le couteau dans la plaie; j’espère qu’un jour sortira de ta bouche le mot indépendance à la tribune de l’assemblée nationale, même si tu profites d’une séance où ne trônent que deux pelés et trois tondus des DOM-TOM, comme cela a été le cas ici.
Excellente intervention dans un domaine où nous ne sommes pas mauvais, celui de la culture. Cet homme déterminé qui frappe du poing sur son pupitre pour obtenir l’attention de ses collègues ne ressemble pas à un retraitable.
Excellent Monsieur le Député! C’est une clarification supplémentaire, particulièrement pour l’enseignement des Langues et Cultures Régionales dans les Outres Mers
Quel exploit! parler un vieux patois de paysans colons français, transmis aux esclaves, le rebelle dans tout sa splendeur.
Ay li sa pou w pa mo kouyon ti mal! Sa ou ékri a pa asiz anlè piès konsidéran sientifik. Kom mwen palé ri’w, mwen palé yo mété a djendjen mwen préféré lonjé an lanmen konésans ba’w. Pa mandé mwen kous kouri apré sa!
« Le créole héritage Africain : Ces mots qui viennent de toute l’Afrique »
http://trendynewz.fr/le-creole-heritage-africain-ces-mots-qui-viennent-de-toute-lafrique/
et en 12 ans de présidence au conseil régional il a fait quoi pour faire avancer, valoriser le créole!!!
Sa sa ka vini fè la? Ou pa adan tèm la boug mwen… Sé pa di sa artik la ka palé. Si ou té lékol épi mèt la té di’w fè an rédaksion anlè tèm tala, i té ké ba’w an bèl zéro é ou té ké mérité ay baté an milé pou’w ay chayé kann ba bétjé.
Ramsès2 ce que j’avance n’est pas du copier coller, j’ai vu et entendu un vieux campagnard Français en 1970 j’avais 15ans, parler le patois a ma grande stupéfaction ils m’ont expliquer, que c’était du français déformer très ancien pratiqué par des paysans analphabètes, merci je préfère mourir idiot.
« Chayé kann ba bétjé » ? -
« Voyons voir » ! Le Mouvement Indépendantiste Martiniquais « accouché » le 1er Juillet 1978 de la « Parole au Peuple » avait pour objectif : »La décolonisation et l’indépendance de la Martinique » –
La décolonisation d’un pays suppose un très long travail de fond sur le POLITIQUE et l’ECONOMIQUE mais aussi le… SOCIETAL -
Bref.. l’indépendance d’un pays ne s’improvise et, ne se prête non plus à « l’incantation politicienne » -
La déclaration non-dénué de cabotinage de cet homme à l’Assemblée Nationale française en vue de l’adoption par la constitution de la France de la « Charte Européenne des Langues Régionales », est un des corollaires de la félonie originelle du M.I.M -
* Douze années à la présidence d’une Région française par définition politiquement institutionnalisée sans remettre en cause le système économique de type COLONIAL et les faramineuses subventions transférées aux « bananiers » – Douze années !!!
* En Décembre 1999, en tant que président de cette même Région française de Martinique, il signe la déclaration de Basse-Terre qui réclame à la France un « statut de Région autonome » pour les trois « colonies institutionnalisées » des D.F.A – Pas mal, sauf que c’est un net recul par rapport aux revendications précédentes de son parti -
- Et de surcroît ? Cela rejoint la notion d’étapes défendue déjà par de nombreux mouvements autonomistes entre autres le Parti Progressiste Martiniquais ou encore le Parti communiste
Martiniquais –
Et… pourtant le Mouvement « Indépendantiste » Martiniquais conservera les mots « Décolonisation et indépendance de la Martinique » dans ses statuts -
Aujourd’hui, Monsieur le député se découvre « français », « européen » et intime au pays dit « colonisateur » de réformer sa constitution afin d’adopter une « Charte Européenne » –
Il a fini par se dévoiler lui-même en reconnaissant implicitement que non seulement la décolonisation économique n’a jamais été abordée en Martinique et, que par ailleurs sociologiquement les martiniquais constituent une population composite et PAS un peuple identitaire –
Pas étonné !
Le glas de ce que l’on pouvait qualifier :
» d’indépendantisme » en Martinique, avait sonné depuis belle lurette -
ANACONDA
Mari Clémens’ modi
Tout’ bagail’li modi
Macadanm’li modi
Patat’ bouilli’i modi,
Woï, Ladgé mwen, Ladgé mwen, Ladgé mwen…
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Très cher ami Ananconda,
Arrêtez ce jeu la! S’il vous plaît! Prenez un peu de hauteur quand nous traitons de nos intérêts propres.
Vous savez mieux que quiconque les motivations des patriotes qui ont légitimement fait le choix des l’évolution institutionnelle de notre pays sur la base des petits pas.
Vous connaissez mieux que quiconque le mot d’ordre du MIM, par exemple qui dit ceci de façon transparente: « Le MIM propose et c’est le peuple qui dispose ». Comment faire mieux? Je vous le demande. C’est au peuple de décider, le moment venu ce qu’il entend faire de son rapport à l’autre. Les patriotes martiniquais ne sont pas les ababas que vous croyez dépeindre. La lucidité est bien au coeur de leur propositions et de leurs décisions, me semble t-il. Vos victimes de l’ennui et vous-mêmes auriez certainement préféré la logique des bombes et du sang qui coule pour arracher l’indépendance de la Martinique… Mais nous sommes dans un autre temps Anaconda. Nous sommes dans le temps du dialogue et de la négociation. Décembre 59 et ses tentatives échouées appartient au passé. Mon présent et mon futur passent par d’autres méthodes de luttes pour l’émancipation. Votre méthode, très cher Anaconda n’a eu pour conséquences que larmes, sang et résultats médiocres.
Oui, je veux de l’indépendance pour mon pays. Oui, ceux que je soutiens n’ont jamais baissé la garde quand à cet objectif à atteindre. Et la situation politique dans le monde confirme que nous devons travailler à cet objectif tout en gardant présent à l’esprit la nécessité de coopérer avec le France et l’Europe et les autres pays du monde. Il me semble que ce dernier aspect a toujours été mis en avant par le MIM et les autres de la mouvance indépendantiste.
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Et puis, très cher ami Anaconda, sortez de votre trou que vous creusez tous les jours en regrettant les 12 années de mandature des patriotes martiniquais à la Région. Le MIM et les patriotes sont passés par les urnes pour œuvrer aux destinées du pays durant ces 12 ans. C’est bien le peuple martiniquais qui les a désigné et a renouvelé sa confiance. Les patriotes n’ont pas décidé à la place du peuple sans consentement. Dites-moi! Quel consentement populaire avait Aimé Césaire aimé quand prononça le 29 mai 1981 son « discours du moratoire » en ces termes : « Camarades, vous savez ce qu’est un moratoire ? C’est un arrêt provisoire, c’est une suspension. Je n’ai pas dit suppression, j’ai dit une suspension… Je proclame ce soir et jusqu’à nouvel ordre, je proclame solennellement un moratoire politique, concernant le problème du statut juridique ».
Le soir de la clôture du lll ème congrès du PPM le 13 août 1967 le PPM adopta le mot d’ordre d’autonomie et Aimé Césaire aimé déclara en substance dans son discours : « Cette indispensable conquête du pouvoir politique par le peuple martiniquais, nous, le PPM, nous pensons qu’elle ne peut se faire par l’accession de la Martinique à l’autonomie dans l’ensemble français… tout en restant dans le cadre français, nous entendons pouvoir prendre librement les décisions qui nous concernent au premier chef en tant que martiniquais et exécuter nous-mêmes ces décisions… par conséquent nous préconisons dès maintenant l’institution d’une assemblée délibérante martiniquaise souveraine dans un certain nombre de domaines lesquels sont à délimiter, et d’un exécutif martiniquais ».
Anaconda, arête fè kotjen!!!
Césaire parlait-il et comprenait-il le créole?
je ne l’ai jamais su de son vivant¡¡¡
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Cher « compatriote » Ramsès II,
« Le M.I.M et les patriotes sont passés par les urnes pour œuvrer aux destinés du pays durant ces douze ans » -
Bien entendu puisque ce parti politique, vestige de l’O.J.A.M vociférait à l’encontre des institutions, tout étant partie prenante de manière sournoise à celles-ci -
- « Pas d’élections ! sauf locales » et, lorsque nous « taggions » : « Armée coloniale française dehors ! : » l’on pouvait penser sincèrement que le M.I.M était une couverture politique à l’instar du Sinn Féin – Je me comprends…
Ceci étant Ramsès II, concédons-le vous sur le « moratoire césairien » qui fût une erreur politique et historique -
Bieeennn ! Et le moratoire du M.I.M, il date de quand ? Vous avez l’outrecuidance Ramsès II de rapporter ce slogan éhonté des caciques du M.I.M :
- « Le M.I.M propose, le peuple dispose » -
1) A t’on déjà vu une locomotive tractée par ses wagons ? Non ! Eh ben dans ce cas, le M.I.M devrait faire un « aggiornamento » et ôter le terme « Mouvement » de son sigle ! – Oui, le M.I.M qui se prétend « Mouvement » et « Indépendantiste » est un parti politique martiniquais, institutionnalisé voire « enfoncé jusqu’au cou » dans les institutions françaises -
2) Dites-moi Ramsès II, a quel moment le parti qui a la prétention POLITIQUE de représenter les « intérêts supérieurs de la Martinique » a alerté la population sur ce qu’il en advenait de ses contributions fiscales transformées en « grosses subventions » pour « déverseurs de pesticides » ? Plus de cinquante-trois millions de prêts étatiques transformés en subventions entre 1998 et 2008 et, qui représentaient pour la Martinique près de 61 pour cent de la valeur de la production – * Rien dit au « peuple ! »
3) Ne vous inquiétez surtout pas ! Les martiniquais ne sont pas des imbéciles, les sociologues, les historiens de ce pays auront tout le temps nécessaire pour se pencher sur le(s) bilan(s) d’un demi-siècle de vie politique du M.I.M -
Il peut faire son cirque à l’A.N de la France qu’il considérait naguère comme l’antre du colonialisme, nous, nous continuerons à faire notre travail en toute transparence, en toute connaissance de cause, respectant le personnage dans son être mais sans pour autant lui faire concession -
Rien à fiche de sa diatribe dans les hautes instances du colon pour faire valoir le créole qu’il perçoit aujourd’hui comme une langue régionale française et européenne !