14 maires de la Martinique – parmi lesquels les trois présidents de communautés de communes et d’agglomération du pays – lancent un appel en faveur de l’article 74, sous l’égide du « rassemblement martiniquais pour le changement ».
Un appel lancé deux jours avant la rencontre entre le président de la République et les 4 présidents de collectivités de Martinique et de Guyane.
« Appel des Maires de la Martinique
(Lettre ouverte)
Nous, Maires de la Martinique, quotidiennement confrontés au développement au sein de nos populations, de phénomènes de pauvreté, d’inégalité, d’exclusion ou encore d’atteintes à l’environnement, mais également à un coût de la vie particulièrement élevé qui génère violences, crises sociales, faillites et perte du sens de la solidarité, appelons l’attention de nos collègues élus sur l’inadaptation du cadre institutionnel qui nous régit et le nécessaire besoin de doter la Martinique d’un pouvoir de réglementation dans les domaines qui touchent au plus près les intérêts des Martiniquais.
Le transport, la défense de la terre, le contrôle des prix, l’emploi notamment des jeunes, le logement social, l’environnement, la protection du littoral, sont autant de domaines liés directement aux intérêts propres des Martiniquais et pour lesquels les politiques suivies, dans le cadre de l’article 73, ne peuvent proposer de solutions efficaces. Les assemblées de proximité que nous présidons, les conseils municipaux, sont particulièrement confrontées à
l’inadaptation des institutions régies par ce statut.
Nous assistons à un manque de cohérence dans l’élaboration et la conduite des politiques publiques, une absence de lisibilité de cellesci pour le citoyen, un gaspillage d’énergies, un affaiblissement de la représentation politique martiniquaise face au peuple, face à l’Etat, face à l’Europe et aux pays de la Caraïbe.
Les institutions actuelles, caractérisées par une logique inhérente à la finalité même de l’article 73 de la Constitution, conduisent l’Etat à privilégier l’application du droit commun dans toute une série de domaines où l’adaptation des textes, indispensable à la prise en compte des intérêts martiniquais, s’avère nécessaire.
Nous, Maires de la Martinique, sommes de plus en plus pénalisés dans l’exercice de notre action et n’avons pour seule ressource que nos convictions dans une politique publique au plus près du citoyen, au plus près du développement économique et social, au plus près de nos atouts.
Nous croyons, comme les Martiniquais, dans l’efficacité de la réforme proposée par le Congrès des élus : celle d’une évolution institutionnelle et statutaire qui nous maintient dans la République française et au sein de l’Union européenne, telle que prévue par la Constitution et clarifiée par le Président de la République, le 26 juin 2009 à l’aéroport du Lamentin. Une réforme qui ne supprime pas les acquis sociaux mais nous garantit une relation de responsabilité partagée avec l’Etat.
Nous, élus des collectivités locales, croyons que la Martinique connaîtra son réel développement économique et social par une démarche pensée et mise en œuvre localement avec les représentants du peuple, avec la société civile et avec ses potentiels humains.
Nous, Maires de la Martinique, croyons à la maturité démocratique du peuple martiniquais, et en faisant le choix de l’article 74 avec les Martiniquais qui ont compris la nécessité de la réforme, nous créerons les conditions d’un meilleur développement de nos communes et par conséquent de la Martinique.
Nous invitons le Président de la République, informé de nos difficultés et de notre volonté d’impulser le développement de notre pays, à accompagner notre démarche conformément à ses engagements, à savoir : « La France saura s’engager dans la voie …d’un humanisme qui mette fin aux impasses et aux limites d’un assimilationnisme …qui efface les singularités et les différences….C’est le programme même d’une République qui s’est affranchie de l’uniformité… »
Notre volonté est double :
- la simplification administrative des institutions à savoir une collectivité unique gérée par une assemblée unique qui garantirait, avec la commune, l’efficacité des politiques et une gestion plus pertinente des affaires publiques;
- la domiciliation de compétences et surtout d’un pouvoir réglementaire
permettant de régler les affaires proprement martiniquaises par des règles édictées localement. D’un réel pouvoir réglementaire d’adaptation des lois et décrets, pour favoriser, dans les domaines où cela s’avère nécessaire (économie, vie chère, transport, logement, foncier, emploi, éducation, culture, sport, etc.), la définition de politiques qui prennent vraiment en compte les réalités de la Martinique, les besoins, les aspirations et l’identité du peuple martiniquais.
Avec l’assurance partagée qu’une Martinique responsable est possible !
Avec la conviction que la construction d’un meilleur avenir pour notre jeunesse dépend avant tout de la mobilisation des Martiniquais, nous tenons à faire savoir que nous sommes délibérément engagés auprès des partis, mouvements et personnalités démocrates, qui appellent les Martiniquais à suivre la voie de la responsabilité que représentent de nouvelles institutions régies par l’article 74 de la Constitution française. »
« Les meilleurs spécialistes des affaires martiniquaises sont les Martiniquais eux-mêmes ». Dr Pierre ALIKER
FdeF, le 5 Octobre 2009
Eugène LARCHER
Maire des ANSES D’ARLET
Président de l’Espace Sud
Pierre SAMOT
Maire du LAMENTIN
Président de la CACEM
Ange LAVENAIRE
Maire de MARIGOT
Président de la CCNM
Bruno Nestor AZEROT
Maire se Sainte-Marie
Joachim BOUQUETY
Maire de Grand Rivière
Luc Louison CLEMENTE
Maire de Schoelcher
Gilbert EUSTACHE
Maire du Diamant
Président du SICSM
Athanase JEANNE ROSE
Maire se Saint-Joseph
Raphaël MARTINE
Maire de Saint-Pierre
Garcin MALSA
Maire de Sainte-Anne
Charles André MENCE
Maire de Ducos
Alfred MONTHIEUX
Maire du Robert
Marcellin NADEAU
Maire du Prêcheur
Lucien VEILLEUR
Maire de Rivière pilote
Les pauvres !!!
Allez regarder leurs dépenses fetes et cérémonies.
Allez regarder ce qu’ils font de l’octroi de mer qui sert à financer les véhicules de fonction grosses cylindrée.
Les écologiste avec des 4X4.
Les petits caliméros, ils sont tous mignons, ils veulent écrire des textes pour leur chere Martinique.
Et je vous assure ça va tout changer !!!
J’espère qu ils se feront aider par les plus grands quimboiseurs du pays ,
Les pauvres !!!
SVP aidez les aux prochaines élections à prendre une retraite méritée.
Car ils seront encore impuissants dans le 73.
Mettez fin à leurs souffrances je vous en conjure.
Où sont les 20 autres maires??? Que disent ils? Que font ils???
Il y a un an et demie tout était possible, les quatorze distribuaient du sable, des tôles, du lait pour bb. Ils promettaient la lune aux électeurs. Nous étions dans le 73 et aucun d’eux ne disait du mal de notre statut. maintenant que le gouvernement annonce un gros changement institutionnel, ils tremblent pour leur poste car il y aura 2 fois moins d’élus et sachant que la moitié sera féminine, il ne restera qu’une vingtaine de places pour ces opportunistes. Voilà pourquoi ils rouspètent, rien à foutre du martiniquais à qui ils ont déjà tourner le dos depuis longtemps. Y a qu’à voir leur rythme de vie (voyages, voiture dernier c…). J’espère que lorsque le résultat de la consultation tombera, que les quatorze auront l’honneur de démissionner, puisqu’inccapables de travailler dans le 73. Mais je pense qu’ils resteront pour ne pas perdre leurs mandats.
Les 14 Maires devraient donner l’exemple : Des grosses cylindrées C5 toutes options – Des billets d’avion à outrance – et les communes sont endettées je crois ?
Les pauvres! Ils ne savent pas que le colonialisme a pour but la pauvreté, l’inégalité, l’exclusion. Ecrire au tuteur, c’est le mouton qui va faire demande chez le loup.
La liste des 20 maires qui n’ont pas signé l’Appel des Maires de l’article 74. Vont-ils faire un appel pour une collectivité-assemblée unique dans l’article 73 ?
1) Maurice BONTE, Maire d’AJOUPA-BOUILLON
2) CAKIN, Maire de MACOUBA
3) André CHARPENTIER, Maire de BASSE-POINTE
4) Félix ISMAIN, Maire de BELLEFONTAINE
5) ECANVIL, Maire du CARBET
6) Ronald MONPLAISIR, Maire de CASE-PILOTE
7) Max NELZY, Maire de FONDS St DENIS
8) Maurice ANTISTE, Maire du FRANCOIS
9) Albert JEAN-ZEPHIRIN, Maire du GROS-MORNE
10) Serge LETCHIMY, Maire de FORT-DE-FRANCE
11) Justin PAMPHILE, Maire du LORRAIN
12) Rodolphe DESIRE, Maire du MARIN
13) Jenny DULYS, Maire du MORNE-ROUGE
14) Marcel MAURICE, Maire du MORNE-VERT
15) André LESUEUR, Maire de RIVIERE-SALEE
16) Louis CRUSOL, Maire de SAINTE-LUCE
17) Eric HAYOT, Maire de SAINT-ESPRIT
18) Louis-Joseph MANSCOUR, Maire de TRINITE
19) Arnaud RENE-CORAIL, Maire des TROIS-ILETS
20) Raymond OCCOLIER, Maire du VAUCLIN